Dans le cas du betail? on peut obtenir de norabreux renseignements supple- supple-raentaires en consultant les registres des veterinaires qui sont tres

utiles pour mener des enquetes speciales- sur les taux de reproduction^

etc. En regie generale,■les enquetes pour lesquelles le betail et la peche

organisees de maniere a couvTir convenablement les zones considerees. II faut done etablir une stratification speciale sur une base geographique.

Des considerations analogues s'appliquent bien entendu a la repartition

geographique des cultures, des activites artisanales, etc. Si I1on veut

dument tenir compte de tous ces elements, 1'organisation des enquetes se

complique considerableraentj pour commencer, il serait sans doute prefe

rable de chercher a obtenir des chiffres satisfaisants pour la valeur

totale de la production des manages et pour d'autres postes, et de les

presenter sous forme d'un budget global afin d'ameliorer ulterieurement

la classification des entreprises par branches d'activite.

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269. On pourrait siiaplifier 1!enregistrement lore des enquetes sur menaces ruraux et realiser ainsi des economies plus grandes, mais un exces de simplification serait un danger au debut. Quand ils commencent leurs travaux d'enquetes, les pays ne sont pas a menie d'apprecier l'im-portance relative des divers facteurs etudies ou I'eten&ue des erreurs d1 .enregistrement.. Ils ne pourront recourir sans trop de danger a, des methodes simplifiees qu'apres avoir acquis de 1'experience a la suite d'enquetes assez detaillees dont les resultats auront ete evalues grace a des tests convergents et au-Ures. D'apr&s les indications presentes?

il semble que les simplifications se traduiront principalement par une place plus grande faite aux renseignements obtenus en faisant appel a la memoire, mais la plus grande prudence est necessaire en 1*occurrence.

270. Pour les enquetes proposees ci-dessus, on ne peut fixer exactement s le nombre d'enqueteuxs necessaires sans connaitre les conditions propres aux divers pays? mais une soixantaine d'enqueteurs seront sans doute suf-fisants pour un sondage de taille moyenne? c'est-a-dire portant sur un milliercde menaces. Ce personnel sera constitue en uneequipe mobile qui pourra sfoccupei1 d'une region ou d'une partie de region chaque annee? ce peut etre le premier objectif apres la mise en train des operations d'enquete* Le deuxieme objectif sera d'arriver a une couverture plus complete, avec de 200 a. 300 enqueteurs repartis entre les regions. II convient de preciser que ce personnel ne se consacrera pas uniquement aux. enquetes courantes sur les rnenagesj car il devra participer aussi aux enquetes sur les structures dont il a ete question precedemraent.

271. Les postes du dernier troupe a considerer interessent les donnees courantes les plus specialisees des entreprises familiales, (voir alinea

5) du paragraphe 252), II s'agit presque exclusivement de donnees sur

1'agriculturej et principalement la mesure des superficies et des rende-ments, et les previsions de recoltes, II importe de coordonner ces donnees aussi etroitement que possible avec les autres statistiques courantes et?

de preference, les recueillir lors de.sr enquetes sur les menages decrites ., plus haut. Cette operation est trainee .a part car etant donne son carac-tere assez particulier, les donnees doivent etre recueillies par le per sonnel specialise dans 1'agriculture et non par le personnel exterieur du service statistique.

E/CN.14/CAS.4/33EV/1

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272, Les chiffres sur les superficies et les rendements doivent §tre recueillis pendant une periode relativement courte de 1'annee, de sorte qu'il faut des effectifs assea nombreux travaillant par intermittence.

Pour cette raison, abstraction faite de la formation specialised requise, le personnel du service statistique ne peut guere proceder a ces mesures dans le cadre de son programme de travail normal. II est plus facile au personnel de vulgarisation et aux services de I1agriculture d'entre-prendre ces operations, qui s1insorivent d1ailleurs mieux dans le cadre de lemurs fonctions normales. Les mesures seront faites au debut de la deuxieme etape des enquetes dec'rites plus haut et pour les superficies il faudra mesurer toutes'les terres exploiters par les menages de l'echan-tillon ail deuxieme degre'. X notef a. ce propos, qu'il n'est pas toujours

possible d'evaluer oorrectement la duree de l'operation et q.ue parfols

-on nfarrive pas a achever de 'inesurer toutes les superficies de I'echan-complet dans les delais vbulus. Mieux vaut done proceder a partir sous^echantillon que 1'on elargit; au fur et a, mesure§ a cet egard, es me-thb"des consis't'e a prendre; successivement les sous-echantillons -mentionne*s: au paragr'apne 264. Quand il faut mettre fin aux travaux, on

peut aloi's-^tre su*r qxier les mesures portent sur un echantillon statistique .da< menages". Les mesures de rendement seront traitees de la meme maniere,

mais-moins1importantes, elles seront limitees dans laplupart des cas, aux cultures! essentielles,

273* Pour les previsions de recoltes, il n'existe pas, de. techniques speciales, et on a surtout besoin d'evaluer les variations de la super-ficie cultivee et des cultures sur pied par rapport a I'aimee precedente.

Les renseignements sur la superficie peuvent etre obtenus presque au debut de l'enquete, par exemple, comme on l'a suggere au paragraphe 263j lors du denombrement preliminaire des menages. A ce stade, on peut en-queter sur un echantillon de garande taille, mais les chiffres tres ap-proximatifs, seront enregistres par les enqueteurs du service de statis tique. Si l'on attendait d'avoir tire I1echantillon au deuxieme degre, on pourrait obtenir les mesures de superficie plus facilement par l'in-termediaire du personnel des services dragriculture et ce serait proba-blement preferable. Les previsions de recoltes sont necessaires aussi