BERNARD JULIE Promotion : 2004-2005

BERNARD Julie

* Etudiante du Master Pro

de Psychologie sociale et du travail

* Promotion 2004-2005

* stage à Atlantic RH, cabinet de conseil et organisme de formation

A M Bernoussi Mohamed,

Directeur de l'UFR de Psychologie Monsieur Le Directeur,

Je vous écris afin de vous exprimer mon scepticisme quant au choix de transformer, dans le cadre du Master Pro de Psychologie sociale et du travail, les deux postes de PAST en ceux de maître de conférence. Je ne comprend pas quel fut le cheminement de cette démarche mais je peux malheureusement entrevoir ses conséquences notables : affaiblir le Master Pro et lui retirer une des racines qui le maintient dans son engagement pédagogique. Je souhaitais avoir la possibilité de m'investir dans une formation unique grâce à une équipe pédagogique adaptée à mes besoins d'échanges de connaissances. La maquette de ce Master Pro répondait alors à ma demande. Ces sept mois passés ont confirmé la pertinence de mon choix. J'ai bénéficié et je continue à bénéficier (pendant les suivis de stage) d'outils illustrés par des expériences sur le terrain du monde du travail. C'est là où l'intervention des PAST : Mme.

Liliane Alliot et M. Hervé Jean Touffet, prend toute sa signification. Ils ne sont pas une valeur ajoutée du Master Pro..., ils font le Master. En leur qualité de PAST, ils m'ont donné des clés pour débuter mon stage et sont de plus disponibles face à mes questions accompagnant mon insertion. Leur expertise s'articule avec ma réflexion pour l'approfondir. Je remercie MM Alliot et M Jean Touffet de me faciliter l'articulation entre théories et pratiques ; ceci m'a permis entre autres d'éclaircir mon positionnement. Je ne peux envisager leur absence, ils font partie intégrante du piédestal pédagogique mis en œuvre par M. Le Marc et M. Brizais. Avant mon entrée dans cette promotion, c'est ce à quoi je tendais : faire émerger le fil conducteur pour tisser mon projet professionnel. Je ne peux envisager l'UFR de psychologie sans ce Master Pro, car il est le symbole du passage possible entre l'université et un travail lié au diplôme délivré.

Veuillez agréer, Monsieur Le Directeur, l'expression de mes sentiments distingués.

BERTHOUX Chloé Promotion 2004-2005

Bonjour,

Suite à votre mail, je vous envoie mon soutien.

Nom : Berthoux Prénom : Chloé

Actuellement en Master Pro de Psychologie sociale et du travail Monsieur le Directeur,

Je viens d’apprendre que certains membres de l’UFR voulaient transformer les deux postes de PAST (intervenant dans le Master Pro de psychologie sociale et du travail) en poste de MC.

Cette décision me semble totalement aberrante et décalée par rapport aux besoins des étudiants. En effet, les interventions de ces deux professionnels sont indispensables pour notre formation. Ils complètent de manière indissociable les autres enseignements. En nous livrant leurs expériences professionnelles, ils nous apportent au-delà des connaissances en Psychologie, une réflexion réaliste et des conseils essentiels pour notre propre insertion dans le monde du travail.

Par conséquent, j’espère vivement que vous conserverez ces deux éléments moteurs du Master Pro.

Je vous prie d’accepter, Monsieur le Directeur, l’expression de mes sentiments distingués.

Chloé Berthoux

BERTRAND Sandra Promotion 1993-1994

Bonjour,

Je partage l'idée qu'une formation pour quelque niveau qu'elle soit, doit mutualiser des compétences et des savoirs issus de la théorie et issus de l'expérience. C'est d'ailleurs sur ce principe que sont basées beaucoup de formations continues pour adultes : enseignements généraux administrés souvent par des formateurs et professionnels dans les domaines considérés, et des périodes d'application en entreprise.

Dans ma courte expérience professionnelle dans les domaines du reclassement,recrutement, bilan de compétences et formation professionnelle, j'ai pu en effet constater que des jeunes issus de DEA de psychologie qui approchaient le monde du travail étaient à 1000 lieues de la réalité et se comportaient de façon inadaptée avec les adultes qu'ils côtoyaient dans leur travail. Mon hypothèse rapide je l'avoue, mais peut-être pas si erronée, est que dans leur cursus ils n'avaient rencontré personne qui leur apprennent certaines règles du monde du travail et que l'individu appris dans les livres peut être différent de celui rencontré dans le quotidien. Cette différence majeure est à connaître et à anticiper pour éviter les erreurs de diagnostic.

Pour ma part j'ai réellement apprécié dans mon DESS avoir des enseignants issus d'environnement différents, capables de nous faire partager leurs réflexions sur leurs expériences et des événements vécus, et de nous ouvrir vers une vision du monde extérieur réaliste, qui contribue à nous préparer à une recherche d'emploi future; à comprendre que certains principes de réalité peuvent parfois ne pas correspondre à certaines vérités livresques.

C'est ce recul qui permet de ne pas être trop décalé à la sortie de la formation et qui nous permet de franchir certains fossés et d'accéder à des postes. Dans notre jargon, nous dirons de cette personne : " elle a atterri" et peut enfin "nager dans le bocal".

La théorie est indispensable pour assurer une bonne base mais appliquer que de la théorie théoricienne me semble très réducteur et peut conduire à former des personnes sans recul et incapables pour une majorité d'entre eux à être acteurs et sujets de leurs apprentissages et de leurs projets. Dans mon travail actuel, je rencontre beaucoup de salariés qui ont des maîtrises

de psychologie et travaillent dans des emplois de production, de manutentionnaires, ...

Ils ont pour projet de revenir à la psychologie et de devenir psychologue du travail : travailler avec eux sérieusement le projet professionnel est une urgence car leur représentation du métier est tellement théorique qu'ils n'arrivent même pas à se représenter et à verbaliser à quelle fonction ce diplôme peut conduire. Tout cela pour dire que la situation décrite au niveau du Master Pro de psychologie sociale me semble aller à l'inverse de tout ce qui est indispensable aux futurs formés et à l'inverse des tendances actuelles décrites ici et là concernant la formation.

* BERTRAND SANDRA

* Psychologue et Psychosociologue

* Année d'obtention du DESS : 1994

* Conseillère en Formation Continue

* FONGECIF BRETAGNE

BÉTUS Pascal Promotion 1995-1996

M. Le Marc,

C'est avec beaucoup d'intérêt, mais aussi avec une réelle inquiétude, que j'ai pris connaissance de la situation de deux enseignants de Psychologie sociale (Mme Liliane Alliot et M. Hervé Jean Touffet) dont les contrats arrivent à échéance ces prochains mois.

Actuellement psychologue du travail au service d'orientation professionnelle de l'AFPA de Saint-Nazaire, j'ai suivi le DESS de psychologie sociale et de psychologie du travail à l'université de Nantes en 1995/96 et su apprécier la diversité de l'ensemble des enseignements de cette formation, leur richesse et pertinence au regard des missions confiées aux psychologues du travail et psychosociologues dans le monde du travail.

Au-delà des apports théoriques et méthodologiques liés aux différents champs d'intervention de la psychologie sociale et du travail, la place accordée au sein de ce DESS / Master aux pratiques professionnelles, à leurs analyses, ne peut et ne doit pas être remise en cause, puisqu'elle s'avère être une dimension incontournable de la professionnalisation des futurs psychologues. Faire fi des pratiques professionnelles, de leurs apports dans la formation des étudiants en psychologie (partage de savoirs, d'expériences, etc) et ce, par ces deux ensei-gnants praticiens, porte non seulement atteinte à la qualité de ce DESS / Master mais aussi à la cohésion de l’équipe pédagogique en place et à la professionnalisation des futurs psychologues.

Par ce témoignage, j'apporte sans réserve mon soutien à Mme Liliane Alliot et à M.

Hervé Jean Touffet, afin que l'intégralité de l'équipe pédagogique soit maintenue et que les contrats de ces deux enseignants soient renouvelés.

Cordialement, Pascal Bétus

BILLAUD STÉPHANE