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II. Matériel et Méthode

2.1 Auto-questionnaire et données recueillies

Le questionnaire (Figure 12) se divise en deux parties : une première qui évalue le « profil » des participants et une seconde qui évalue les connaissances pratiques des IST et qui contient une partie « syphilis » (questions 1 à 8), une partie « chlamydia » (questions 9 à 17) et qui se termine par trois questions plus générales sur les IST (questions 18 à 20).

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Questionnaire connaissance des Maladies Sexuellement Transmissibles (MST)

PROFIL : cochez la ou les réponses possibles

a) Vous êtes de sexe 1

Masculin 2

Féminin b) Quel est votre âge ? ……….. Ans

c) Quel est votre niveau d’études ? 1

Ecole primaire 2

Brevet des collèges

3

BAC (ou équivalent) 4

Etudes supérieures (après le BAC) d) Au cours des 12 derniers mois, combien avez-vous eu de partenaires sexuels ?

…….Partenaire(s) homme(s) ……. Partenaire(s) femme(s)

e) Au cours des 12 derniers mois, dans quelles situations avez-vous utilisé le préservatif ?

Pour les pénétrations anales : 1

Toujours 2

Souvent 3

Rarement 4

Jamais 5

Non pratiqué Pour les pénétrations vaginales : 1

Toujours 2

Souvent 3

Rarement 4

Jamais 5

Non pratiqué Pour les pratiques oro-génitales (fellation) : 1

Toujours 2

Souvent 3

Rarement 4

Jamais 5

Non pratiqué

f) Avez-vous déjà eu une MST ? 1

Oui 2

Non g) Êtes-vous déjà venu (avant aujourd’hui) dans un centre de dépistage ? 1

Oui 2

Non h) Avez-vous déjà parlé des MST avec un Médecin généraliste ? 1

Oui 2

Non

i) Avez-vous déjà recherché des informations sur les MST sur internet ? 1

Oui 2

Non

QUESTIONNAIRE :

1- Avez-vous déjà entendu parler de la syphilis ? 1

Oui 2

Non SI NON, passez directement à la question 9

2- Avez-vous déjà eu la syphilis ? 1

Oui 2

Non

3- Parmi les symptômes suivants, lequel (ou lesquels) peut (peuvent) être présent(s) chez une personne atteinte de syphilis ? (entourez la ou les bonnes réponses)

a. Une plaie sur la peau au niveau des organes génitaux ou de la bouche b. Aucun signe ou aucun symptôme

c. Un liquide inhabituel qui s’écoule au niveau du vagin ou du gland d. Des plaques ou des boutons sur la peau

e. Des problèmes neurologiques f. Ne sait pas

4- La syphilis est-elle une maladie contagieuse ? 1

Oui 2

Non 3

Ne sait pas 5- La syphilis est actuellement une MST qui :

1

Appartient au passé 2

N’existe presque plus 3

Ré-apparait après avoir quasiment disparu 4

Ne sait pas

6- Pensez-vous que vous faites partie de la population à risque de contracter la syphilis ? 1

Oui 2

Non 3

Ne sait pas

7- Si on a déjà eu la syphilis, on PEUT l’avoir une deuxième fois : 1

Vrai 2

Faux 3

Ne sait pas 8- Pensez-vous que la syphilis se traite facilement de nos jours ?

1

Oui 2

Non 3

Ne sait pas SI OUI, comment ? ……….

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9- Avez-vous déjà entendu parler des infections à Chlamydia ? 1

Oui 2

Non SI NON, passez directement à la question 18

10- Avez-vous déjà eu une infection à Chlamydia ? 1

Oui 2

Non 11- Parmi les symptômes suivants, lequel (ou lesquels) peut (peuvent) être présent(s) chez une personne atteinte de

Chlamydia ? (entourez la ou les bonnes réponses)

a. Aucun signe ou aucun symptôme

b. Des douleurs au niveau du bas ventre chez les femmes c. Un liquide inhabituel qui s’écoule au niveau du vagin ou du gland d. Des brulures urinaires

e. Infertilité (avoir des difficultés à concevoir un enfant) f. Ne sait pas

12- L’infection à Chlamydia est-elle une maladie contagieuse ? 1

Oui 2

Non 3

Ne sait pas 13- L’infection à Chlamydia fait partie des MST les plus fréquentes en France :

1

Vrai 2

Faux 3

Ne sait pas

14- Pensez-vous que vous faites partie de la population à risque de contracter une infection à Chlamydia ? 1

Oui 2

Non 3

Ne sait pas

15- Si on a déjà eu une infection à Chlamydia, on PEUT l’avoir une deuxième fois : 1

Vrai 2

Faux 3

Ne sait pas

16- L’infection à Chlamydia est le plus souvent détectée par : 1

Un prélèvement vaginal 2

Un prélèvement d’urines 3

Une prise de sang 4

Un test salivaire 5

Ne sait pas

17- Pensez-vous que l’infection à Chlamydia se traite facilement de nos jours ?

1

Oui 2

Non 3

Ne sait pas SI OUI, comment ?... 18- Le fait d’avoir une MST facilite la transmission du VIH :

1

Tout à fait d’accord 2

Assez d’accord 3

Pas d’accord 4

Ne sait pas 19- Les rapports oro-génitaux (fellation, cunnilingus…) peuvent transmettre des MST :

1

Tout à fait d’accord 2

Assez d’accord 3

Pas d’accord 4

Ne sait pas

20- D’après vous, quels moyens pourraient être utiles dans la prévention des infections à Chlamydia et syphilis ? a. Utilisation de préservatifs lors de rapports vaginaux

b. Utilisation de préservatifs lors de rapports oro-génitaux c. Utilisation de préservatifs lors de rapports anaux d. Dépistage de ces deux maladies

e. Ne sait pas

A la remise des résultats, nous vous remettrons une notice d’information sur les MST. En vous remerciant de votre participation.

Figure 12 : Auto-questionnaire

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a) Profil

Cette partie comprend notamment l’âge (question (a)), le sexe (question (b)), le niveau d’étude (question (c)) (Les réponses possibles étant : Ecole primaire/Brevet des collèges/BAC ou équivalent/Etudes supérieures (après le BAC)), le nombre de partenaires sexuels féminins/masculins lors des 12 derniers mois (question (d)) et la fréquence d’utilisation du préservatif lors des rapports vaginaux, anaux ou oro-génitaux (question (e)) (les réponses possibles étaient : Toujours/Souvent/Rarement/Jamais/Non pratiqué).

Ces premières questions (en dehors de celle sur le niveau d’étude) ont été tirées du questionnaire de l’InVS sur la « Surveillance Nationale des Infections Sexuellement Transmissibles. Syphilis précoce – Infections à Gonocoque ».

Nous avons inclus quatre questions supplémentaires qui nous semblaient importantes car pouvant avoir un impact sur la connaissance des IST recueillies dans ce questionnaire. Une question portant sur l’antécédent d’IST (question (f)), sur le fait d’avoir déjà consulté un centre de dépistage auparavant (question (g)), sur le fait d’avoir abordé le sujet des IST avec un médecin généraliste (question (h)), ou d’avoir recherché des informations sur les IST sur internet (question (i)).

b) Partie syphilis

Elle comprend les questions (1) à (8)). La première cherche à savoir si les participants ont « déjà entendu parler de la syphilis ». S’ils répondent « non » à cette question, il leur est demandé de passer directement à la question (9). La deuxième question recherche la présence d’un antécédent ou non de syphilis chez les participants.

La question (3) propose une série de cinq symptômes (Une plaie sur la peau au niveau des organes génitaux ou de la bouche / Aucun signe ou aucun symptôme / Un liquide inhabituel qui s’écoule au niveau du vagin ou du gland/ Des plaques ou des boutons sur la

55 peau/Des problèmes neurologiques) ; les participants doivent entourer ceux qui selon eux « peuvent être présents chez une personne atteinte de syphilis ». La question (4) demande si la syphilis est « une maladie contagieuse » ou non. La question (5) porte sur l’évolution actuelle des caractéristiques démographiques de la syphilis : est-ce une maladie sexuellement transmissible (MST) qui appartient au passé ? N’existe presque plus ? Réapparaît après avoir quasiment disparu ? La question (6) demande au participant s’il pense faire partie de la population à risque de contracter la syphilis. La question (7) porte sur la possibilité ou non, si l’on a déjà eu la syphilis, de l’avoir une deuxième fois. La question (8) demande au participant s’il pense que la syphilis se traite facilement de nos jours, et si oui « comment ? » (seule question ouverte de cette partie).

c) Partie chlamydia

Elle comprend les questions (9) à (17). Par la question (9) nous cherchons à savoir si les participants ont « déjà entendu parler des infections à chlamydia ». S’ils répondent « non » à cette question, il leur est demandé de passer directement à la question (18). La question (10) recherche la présence ou non d’un antécédent d’infection à chlamydia chez les participants.

La question (11) propose une série de cinq symptômes (Aucun signe ou aucun symptôme / Des douleurs au niveau du bas ventre chez les femmes / Un liquide inhabituel qui s’écoule au niveau du vagin ou du gland / Des brulures urinaires / Infertilité (avoir des difficultés à concevoir un enfant)) ; les participants doivent entourer ceux qui selon eux « peuvent être présents chez une personne atteinte de chlamydia ». La question (12) demande si l’infection à chlamydia est « une maladie contagieuse » ou non. La question (13) demande au participant si l’infection à chlamydia fait partie des MST les plus fréquentes en France ou non. La question (14) demande au participant s’il pense faire partie de la population à risque de contracter une infection à chlamydia. La question (15) porte sur la possibilité ou non, si l’on a déjà eu une infection à chlamydia, de l’avoir une deuxième fois. La question (16) propose quatre modes de détection de l’infection à chlamydia, le participant doit cocher le ou les modes qui permettent le plus souvent de détecter les infections à chlamydia parmi : un prélèvement vaginal / un prélèvement d’urines / une prise de sang / un test salivaire. La

56 question (17) demande au participant s’il pense que l’infection à chlamydia se traite facilement de nos jours, et si oui « comment ? » (Seule question ouverte de cette partie).

d) Partie IST

Le questionnaire se termine par trois questions « générales » sur les IST (questions

(18) à (20)). La question (18) demande si le fait d’avoir une MST favorise la transmission du

VIH ; la question (19) si les rapports oro-génitaux (fellations, cunnilingus) peuvent transmettre des MST. Les réponses proposées à ces deux questions sont : « Tout à fait d’accord » / « Assez d’accord » / « Pas d’accord » / « Ne sait pas ». La question (20) demande aux participants quels pourraient être les moyens utiles dans la prévention des infections à chlamydia et de la syphilis (utilisation de préservatifs lors de rapports vaginaux, oro-génitaux ou anaux ; dépistage de ces deux maladies).

e) Caractéristiques du questionnaire

Pour chaque question, le participant avait la possibilité de cocher une case « ne sait pas » correspondant aux réponses « non connues » recueillies par la suite, dans le but d’éviter les biais de hasard.

Nous avons volontairement inclus dans le questionnaire une majorité de réponses « justes » possibles, avec des affirmations le plus souvent vraies (les réponses attendues sont dans la majorité affirmatives) car le but n’est pas de « piéger » les participants mais de faire un état des lieux de leurs connaissances.

Sur l’ensemble du questionnaire, les termes « Maladies Sexuellement Transmissibles » ont été employés volontairement à la place « d’Infections Sexuellement Transmissibles » pour une meilleure compréhension de la part des participants.

57 Le questionnaire a été créé en coordination avec le Dr Charles CAZANAVE, le Dr Isabelle LEHEN (médecin coordinateur du CeGIDD de Bordeaux) et le Dr Sandrine ELIA (épidémiologiste du CeGIDD de Bordeaux). Nous nous sommes inspirés du questionnaire réalisé pour l’étude de Valdes et al. (94) sur la connaissance de la syphilis des patients masculins séropositifs consultant dans des centres hospitaliers d’Aquitaine. Il a été relu par certains membres du Centre National de Référence des infections à chlamydia de l’Université de Bordeaux (dont le Dr Olivia PEUCHANT).

Un « pré-test » a été réalisé sur une dizaine de patient (donc une dizaine de questionnaires), deux semaines avant le début de leur distribution, afin de s’assurer que les questions et les consignes soient compréhensibles des patients consultant au CDAG/CIDDIST de Bordeaux, qu’il n’y a pas d’erreur majeure de formulation ou de mise en page. Les patients consultés pour ce test n’ayant pas rencontré de problème dans la compréhension du questionnaire, celui-ci n’a pas été modifié.

Une notice d’information a été affichée pendant toute la durée du recueil des questionnaires en format A3 dans la salle d’attente du CDAG/CIDDIST de Bordeaux, à l’attention des patients (Annexe 1). Elle leur rappelait que le questionnaire était anonyme, et qu’ils étaient libres d’accepter d’y répondre ou de refuser. Elle précisait qu’il s’agissait d’une étude réalisée dans le cadre d’une thèse, avec le nom de la future thésarde, l’objet de la thèse, ainsi qu’une adresse email pour nous contacter si certains désiraient recevoir les conclusions de l’étude une fois celle-ci terminée. Elle permettait de compléter l’information donnée aux patients par le personnel du CDAG/CIDDIST de Bordeaux à l’accueil du centre.

Pour que les patients qui ont répondu au questionnaire puissent être « récompensés » de leur participation et améliorer leurs connaissances sur la syphilis et les infections à

C. trachomatis, nous avons prévu de leur remettre une « fiche réponse » contenant l’ensemble

des réponses justes au questionnaire (Annexe 2). Celle-ci était distribuée aux patients lors de la remise des résultats par le médecin et non le jour où ils remplissaient le questionnaire, pour éviter les biais d’information.

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2.2 Déroulement de l’étude

Les auto-questionnaires étaient distribués par la conseillère lors de l’entretien d’accueil, en même temps que le questionnaire « officiel » du CDAG/CIDDIST. Les patients remplissaient le questionnaire dans la salle d’attente. Dans la salle de prélèvement (après que les patients aient été vus par le médecin) l’infirmière récupérait tous les questionnaires et collait l’étiquette d’anonymat en haut à droite du questionnaire (dans le cadre prévu à cet effet). En cas de questionnaire non rempli, l’infirmière devait noter le motif (refus du patient, barrière de la langue…). Le questionnaire était ensuite rangé dans un carton prévu à cet effet.

Lors de la remise des résultats par le médecin, pendant toute la durée de l’étude, celui- ci remettait à tous les patients (dans un but didactique) une « fiche réponse » qui contenait l’ensemble des réponses au questionnaire.

Le déroulement de l’étude a été détaillé au personnel du CDAG/CIDDIST lors de réunions d’informations. Une fiche explicative récapitulative a été affichée dans différentes salles du centre (Annexe 3).

L’étude s’est déroulée du 2 novembre au 18 décembre 2015 soit entre les vacances de la Toussaint et de Noël de cette même année. Nous avons décidé de ne pas inclure les périodes de vacances scolaires où il y a habituellement moins de monde qui consulte au CDAG/CIDDIST. Cette période de sept semaines devait selon les statistiques habituelles du centre, nous permettre d’inclure dans notre étude au moins 500 questionnaires.

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2.3 Recueil des données

Pour chaque questionnaire recueilli, nous avons compté le nombre de réponses « justes » / « fausses » / « non connues » correspondant aux trois parties différentes du questionnaire : partie « syphilis », partie « chlamydia » et partie « IST générales ».

a) Partie syphilis

Elle comprend neuf réponses « justes », sept réponses « fausses » et six « non connues » possibles.

Dans le questionnaire à choix multiple (QCM) de la question (3) concernant les symptômes pouvant être présents chez une personne atteinte de syphilis, les réponses suivantes sont comptées comme « justes » : Une plaie sur la peau au niveau des organes génitaux ou de la bouche (correspondant au chancre) / Aucun signe ou aucun symptôme / Des plaques ou des boutons sur la peau (correspond aux éruptions cutanées polymorphes, de la roséole aux gommes syphilitiques) / Des problèmes neurologiques (correspondant à la neurosyphilis) ; soit 4 réponses « justes » au total pour cette question. La réponse « un liquide inhabituel qui s’écoule au niveau du vagin ou du gland » est comptée comme « fausse » (car correspondant à un symptôme d’urétrite).

Dans la question (4) « La syphilis est-elle une maladie contagieuse ? » la réponse « oui » est comptée « juste » et la réponse « non » « fausse ».

Dans la question (5) « La syphilis est actuellement une MST qui : » la réponse « Ré- apparait après avoir quasiment disparu» est comptée « juste », alors que « Appartient au passé » et « N’existe presque plus » sont comptées « fausses ».

Dans la question (6) « Pensez-vous que vous faites parti de la population à risque de contracter la syphilis ? », la réponse juste dépend de leurs réponses aux questions (a) et (d) du profil. Si le participant est un HSH, la réponse « oui » est comptée « juste » et la réponse

60 « non » « fausse ». Pour toutes les autres personnes (femmes ou hommes exclusivement hétérosexuels) la réponse « oui » est comptée « fausse » et la réponse « non » « juste ».

Dans la question (7) « Si l’on a déjà eu la syphilis, on PEUT l’avoir une seconde fois » la réponse « vrai » est comptée « juste » et la réponse « faux » « fausse ».

Dans la question (8) « Pensez-vous que la syphilis se traite facilement de nos jours ? », la réponse « oui » est comptée « juste » et la réponse « non » « fausse ». « Si OUI, comment ? » est la seule question ouverte de cette partie, dont les réponses ont été recueillies dans un but descriptif (aucune des réponses a cette sous-question n’est comptée « juste » ou « fausse »).

b) Partie chlamydia

Elle comprend 12 réponses « justes », sept réponses « fausses » et sept réponses « non connues » possibles.

Dans le QCM de la question (11) concernant les symptômes pouvant être présents chez une personne atteinte de Chlamydia, les réponses suivantes sont comptées « justes » : Aucun signe ou aucun symptôme / Des douleurs au niveau du bas ventre chez les femmes (correspondant aux douleurs pelviennes) / Un liquide inhabituel qui s’écoule au niveau du vagin ou du gland (correspondant à l’urétrite, la cervicite…) / Des brûlures urinaires (dysurie retrouvée dans l’urétrite) / Infertilité (avoir des difficultés à concevoir un enfant) (correspondant à l’infertilité tubaire secondaire aux salpingites). Cette question ne comporte aucune réponse « fausse ».

Dans la question (12) « L’infection à Chlamydia est-elle une maladie contagieuse ? » la réponse « oui » est comptée « juste » et la réponse « non » « fausse ».

61 Dans la question (13) « L’infection à la Chlamydia fait partie des MST les plus fréquentes en France » la réponse « vrai » est comptée « juste » et la réponse « faux » « fausse ».

Dans la question (14) « Pensez-vous que vous faites partie de la population à risque de contracter une infection à Chlamydia ? » la réponse juste dépend des réponses des participants aux questions (a) et (b) du profil. Si le participant est une femme âgée de 25 ans ou moins, ou un homme âgé de 30 ans ou moins la réponse « oui » est comptée « juste » et la réponse « non » « fausse ». Si le participant est une femme de plus de 25 ans ou un homme de plus de 30 ans la réponse « oui » est comptée « fausse » et la réponse « non », « juste ».

Dans la question (15) « Si l’on a déjà eu une infection à Chlamydia, on PEUT l’avoir une seconde fois » la réponse « oui » est comptée « juste » et la réponse « non » « fausse ».

Dans la question (16) « L’infection à Chlamydia est le plus souvent détectée par : », les items comptés « justes » sont : Un prélèvement vaginal / Un prélèvement d’urines. Les items « Un test salivaire » et « Une prise de sang » sont comptés « faux » (La sérologie sanguine étant réservée à certains rares cas particuliers et n’étant pas réalisée ni recommandée dans le cadre d’un dépistage).

Dans la question (17) « Pensez-vous que l’infection à Chlamydia se traite facilement de nos jours ? » la réponse « oui » est comptée « juste » et la réponse « non » « fausse ». « Si OUI, comment ? » est la seule question ouverte de cette partie, dont les réponses ont été recueillies dans un but descriptif (aucune des réponses a cette question n’est comptée « juste » ou « fausse »).

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c) Partie IST

Elle comprend huit réponses « justes » possibles (mais seulement six attendues car les questions (18) et (19) comportent chacune deux réponses « justes » possibles mais n’attendent chacune qu’une seule réponse) ; deux réponses « fausses » et trois réponses « non connues ».

Dans la question (18) « Le fait d’avoir une MST facilite la transmission du VIH » les réponses « Tout à fait d’accord » et « Assez d’accord » sont comptées « justes » (mais le participant n’est censé ne cocher qu’une seule de ces deux réponses) et la réponse « Pas d’accord », « fausse ».

Dans la question (19) « Les rapports oro-génitaux (fellation, cunnilingus…) peuvent transmettre des MST » les réponses « Tout à fait d’accord » et « Assez d’accord » sont comptées « justes » (mais le participant n’est censé ne cocher qu’une seule de ces deux réponses) et la réponse « Pas d’accord » « fausse

Dans la question (20) « D’après vous, quels moyens pourraient être utiles dans la prévention des infections à Chlamydia et syphilis ? » les quatre items proposés sont comptés « justes » : Utilisation de préservatifs lors de rapports vaginaux / Utilisation de préservatifs lors de rapports oro-génitaux / Utilisation de préservatifs lors de rapports anaux / Dépistage de ces deux maladies. Il n’y a pas de réponse « fausse » possible dans cette question.

Il est à préciser que pour chacune des questions du questionnaire, le participant avait la possibilité de cocher une réponse « ne sait pas » (correspondant aux réponses « non connues ») pour éviter les biais de hasard.

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d) Objectifs secondaires

Pour permettre de répondre à nos deux objectifs secondaires, les données suivantes sont recueillies :

L’antécédent d’infection uro-génitale à Chlamydia est récupéré grâce à la réponse dédiée dans le questionnaire (réponse « oui » à la question (10) ).

Le fait d’avoir « déjà parlé des MST avec un Médecin généraliste » est récupéré via la question (h) du profil (réponse « oui » à cette question).

3.3 Analyses statistiques

Les données des questionnaires ont été recueillies sur un tableau Excel.

Pour répondre à notre

objectif principal, nous avons prévu de décrire ces données

recueillies, autant sur la partie « Profil » que sur les trois parties (syphilis, Chlamydia et IST) du questionnaire.

Les variables qualitatives (soit la majorité du questionnaire) ont été décrites en termes d’effectifs et de pourcentages. Les pourcentages ont été calculés sur données renseignées.

Les quelques variables quantitatives (âge, nombre de partenaires sexuels et nombre de réponses « justes », « fausses » et « ne sait pas ») ont été décrites en terme de moyenne et

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