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Assiste-t-on à un rapprochement entre le profil économique

des zones péricentrales et le quartier central des affaires ?

L’analyse de la structure écono-mique par zone intègre, en plus des secteurs témoins, toutes les autres activités de la sphère productive (industrie, commerce de gros, etc.), du commerce et de services aux ménages. Cette étape consiste à observer comment a évolué le profil économique des différentes zones par rapport à celle du quartier central des affaires. L’indice5 utilisé revient à mesurer le niveau de différen-ciation économique de chaque zone relativement au QCA. Plus l’indice est élevé, plus la zone en question présente une composition économique proche du QCA ; c’est l’inverse qui se produit quand l’indice diminue (Fig. 5).

5 L’indice est calculé à partir de la formule suivante :

= x

j j i ij i

E E e

ID e1

eij = Emplois du secteur économique j dans l’entité i ei = Emploi total dans l’entité i

Ej= Emplois du secteur économique j dans l’espace de référence E = Emploi total dans l’espace de référence

Figure 4 : Répartition francilienne des variations d’emploi (1993-2008) de l’activité industrielle et des secteurs témoins et évolution du poids relatif de chaque zone (Différence entre la part en 2008 et la part en 1993).

Figure 5 : Indice de différenciation économique de chaque zone relativement au quartier central des affaires (1993, 2000, 2008).

Tous secteurs industriels confondus Tous secteurs témoins confondus

L’évolution de la différenciation économique de chaque zone relativement au quartier central des affaires confirme un certain nombre d’observations effectuées auparavant.

L’espace péricentral regroupe les profils économiques moyens les plus proches du QCA, la Défense en tête, mais pas seulement. En fin de période, la progression de l’indice pour les secteurs « Boucle de la Seine » et « Vincennes » montre à quel point ces territoires éco-nomiques, d’une certaine manière, sont en train de se « parisianiser » avec le desserrement rapide des activités témoins. Ces résultats concordent avec l’élévation du niveau de spécia-lisation de ces deux zones, mais la relation entre la spéciaspécia-lisation d’une zone et la réduc-tion de son écart avec le profil économique du QCA n’est pas systématique, comme peut l’illustrer la situation du secteur Boulogne. Malgré un niveau de spécialisation en activités témoins nettement supérieur en fin de période, son profil économique moyen reste relative-ment éloigné de celui du QCA du début à la fin de la période d’études.

On remarque à nouveau la rupture que semble constituer le passage du siècle à travers les sauts effectués par l’indice de plusieurs zones entre 2000 et 2008. Le plus surprenant est le recul de la Défense, dont le profil économique, en 2008, est plus éloigné du QCA qu’il ne l’était huit ans plus tôt. On observe le contraire pour les arrondissements de Paris-Est ; leur composition économique n’a jamais été aussi proche du QCA qu’à cette date.

Ce constat renvoie à un scénario déjà discuté précédemment : si la zone de la Défense est moins proche du profil économique du quartier central des affaires, elle doit au fait qu’elle concentre désormais les caractéristiques d’un quartier d’affaires traditionnel en plus grand nombre que le centre historique. Et c’est en conséquence parce qu’elle est encore plus spécialisée que le QCA dans les services typiquement métropolitains qu’elle lui « ressemble » un peu moins. À l’inverse, l’évolution à l’œuvre tend à réduire la frac-ture ancienne entre le QCA et le reste des arrondissements parisiens.

Ainsi donc, contrairement à ce que d’autres études avaient constaté dans d’autres villes françaises, on assiste dans Paris à un amoindrissement relatif des spécificités éco-nomiques du quartier central des affaires. Il se singularise un peu moins qu’avant dans l’espace métropolitain, non seulement parce que le desserrement de proximité a pour effet de provoquer une certaine harmonisation avec certaines zones de l’espace péricentral, mais encore plus parce que de puissants marqueurs de la centralité, la finance et assur-ances par exemple, le délaissent. En contrepartie, les gains d’emploi qu’il réalise dans les services à la consommation comme l’hébergement et la restauration renforce l’idée d’un espace qui sans aller jusqu’à se banaliser, n’a plus sur l’espace économique métropolitain le même type de rayonnement qu’il avait à une époque relativement récente.

Conclusion

Avant de passer aux conclusions proprement dites, il est certainement utile de rappeler la démarche suivie dans cette étude. Dans le prolongement de travaux antérieurs au nôtre sur les reconfigurations de l’espace économique intra-métropolitain, elle se pose la ques-tion du maintien de la centralité d’affaires dans son espace initial et du pouvoir structurant du centre dans les espaces métropolitains actuels. Si cette question est, depuis longtemps déjà, inscrite à l’agenda de la recherche urbaine, force est d’admettre que les arguments ne manquent pas pour poursuivre le débat, y compris dans la métropole parisienne que des experts présentent, parfois encore, comme l’archétype du modèle monocentrique. Le

temps est certainement venu de considérer la polarisation parisienne avec un œil différent, c’est du moins ce que suggère l’analyse des données d’emploi les plus récentes. Cette mise à jour laisse entrevoir des tendances nouvelles, d’autres qui s’accentuent, mais aussi des permanences, et toute la difficulté de ce genre d’exercice à caractère descriptif est justement de déterminer parmi ces mouvements lesquels sont les plus structurants.

Pour apprécier le cheminement des activités témoins, une chose semble certaine ; il est nécessaire de confronter plusieurs points de vue, sans quoi les nuances et les subti-lités du desserrement qui affectent les parties centrales des villes nous échappent. C’est ce que nous avons cherché à faire en mobilisant trois différents types d’indicateurs, de croissance, de spécialisation/différenciation et de poids qui, mis ensemble, permettent d’apprécier la complexité des situations. Ainsi, dire que le quartier central est moins dominant dans l’espace économique métropolitain est une chose, que sa spécialisation dans les secteurs témoins recule en est une autre, et que certains secteurs du tertiaire avancé continuent toujours de le considérer comme une localisation attractive en est encore une autre. Ces trois tendances sont vraies et pourtant, elles n’envoient pas for-cément le même message à propos du dynamisme économique de l’espace d’affaires parisien et de son marché de l’emploi.

En dépit des difficultés à décrypter les tendances exactes, plusieurs enseignements peuvent être tirés des résultats précédents. Le premier et le plus important de tous est de constater que l’espace d’affaires parisien se limite de moins en moins aux frontières de son quartier central historique et du quartier de la Défense. Les deux ensembles concen-traient 44,4 % des emplois témoins en début de période, 35,8 % quinze ans plus tard.

Les grands bénéficiaires de cette nouvelle répartition sont les zones voisines de ces deux pôles, principalement localisées à l’ouest, et plus récemment à l’est au sud de la capi-tale. L’hypothèse d’un élargissement de la base territoriale de la centralité d’affaires, annoncée par des études antérieures à la nôtre, sort confortée. Un des éléments les plus remarquables est que ce desserrement de proximité s’est nettement accéléré après 2000, dans la grande période de développement des nouvelles technologies d’information et de communication. Les techniques dans le domaine, que ce soit du point de vue de la vitesse autant que de la quantité d’informations transmises, se sont nettement améliorées au cours des dernières années, et toutes les sphères de l’activité économique en profitent désormais. Si ce facteur est bien l’accélérateur de la dynamique qui s’est installée, alors pourquoi les bordures parisiennes en priorité et pourquoi pas des zones plus excentrées ? Outre les questions de couverture géographique des réseaux, qui peuvent avoir joué un rôle surtout au début du siècle, d’autres raisons plus profondes pourraient venir expliquer la distance timide du desserrement des secteurs témoins. On sait aujourd’hui que les NTIC n’agissent pas nécessairement comme un substitut au besoin de contacts face-à-face ; dans ce cas, si l’accès à l’espace décisionnel et transactionnel ainsi qu’aux améni-tés parisiennes importe, on comprend mieux pourquoi l’extension de l’espace d’affaires garde une préférence pour le voisinage de Paris. Ce comportement fait s’interroger sur un autre aspect de la géographie économique amplement débattue, celui de l’échelle à laquelle les économies d’agglomération se déploient ou bien s’effacent. Il est difficile d’apporter une réponse claire à la lecture de nos résultats, mais la diffusion de faible portée de la centralité d’affaires parisienne plaident en faveur d’un rayon d’action encore modeste. Il est fort probable qu’à Paris, d’autres facteurs que ceux strictement

écono-miques poussent les affaires « importantes » à se traiter près du centre, et donc à ne pas trop éloigner les services qui aident à leur bonne marche. Sans le secours d’études de cas, il est risqué de s’avancer davantage. Ensuite, le franchissement du périphérique, aussi symbolique soit-il, ne remet pas fondamentalement en question le rôle de la centralité parisienne. Autrement dit, la majorité des nouvelles localisations s’organisent et se struc-turent encore en fonction d’un centre unique et fédérateur, bien desservi, rappelons-le, par un réseau de transport que tout ramène vers lui. Le sérieux grippage du quartier d’affaires central parisien entre 2000 et 2008 donne cependant matière à discussion et fait s’inter-roger sur la durée de vie de cette règle. Doit-on l’interpréter comme une conséquence du ralentissement généralisé de l’économie de la métropole, et de la compétition d’autres lieux d’affaires européens, ou bien est-ce l’espace périphérique parisien qui séduit désor-mais beaucoup plus qu’auparavant ? Cette question soulève un autre aspect de l’analyse du rayonnement et de l’atractivité du centre d’affaires parisien, laissé de côté dans cette étude : la possibilité que le taux élevé de créations d’entreprises dans le centre nourrisse des transferts d’établissements importants en direction des espaces périphériques (Duranton, Paga, 2004, Thiard, 2010).

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