4.3 Appli ation de la méthode stationnaire élastoplastique en grandes déformations
4.3.2 Appli ation au soudage par fri tion et malaxage
Aprèsavoirvalidélaméthodede al ulpermettantladétermination deslignesde ourantde
façon itérative, nous avons voulu tester e al ul pour la simulation du soudage par fri tion et
malaxage. Cependant, plusieurs problèmes ont été ren ontrés et l'appli ation de ette méthode
de al ulausoudageparfri tionetmalaxagené essiteauparavant derépondreàplusieurs ques-
tions. Danslasuite, nousexposons lesdiérentsproblèmes ren ontrés.
Détermination de la onguration initiale
Le premierproblème onsisteen ladétermination dela onguration initiale. Eneet,il est
préférable (voire né essaire) de onsidérer une onguration initiale la plus pro he possible de
la onguration nale. Pour l'illustrer, on se base sur les lignes de ourant obtenues lors d'un
é oulementpotentield'unuideparfaitautourd'un ylindreenrotation.Pouruntelé oulement,
les lignesde ourant sont obtenuespar superposition despotentiels omplexes orrespondant à
un é oulement uniformede vitesse
V∞
:f (z) = V∞z
;un é oulement orrespondant à undoublet àl'origine d'intensité
a
:f (z) = V∞
a2
z
; uné oulement orrespondantàuntourbillonàl'originede ir ulationΓ
:f (z) =
−˙ıΓ
2π
ln z
. Pour eté oulement, lavitesseest orthoradiale etvautΓ
2πr
sur le er lede rayonr
. La gure 4.10 montre les diérents régimes d'é oulement d'un uide parfait autour d'unylindre en rotation en fon tion des valeurs de
Γ
,a
etV∞
. Le as de la gure 4.10(a) met en éviden e deux points d'arrêt situés sur le ylindre de rayona
. Le as de la gure 4.10(b) ne montrequ'unpointd'arrêtsurle ylindre.Enn,pourlagure4.10( ),ilexisteunpoint d'arrêt(a)
|Γ| < 4πaV∞
(b)|Γ| = 4πaV∞
( )|Γ| > 4πaV∞
Fig. 4.10 : Les diérents régimes d'é oulement autour d'un ylindre en rotation.
Les résultats d'é oulement de matière autour de l'outil lors du soudage ( f. gure 3.14)
montrent que le asde lagure4.10( )estplus pro he desé oulementsobtenus lors dufri tion
stirwelding. Uneappli ation numérique àpartir de la ongurationde soudageadoptée dansle
hapitre pré édent amène àlamême on lusion.Pour ela,onrelie
Γ
à lavitessede rotationde l'outil parlarelationΓ = 2πa
2ω
eton omparesavaleurnumérique (
4.2.10
−3
m2.s−1
) à ellede
4πaV∞
:1.1.10
−4m2.s−1
:on estbiendansle asdela gure4.10( ).
Cependant, lamiseen pla e d'une onguration initialeà partir des lignesde ourant de la
gure 4.10( ) semble impossible ar elles- i se roisent. On est don limité aux ongurations
desgures4.10(a) et4.10(b). Le hoix pour la onstru tion du maillage initial s'estporté surle
as de la gure 4.10(b) ar ette onguration est plus pro he de la onguration de la gure
4.10( ) que elle de la gure 4.10(a). De même que lors de la justi ation de l'introdu tion du
paramètre deglissement
α
( f.page 57), e hoix sejustieen englobant dansle pionla ou he de matière ir ulant autourde l'outil.Détermination de la ligne de ourant omprenant le point d'arrêt
Le se ond problème intervient aussi lors de la onstru tion de la onguration initiale. Il
s'agitde déterminerlaquantitéde matièrepassantd'un téde l'outiletlaquantité dematière
passant de l'autre té. Autrement dit, omment déterminer la position de laligne de ourant
omprenant l'unique point d'arrêtpour le régime d'é oulement hoisi ( f. gure4.10(b))? Plus
pré isément, l'in onnue à déterminer est ladistan e entre la ligne de soudage et un point situé
sur ette ligne de ourant mais loin devant (ou derrière) l'outil omme représenté sur la gure
4.11.
?
Distance inconnue
Ligne de soudage
Ligne de courant contenant l’unique point d’arrêt
Fig. 4.11 : Déterminationde la ligne de ourant omprenant lepointd'arrêt.
Cette questionestimportante arilsembleimpossible depouvoirdéterminer ettein onnue
par itérations su essives. Eneet, l'état de ontraintes loin devant l'outil est nul etne permet
reste en oreouverteetsansréponse.Celanenousadon paspermisd'appliquerl'algorithmeau
soudage par fri tionetmalaxage.
4.4 Con lusions
Ce hapitre a permis d'étudier la faisabilité d'une des perspe tives possibles au travail de
modélisationdusoudageparfri tionetmalaxageprésentédanslestroispremiers hapitresde e
manus rit. Uneméthodede al ulaétédéveloppée andepouvoirsimulerlaphasestationnaire
du pro édé en une seule étape ontrairement au modèle présentédans le deuxième hapitre où
deux étapessont né essaires.Pour ela,laméthode de al ulmiseen pla edétermine itérative-
ment laforme deslignes de ourant à partird'une onguration initialedonnée.
Le adrethéorique de e al ul estdonné par les ara téristiques suivantes :
1. utilisation du tenseur dedéformation de Green-Lagrange nonlinéarisé;
2. prise en ompte desnon linéaritésgéométriques;
3. omportement élastoplastique àé rouissage inématique linéaire:
omportement hypoélastique,
dé omposition additive dutenseur dedéformation enune partie réversible etune partie
irréversible;
La méthode de al ul s'apparente à une méthode de lagrangien réa tualisé. En outre, un
se ondalgorithmepourraitêtreimaginéàpartird'unedé ompositionmultipli ativedugradient
de la transformation et de l'adaptation au adre stationnaire de l'algorithme de retour radial
é ritpar [Simo, 1995;Simo, 1998℄sous l'hypothèse d'une dé omposition multipli ative.
Lavalidationdelapremièreméthodede al ulaétéee tuéesurlasimulation dulaminage.
Desrésultatsen ourageantsontétéobtenus arilsfontapparaîtreunea tualisationdeslignesde
ourant derrière lerouleau. C'est pourquoi, nousavons vouluensuitetester etteméthode pour
lasimulation dusoudage par fri tionetmalaxage. Cependant,les testsn'ont paspu aboutiren
Letravailprésentédans e manus ritaportésurlamiseen pla ed'unemodélisationdupro-
édédesoudagepar fri tionetmalaxage.Dès ledébutdel'étude, unere her he bibliographique
s'estavéréené essaireandetra er les ontoursde l'étudeetd'appré iersafaisabilité auregard
desobje tifsxés:détermination del'étatrésiduel d'unassemblage etétudedu rlede ertains
paramètres dénissant la ongurationde soudage.
Comme pour toutpro édé de soudage, la des ription de elui- is'appuie sur des onsidéra-
tions multiphysiquesrendant omplexe sa ompréhensionetpar onséquent samodélisation.La
re her hebibliographiqueamisenlumièreplusieurs ara téristiquesdontunepriseen omptela
plusrigoureusepossibleestindispensableàlaréalisationd'unemodélisation orre tedupro édé:
1. Des ription des transferts de haleur.
Ce point onsiste à dénirde lameilleure manièrepossible lesapports etlestransfertsde
haleur dansles plaqueslors dusoudage. D'un point devueglobal, l'apportde haleur au
niveaude lasurfa ede onta t outil-matièreprovient delapuissan efournie àl'outil sous
formed'unmouvement derotation.Physiquement,ilestadmisquelaplusgrandequantité
de haleur est produite au sein de la ou he de isaillement sous forme de dissipation
mé anique générée par les fortes déformationsdela matière.
Le modèle mis enpla e omprend deuxsour esde haleur :
une sour e de haleur surfa ique générée par le glissement frottant entre l'outil et la
matière,
unesour e de haleur volumique orrespondant à ladissipation visqueuse.
Parmi es deux sour es de haleur, il a été onstaté que la sour e de haleur surfa ique
onstitueleprin ipalapportde haleurpour lesplaques. Ce is'expliqueparl'introdu tion
dansle modèle d'unglissement important entre l'outil etlamatière qui nepermetpasde
mettre en éviden e la ou he de isaillement. Ainsi, la dissipation mé anique qui a lieu
prin ipalement dans ette ou he de isaillement lors dusoudage esttransférée au seinde
la sour e de haleur surfa ique an de retrouverune dissipation globale équivalente dans
lemodèlemis en pla e.
Les é hanges thermiques ave le milieu extérieur sont ara térisés par un oe ient de
onve tion. Cette des ription des é hanges thermiques est valable pour les surfa es des
plaquesen onta tdire tave l'airambiant arles dissipationspar rayonnement sonttrès
faibles étant donné lafaibleémissivité d'uneplaque en aluminium.
En equi on ernelasurfa ede onta tentrelesplaquesetlebâtisurlequelellesreposent,
modéliser les é hanges thermiques par un oe ient de onve tion revient à ne pas tenir
ompte géométriquement du bâti dans le modèle. Cependant, son inuen e est prise en
ompteen onsidérantun oe ientde onve tionplusimportant.Cesé hangesthermiques
auraient aussi puêtre modélisés à l'aided'une résistan ethermique au niveau du onta t
plaque-bâti et d'une diusion de la haleur au sein du bâti. L'in onvénient d'une telle
demodi ations métallurgiques.Il estné essairede pouvoir lesquantier arleurrle sur
les évolutions mé aniques est généralement important. Cependant, la prise en ompte de
estransformations métallurgiques poseplusieurs di ultés. D'une part, les inétiques de
hangement dephaseoudedissolutionsontpropresà haquefamilled'alliagesmétalliques
e qui nous a onduit à on entrer le travail sur les alliages d'aluminium à dur issement
stru tural. D'autre part, il est préférable de onsidérer un modèle métallurgique le plus
simple possible e quiné essitede ne modéliser queles prin ipalestransformations.
Aunal, lemodèlemétallurgiqueadopté permet dequantier ladissolution despré ipités
dur issants dans un alliage d'aluminium à dur issement stru tural lors du soudage et de
relier ettedissolutionàlalimited'élasti itédumatériau.Cemodèleestsimple,re onnuet
adaptéausoudaged'alliagesd'aluminiumàdur issementstru turalbienqu'ilnetiennepas
ompte de deuxautres phénomènes métallurgiques observés:grossissement despré ipités
dans les zones ae tées thermiquement et thermomé aniquement et apparition deszones
de Guinier-Preston dans le noyau soudé et la zone ae tée thermomé aniquement après
soudage.
Cependant, les résultats obtenus sont valables pour les alliages dont l'état de maturation
initial est optimal (état T6). Ils font apparaître une dissolution omplète des pré ipités
dur issants danslenoyau soudéetlazone ae téethermomé aniquement.
3. É oulement de matière autour de l'outil.
Connaître l'é oulement de matière autour de l'outil est un problème en soi. Il s'agit du
sujet d'étude d'un grand nombre de travaux. Leur obje tif est d'étudier l'inuen e de la
géométriedel'outilsurl'é oulementetdepouvoirétablirdes ritèresdesoudabilitéàpartir
de eté oulement de matière.
En outre, la onnaissan e de l'é oulement de matière autour de l'outil permet aussi de
pouvoir suivre les parti ules lors du passage de l'outil et don de onnaître les histoires
thermique, métallurgiqueetmé anique de haqueparti ule.
Danslemodèle misen pla e,un omportement purement visqueuxa étéadoptépour éta-
blir eté oulement. Le al uls'apparente ainsià un al uld'é oulement de uide dont la
vis ositéestunefon tiondelatempératureetdesvitessesdedéformation.Le onta toutil-
matière a été modélisé par une surfa e de glissement étant donné les mauvaises onnais-
san es du onta t réel.
4. Comportement de la matière.
La des riptiondu omportement apparaît aussi ommeun point ru ialet omplexe de la
modélisationdupro édéenraisondelalargegammede omportementsintervenantlorsdu
pro édé.D'un omportementélastiqueavantetaprèslepassagedel'outil,le omportement
delamatièrepeutêtredé ritparuneloiélastoplastiqueàl'appro hedel'outilpuisparune
loi purement visqueuse pour lamatière située dansla ou he de isaillement. Idéalement,
uneloide omportement permettant demodéliserl'ensemblede esaspe tsdoitdon être
onsidérée.
Lemodèle onstruitsebasesu essivement surdeuxloisde omportement.Premièrement,
un omportement purement visqueuxestadopté pour le al uldel'é oulement dematière
autour de l'outil. Dansun se ond temps, un omportement adapté aux remarques pré é-
dentesaété hoisi.Ils'agitd'un omportementélastovis oplastiquepouvantêtres hématisé
par lamise en parallèle de deux omportements rhéologiques simples: un omportement
températuresetdesmé anismesde vis ositéàtempératuresélevées.Untel omportement
n'avaitjamaisétéutiliséjusqu'àmaintenant pourlamodélisationd'unpro édédesoudage.
Outre esquatresgrandes ara téristiquesdupro édédesoudage,le adrestationnaireaété
retenu pour la onstru tion du modèle. Cela onsiste à ne onsidérer que la phasestationnaire
du pro édé, ex luant laplongée de l'outil dansles plaques etlerégime transitoire. Cette hypo-
thèse n'est pas rédu tri e vis-à-vis de la réalité ar es phases représentent des zones réduites
de l'assemblage et peuvent être supprimées par la suite. Cependant, la suppression du régime
transitoire ne permet pas de onnaître le hemin suivi pour la stabilisation des grandeurs. Or
ette onnaissan eestimportante arellepeutpermettred'expliquerpourquoiune onguration
de soudage donnéenepermetpasd'obtenir unrégime permanent.
Laméthodologieretenue pour lamodélisation onsisteen une stru ture àdeuxparties :
1. Première étape du modèle.
Lors de la première étape du modèle, un al ul d'é oulement est ouplé à un al ulther-
mique. Le ouplageestfort.Le butdupremier al ulestd'obtenirl'é oulementdematière
autour de l'outil, 'est-à-dire dans la région où les traje toires ne sont plus re tilignes. Il
est basé sur un omportement purement visqueux e qui n'est valable que pour une zone
très réduite autour de l'outil. Malgré ela, par sou i de simpli ation, nous avons hoisi
d'adopter un tel omportement pour la totalité des plaques. De plus, la zone de onta t
outil-matièreestmodéliséeparunesurfa edeglissement.Lese ond al ulévaluele hamp
de température lors dupassage de l'outil.Lesapportsde haleur sont dedeux types:une
sour evolumique de haleur orrespondantàladissipationdueautravaildesdéformations
irréversibles etune sour e surfa ique de haleur orrespondant à la haleur libérée par le
frottement entre l'outil etlamatière,pondéréed'un oe ient de partage.
Auregarddesspé i itéspropresaupro édéénon ées i-dessus,on onstatequelamodéli-
sationdu onta tentrel'outiletlamatièreestlargementsimpliéedufaitdel'introdu tion
d'unesurfa edeglissementetd'unesour esurfa iquede haleur.Cettehypothèsesejustie
parlavolontédenepasvouloir on entrerlesre her hessurlades riptiondu onta tmais
d'évaluer de façon globale les grandeurs re her hées. Ainsi, la ne ou he de isaillement
n'est pasmiseen éviden e par untelmodèle.
2. Se onde étape du modèle.
La se ondeétape dumodèle onsiste à al uler l'étatmé anique résidueld'unassemblage.
Pour ela,on s'appuiesur un omportement élastovis oplastique plusréaliste quele om-
portement purement visqueux de la première étape. L'é oulement de matière permet de
suivrel'histoire de haqueparti ule,en parti ulierlorsdesonpassageautourdel'outil.Le
hampde température est nonseulement utilisé pour tenir ompte dela variationave la
température desparamètres de laloi de omportement adoptéemais aussipour fournir le
y le thermique vu par la matière au modèle métallurgique hoisi. Ce modèle permet de
quantier ladissolution des pré ipités dur issants lors du passage de lasour e de haleur
et de relier ette dissolution àla limited'élasti ité du matériau. Le modèlemétallurgique
adopté est simple, re onnu et adapté au soudage d'alliages d'aluminium à dur issement
stru tural bien qu'il ne modélise pasl'ensemble des phénomènes métallurgiques observés.
Enn, ette se ondeétape estee tuée à l'aided'une méthode de al ulstationnaire per-
d'é hangeentrelesplaquesetlesupportsurlequelellesreposent,le oe ientdepartageetle o-
e ientdeglissementauniveaudelazonede onta toutil-matière.Lepremierde es oe ients
est xésimplement à partir de omparaisons entre les températures simulées etexpérimentales
loindel'outil.Lesdeuxautres oe ientssont déterminéspar unepro édured'optimisationqui
apourbutdeminimiserl'é artentrele hampdetempératuresimuléetle hampdetempérature
expérimental. Celui- i a été obtenu à la suite d'essais de thermographie réalisés à l'Institut de
Soudure.
Les résultatsobtenus sont très en ourageants:
Le hamp de température solution présente des valeurs inférieures à la température de
fusion de l'alliage. De plus, une symétrie globale par rapport à la dire tion de soudage
est observée. On remarque ependant que le ouplage thermohydromé anique lors de la
premièreétapedumodèleinduitunedissymétriedestempératureslo alementsousl'outil:
unediéren e maximale de
30
oC
est observée.
Le modèle métallurgique fournit la fra tion de pré ipités dissous au sein de l'alliage lors
du soudage. On onstate que la dissolution est totale pour la zone ae tée thermomé-
aniquement et le noyau soudé. Ce i s'explique par l'instabilité des pré ipités à hautes
températures. Enoutre,onremarquequeladissolutionestnégligeablelorsquelatempéra-
ture maximale atteinte par une parti ule est inférieure à
225
oC
.L'importan e de la prise
en ompte de emodèle métallurgiquedansle al ul mé aniquedes ontraintes résiduelles
aété montrée.
Con ernant l'étatmé aniquerésiduel,desprolsde ontraintesrésiduelles ont étéobtenus
etreprésentéspourdiérentesépaisseursdansunplantransversalàladire tiondesoudage
situé dansla zonede régime stationnaire, 'est-à-dire, lazoneoù l'ensemble desvariables
mé aniques ne dépendent plus de la dire tion de soudage. Ces prols orrespondent aux
ontraintes résiduelles après refroidissement ompletetdébridage des plaques.
Il a été montré que les ontraintes résiduelles varient peu selon l'épaisseur des plaques et
que la prin ipale omposante est la omposante longitudinale. Son prol symétrique est
ara térisépardeuxpi ssituésdansleszonesdefortedis ontinuitédelalimited'élasti ité,
depart etd'autre de l'épaulement.
Par manque de données expérimentales, des omparaisons des prols de ontraintes ré-
siduelles ont été ee tuées qualitativement à partir de données issues de la littérature.