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Partie théorique I Epidémiologie:

II. RAPPEL ANATOMIQUE:

1. Anatomie topographique:

1.1. Les principales veines du corps sont schématisées sur la figure 29.

1.2. Le réseau veineux des membres inférieurs: (figure 30)

Le système veineux des membres inférieurs comporte deux réseaux séparés par une aponévrose, un réseau veineux profond intra musculaire et un réseau veineux superficiel sous cutanée.

a. Réseau profond:

Il est souvent le siège des thromboses veineuses profondes. Schématiquement, le réseau veineux profond est satellite des axes artériels au sein des loges musculaires. Il va ensuite s’unir aux veines du petit bassin pour se collecter dans la veine cave inférieure.

Ainsi, au niveau jambier, le système veineux profond s’organise autour du trépied artériel jambier. Pour une artère, il existe habituellement deux veines profondes: deux veines tibiales postérieures, deux veines péronières, deux veines tibiales antérieures. Les veines tibiales postérieures et les veines péronières s’unissent pour former le tronc tibiopéronier. Il existe également des veines jumelles internes et externes qui drainent le sang des muscles jumeaux, et les veines soléaires.

Au niveau du creux poplité, la veine poplitée débute par l’union du tronc veineux tibio- péronier et des veines tibiales antérieures. Elle reçoit dans 60 % des cas la veine petite saphène et de nombreuses branches musculaires dont les veines jumelles.

La veine poplitée se poursuit par la veine fémorale superficielle. À 6 cm de l’arcade crurale, la veine fémorale superficielle donne, en s’abouchant avec la veine fémorale profonde, la veine fémorale commune. Au niveau de l’arcade crurale, elle devient la veine iliaque externe puis primitive avant de se jeter dans la veine cave inférieure.

b. Réseau superficiel:

Il est le siège de la maladie variqueuse. Les veines superficielles situées dans le tissu sous-cutané se collectent dans deux troncs veineux principaux : La veine saphène interne ou grande saphène, et la veine saphène externe ou petite saphène.

Habituellement, ces troncs collecteurs vont se jeter, pour la veine grande saphène, dans la veine fémorale commune, pour la petite saphène, dans la veine poplitée.

De nombreuses collatérales s’abouchent dans les veines saphènes; citons les principales: - Au niveau de la cuisse, la saphène accessoire antérieure qui va s’aboucher à un

niveau variable dans la veine grande saphène, et la saphène accessoire postérieure qui, lorsqu’elle communique également avec la veine petite saphène, porte le nom de veine de Giacomini.

- Au niveau de la jambe, la veine grande saphène reçoit deux branches accessoires, une branche saphénienne antérieure de jambe et une branche postérieure de jambe ou veine de Léonard.

Il existe enfin des veines qui relient système profond et système superficiel, les veines perforantes, ainsi nommées car elles perforent l’aponévrose superficielle. On a identifié plus de 140 perforantes.

Sur le territoire de la grande saphène, on distingue principalement les perforantes de Dodd au niveau du canal de Hunter, les perforantes de Boyd en dessous du genou, et les perforantes de Cockett au tiers inférieur de jambe.

Figure 30: Les principales veines du membre inférieur

1.3. Les veines des membres supérieurs: (figure 31) a. Les veines profondes:

Arcade veineuse palmaire (aussi veine superficielle)

Veines radiales (partiellement profondes, partiellement superficielles) Veines cubitales (partiellement profonde, partiellement superficielles) Veine humérale

Veine axillaire (prolongement de la veine humérale).  Veine sous-clavière.

b. Les veines superficielles:

Les veines de la main à partir des arcades veineuses dorsale et palmaire, lesquelles rejoignent un réseau compliqué de veines superficielles de l’avant-bras, déversent finalement leur sang dans deux grosses veines; les veines céphalique et basilique; ces deux veines se déversent dans la veine axillaire profonde.

Figure 31: Les principales veines du membre supérieur

1.4. Les veines des organes abdominaux:  Spermatiques (ou ovariennes) Rénales

Surrénales

Les veines spermatiques gauches et surrénales gauche drainent dans la veine rénale gauche plutôt que dans la veine cave inférieure.

La veine porte qui draine le sang de la rate, de l’estomac, du pancréas, de la vésicule biliaire et des intestins ne déverse pas le sang directement dans la veine cave inférieure.

1.5. Les veines des organes thoraciques:

Plusieurs petites veines, telles que les veines bronchiques, œsophagiennes, péricardiques, etc. retournent le sang en provenance des organes thoraciques (sauf celui des poumons) directement dans la veine cave supérieure ou dans la veine azygos.

1.6. Les veines de la tête et du cou:

Les veines profondes:

Sinus longitudinal supérieur (dans la cavité crânienne) Sinus longitudinal inférieur et sinus droit

Nombreux petits sinus

Sinus latéraux droit et gauche

Veines jugulaires internes droite et gauche (dans le cou); prolongement des sinus latéraux

Tronc brachio-céphalique (veines innominées droite et gauche) formé par l’union de la veine jugulaire interne et de la veine sous-clavière

1.7. les cavités cardiaques droites comportent:

L’oreillette droite où s’abouchent respectivement la veine cave inférieure (VCI) et la veine cave supérieure (VCS) à l’extrémité inférieure et supérieure.  Le ventricule droit

1.8. le système artériel pulmonaire:

L’arbre artériel pulmonaire s’étend des valves pulmonaires aux capillaires. L’artère pulmonaire comprend deux segments: extrapulmonaire et intrapulmonaire. Les artères proximales jusqu’aux branches extraluminales de 1mm de diamètre contiennent des fibres élastiques dans leur paroi.

Progressivement, le taux de fibres élastiques diminue alors qu’apparaissent les fibres musculaires : c’est la zone transitionnelle de la cinquième à la dixième génération. Au-delà, pour les vaisseaux de moins de 100µm de diamètre, la paroi ne contient que des fibres musculaires comprises entre la limitante élastique interne et externe.

La systématisation pulmonaire artérielle et bronchique est dichotomique non proportionnelle jusqu’au niveau segmentaire correspondant à la zone centrale du poumon, plus proportionnelle en périphérie correspondant aux cortex pulmonaire.

III. Physiopathologie et facteurs de risque: