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Analyser la situation :

- Identifier les intervenants et les victimes - Repérer une urgence en cabinet - Évaluer la gravité :

- Évaluer l’état hémodynamique - Évaluer l’état neurologique - Évaluer l’état respiratoire - Évaluer la douleur

- Évaluer une exposition au froid, une station au sol prolongée

- Identifier les caractéristiques du patient qui auront une incidence sur la prise en charge :

- Son âge, son gabarit, son capital veineux - Ses antécédents, ses traitements, ses allergies - Ses addictions

- Analyser son examen :

- Identifier un signe clinique pathologique - Identifier un facteur de risque de complication - Interpréter un examen paraclinique :

- Interpréter un ECG

- Interpréter une radiographie - Réaliser une démarche diagnostique :

- Emettre une hypothèse diagnostique - Poser un diagnostic

- Repérer une intervention difficile nécessitant un débriefing

Décider d’une réponse adaptée : - S’auto-déclencher

- Prioriser sa prise en charge : - Prioriser les victimes - Prioriser ses actions

- Adapter sa prise en charge à son examen clinique et paraclinique - Prendre une décision médicale adaptée :

- Décider des thérapeutiques à réaliser

- Décider du rythme de surveillance nécessaire - Décider d’un moyen de transport adapté :

- Décider de la faisabilité d’un transport - Décider du moyen de transport adéquat - Décider de la médicalisation d’un transport - Programmer un débriefing avec les équipes

Analyse de l’activité professionnelle

L’activité MCS étant par définition ponctuelle, inattendue et urgente, on observe que les MCS interrompent systématiquement leur activité, qu’elle soit professionnelle ou personnelle, et se préparent rapidement pour partir en intervention.

“C’était au mois de juin dernier, à la fête de l’école de mes enfants vers 20h-20h30, à 20

min de route dans les montagnes.”

“Ouais, je pense que j'étais en train de voir un patient, je lui ai dit qu’on m'appelait quoi. On m'appelait pour

quelqu'un qu'était pas bien quoi.”

“En fait j’habite juste au-dessus, j’ai un escalier à monter et je suis chez moi et du coup j’étais prêt en 5 min quoi.”

Dans 5 des entretiens, il ressort que leur lieu et leur temps de travail sont adaptés pour recevoir des urgences.

“[On a] un bureau, une salle de plâtre, une salle de suture, une salle de réa avec de quoi perfuser [...] et un grand espace central

ou les blessés arrivent avec 1 ou 2 brancards sans problème.”

“L’avantage c’était que c’était entre midi et deux donc finalement entre midi et deux on fait les

urgences donc bon c’est l’urgence du midi.” On remarque que les médecins gèrent et organisent leur matériel pour être prêt rapidement et à tout moment.

“Quand je suis de garde c’est toujours dans ma voiture [le matériel]. [...] Oui oui parce que quand on nous appelle il faut y

aller quoi, on a pas 5 min pour aller chercher le sac.”

“Bah moi j'ai rien fait de particulier, en dehors de refaire le plein de mes sacs au cas où je

sois appelée encore sur une autre intervention dans la nuit qui suivait quoi, parce que j'étais vide hein, j'avais plus rien.”

Dès qu’ils ont l’appel, les médecins semblent intégrer le motif et le lieu d’intervention, et décrivent commencer immédiatement à se projeter sur le déroulement de celle-ci.

“C'était pour un monsieur qu'était agité donc y avait, c'était un Belge, qui, qu'avait

euh 60 ans à peu près [...] c'était en bas de Fayence ça doit être à, à en gros à 10

km de chez, du cabinet, 10 km ouais.”

“Je connaissais pas le quartier mais facile à trouver, parce que ça fait partie des interrogations, mais bon je connaissais le hameau. Les pompiers étaient sur place,

donc voilà facile à trouver.”

“Dans la voiture on repasse tous les scénarios dans la tête qu’est-ce que ça peut être, qu’est-ce que je

vais faire.”

Ensuite, les médecins expliquent se rendre rapidement sur les lieux ; la grande majorité par leurs propres moyens mais deux d’entre eux évoquent un système où ce sont les pompiers qui passent les prendre.

“Le 15, il appelle la VRM et il appelle le MCS, pour que le MCS se prépare et parte. Voilà. Et ils viennent nous chercher et on part comme ça [...] enfin moi je pars toujours avec la VRM parce que y'a

le scope, y'a la seringue électrique.”

Huit médecins nous ont exprimé clairement le fait d’utiliser des fiches (protocoles et référentiels), ou tout du moins de les avoir avec eux juste au cas où, afin de retrouver rapidement les informations nécessaires.

“Ben oui, oui moi je me promène avec, je me promène avec mes référentiel ils sont

dans, ils sont avec le matériel.”

“On a des fiches, on a eu, on a pas mal de, on a eu des fiches surtout à la dernière formation MCS ils nous on fait des super fiches euh récapitulatives euh

avec aussi des arbres décisionnels.”

“Je me suis dit que la réa [du nouveau-né] ça se limiterait à réchauffer, euh bien dégager les voies

aériennes. Vraiment en cas de problèmes, euh à ventiler et que normalement à moins d'être très malchanceux... Bon après effectivement on doit pouvoir faire une réa complète, avec euh… Donc

là j'ai mon petit référentiel.” Ensuite, toujours dans l’objectif d’optimiser la prise en charge, les MCS décident d’orienter le patient vers le lieu de prise en charge qui leur semblent le plus adapté : soit au cabinet, soit aux urgences de proximité, soit dans un centre spécialisé correspondant.

“C'était vraiment grave, donc fallait qu'elle aille dans un trauma center.”

“Moi je voulais les envoyer quand même à Briançon pour qu'ils soient vus correctement étant donné qu'il y avait

Traduction didactique

COMPÉTENCE 3 :

Organiser son temps et son activité pour prendre en charge