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Nombre de domaines sélectionnés par élève

5.2. Analyse des résultats

5.2.1 Discussion et synthèse des résultats

La présentation des résultats du questionnaire a pointé plusieurs différences significatives entre les réponses des filles et celles des garçons. Il existerait donc manifestement certaines divergences d’intérêt pour les disciplines scientifiques selon les sexes. Il faut toutefois considérer ces conclusions avec grande précaution. L’enjeu de cette partie de mon travail sera d’analyser et de chercher à comprendre l’origine de ces disparités en me basant notamment sur le cadrage théorique réalisé en première partie de ce travail.

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Graphique 15

Pourcentage d'élèves ayant choisi au moins 3 réponses appartenant au même domaine scientifique

Min. 3 rép.

Synthèse par domaine scientifique

Tout d’abord, j’effectuerai une synthèse par domaine scientifique des données présentées en portant un regard interprétatif sur les résultats. Dans un second temps, je tirerai des conclusions générales à partir de mon travail réflexif.

La Physique

Sur la base des données récoltées, la Physique ne fait pas l’objet d’un très grand contraste entre les choix des filles et des garçons. Même si les garçons présentent toujours un pourcentage un peu plus élevé à choisir cette discipline que les filles, ces dernières restent plus ou moins dans la même gamme d’intérêt, à l’exception de la question 4 sur laquelle nous allons revenir.

En revanche, nous notons que l’intérêt porté à cette discipline n’est pas très régulier et semble facilement varier en fonction des propositions à choix. Alors que filles et garçons se montrent peu intéressés à regarder un reportage sur les téléphones portables à la question 1 (seuls 21 votes sur 141 sujets) et se passent volontiers de comprendre comment fonctionne une locomotive à la question 4 (proposition sélectionnée seulement 19 fois au total), les élèves souhaitent pour 38% d’entre eux observer les étoiles et les planètes avec un télescope dans le cadre d’une sortie de classe (question 2) et plus de la moitié d’entre eux se ruent sur l’image représentant une vue de l’espace à la question 5. Ainsi, la Physique apparaît comme le domaine scientifique le moins populaire aux questions 1 et 4, puis obtient la proposition qui décoche le plus de choix du questionnaire à la question 5. En effet, l’image représentant la Physique à la question 5 est la proposition qui suscite le plus grand engouement chez les élèves parmi tous les choix du questionnaire, en étant choisie par 76 élèves (cf. Tableau 3, p.48).

Au vue des deux réponses à succès remportées par la Physique, force est de constater que l’aspect le plus apprécié par les élèves dans cette discipline se rapporte à l’Astronomie, domaine qui ne représente finalement qu’un pan isolé de cette discipline.

Revenons toutefois sur la proposition de la question 4, qui constitue le seul contraste pertinent entre les sexes que nous pouvons relever dans cette discipline. Celui-ci s’ancre dans le contexte d’une explication scientifique à recevoir. Même si les garçons se montrent peu nombreux à choisir la proposition appartenant à la Physique : Comment marche une locomotive ? (20 % d’entre eux), les filles optent encore trois fois moins qu’eux pour cette réponse en étant seulement quatre à la choisir. Comment justifier ce décalage ? Nous ne pouvons pas exclure qu’une majorité de filles aient éliminé spontanément cet item en lui prêtant une valeur masculine, soit en lien à la portée « mécanique » de la proposition, domaine largement investi par les hommes, comme nous avons pu le voir dans le cadrage théorique ou alors par association de la proposition aux véhicules et transports qui sont aussi fortement connotés masculins.

Désormais, portons un regard sur la répartition des sexes dans cette discipline au niveau des études. Comme nous avons pu le pointer dans le cadrage théorique, la Physique est un domaine beaucoup moins étudié par les filles.

En effet, rappelons qu’en 2003 au collège, sur 25 % de filles inscrites en

« Mathématiques et Sciences expérimentales », la quasi-totalité d’entre elles choisissaient d’étudier la « Biologie et Chimie » en évitant l’option « Physique et Application des Maths » (SRED 2007). Au niveau des études supérieures, en 2012-2013, seules 52 étudiantes étaient inscrites dans la section Physique de la Faculté des Sciences de l’Université de Genève contre 152 étudiants inscrits (Université de Genève, 2013). Notons également que beaucoup d’étudiants s’intéressant à cette discipline préfèrent l’étudier à l’EPFL qui a une valeur plus prestigieuse et compte beaucoup plus d’étudiants.

En conclusion, si nous faisons l’hypothèse que c’est principalement l’Astronomie qui a attiré les filles en Physique à travers ce questionnaire, il est peu surprenant qu’elles soient peu présentes dans cette filière, comme ce sous-domaine ne représente qu’un faible pourcentage des études de Physique. Par ailleurs, il semble que les filles sont effectivement plus représentées dans les études d’Astrophysique en France.

La Biologie

Dans cette étude, la Biologie est l’un des domaines qui relèvent une forte différence d’intérêt entre les filles et les garçons. Globalement, c’est une discipline qui a été fortement choisie par les filles et très peu par les garçons.

Sur les quatre propositions couvertes par ce domaine, trois apparaissent comme premier choix féminin. De leur côté, les garçons ne sont toujours qu’une poignée à opter pour ce domaine avec un maximum de 13 voix rassemblées à la question 4 (cf. Tableau 3, p.48). Ainsi, les filles sont deux à trois fois plus nombreuses à choisir la Biologie aux questions 1, 3 et 4.

L’écart d’intérêt entre les sexes le plus frappant apparaît aux questions 3 et 4, où la proposition de la Biologie est la plus choisie par les filles et la moins sélectionnée par les garçons. Dans le cas de la question 4, les écolières sont 42 % à choisir la Biologie contre 18 % des écoliers. Ainsi, une majorité de filles face à une minorité de garçons souhaiteraient comprendre en priorité comment fonctionne notre système digestif et ce qui se passe dans notre corps avec les aliments que nous avalons. Le faible intérêt des garçons sur cette question, qui reste néanmoins loin d’une désertion de leur part, peut s’expliquer par une répartition plus équilibrée entre les différentes propositions et un intérêt manifestement plus accru pour les autres items proposés.

En réponse à la question 3, un tiers des filles contre 8% des garçons voudraient réaliser l’expérience d’observer en classe la transformation de chenilles en papillons. La préférence des garçons se porte majoritairement sur la construction d’un volcan miniature propre au domaine des Sciences de la Terre et de l’Environnement. Les filles favorisent donc une expérience

« contemplative », là où les garçons optent pour une expérience « pratique ».

Ce constat rappelle le début du titre d’un article de Collet (2008) : « Il expérimente, elle regarde…». Rappelons que dans cet article, Collet présente les résultats d’une étude démontrant le contraste entre le caractère « actif » des garçons face à la « passivité » des filles dans les livres documentaires pour enfants. Ainsi, les différences observées entre les sexes pour cette question 3, seraient-elles l’ombre d’un ancrage inconscient sur les rôles à tenir par les deux sexes face aux Sciences ?

Par ailleurs, nous pouvons aussi proposer une explication s’appuyant sur les stéréotypes de sexe pour justifier l’écart d’intérêt entre filles et garçons face à la proposition de la question 1. Celle-ci portant sur le sujet d’un dvd à visionner : Le comportement de l’ourse polaire avec ses petits oppose une sélection de 35% des filles à 15% de garçons. Il est possible que les écolières se soient senties plus concernées par ce choix en accordant une importance particulière à la dimension maternelle sous-jacente dans cette proposition.

Les garçons de leur côté souhaitaient peut-être davantage affirmer leur

« virilité en devenir » en choisissant massivement (à 63 %) la proposition des Sciences de la Terre et de l’Environnement : Les tornades et les tremblements de terre évoquant une pointe d’aventure et de courage. Nous constatons donc qu’au travers de leur première réponse, les filles et garçons semblent intégrer les schémas traditionnels attribués aux représentations de leur sexe en s’appuyant sur des compétences sexuées. Comme cité dans le cadrage théorique, Vouillot défend cette idée : « Les compétences sont perçues comme sexuées. Les filles et les garçons ont donc tendance à s’attribuer les compétences reconnues à leur sexe et à se sentir pas ou peu de compétences pour les activités de l’autre sexe. » (2004, p.52).

À la lumière de ces premières réponses, tout prête à croire que seules les filles sont « vouées » à être sensible au domaine de la Biologie. Toutefois, la question 5 bouscule les préjugés : les garçons, qui étaient jusqu’à présent en retrait par rapport aux filles dans les réponses ayant trait à la Biologie, dépassent légèrement ces dernières en étant un petit peu plus nombreux à choisir l’image représentant l’intérieur squelettique d’un corps humain. Mais peut-être que cette infime avance relève uniquement du fait que le corps représenté est celui d’un homme auquel les filles ont eu sans doute plus de peine à s’identifier ?

En somme, l’intérêt féminin pour la Biologie fortement démontré dans cette étude peut être mis en relation avec la présence majoritaire de ces dernières dans les études consacrées à cette discipline scientifique. En 2013, la section de Biologie de la Faculté des Sciences accueillait, à Genève, 232 filles et 177

garçons (Université de Genève, 2013) ; une majorité féminine qui ressort largement dans notre enquête.

L’Informatique

Les résultats de cette recherche accordent à l’Informatique la place du domaine remportant globalement le moins de succès auprès des élèves avec seulement 11,5 % des réponses totales (cf. Tableau 1, p.45). Une certaine différence d’intérêt entre les filles et les garçons est à relever avec 8,5 % de choix attribués à cette discipline par les filles face à 14,4 % des choix masculins. Tout l’écart d’intérêt entre les sexes se situe en fait sur sa cote de popularité face aux autres domaines scientifiques : alors que l’Informatique constitue le domaine le moins populaire chez les filles, il arrive en troisième place du côté des garçons, devant la Biologie et la Chimie.

Les élèves manifestent un faible intérêt commun pour cette discipline aux réponses 2 et 5, en accordant ainsi peut de valeur à l’excursion permettant de visiter une exposition sur l’évolution des moyens de communication et découvrir les premières radios, téléphones, télévisions, etc.et en choisissant très peu l’image d’un ordinateur (9 filles et 9 garçons). En revanche, l’Informatique se place en deuxième choix de popularité auprès des garçons aux questions 3 et 4.

À la question 3, 24 % des écoliers souhaiteraient démonter un ordinateur (pour voir comment il est construit à l’intérieur), puis le remonter, alors que cette expérience n’emballe que 7,5 % des écolières, ce qui représente un score nettement inférieur aux autres propositions présentées. En outre, 28%

des garçons voudraient comprendre comment fonctionne un ordinateur à la question 4 ; une explication qui n’éveille la curiosité que de 17% des filles et place cette proposition en avant-dernière position.

Quelle explication pouvons-nous avancer pour trouver un motif à ce manque d’intérêt manifesté par les filles à l’égard de cette discipline ? Les filles ne se sentent-elles pas en possession des compétences requises pour être aptes à maîtriser la technologie et ses outils, comme l’avançaient certains garçons interrogés dans une étude menée en 2003 par Lafortune et Solar ?

D’ailleurs, ce faible intérêt se reflète également dans les études supérieures où seules 17 filles sur 151 étudiants étaient inscrites en Informatique à l’Université de Genève pendant l’année 2012-2013 (Université de Genève, 2013).

Du côté des garçons, nous pouvons nous étonner du faible intérêt manifesté pour cette discipline, alors que, par la suite, les métiers rattachés sont très prisés par les garçons scientifiques. Nous pouvons justifier cet écart en supposant que ce qui attire les hommes dans l’Informatique, ce sont l’emploi et les salaires, intérêts qui n’ont pas encore de valeur à cet âge-là. Ainsi, ce questionnaire exclut toute la dimension liée aux stratégies de carrière qui sont sexuées et viendront se greffer par la suite en creusant encore davantage les écarts entre les sexes.

La Chimie

Avec la Biologie, la Chimie est le deuxième domaine qui présente un décalage particulièrement important entre les choix féminins et masculins de cette étude. Occupant la place du domaine remportant le moins de succès auprès des garçons en rassemblant seulement 24 voix réparties sur les quatre propositions du domaine, il réunit pourtant 21,1 % des choix des écolières en se plaçant en troisième position, derrière la Biologie (cf. Tableau 2, p.46).

Cet écart d’intérêt entre les sexes mérite une attention particulière, car il est visible sur les quatre propositions appartenant à la Chimie.

La divergence la plus frappante se découvre à la question 1 : 30 % des filles, désirent visionner un reportage sur la fabrication d’un parfum, alors que cette proposition ne séduit que 4% des garçons. Rappelons cependant que la désertion des écoliers sur ce choix peut se justifier en partie par leur choix massif déployé (à 62%) pour les tornades et tremblements de terre comme nous avons pu l’interpréter précédemment. Cet écart peut également être expliqué par les projections des enfants sur l’objet du « parfum » qui subit peut-être une association féminine basée sur des stéréotypes, tels que « une fille doit sentir bon, se faire belle, être désirable », au même titre que la proposition mettant en scène une maman ourse s’adressait peut-être

prioritairement aux filles dans la tête des garçons. Si les élèves avaient ces aprioris en tête en remplissant le questionnaire, il n’est pas étonnant d’obtenir un résultat si important pour la proposition des Sciences de la Terre et de l’Environnement. En effet, une bonne partie des garçons éliminaient peut-être d’emblée les deux réponses qu’ils considéraient inconsciemment comme féminines.

En ce qui concerne les trois autres propositions, les filles se montrent toujours deux à quatre fois plus intéressées que les garçons que ce soit pour visiter une fabrique de médicaments ou pour mélanger des substances afin de réaliser une expérience de Chimie. L’intérêt pour cette dernière proposition peut aussi s’apparenter à certaines représentations : la Chimie se rapproche des potions magiques et comme les sorcières représentent des personnages positifs dans les histoires modernes, il ne serait pas surprenant que les filles soient attirées par ce type d’activités se rapprochant de personnages merveilleux.

Même si les garçons montrent un intérêt relativement limité pour ce domaine, ils sont tout aussi nombreux, voire davantage, dans les études supérieures de Chimie. Les chiffres statistiques de l’année 2012-2013 révèlent que 157 garçons et 123 filles étaient inscrits dans cette filière (Université de Genève, 2013). En revanche, si nous nous penchons sur le détail de ces chiffres, nous constatons que la grande majorité des étudiantes dans cette discipline sont en Biochimie (98 d’entre elles contre seulement 22 hommes) et que la plupart des hommes suivent le cursus de Chimie basique (115 d’entre eux contre 45 femmes).

Les Sciences de la Terre et de l’Environnement

Le domaine des Sciences de la Terre et de l’Environnement dont j’ai déjà pu largement exposer le succès obtient de loin la première place parmi les intérêts des élèves. S’il totalise un tiers des réponses accordées au questionnaire, son succès est encore plus imposant du côté des garçons avec 40 % des réponses qui lui sont consacrées. Les filles quant à elles lui octroient 26 % de leurs choix et ne lui accordent la place de proposition la

plus populaire qu’à la question 2 avec la sortie de classe à la découverte d’un glacier. Les écoliers garçons en revanche lui accordent leur préférence à toutes les questions où cette discipline apparaît.

Comment expliquer l’engouement remarquable pour cette discipline, en particulier auprès des garçons ?

Si nous examinons les réponses qui lui sont associées, nous remarquons que trois propositions parmi les quatre présentées se rattachent à des représentations communes, sans doute recherchées par les garçons. En effet, les propositions suivantes : les tornades et les tremblements de terre (question 1), partir à la découverte d’un glacier (question 2) et créer un volcan miniature (question 3) évoquent toutes des idées « d’aventure », « de courage » et «d’ambition ». Ces caractéristiques s’apparentent beaucoup aux représentations des qualités définissant à la fois le « scientifique-type » et le stéréotype masculin selon Collet (2009) : « ambitieux, combatif, audacieux, froid, indépendant, à l’esprit logique, rationnel, obsédé de l’objet au détriment de la relation, excluant de la sensibilité ». Vu sous cet angle, il n’est pas étonnant que ces propositions séduisent particulièrement les garçons et il est même plutôt encourageant de constater qu’un grand nombre de filles optent aussi pour ces choix.

Pour terminer, faisons un petit détour du côté des études consacrées à cette discipline où nous constatons que la répartition hommes-femmes est globalement assez homogène en accueillant 159 étudiantes et 183 étudiants durant l’année 2012-2013 (Université de Genève, 2013).

Constats généraux

De manière globale, nous avons pu constater à travers la présentation des résultats et l’analyse du questionnaire que les filles présentent des choix plus diversifiés que les garçons. Les garçons se concentrent généralement sur une ou deux propositions à choix- souvent les Sciences de la Terre et de l’Environnement et la Physique. Les filles quant-à elles se répartissent de manière plus équilibrée entre les disciplines (excepté pour la question 4) et accordent plus facilement leur choix à des domaines scientifiques qui varient

d’une question à l’autre. En somme, les filles s’intéressent globalement à plus de domaines scientifiques différents. D’ailleurs, alors que les garçons ont en moyenne toujours opté en priorité pour les propositions des Sciences de la Terre et de l’Environnement, les filles ont accordé leur préférence trois fois à la Biologie, une fois à la Physique et une autre aux Sciences de la Terre et de l’Environnement.

Par ailleurs, comme nous l’avons relevé, les plus grands contrastes entre filles et garçons relèvent des domaines de la Biologie et de la Chimie qui rencontrent un fort engouement féminin et une réticence masculine.

La Physique peut être mise en opposition au domaine des Sciences de la Terre et de l’Environnement en raison de son succès très irrégulier selon les questions alors que ce dernier obtient un triomphe constant.

L’Informatique se distingue principalement des autres disciplines par le faible intérêt qu’elle suscite chez les deux sexes, en particulier auprès des filles.

Il est intéressant de relever que pour chacune des questions, il y a souvent une ou deux propositions qui sortent du lot, qui sont d’ailleurs rarement les mêmes entre les sexes.

La proposition qui remporte le plus de succès est l’image des planètes à la question 5, qui est rattachée à la Physique. Elle rassemble 76 choix d’élèves, donc plus de la moitié des participants du questionnaire. Par ailleurs, la question 5 est celle qui met le plus d’élèves d’accord en montrant très peu de divergences entre les sexes. La réponse qui obtient le plus grand succès auprès des garçons est les tornades et les tremblements de terre de la question 1 avec 47 votes ; du côté des filles il s’agit de l’image de Physique (30 votes), suivie du fonctionnement de l’appareil digestif de la question 4 (28 choix) dans le domaine de la Biologie. Les deux réponses qui récoltent le moins d’intérêt sont la visite de l’exposition sur l’évolution des moyens de communication (11 sélections) et la visite d’une fabrique de médicaments (14 sélections) de la question 2 qui confirment le désintérêt porté aux visites par rapport aux activités et expériences physiques tellement plus stimulantes pour des élèves.

5.2.2 Réponses à la question de recherche

Garçons et filles ont-ils des champs d’intérêt différents face aux Sciences qui prédisposent leur futur choix professionnel dans ce domaine ?

Suite à l’étude réalisée, je constate que les filles et les garçons présentent manifestement quelques champs d’intérêt différents face aux disciplines scientifiques, mais que ces différences sont certainement liées aux représentations sexuées associées à ces mêmes disciplines. Ainsi, les propositions qui ont dévoilé les plus grands écarts entre les intérêts des filles et

Suite à l’étude réalisée, je constate que les filles et les garçons présentent manifestement quelques champs d’intérêt différents face aux disciplines scientifiques, mais que ces différences sont certainement liées aux représentations sexuées associées à ces mêmes disciplines. Ainsi, les propositions qui ont dévoilé les plus grands écarts entre les intérêts des filles et

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