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Analyse psychologique de l’homme violent:

Chapitre 2 - Principaux modèles théoriques et facteurs rendant

9. Analyse psychologique de l’homme violent:

On peut se demander pourquoi les comportements violences sont incontestablement plus fréquents chez les hommes que chez les femmes. Pour répondre à cette question, différents modèles ont été proposés.

Les premières études sur la violence domestique ont tenté d’établir un fondement neurologique aux comportements violents, « On a cherché une localisation cérébrale spécifique de la violence, en vain, une localisation cérébrale de la violence. Certes, on sait qu’au niveau endocrinien un taux élevé de testostérone, l’hormone mâle, peut conduire à la violence et que les neuromédiateurs cérébraux, tels que la sérotonine, jouent un rôle.» (Hirigoyen, 1998, p. 140). Néanmoins, aucune explication biologique ne peut expliquer pourquoi les hommes violents le sont uniquement avec leur partenaire intime et, pour la plupart d’entre eux, jamais à l’extérieur du foyer.

Selon les tenants de la sociologie, la violence à l’égard des femmes ne serait qu’une stratégie de domination inscrite dans les gènes de l’homme, afin de lui garantir l’exclusivité des rapports sexuels et de la reproduction. Si l’on suit cette théorie, on ne comprend pas pourquoi tous les hommes ne sont pas violents.

Les féministes se sont attachées à analyser le contexte social permettant la maltraitance des femmes. Selon elles, la société prépare les hommes à occuper un rôle dominant et, s’ils n’y parviennent pas naturellement, ils tendent à le faire par la force. La violence serait pour eux un moyen parmi d’autres de contrôler la femme. La socialisation fondée sur l’apprentissage des rôles sexués octroie aux hommes une position de pouvoir et d’autorité. Aux femmes, on attribue des comportements typiquement féminins, tels que la douceur, la passivité, alors que les hommes seraient forts, dominateurs, et n’exprimeraient pas leurs émotions. Comme le montre Bourdieu, tout ce qui est valeureux, respectable, digne d’admiration est du domaine du masculin, alors que ce qui est faible, méprisable ou indigne est du registre féminin.

Cependant, l’explication sociologique n’est pas non plus suffisante car la majorité des hommes ne sont pas violents. Donc l’analyse psychologique de l’homme violent est multidimensionnelle, ne peut pas être réduite en un seul facteur mais au contraire porte en elle différents aspects et manifestations.

Il apparaît en revanche, que nombre d’hommes violents auraient souffert de maltraitance dans leur enfance. Quand ils ont subi des mauvais traitements ou des abus sexuels dans l’enfance, il leur arrive d’avoir recours à la violence, mais le plus souvent, à la suite de tels traumatismes, ils ont perdu leurs limites et ils sont plus vulnérables face à une agression. On peut donc avancer que les traumatismes de l’enfance, en fragilisant la personne et en modifiant sa personnalité, entraînent une plus grande perméabilité à la pression sociale.

Il ne faut pourtant pas en conclure trop vite que les hommes sont violents uniquement en réaction à une violence subie dans l’enfance, on doit se méfier d’une telle simplification ; tous les hommes violents n’ont pas subi de traumatismes dans l’enfance. Lorsque c’est le cas, il est important de reconnaître chez eux les séquelles et les marques qu’a pu laisser une enfance douloureuse, mais cela ne les transforme pas en malades et ne les dégage en rien de la responsabilité de leurs actes, leur mal-être ne doit pas être une excuse pour détruire leur partenaire.

Un autre angle d’approche se fonde sur la théorie de l’apprentissage social. Selon cette théorie, les comportements violents s’acquièrent par l’observation des autres et se maintiennent s’ils sont valorisés socialement. Lorsqu’un homme a été élevé par un père violent, son organisation intrapsychique a été changée, jusqu’à ce que le recours à la violence fasse partie de son mode de fonctionnement. Il prendra l’habitude de réagir par la violence chaque fois qu’il aura besoin de soulager ses tensions internes ou de se valoriser. Par la suite, si ses actes violents ne sont pas sanctionnés, il n’y a pas de raison qu’ils ne se reproduisent pas, et c’est naturellement ce qui arrive. Il suffit de laisser faire une fois pour que l’habitude se maintienne.

« Les chercheurs en psychologie sociale voient que le but d’élever les garçons dans un système patriarcal est de les pousser à s’identifier au modèle masculin, pour qu’ils deviennent forts, agressifs, logiques et responsables de leurs familles. Mais aboutir à cette masculinité se base aussi, selon cette éducation, à cacher leurs sentiments, leur faiblesse et à tout ce qui s’approche de leur féminité. Pour cela les hommes vivent actuellement des situations conflictuelles et des tensions, d’une part ils sont les dominants et les responsables et d’autre part ils ne sont pas préparés aux nouveaux statuts et rôles joués par les femmes… ce que les hommes le considèrent comme menace pour leurs propres statuts et rôles offerts par leur identification avec le système patriarcal.» (Beydoun, 2007, p. 31).

Une autre excuse mise en avant par les hommes est l’alcool, or ce n’est pas l’alcool qui provoque directement la violence, il permet seulement la libéralisation de la tension interne mais l’alcoolisation ne doit être synonyme de déresponsabilisation, ainsi que tous les alcooliques ne sont pas violents.

Un des signes des hommes violents est qu’ils affirment leur déresponsabilisation, ils ont tendance à minimiser leurs gestes, à se trouver des causes externes, notamment en tenant leur conjointe pour responsable, contrairement aux femmes victimes qui, d’une façon générale, cherchent plutôt une explication psychologique interne à l’apparition de la violence chez leur partenaire.

Les causes extérieures qu’ils invoquent sont très stéréotypées. Ce peut être le stress, une provocation de leur femme, le respect de règles religieuses ou d’habitudes culturelles : l’homme est chef de famille et la femme doit lui obéir.

Donc, aucun facteur pris isolément ne suffit à expliquer pourquoi un individu est violent. Un traumatisme de l’enfance peut certes créer, par le biais du stress post-traumatique, une prédisposition à la violence, qui sera ou non renforcée par le contexte social et culturel de la personne. De façon générale, en dehors même des traumatismes, la personnalité d’un individu est influencée par son éducation et son environnement social.

Tous ces hommes qui justifient leur comportement par une perte de contrôle savent le modérer en société ou sur leur lieu de travail. La plupart d’entre eux sont difficiles dans leur couple ; toutefois, ils ne présentent ni difficultés particulières dans leur vie sociale ni trouble psychiatrique évident. Tout se passe comme si le fait de polariser leurs difficultés dans le cadre du couple leur permettait de préserver leur vie sociale.

« Pour pas mal des hommes, leur identité masculine les rend anxieux et vulnérable car elle est une défense contre l’identité féminine. Adopter le rôle du dominant acquis par le système patriarcal les rend en crise psychologique. Leur domination continue est une violence contre soi et une autodestruction. Et quand les hommes détestent les femmes, en réalité, ils détestent eux-mêmes.» (Beydoun, 2007, p. 35).

La société continue à attendre des hommes qu’ils occupent un rôle dominant, or, s’ils se sentent incompétents ou impuissants, ils peuvent chercher à compenser cette faiblesse qu’ils ressentent en eux par des comportements violents en privé qu’ils n’avoueront

pas ; le déni est pour eux un moyen d’échapper à la honte et à la culpabilité, mais c’est aussi un moyen de ne pas voir leur fragilité interne.

C’est la fragilité des hommes violents et leur sentiment d’impuissance intérieure qui les amènent à vouloir contrôler et dominer leur compagne. Le contrôle sur l’autre, à l’extérieur, vient suppléer leur manque de contrôle interne.

Leur tension interne est liée également à leur peur infantile d’être abandonnés, ainsi, toute situation évoquant une séparation suscite chez eux des sentiments de peur et de colère. Les femmes luttent pour acquérir leur indépendance, la plupart des hommes ont du mal à être seuls.

Dans le système patriarcal, l’enfant tend toujours à défouler sa propre « féminité » ou tout ce qui lui rassemble à sa mère, et cela pour réaliser sa masculinité. Cet objectif se fait par nier sa « féminité » qui se contredit avec sa masculinité. Cela résulte, et avec une attitude défensive, à exagérer le refus de sa féminité et de tout ce qui est lié à elle : la mère – la première femme et le prototype de sa propre « féminité ». Pour cela, il détestera plus tard toutes les femmes car elles incarnent ce qui déteste en lui-même, traduite par sa projection, et l’un des aspects de cette projection ici est la violence en général, et la violence envers les femmes en particulier.

La réconciliation des hommes avec leur « féminité » aboutit à leur réconciliation avec les femmes, et cela peut être réalisé en se détachant de l’image primitive de la femme. Au contraire, leur attachement à leur masculinité défensive qui refuse la féminité, les pousse toujours à ignorer et à nier le développement des statuts et des rôles des femmes. Les hommes stéréotypés qui préservent leurs statuts et rôles imposés et offerts par la société sont plus aptes à adopter une attitude traditionnelle envers la femme. Plus ils s’identifient à leurs rôles stéréotypés et nient la féminité existante en chacun d’eux, plus ils recherchent une partenaire traditionnelle, et vis versa.

Beaucoup d’hommes ne connaissent pas la bonne distance qui permet une relation saine, ils recherchent la fusion avec leur compagne. Pris entre l’intimité et la peur d’être abandonnés, ces hommes éprouvent en eux-mêmes un sentiment d’impuissance, qui les conduit à exercer leur pouvoir, à l’extérieur sur leur compagne. Tout est un problème de distance, pour cela ils ont tendance à contrôler leurs partenaires et ils confondent amour et possession.

Pour beaucoup, la masculinité, c’est la capacité de s’imposer, de défendre ses droits, d’être brave et fort. Cela se passe sur le terrain du pouvoir, de la domination, de la possession et du contrôle. La société prépare les garçons à occuper un rôle dominant. La société prône l’efficacité et la réussite, il faut être le meilleur et tout est permis pour y parvenir, c’est pourquoi on s’attend à ce qu’un homme se montre agressif dans certaines circonstances. « La virilité se mesure précisément à l’aune de la violence que l’on est capable de commettre contre autrui, notamment contre ceux qui sont dominés, à commencer par les femmes.»(Dejours, 1998, p. 26).

Ces stéréotypes d’hommes forts, virils, puissants sont parfois lourds à porter et certains hommes ne trouvent pas d’autre moyen pour masquer leurs faiblesses que d’écraser plus faibles qu’eux, à savoir leurs femmes. Certains hommes se sentent en insécurité, dans des relations plus égalitaires, craignant de perdre leur masculinité. La prise d’autonomie des femmes peut être vécue par certains comme une dépossession, une perte de pouvoir, mais aussi comme une perte de valeur personnelle et donc d’estime de soi. Si l’homme se sent trop fragilisé et que la femme réussit trop bien, il arrive que l’homme se sente attaqué et devienne violent.

Les hommes violents présentent plusieurs profils de personnalités particulières. Pour chaque profil psychologique, il est important de différencier la violence impulsive, où l’homme contrôle mal ses colères et ses émotions, de la violence instrumentale, où les conduites agressives sont exécutées froidement, dans le but de blesser.

Pour simplifier, on trouve des personnalités narcissiques, d’autres sont instrumentaux, ainsi que des obsessionnels et des paranoïaques.

D’autres types de personnalité peuvent avoir recours à la violence ponctuellement, mais ce sera beaucoup plus souvent en cas de fragilité psychologique passagère. Certains hommes immatures se comportent comme si leur relation de couple n’était qu’une relation amoureuse passagère et en attendent une satisfaction immédiate, sans chercher à s’investir et à résoudre les difficultés ou les conflits autrement que par la force ou la violence.

Quand une personnalité narcissique agresse, elle inflige à l’autre le traitement dont elle a elle-même le plus peur. Il s’agit très souvent de réparer une blessure secrète et d’obtenir ainsi une revanche sur un passé humiliant. Le problème vient de ce que, chez

ces individus, tout échec peut être vécu comme une atteinte personnelle, dans ce cas la personne devient violente, destiné à blesser. Le narcissique recherche la fusion, il a besoin d’englober l’autre, de le contrôler, de faire de lui un miroir réfléchissant uniquement une bonne image de lui.

Les psychopathes se présentent comme des durs, insensibles à la douleur, et se vantent d’écraser les autres, d’être les plus forts. Ils se méfient de leurs émotions ; chez eux, les sentiments tendres ou chaleureux sont des signes de faiblesse. Ces êtres impulsifs vivent dans l’instant, dans la satisfaction immédiate de leurs désirs. Ils cherchent à obtenir ce qu’ils veulent, immédiatement, par n’importe quel moyen mais, de préférence, par la force. Le passage à l’acte agressif constitue chez eux l’unique possibilité d’expression de leur tension intérieure, qui est souvent liée à une histoire infantile traumatique. On retrouve, dans l’enfance de ces individus, soit une absence de père, soit un père abuseur. On peut considérer leurs conduites déviantes comme une adresse à un père manquant. La violence des psychopathes peut être redoutable et conduire à un homicide ; c’est donc la peur qui retient leur partenaire.

Les pervers narcissiques ont un meilleur contrôle émotionnel que les personnalités limites ou les psychopathes. Ces personnes immatures, égocentriques ont instinctivement un comportement manipulateur, jouant délibérément avec les émotions des autres pour obtenir quelque chose d’eux, afin de mieux les exploiter. Leur violence est insidieuse, cachée, continue, jouant sur les émotions par des attaques verbales, ils sont insensibles aux émotions et ne se rendent pas de la violence psychologique qu’ils exercent sur leur partenaire. La violence des pervers n’est absolument pas impulsive mais, au contraire, instrumentale, dirigée vers un but précis. Elle n’est pas cyclique mais permanente, et il ne faut pas attendre d’eux ni demande de réconciliation, ni excuses. Ils sont calmes et froids, et semblent toujours contrôler la situation. Pour s’affirmer, ils doivent déployer leur destructivité et jouir de la souffrance de l’autre. Pour eux, la femme n’est pas une partenaire, une égale, mais une rivale qu’il faut écraser car ils ne se sentent pas à la hauteur.

D’autres personnalités rigides sont obsessionnelles, elles se considèrent comme sérieuses et, pour elles, les autres sont irresponsables et inconséquents. Craignant que la partenaire dérange leur ordre, elles vérifient tout et critiquent car elles pensent que leur

façon de le faire est la meilleure. Leur violence s’exerce avant tout par la contrainte et dans le registre du pouvoir.

Alors que les personnalités paranoïaques ont en commun leur rigidité et redoutent une trop grande proximité affective avec quelqu’un chez elles, l’autre est responsable de tout ce qui ne va pas. Ces personnes considèrent que la femme doit être soumise, et, pour cela, ils l’isolent matériellement et l’empêchant de travailler, de gérer l’argent du ménage…elles se mettent en permanence en position dominante, et si la femme résiste et essaie de s’exprimer, cela enclenche de la violence. Le paranoïaque n’a aucune confiance dans sa partenaire, le risque de passage à l’acte est maximum quand la femme tente de partir. L’appartenance à une communauté intégriste religieuse permet au paranoïaque d’exercer sans limite son intolérance et d’être toujours plus exigeant vis-à-vis de sa femme, n’hésitant pas à maltraiter celle-ci si elle ne partage pas ses convictions.

Affirmer l’inéluctabilité de la violence masculine, c’est affirmer l’inéluctabilité de la victimisation des femmes, adhérer à un principe naturaliste antisociologique. Le dévoilement des situations de violences conjugales désigne un agresseur inédit, le partenaire intime, d’autant plus difficile à dénoncer qu’il est un élément central dans le processus de construction identitaire de la femme. Les hommes violents n’ont pas de caractéristiques sociales spécifiques, si certains cas révèlent de la pathologie, dans leur grande majorité les hommes violents sont des hommes ordinaires. Certains présentent cependant des profils psychologiques particuliers ; souvent lâches, égocentriques et égoïstes, ils souffrent, quelle qu’en soit l’origine, d’une peur de non-reconnaissance, de l’angoisse d’être abandonnés, de ne pas être aimés. Intrinsèquement, les hommes violents n’ont pas ou ont mal intégré les modifications des rapports de sexe. Lorsque les femmes tentent d’affirmer leur autonomie, les partenaires ancrés dans le système patriarcal de l’autorité masculine les accusent d’être elles-mêmes dominatrices, violentes, égoïstes.

La majorité des couples s’instaurent sur des fonctions et représentations sexuées, or l’adaptation à de nouveaux rapports sociaux entre les sexes et le groupe social.

Entre des hommes encore souvent enfermés dans les codes de la virilité, et leurs compagnes qui tentent d’instaurer ou de pérenniser leur propre autonomie, le décalage suscite malentendus et incompréhensions. Dans certains milieux, le fossé entre les

aspirations masculine et féminine s’est élargi ; une incompréhension grandissante exacerbe les violences contre les femmes, tant dans la sphère privée que dans la sphère publique.

« Il nous semble devoir resituer et interroger ce qui caractérise l’engagement et plus précisément pour savoir si l’engagement des femmes gagne à être questionné dans son éventuelle spécificité. Concernant l’éventuelle spécificité à partir de la considération du genre, on peut se demander si on gagne à aborder l’engagement à partir de la différenciation ou de l’indifférenciation des sexes, et s’il convient de traiter la question en privilégiant le statut de la femme ou celui de mère.» (Lahlou, 2002, p. 154, 155).

La violence conjugale reflète le degré de sociabilité existante au sein du milieu le plus intime qui est le foyer, mais c’est un espace de sociabilité qui contient, en tant qu’espace de transition, des évolutions de positionnement autant dans le rapport à l’activité sociale que dans les rapports de sexe ; évolutions qui se façonnent et se consacrent d’abord en relation plus ou moins affirmée avec les dispositifs et au sein des associations, puis à leurs confins, avec des individus se cantonnant à ces territoires, ou les débordant.

L’hypothèse de l’indifférenciation contient implicitement la référence à une sorte de norme de l’engagement qui, jusqu’alors, discriminait les femmes et s’appliquerait dorénavant à toutes et à tous sans distinction. Or, si les rapports de sexe sont bien d’abord des rapports sociaux cela ne signifie pas nécessairement une permanence anthropologique des modalités de l’engagement. C’est entre privé et public qu’on peut parler d’une domination masculine, d’une dynamique de déstructuration et donc de remise en cause, de ce qui fonde cette domination.

Du privé au public, le rôle assigné au chacun des deux partenaires se change obligatoirement, on voit de la sorte un engagement public qui, loin de se déconnecter de l’espace domestique, se construit pour le préserver, contribuant ainsi à rendre l’espace public un espace privé qui est ainsi devenu accessible…la femme y appartient en se forgeant un espace de confrontation avec des semblables et des proches, dans un cadre et au travers d’une sociabilité secondaire, pour mieux se détacher de ses appartenances primaires et s’affirmer singulièrement. Dans ce processus se restructurent les relations de parenté avec un risque de tension, c’est tout le jeu des statuts des femmes et des hommes qui se trouvent ébranlé, du fait que l’homme n’a plus le monopole du pouvoir

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