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utilisées pour étudier les différentes populations de LB, LT, Treg, NK et DC (Tableau 8). Les

Treg sont définis par le phénotype suivant : CD3+CD4+CD25highCD127low. Les NK sont

caractérisé par le phénotype suivant : CD3-CD56+.

Tableau 8 : Combinaison des anticorps utilisés en cytométrie en flux pour le phénotypage des cellules immunitaires.

Analyse fonctionnelle des NK

Les capacités d’activation des cellules NK ont été étudiées in vitro par un test de dégranulation du CD107a et d’expression de l’IFN-γ en présence de stimulation exogène par

la cible K562 à un ratio effecteurs:cibles de 10:1.

Analyse phénotypique et fonctionnelles des cellules infiltrant les GIST

Patients atteints de GIST

Afin de caractériser l’infiltrat tumoral des GIST, deux études ont été menées en parallèle : l’une rétrospective à partir de blocs paraffinés et l’autre prospective à partir de tumeurs fraichement extraites. L’étude rétrospective a porté sur 92 tumeurs stromales gastro-intestinales dont 68 provenant de GIST localisés et 24 provenant de GIST métastatiques. L’étude prospective a été réalisée à partir de prélèvements sanguins et de tumeurs fraichement extraites de 14 GIST (dont 9 au diagnostic et 5 après traitement par IM) et 6 sarcomes des tissus mous (STS : soft tissue sarcoma).

Matériel et Méthodes

Immunohistochimie

Les coupes de tissus tumoraux inclus en paraffine ont été marquées par NKp46, CD3, CD8, FoxP3 et CMH-I selon un protocole classique d’immunohistochimie nécessitant une étape de déparaffinage, de réhydratation et de blocage des peroxydases endogènes avant le marquage. Des contrôles négatifs ont été réalisés en substituant l’anticorps primaire par un isotype contrôle. Les cellules positives ont été comptées en double-aveugle à partir de 10 champs lus au grossissement x200.

Analyse phénotypique

Après exérèse chirurgicale, les tumeurs ont été dissociées afin d’obtenir une suspension cellulaire puis marquées par différentes combinaisons d’anticorps. L’étude des populations de cellules immunitaires a été réalisée par cytométrie en flux à l’aide d’un Cyan (Beckmann Coulter).

RESULTATS

Article 1 : Phase I clinical trial combining IM and IL-2 in refractory cancer

patients: IL-2 interferes in the pharmacokinetics of IM

Dans cette partie seront présentés les principaux résultats de l’article de Pautier P.*,

Locher C.* et al. : Phase I clinical trial combining imatinib mesylate and IL-2 in

refractory cancer patients: IL-2 interferes in the pharmacokinetics of IM.

Entre novembre 2007 et octobre 2009, 21 patients atteints de tumeurs solides métastatiques ou localement avancées ont été inclus dans l’étude IMAIL-2 visant à évaluer la tolérance d’un traitement associant l’IM et l’IL-2. Parmi ces patients, seuls 17 ont été évalués : 2 patients ont en effet progressé avant la prise d’IL-2, un patient n’a pu être évalué pour déviation majeure au protocole et un autre a retiré son consentement avant traitement. Les caractéristiques démographiques des patients sont présentées Tableau 1.

Pendant l’étude, il n’a pas été observé de réponse objective (définie selon les critères RECIST). En revanche, une stabilisation de la maladie a été observée chez 47% des patients pour une durée médiane de 84 jours [61-210 jours]. Le taux de survie sans progression déterminé à 6 mois est de 18%, avec une médiane de survie globale de 7.7 mois (Figures 1A, 1B).

Les patients ont été inclus au fur et à mesure avec une escalade de doses. A l’issue de cette phase, la DMT d’IL-2 associée à la dose fixe de 400 mg d’IM, a été déterminée : elle correspond à 6 MUI d’IL-2 administrées par voie sous-cutanée. A ce niveau de dose, tous les patients ont présenté au moins un effet indésirable imputable au traitement : principalement fièvre et frissons, augmentation des enzymes hépatiques, asthénie et nausée mais sans que ne soit observée de toxicité limitante (Tableau 2). Les manifestations de toxicité limitante pour la dose supérieure – soit 9 MUI d’IL-2 – sont des toxicités non hématologiques de grade 3, jugées inacceptables : syndrome de fuite capillaire, asthénie et anorexie. Aucun décès consécutif au traitement n’a été observé.

Les profils pharmacocinétiques standards – incluant le pic de concentration, le temps pour atteindre la Cmax, l’AUC, la clairance et la demi-vie – de l’IM et de son principal métabolite actif ont été déterminés à J1, J10 et J14 du premier cycle des patients ayant reçu la dose de 6 MUI d’IL-2 (Tableaux 3, 4). Lors d'administrations répétées en prise quotidienne unique, l’IM ainsi que son métabolite s’accumulent avant d’atteindre un niveau d’équilibre

Phase I clinical trial combining IM and IL-2: IL-2 interferes in the pharmacokinetics of IM

environ 7 jours après la première prise 165,304. Dans notre étude, ce phénomène

d’accumulation est également observé puisqu’entre J1 et J10, l’AUC(0-24) de l’IM augmente

de 29.1 ± 7.4 µg.h/mL à 39.6 ± 13.4 µg.h/mL.

L’administration d’IL-2 à la dose de 6 MUI entraîne une augmentation de l’exposition

à l’IM. L’AUC(0-24) et la Cmax de l’IM et du CGP74588 sont en effet significativement

augmentées après 5 jours d’IL-2 (Figures 2A, 2B). L’AUC(0-24) de l’IM et du CGP74588 à

J14 sont d’ailleurs corrélées à la dose d’IL-2 normalisée en fonction du poids du patient (Figure 2C).

La pharmacocinétique de l’IL-2 n’est par contre pas modifiée par l’administration concomitante d’IM. Les paramètres pharmacocinétiques de l’IL-2 sont similaires à ceux

observés en monothérapie 305,306. Le dosage du récepteur soluble de l’IL-2 (sCD25) qui

objective l’imprégnation IL-2 est bien augmenté à J14 (Figure 2D).

Enfin, si 10 jours d’IM n’impactent pas sur la numération des lymphocytes, des plaquettes et des neutrophiles, l’administration de 5 jours d’IL-2 diminue significativement le nombre de lymphocytes et de plaquettes (Figure 3).

www.landesbioscience.com OncoImmunology e23079-1

OncoImmunology 2:2, e23079; February 2013; © 2013 Landes Bioscience

RESEARCH PAPER RESEARCH PAPER

*Correspondence to: Patricia Pautier and Angelo Paci; Email: patricia.pautier@igr.fr and angelo.paci@igr.fr Submitted: 10/12/12; Revised: 11/28/12; Accepted: 12/01/12

http://dx.doi.org/10.4161/onci.23079

Citation: Pautier P, Locher C, Robert C, Deroussent A, Flament C, Le Cesne A, et al. Phase I clinical trial combining imatinib mesylate and IL-2 in refractory cancer patients: IL-2 interferes with the pharmacokinetics of imatinib mesylate. OncoImmunology 2013; 2:e23079

Introduction

Imatinib mesylate (IM) is a 2-phenylaminopyrimidine deriva-tive designed as a specific inhibitor of the inacderiva-tive conformation

Imatinib mesylate (IM) is a small molecule inhibitor of protein tyrosine kinases. In addition to its direct effect on malignant cells, it has been suggested IM may activate of natural killer (NK) cells, hence exerting immunomodulatory functions. In preclinical settings, improved antitumor responses have been observed when IM and interleukin-2 (IL-2), a cytokine that enhances NK cells functions, were combined. The goals of this study were to determine the maximum tolerated dose (MTD) of IL-2 combined with IM at a constant dose of 400 mg, the pharmacokinetics of IM and IL-2, as well as toxicity and clinical efficacy of this immunotherapeutic regimen in patients affected by advanced tumors. The treatment consisted in 50 mg/day cyclophosphamide from 21 d before the initiation of IM throughout the first IM cycle (from D-21 to D14), 400 mg/day IM for 14 d (D1 to D14) combined with escalating doses of IL-2 (3, 6, 9 and 12 MIU/day) from days 10 to 14. This treatment was administered at three week intervals to 17 patients. Common side effects of the combination were mild to moderate, including fever, chills, fatigue, nausea and hepatic enzyme elevation. IL-2 dose level II, 6 MIU/day, was determined as the MTD with the following dose-limiting toxicities: systemic capillary leak syndrome, fatigue and anorexia. Pharmacokinetic studies revealed that the area under the curve and the maximum concentration of IM and its main metabolite CGP74588 increased significantly when IM was concomitantly administered with IL-2. In contrast, IM did not modulate IL-2 pharmacokinetics. No objective responses were observed. The best response obtained was stable disease in 8/17 (median duration: 12 weeks). Finally, IL-2 augmented the impregnation of IM and its metabolite. The combination of IM (400 mg/day) and IL-2 (6 MIU/day) in tumors that express IM targets warrants further investigation.

Phase I clinical trial combining imatinib mesylate