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ANALYSE DE LA COOPÉRATION DANS L’INTERACTION Le Partenariat (La structure de la relation)

CHAPITRE IV ANALYSE CRITIQUE

ANALYSE DE LA COOPÉRATION DANS L’INTERACTION Le Partenariat (La structure de la relation)

Règle du partenariat: Chercher et désigner un objectif commun

Quelle que soit la structure de la relation au point de départ - structure de pression ou structure de service -, je crée un partenariat en cherchant avec mon interlocuteur un objectif vers lequel nos intérêts convergent de façon à pouvoir travailler en-semble.

Questions de réflexion et d’analyse

- Quelle structure de relation (pression, service, coopération) ai-je cherché à mettre en place entre moi-même et mon interlocuteur? Au départ? Au cours de l’interaction?

Justifiez votre réponse en répondant de manière élaborée aux trois questions sui-vantes:

- Qui détermine le but de l’interaction?

- Pour que le but soit atteint, qui est sollicité?

- Au cours de l’interaction, dans quel sens s’exerce l’influence?

- Est-ce que j’ai cherché à définir un objectif commun avec mon interlocuteur sans tenir pour acquis que l'un des partenaires devra suivre l'autre passivement? Si oui, comment me suis-je assuré que le but visé (l’objectif) était le même pour moi et mon interlocuteur?

- Quelle est ma perception de l’interlocuteur?

Cette perception m’a-t-elle permis de faire confiance à mon interlocuteur au point de l'associer à un contrôle bilatéral de la relation? ou Au contraire, me suis-je attendu à une soumission plus grande en maintenant une structure de pression ou de service?

- Est-ce que j’ai contribué à définir les champs de compétence de chacun? Si oui, comment ?

- Comment les facteurs G et P interviennent-ils dans cette interaction?

- Le cas échéant, comment ai-je traité les divergences d’intérêt entre mon interlocuteur et moi-même?

- Ai-je utilisé des mots comme « ensemble », « nous », etc.?

- En conclusion, est-ce que j’ai appliqué la règle du partenariat? (Appuyez votre con-clusion sur des faits)

La concertation (La gestion du processus)

Règle de la concertation : Gérer le processus de communication

Tout au long de la rencontre, une partie de mon attention est dirigée vers le proces-sus : je prends le temps de préparer le terrain par une entrée où j'associe mon inter-locuteur à la structuration de la rencontre ; puis je prévoie ou supprime les obstacles en m’assurant qu’à chaque instant du dialogue nous poursuivons une cible com-mune.

Questions de réflexion et d’analyse

- Est-ce que j’ai structuré la rencontre avant de discuter du contenu? Si oui, comment ai-je clarifié les cibles d'entrée de manière à partir ensemble sur une trajectoire éta-blie conjointement?

Élaborez votre réponse en référant aux trois questions suivantes:

- La situation initiale a-t-elle été formulée ou recadrée à ma satisfaction et à celle de mon interlocuteur? Est-ce que j’ai présenté ma perception de la situation satisfaction et à celle de mon interlocuteur? Est-ce que j’ai parlé des règles du jeu, des rôles de chacun, de ce que nous accomplirons ensemble...?

- Est-ce que j’ai sollicité la permission d’entrer avant de m’opposer à mon interlocu-teur?

- Tout au long du déroulement de l’interaction, me suis-je assuré d’avoir une cible commune avec mon interlocuteur? Si oui, comment à chaque étape du déroulement de l’interaction ai-je validé si mon interlocuteur et moi-même parlions de la même chose?

- En conclusion, est-ce que j’ai appliqué la règle de la concertation? (Appuyer votre conclusion sur des faits)

L'alternance (La technique)

Règle de l’alternance : Changer souvent de canal de communication

J'utilise des canaux de communication différents pour la réception, la facilitation, l'entretien de la relation et l'information sur le contenu; je passe souvent d’un canal à l’autre.

Questions de réflexion et d’analyse - Concernant le canal de réception

- Ai-je procédé au décodage empathique des réparties de mon interlocuteur?

- Que puis-je dire sur ma capacité à procéder au décodage empathique au cours de cette interaction?

- Ai-je utilisé la réception comme une stratégie de communication?

- Concernant le canal de facilitation

- Quels procédés de facilitation ai-je utilisés?

- Est-ce que j’ai utilisé le camouflage? Pourquoi?

- Que puis-je dire sur ma capacité à utiliser les procédés de facilitation au cours de cette interaction?

- Concernant le canal d’entretien de la relation

- Quels procédés d’entretien de la relation ai-je utilisés?

- Que puis-je dire sur ma capacité à utiliser les procédés d’entretien de la relation au cours de cette interaction?

- Concernant le canal d’information sur le contenu

- Quels procédés d’information sur le contenu ai-je utilisés? Quelle était leur effi-cacité ?

- Que puis-je dire sur ma capacité à utiliser des procédés d’information sur le con-tenu au cours de cette interaction ?

- Concernant l’alternance, est-ce que j'ai privilégié un canal de communication au dé-triment des autres? Est-ce que j'ai changé souvent de canal de communication? Quel est mon pourcentage d’alternance? Est-il est supérieur à 50%?

- En conclusion, est-ce que j’ai appliqué la règle de l’alternance? (Appuyer votre con-clusion sur des faits)

La non-ingérence (Le changement)

Règle de la non-ingérence : Reconnaître ses limites et exclure toute ingérence

Lorsque je vise à effectuer un changement, je reconnais les limites de mon pouvoir, puis j'utilise celui-ci sans interférer avec le pouvoir de mon interlocuteur ; j'évite l'ingérence et la complicité avec l'ingérence pour encourager les choix personnels.

Questions de réflexion et d’analyse

- Quelle(s) forme(s) de pouvoir ai-je utilisée(s)?

- Quel pouvoir ai-je attribué à mon interlocuteur?

- Le cas échéant, comment ai-je fait appel à la compétence de mon interlocuteur pour la problémation?

- Est-ce que j’ai circonscrit des champs de compétence exclusifs afin de protéger mon autonomie et celle de mon interlocuteur ?

- Est-ce que j’ai cherché le consensus lorsque mon interlocuteur et moi-même nous sommes trouvés dans un champ de compétence partagé?

- Les limites respectives des champs de compétence exclusifs ont-elles été respectées?

Et lorsque ce fut nécessaire, ai-je rappelé quel était mon champ de compétence ou ce-lui de mon interlocuteur et ai-je exigé qu’il soit respecté?

- Est-ce que j’ai évité d’exprimer des jugements de valeur, d’expertise ou des direc-tives concernant ce qui a trait au champ de compétence de mon interlocuteur, particu-lièrement de son vécu?

- Suis-je intervenu de manière à éviter d’encourager mon interlocuteur à se livrer à de l’ingérence? Ai-je refusé de répondre aux questions qui invitent à l’ingérence (le cas échéant)?

- En conclusion, est-ce que j’ai appliqué la règle de la non-ingérence? (Appuyez votre conclusion sur des faits)

La responsabilisation (Le cadre d'analyse)

Règle de la responsabilisation : Respecter et se faire respecter (95); Susciter des choix éclairés (03)

Je nous traite, mon interlocuteur et moi, comme des êtres uniques, capables de faire des choix personnels ; j’invite mon interlocuteur à utiliser son pouvoir personnel en faisant des choix éclairés pour tout ce qui relève de sa compétence.

Questions de réflexion et d’analyse

- Ai-je utilisé des opinions professionnelles? Me suis-je abstenu d'utiliser des opinions personnelles?

- Ai-je demandé l’avis de mon interlocuteur ou sa validation dès que l’on traitait de ce qui relève de son champ de compétence?

- Ai-je invité mon interlocuteur à utiliser son pouvoir personnel : à faire des choix, à s’impliquer?

- Ai-je été tolérant face aux hésitations et aux lenteurs de mon interlocuteur lorsqu’il a été ambivalent ou inquiet face au risque?

- Ai-je laissé mon interlocuteur prendre ses responsabilités?

- Expliquer dans vos mots les cinq grandes catégories de besoins de St-Arnaud, parti-culièrement les trois derniers : cohérence, considération et compétence.

- Suis-je capable de reconnaître, dans cette interaction, les besoins qui ont été heurtés chez moi par les comportements de mon interlocuteur?

- Suis-je capable de reconnaître les besoins de mon interlocuteur qui ont été heurtés dans cette interaction?

- Est-ce que dans cette interaction, mes besoins sont compatibles avec une approche basée sur la coopération?

- En conclusion, est-ce que j’ai appliqué la règle de la responsabilisation? (Appuyer votre conclusion sur des faits)

APPENDICE E

TABLEAU D’IDENTIFICATION DE MES POSTULATS