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Algorithme de génération des configurations du gaz parfait 62

Encadré 6: Conditions aux limites

3.2 Approche dans la limite du gaz dilué

3.2.4 Algorithme de génération des configurations du gaz parfait 62

parfait

Nous avons

présenté

un nouvel

algorithme qui produit

une

configuration

dans

l’espace

des

positions (R ~ (r2, , r1...rN))

de N bosons dans une boîte de

longueur

L avec un vecteur de conditions limites

W, (W ~ (w1,

w2, ...,

wN),

R’ ~ R +

WL),

relié au nombre d’enroulement W du

système (W = 03A3wi).

Cette

configuration

est créée avec le

poids

d’un gaz sans interactions et est

complètement indépendante

de la

configuration précédente.

Nous utilisons les informations obtenues pour le gaz

parfait

dans le

premier chapitre.

La formule de récurrence

(1.23)

page 17 ne permet pas seulement de calculer la fonction de

partition ZN

pour N

particules

à une

température

T =

1/03B2,

mais

donne aussi la

probabilité pNc(k)

d’avoir un

cycle

de

longueur

k dans un

système

de N

particules :

Dans un

système

de taille L avec des conditions aux limites

périodiques,

le

poids

s

k d’un

cycle

de

longueur

k s’écrit

(h

= m =

1)

L’équation (3 22)

donne alors aussi la

probabilité

de

séparer

un

cycle

de

longueur

k du

système

de N

particules.

Il est donc

possible

de retrancher un

cycle

de

longueur

k de la

configuration

avec N

particules,

avec la

probabilité

p

N

c

(k),

pour toute valeur de k. Il reste N-k

particules

dans le

système,

dont l’on

peut

séparer

de nouveau un

cycle

de

longueur k’,

avec la

probabilité pN-kc(k’).

On continue

jusqu’au

moment où il ne reste

plus

de

particules

dans le

système.

Une

répartition

en

cycles, {mk},

est ainsi réalisée avec les

poids

du gaz

parfait.

Considérons un

cycle

de

longueur

k ainsi

généré.

Les k

particules

de ce

cycle,

numérotées

1, 2, ...k,

se comportent comme une

particule

à une

température plus

basse

1/k03B2 (voir figure

1.2 page

14).

De

l’équation (3.23)

on obtient une

pro-babilité

proportionnelle

à

exp[-w2xL2/2k03B2]

que le chemin de cette

"particule"

sorte effectivement wx fois de la boîte de

longueur

L sur la direction d’axe x au cours du

"temps" k03B2.

Généralisé à trois

dimensions,

w =

w 1

+ w2 + ... + wk

FIG 3.4 - Fraction

superfluide

mise à échelle

/n sin1/3N

pour un gaz idéal pour

différents

nombres de

particules (Ni+1

=

8N,).

A

gauche (a)

on voit que le

point de croisement détermine la

témperature

critique du

système

à la limite

thermodynamique.

A droite

(b)

la partie autour de t =

(T - T0)/T0

est

agrandie.

Il

faut extrapoler

les points de croisements dans la limite

Ni

~ ~ à cause des

corrections aux loix d’échelles. Les

flèches

montrent

schématiquement

comment

les interactions

déplacent

les points d’intersections dans la limite

an1/3

~ 0.

Maintenant,

nous pouvons calculer les

positions

de ces k

particules

sur ce

cycle

On commence par r1 de la

première particule, qui

est uniformement dis-tribué entre 0 est L dans les trois dimensions. Les

positions

des k - 1

particules

suivantes sont choisies récursivement par la construction de

Lévy [50], qui

est

basée sur :

L’intégrand

peut

s’interpréter

comme la distribution de la

position

de la deuxième

particule

sur le

cycle.

Dans un

système homogène

comme dans un

piège

harmo-mque, cette

probabilité

pour r2 est gaussienne. Les autres

particules

r3, ...,rk-1

sont distribuées de la même

façon

récursivement. Les contributions aux vecteurs

de conditions limites W de k

particules

sur le

cycle

sont par suite données par :

w

i

L

i+1 - ri= r pour i =

1, 2, ...,

k - 1 et L wk= wL + r1 - rk.

Nous avons ainsi construit une

configuration

à N

particules

dans une boîte

de taille L avec le

poids

du

gaz parfait

sans utiliser les chaînes de Markov. Le nombre d’enroulement W =

03A3Ni=1

w, détermine la fraction

superfluide

de cette

configuration

par la formule de

réponse linéaire, équation (3.12)

et la corrélation entre cette fraction

superfluide

et les

interactions, XN,

permet de déterminer les corrections

03B4ns

dans un

système

fini directement dans la limite

an1/3 ~

0.

Nous avons alors calculé

numériquement XN

pour des

systèmes

de tailles différentes Grâce à notre

algorithme

permettant de créer des

configurations

du

gaz

parfait

et notre connaissance détaillée du

système

sans

interaction 3 nous

avons été

capables

de mener notre calcul

jusqu’à

N ~ 20 000

particules.

3 Il est possible de calculer directement la fonction de distribution du nombre

système

infini est une fonction

qui

ne

dépend

que du rapport

L/03BE~ [52]. 03BE~

est la

longueur

de corrélation à la limite

thermodynamique, 03BE~(t) ~

t-v pour

t ~ (T - T

c

)/T

c

~ 0.

Regardons

le rapport entre la fraction

superfluide

du

système

fini

(L)

et sa valeur à la limite

thermodynamique (~) :

Deux limites de la fonction

f(x)

sont a priori connues

[53] :

(i)

La limite

thermodynamique, 03BE~(t)

« L ~ ~ pour t fixé:

(ii)

En fixant la taille L du

système, nLs(t)

reste

toujours

une fonction

analy-tique, même au

point critique

du

système

infini t =

0,

où L «

03BE~(t)

~ ~. Car

n

L

s

(t=0)

doit rester

analytique, f(L/03BE~(t))

=

f(Ltv) ~

Ltv doit compenser le

comportement

non-analytique

de

n~s(t) ~ tv

pour t ~ 0. La fonction

f(x)

se

comporte donc comme

f (x) ~ x-v/v

pour x ~ 0. En

exigeant

que toutes les

dérivées doivent aussi rester finies pour un

système fini,

le comportement de

n

L

s

/n

peut s’écrire sous la forme

Q(0)

est une constante

Le rapport

03C5/03BD

obtenu dans les études

expérimentales,

par calcul de Monte-Carlo ou via le groupe de renormalisation est en accord avec la relation de

Josephon

v =

(D 2014 2)v [54]

et

suggère

comme

"quantité

mise à échelle" à trois dimensions. Les courbes

représentants

la fraction

superfluide

mise à échelle

N1/3ns/n

en fonction de t pour des

systèmes

de tailles

différentes,

se croisent en un point

précis.

Ce

point

détermine la

température critique

du

système

à la limite

thermodynamique.

Corrections à la loi d’échelle

La loi d’échelle repose sur

l’hypothèse qu’au voisinage

de la

température

cri-tique

la

longueur

de corrélation

03BE~

devient la seule

longueur pertinente.

Mais

en

général,

pour un

système fini, plusieurs

échelles de

longueurs

interviennent si bien que la forme la

plus générale

pour

ns/n

s’écrit.

Ces corrections à la loi d’échelle font en sorte que la fraction

superfluide

mise à échelle ne se croise au même

point

que dans la limite L ~ ~

(voir figure 3.4).

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