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3.3.1. Leur importance pour la qualité de la vie

Les activités personnelles influent sur la qualité de la vie de bien des manières. La plus évidente est que les activités auxquelles les gens se consacrent ont des effets prévisibles à la fois sur leur ressenti et sur leurs évaluations subjectives. Le graphique 2.3 illustre, par exemple, le classement de diverses activités quotidiennes exercées dans deux villes des États-Unis et de France par un échantillon de femmes interrogées sur la manière dont elles passent leur temps et sur le plaisir procuré par leurs activités. Dans les deux pays, les relations sexuelles, le sport et le jeu sont les activités les plus appréciées, à l’inverse des trajets quotidiens et du temps passé au travail. En dépit de quelques différences entre les deux pays, les deux classements sont très similaires. L’activité principale (avoir un bon emploi ou être au chômage) prend beaucoup d’importance dans les évaluations que les gens font de leur vie.

De manière générale, on ne peut pas partir du principe que les gens choisissent parmi ces différentes activités de la même façon qu’ils décident de répartir leur budget entre tels biens ou services, étant donné qu’ils n’en ont pas toujours le choix (les familles démunies préfèreront peut-être voir leurs enfants au travail plutôt qu’à l’école). Préférer certaines activités personnelles peut avoir des répercussions sur d’autres membres de la famille (choix entre le travail et le temps libre) ou de la communauté (dans le cas des trajets entre le domicile et le lieu de travail). En outre, l’approche par les capacités est à la base des valeurs intrinsèques de certaines de ces activités personnelles et de leurs apports à la qualité de la vie

La question essentielle est de savoir quelles sont les activités personnelles qui ont l’incidence la plus importante sur la qualité de la vie. Ont été retenus le travail rémunéré, les trajets quotidiens, le travail non rémunéré et le temps consacré aux loisirs. Nombre de ces activités se déroulant au domicile, et celui-ci étant un élément essentiel de la qualité du temps de loisir, l’évaluation du logement fait également partie du sujet. Bien que cette liste d’activités personnelles soit partielle, elle reflète les revendications politiques et traduit la possibilité de fournir des résultats concrets et comparables. Plusieurs indicateurs objectifs peuvent être utilisés pour mesurer ces activités personnelles et l’équilibre qui s’établit entre elles à différents moments de la vie (comme l’équilibre entre le temps consacré au travail rémunéré et à la vie de famille pour les jeunes mères). Ils renseignent non seulement sur la quantité et la qualité globales de ces activités mais également sur leur répartition au sein de la population dans son ensemble, notamment entre hommes et femmes..

Avant d’aborder les indicateurs appartenant à chaque activité, une considération plus générale est à prendre en compte. Pour toutes les activités personnelles, les enquêtes sur l’emploi du temps fournissent un indicateur quantitatif brut mais essentiel sur la manière dont les gens consacrent leur temps à différentes tâches. Autre élément fondamental, elles fournissent des informations essentielles du point de vue de l’intégration du travail non marchand dans la comptabilité économique classique. Cependant, ces enquêtes sont encore peu développées dans les systèmes statistiques de la plupart des pays : réalisées occasionnellement, voire jamais, elles s’appuient sur des protocoles qui varient sensiblement d’un pays à l’autre et ne sont pas encadrées par des normes internationales harmonisées.

Considérant que ces enquêtes produisent des mesures directes sur la manière dont les gens passent leur temps, elles devraient être réalisées plus régulièrement et selon des règles permettant des comparaisons fiables, tant d’un pays à l’autre que dans le temps.

3.3.2. Le travail rémunéré

Le travail rémunéré influe sur la qualité de la vie de manière à la fois positive et négative.

S’il apporte un revenu et une identité et permet de tisser des relations sociales, il peut aussi être source de risques et d’expériences négatives. De nos jours, la plupart des personnes en âge de travailler des pays de l’OCDE ont un emploi rémunéré mais ils sont beaucoup moins nombreux à travailler dans un domaine qui soit en adéquation avec leurs aspirations et leurs compétences et qui leur offre des perspectives d’évolution. Alors que les simples comptes sur l’emploi négligent toutes ces dimensions, plusieurs organisations nationales et internationales s’intéressent aux aspects qualitatifs du travail rémunéré. De ce point de vue, les indicateurs conçus par l’Organisation internationale du travail (OIT) dans plusieurs études consacrées à la notion de « travail décent » sont les plus pertinents pour l’évaluation de la qualité de la vie, fortement influencée par cette notion que l’OIT s’efforce de promouvoir dans tous les pays du monde.

Graphique 2.3 Classement des activités personnelles basé sur le ressenti des femmes et sur le temps consacré à chaque activité dans des villes sélectionnées aux États-Unis et en France

Activités classées par ordre décroissant en termes de plaisir procuré

Note : le classement des activités s’appuie sur la proportion de périodes de 15 minutes durant lesquelles le sentiment de « stress », de « tristesse » ou de « douleur » l’emporte sur celui de « bonheur ». Les données portent sur un échantillon de femmes de Columbus (Ohio, États-Unis) et de Rennes (France) interrogées en 2006 dans le cadre de l’Étude de Princeton sur l’affect et le temps.

Source : Krueger et al. (2008).

Etats-Unis

France

0 5 10 15 20 25

0.0 0.1 0.2 0.3 0.4

Rangs des activités (axe de   ‐ gauche) Pourcentage de temps passé (axe de droite)

0 5 10 15 20 25

0.0 0.1 0.2 0.3 0.4

Rangs des activités (axe de gauche) Pourcentage de temps passé (axe de droite)

Il s’agit d’un concept pluridimensionnel qui intègre tous les éléments décrits dans l’encadré 2.4. Ces éléments, qui contribuent aussi à la sécurité économique et sociale des travailleurs et de leurs familles, sont notamment l’équilibre entre le travail rémunéré et les autres activités (notamment « combiner travail et vie de famille ») ainsi que le rôle du dialogue social (à savoir les conditions collectives qui déterminent la qualité de la vie et le bien-être des travailleurs sur leur lieu de travail). En outre, le travail décent implique des droits, que ceux-ci existent déjà (c’est-à-dire qu’ils soient reconnus sur le plan international) ou non et qu’ils aient été institutionnalisés ou non.

Encadré 2.4. Composantes fondamentales de l’agenda pour le travail décent

Opportunités de travail (1 + 2)

Emplois qui devraient être interdits (1 + 3)

Travail productif et convenablement rémunéré (1 + 3)

Horaires décents (1 + 3)

Stabilité et sécurité de l’emploi (1, 2 + 3)

Possibilité de combiner travail et vie de famille (1 + 3)

Égalité de chances et de traitement (1, 2 + 3)

Sécurité sur le lieu de travail (1 + 3)

Protection sociale (1 + 3)

Dialogue social et représentation des travailleurs (1 + 4)

Les chiffres entre parenthèses se réfèrent aux objectifs stratégiques de l’OIT liés aux composantes du travail décent : 1. Normes et principes et droits fondamentaux au travail ; 2. Emploi ; 3. Protection sociale ; 4. Dialogue social.

Source : Données OIT.

Les mesures du travail décent peuvent être établies à partir de sources diverses. Outre les rapports produits et les données recueillies par l’OIT, la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail (Fondation de Dublin) réalise tous les cinq ans des enquêtes portant sur les conditions de travail dans les États membres et candidats de l’UE34. Celles-ci (dont l’utilité pratique est cependant limitée en raison de la taille réduite des échantillons dans chaque pays) renseignent sur de nombreux aspects du travail décent comme le travail atypique, les inégalités liées au genre en termes d’emploi et de salaires, les discriminations sur le lieu de travail, la formation et l’apprentissage tout au long de la vie, l’accès à l’emploi pour les handicapés, le temps de travail et les horaires atypiques, l’équilibre ressenti entre vie professionnelle et vie privée, les accidents du travail et les risques physiques, l’intensité du travail, les problèmes de santé liés au travail, le dialogue social et l’autonomie des travailleurs. Plusieurs États mènent également des enquêtes nationales sur les conditions de travail. Celles-ci devraient être étendues à d’autres pays en utilisant le même modèle d’enquête afin de permettre de mesurer, d’une part, les aspects moins tangibles du travail rémunéré et, d’autre part, la diversité des expériences des travailleurs.

34. Voir par exemple le rapport annuel 2007-2008 sur les conditions de travail dans l’UE (Annual Review of Working Conditions in the EU 2007–2008), la quatrième Étude des conditions de travail en Europe (Fourth European Working Conditions Survey 2007) et la première Enquête sur la qualité de vie en Europe (First European Quality of Life Survey: Time Use and Work–Life Options over the Life Course, 2007).

Chacun de ces aspects du « travail décent » devra être évalué à l’aide de plusieurs indicateurs potentiels. Comme il n’est pas possible de tout mesurer, la Commission recommande de retenir un nombre limité d’indicateurs en rapport avec la notion de travail décent ; ils seront sélectionnés en consultation avec les acteurs et les organisations internationales concernés. Adaptés à la fois aux pays développés et en développement, ils devront souligner les différences entre hommes et femmes dans les risques encourus et les tâches effectuées dans des secteurs spécifiques comme l’agriculture. Certains emplois ont plus de répercussions sur la santé que d’autres : c’est notamment le cas du repiquage en riziculture, travail qui implique une exposition à des maladies hydriques et produits chimiques toxiques, le plus souvent effectué par des femmes, qui retiennent plus longtemps les substances toxiques dans leur organisme. Des évaluations du travail décent devraient également être développées au niveau sous-national et régional.

Dans ce domaine, les difficultés de mesure sont parfaitement reflétées par les accidents du travail, qui constituent l’aléa du travail rémunéré le plus visible. Ces événements soudains et parfois violents qui surviennent lors de l’exécution du travail peuvent provoquer d’importantes séquelles pour la santé, voire pour la vie du travailleur. Il est difficile de comparer les accidents du travail au niveau international, faute d’harmonisation à la fois dans le mode de recensement des accidents (les statistiques ne prennent parfois en compte que les accidents « indemnisés » survenus sur les lieux de travail de taille suffisamment importante et laissent de côté les blessures légères) et en ce qui concerne les sources de données (compagnies d’assurance, registres de la sécurité sociale, inspections du travail, instituts de sondage et de recensement). En outre, dans les pays où les cotisations sociales versées par l’employeur varient en fonction de la fréquence des accidents, il risque d’y avoir moins de déclarations que d’accidents réels. Si les comparaisons ont été facilitées par l’adoption en 1998 de la résolution de l’OIT sur les statistiques des lésions professionnelles résultant des accidents du travail, qui fixe des normes pour l’enregistrement et la présentation des données, le problème persiste. Pour prendre un exemple, les blessures non fatales qui doivent être enregistrées sont celles qui ont entraîné une absence d’au moins trois jours en Europe et au Japon, d’au moins six jours en Australie et d’au moins une journée dans d’autres pays. Dans tous les pays, les statistiques tiennent compte uniquement des absences totales et non de celles qui entraînent une journée de travail réduite35. Les changements dans la fréquence des accidents déclarés par l’administration ou par les assureurs pourraient également résulter de modifications introduites dans les règles des compagnies d’assurance et qui incitent les employeurs à déclarer moins d’accidents mineurs ou à proposer des journées de travail réduites aux travailleurs accidentés. Toutes ces disparités dans les pratiques d’enregistrement font obstacle à la comparabilité des statistiques dans ce domaine.

Ce caractère pluridimensionnel a conduit à plusieurs tentatives d’élaboration d’indices composites pour mesurer le travail décent. Le graphique 2.4 représente le classement des 25 pays les mieux notés, publié dans la Revue internationale du travail (2003). Cet indice composite s’appuie sur sept sous-indicateurs, composites eux aussi, en partie sélectionnés en raison de la disponibilité des informations : i) sécurité du marché du travail (plusieurs indicateurs de la disponibilité des emplois) ; ii) sécurité de l’emploi (par opposition à la

35. En 2003, c’est en Turquie, en Corée et au Mexique que les accidents du travail à issue fatale ont été les plus fréquents, tandis que le Royaume-Uni et la Suède sont les pays où il y en a eu le moins. Leur fréquence diminue depuis 1995. Les accidents du travail non mortels sont les plus répandus et ont également diminué dans la plupart des pays membres de l’OCDE (OCDE, 2006a).

précarité) ; iii) sécurité des compétences ou professionnelle (disponibilité d’emplois qualifiés) ; iv) sécurité au travail (conditions de travail, y compris les horaires) ; v) sécurité liée aux possibilités d’éducation et de formation ; vi) sécurité du revenu et vii) représentation des travailleurs. Les différentes manières de fournir des informations sur des concepts aussi complexes et pluridimensionnels que le travail décent au moyen de mesures composites devraient être explorées de façon plus systématique.

3.3.3. Le travail domestique non rémunéré

La plupart des indicateurs actuellement utilisés pour évaluer la qualité de la vie ne prennent pas en compte certains aspects du travail domestique non rémunéré comme les courses, les tâches ménagères ou les soins aux enfants et aux autres personnes dépendantes du ménage. Il s’agit là d’un oubli important. Tout comme pour les autres activités personnelles, le temps consacré aux tâches ménagères pourrait être directement mesuré à l’aide d’enquêtes sur l’emploi du temps. Ces données, à leur tour, serviraient d’une part à évaluer les inégalités liées au genre en termes de répartition des tâches ménagères, et d’autre part à faciliter les comparaisons d’un pays à l’autre et dans le temps, ce qui pourrait mettre en relief de nombreuses autres inégalités (en termes d’emploi et de loisirs, par exemple).

En principe, les indicateurs devraient également permettre d’évaluer la qualité du travail domestique non rémunéré, bien qu’il n’existe que peu de critères objectifs dans ce domaine.

Cependant, certains pays comme la Suède effectuent régulièrement des enquêtes sur le stress et les tensions engendrés par le travail domestique et sur leurs conséquences pour la santé. Les pays en développement bénéficieraient également de la création de mesures directes de ces tensions ; en effet, tant la technique (poêles ouverts ou rudimentaires) que le combustible utilisé pour la cuisson des aliments (biocombustibles) comportent beaucoup plus de risques pour les femmes et les enfants que pour les hommes.

Graphique 2.4 Une mesure composite du travail décent

Source : Revue internationale du travail, 2003.

Le travail domestique non rémunéré est particulièrement important pour la qualité de la vie des familles qui comptent de jeunes enfants. Le plus souvent, le temps passé à s’occuper des enfants est également consacré à d’autres activités et est donc mal mesuré par les enquêtes sur l’emploi du temps, qui ne prennent pas complètement en compte les activités

« secondaires ». De plus, la plupart des enfants passent leur temps dans diverses structures d’accueil, formelles ou non, dont il faudrait mesurer l’utilisation (le temps passé dans chaque structure). Des indicateurs concernant l’accès aux garderies et leurs prix sont aussi importants pour estimer le coût des enfants et évaluer les surcharges de travail auxquelles sont confrontés les parents de jeunes enfants.

3.3.4. Les trajets domicile-travail

Les personnes qui ont un emploi rémunéré disposent d’une meilleure qualité de la vie lorsque leur temps de trajet quotidien est moindre. Dans plusieurs pays de l’OCDE, la hausse du prix des logements ne s’accompagnant pas d’une hausse des salaires, de nombreux salariés et leurs familles ont été forcés de s’éloigner de leur lieu de travail. Cette évolution pèse lourdement sur leur qualité de vie. Le nombre d’heures passées à effectuer des allers-retours domicile-travail dans une période donnée (semaine, mois) constitue un indicateur partiel mais essentiel de ces déplacements. Ce type d’indicateur pourrait être systématiquement calculé grâce à des enquêtes régulières sur l’emploi du temps. Les données disponibles à ce sujet montrent déjà de grandes différences entre les pays : en Corée, les salariés passent en moyenne 70 minutes par jour entre leur lieu de travail et leur domicile, soit l’équivalent de 18 journées entières par an, tandis que ce chiffre s’élève à 36 minutes en France et à 29 minutes aux États-Unis.

Outre la durée, d’autres aspects de ces trajets sont importants pour la qualité de la vie, notamment l’accessibilité et le prix des transports, qui peuvent affecter le droit des personnes à la mobilité quotidienne. L’estimation de ces deux éléments est complexe. Si l’accessibilité est en partie évaluée grâce aux temps de trajet, déterminer le coût des transports implique en revanche de calculer le prix payé par les ménages et de définir une valeur de référence afin d’effectuer des comparaisons. Ces coûts peuvent également refléter des choix personnels, certains préférant utiliser une voiture privée, plus coûteuse, plutôt qu’emprunter des transports en commun moins chers. Dans une perspective de soutenabilité, les modes de transports ont également leur importance (disponibilité de pistes cyclables, etc.). La faisabilité statistique de telles études est toutefois problématique.

3.3.5. Les loisirs

Le temps consacré aux loisirs est une composante primordiale de la qualité de la vie. Une longue tradition de recherche (remontant à Tobin et Nordhaus) a tenté d’intégrer la « valeur » du loisir à une évaluation monétaire mais élargie du bien-être. S’il n’est pas aisé de déterminer un prix pour évaluer les loisirs, les difficultés rencontrées pour en mesurer la quantité ne sont pas négligeables non plus. D’ailleurs, bien que l’influence des loisirs et des divertissements sur la qualité de la vie soit largement documentée, peu de mesures objectives du temps de loisir sont couramment utilisées.

Il existe cependant des solutions. La plus évidente consiste simplement à mesurer le temps consacré aux loisirs ainsi que les différences dans sa répartition entre les groupes et les individus (en fonction du sexe, par exemple). Cette quantité peut être estimée grâce aux

enquêtes sur les emplois du temps qui sont réalisées régulièrement dans plusieurs pays. Cette solution pose cependant certains problèmes. D’une part, les estimations de la quantité de loisirs s’appuient sur des classifications quelque peu arbitraires des différentes activités indiquées dans leur emploi du temps par les personnes interrogées. D’autre part, le temps consacré aux activités indispensables comme le sommeil, les repas ou les soins personnels varie d’une personne et d’un pays à l’autre. Ces disparités modifient les estimations du temps consacré aux loisirs au cours d’une journée ordinaire. Une fois ce facteur pris en compte, les résultats obtenus montrent des disparités sensibles d’un pays à l’autre36 mais aussi d’une catégorie à l’autre : les hommes profitent de plus de temps libre que les femmes, avec des écarts importants en Italie et négligeables en France ; en outre, la courbe qui représente le temps de loisir en fonction de l’âge est en forme de U (OCDE, 2009). Un dernier problème, déjà soulevé dans la partie sur le ressenti, réside dans le fait qu’une même activité, considérée comme un « loisir » dans les enquêtes sur les emplois du temps, ne procurera pas le même niveau de plaisir à tous (par exemple à une personne involontairement privée d’emploi et à une personne qui a un emploi qu’elle appércie). Pour évaluer les inégalités entre les personnes en termes de loisirs, il est donc nécessaire de mesurer à la fois le temps passé à ces activités et le degré de satisfaction qui en résulte.

Il existe aussi d’autres indicateurs quantitatifs comme celui qui mesure la participation à différentes activités de loisir telles que les divertissements, activités sportives ou événements

Il existe aussi d’autres indicateurs quantitatifs comme celui qui mesure la participation à différentes activités de loisir telles que les divertissements, activités sportives ou événements