• Aucun résultat trouvé

Auto-évaluation de la séquence

Activité 30 Activité 31

Dates

Dates Taux de changeTaux de change

Prix en dollar d’un produit Prix en dollar d’un produit fabriqué en zone euro et fabriqué en zone euro et

vendu 100 € vendu 100 €

1 € =1,36 $ 136 $

3 décembre 2009 1 € =1,51 $ 151 $

25 mai 2010 1 € = 1,22 $ 122 $

17 août 2011 1 € =1,45 $ 145 $

L’euro s’est apprécié.

L’euro s’est déprécié.

cf tableau.

Les exportations en provenance de la zone euro vers les Etats Unis peuvent avoir baissé car leur coût s’est renchéri.

Lorsqu’une monnaie s’apprécie, elle rend les importations moins coûteuses et renchérit le coût des exportations. L’appréciation d’une monnaie diminue donc la compétitivité prix d’une économie.

Le dollar est une monnaie qui fluctue librement en fonction de l’offre et de la demande. Le terme « dépréciation » confirme qu’il s’agit bien de changes flottants.

La monnaie chinoise a une parité fixe par rapport au dollar.

Une politique monétaire expansive consiste à émettre une quantité importante de monnaie.

En augmentant la création monétaire, offre de monnaie s’accroît et contribue donc à la faire perdre de sa valeur : il y a dépréciation. Cette dépréciation a rendu les prix des produits exportés vers des pays ayant une autre monnaie plus compétitifs et les exportations ont donc augmenté.

Le fait que le yuan soit sous évalué résulte d’une volonté délibérée des autorités chinoises qui sont en capacité de soutenir le cours de leur monnaie puisqu’à même d’en acheter du marché grâce à leur excédent commercial mais aussi à leurs réserves de changes accu-mulées.

Les autorités maintiennent le yuan à un cours faible afin de gagner en compétitivité prix. Cela peut apparaître comme une forme de protec-tionnisme (« tarif à l’importation », « subvention à l’exportation » cf chapitre précédent) puisque les autres monnaies (euro, dollar, yen) sont en changes flottants.

Activité 32

Activité 33

Correction en ligne

Union monétaire Union économique + Politique monétaire commune

Marché commun + Adoption d’objectifs de politiques économiques communs

Zone de libre échange + tarif douanier commun envers le reste du Monde Diminution ou suppression des barrières entre les pays d’une même zone

Union douanière + libre circulation des facteurs de production (travail, capital).

Cela nécessite une certaine réglementation.

Union économique Marché commun

Union douanière

Zone de libre-échange

En 2004, adhésion de la Pologne, la Hongrie, la République Tchèque, l’Estonie, la Slovénie, Chypre, la Slovaquie, La Lituanie, la Lettonie et Malte. = Europe des 25

En 2007, la Bulgarie et la Roumanie, ont rejoint l’UE= Europe des 27 :

On parle d’intégration économique lorsque :

des pays proches géographiquement construisent un espace où les échanges se font sans entraves

des politiques communes sont élaborées et mise en place

des institutions sont chargées de gérer les intérêts communs

En 2011, dix-sept des27 Etats membres de l’Union européenne ont adopté l’euro (Belgique, Allemagne, Estonie, Irlande, Grèce, Espagne, France, Italie, Chypre, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Autriche, Portu-gal, Slovénie, Slovaquie, Finlande)

Depuis 1999 : 11 pays : Belgique, Allemagne, Irlande, Espagne, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche, Portugal, Finlande En 2001 car elle ne respectait pas les critères demandés avant.

La Slovénie.

En 2008 : Malte et Chypre.

La Slovaquie en 2009-L’Estonie en 2011.

Activité 34

Activité 35

Activité 36

Activité 37

Activité 38

La transparence des prix lorsque vous faites des achats ou que vous voyagez dans la zone euro.

L’élimination des coûts de transaction.

La disparition des fluctuations de cours de change.

Des taux d’intérêt tirés vers le bas.

En adoptant l’euro les Etats ont renoncé à leur souveraineté en ma-tière de change et de politique monétaire.

Face à un problème spécifique (choc asymétrique) les pays peuvent attirer les producteurs en jouant sur la fiscalité ou la Réglementation (notamment du marché du travail). Mais si de telles interventions peuvent être utiles à un pays elles sont préjudiciables pour l’en-semble des pays de la zone.

L’autre levier d’action qui reste aux pays est alors la politique budgétaire.

L’adhésion à l’UEM a imposé des contraintes en termes de déficit et de dette (critères du pacte de stabilité et de croissance). Ces cri-tères viennent limiter les possibilités d’action via le levier budgétaire puisque mener une politique de relance en ayant un déficit supérieur à 3 % du PIB n’est pas autorisé.

Une défaillance de la Grèce signifie que celle-ci serait dans l’incapacité de rembourser ses dettes. La dette de la Grèce étant libellée en euro, les autres titres de dette libellés dans cette monnaie seraient alors per-çus comme plus risqués. Le taux d’intérêt inclurait alors cette « prime de risque » et augmenterait pour tous les pays ayant comme monnaie l’euro. Mécaniquement la charge de la dette des autres pays membres de la zone s’en trouverait donc alourdie.

La crainte de défaillance de la Grèce et de sa propagation rendent moins attractifs les placements en euro, la monnaie, moins deman-dée se déprécie.

Une baisse de l’euro renchérit le cout des importations (les matières premières comme le pétrole par exemple), et diminue les coûts des exportations, ce qui accroît la compétitivité prix des entreprises ex-portatrices.

Pour les marchés financiers, l’aide apportée par les Etats européens et le FMI ne fait qu’accroître la dette et le risque de non-remboursement.

La zone euro est un regroupement d’Etats qui ont certes renoncé à leur politique monétaire mais sous condition.

Lors de la création de l’UEM une des conditions fixées (imposée par le gouvernement allemand) était l’absence de solidarité financière, la crainte étant de devoir payer pour l’Europe du sud.

Activité 39

Activité 40

Activité 41

Activité 42

Activité 43

Par ailleurs les Etats membres gardent une latitude en matière budgé-taire et peuvent donc (sous réserve de respect des critères du pacte de stabilité) adopter les politiques souhaitées.

Des pays européens se sont attachés à maintenir voire à élever leur compétitivité. Pour cela ils peuvent agir sur la compétitivité hors prix par exemple en favorisant l’innovation. Cependant dans le contexte de crise, l’action devait être rapide et l’action s’est portée sur la com-pétitivité prix. L’Allemagne a ainsi baissé ses charges sociales.

Les pays de la zone euro sont en prise avec des difficultés parfois similaires, on parle alors de choc symétrique. L’outil budgétaire peut alors être adapté mais faute de réel budget européen (moins d’1 % du PIB), chaque pays doit mener sa propre politique budgétaire. Ces politiques budgétaires nationales n’étant pas nécessairement coor-données.

Pour 2011, le budget de l’UE s’élève à 126,5 milliards d’euros

La coordination n’est pas aisée à mener car les pays ne se mettent pas d’accord sur l’orientation de cette coordination. Cette dernière se limite principalement au respect des critères du pacte de stabilité.

Toutefois plus qu’une coordination, il faudrait une convergence réelle des pays. Cette dernière passe par une fiscalité, une législation, un niveau des prix… proches voire identiques.

Activité 44

C orrigés des exercices

Vrai/faux

Documents relatifs