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Partie 1 : Cordes et histoires verticales de cirque

3) Acrobatie et évolutions circassiennes

L'histoire de la corde circassienne semble être aussi fournie et encore moins explorée que son histoire générale. Cette partie vise à se concentrer sur le développement de la pratique de la corde lisse, depuis l'utilisation des cordes pour les pratiques acrobatiques (qui ne sont pas toujours celles de l'aérien), jusqu'aux formes actuelles de l'acrobatie aérienne sur corde. Une attention particulière sera de nouveau portée sur les détours qu'a empruntés cet objet et sur les univers variés desquels le cirque s'est inspiré. L'historique de la pratique de la corde lisse qui va être esquissé ici ne prétend pas à l'exhaustivité, il est évident que d'autres documents et événements auraient pu s'y ajouter.

3.1. Le corps en hauteur

Bien avant l'existence du cirque et la présence de cordes verticales sur sa piste, quelques acrobates et autres saltimbanques se risquaient à défier le vide, perchés sur des lignes horizontales. La corde et l'acrobatie ont d'abord trouvé leur union au Moyen-Âge avec la pratique du funambule. Cette discipline, appartenant au domaine de l'équilibre sur objets, n'entre pas dans le champ de recherche de ce mémoire, mais il est pertinent de se plonger dans certaines analyses ou témoignages anciens et de penser le basculement de la corde horizontale à un axe vertical. Le funambule, ou « danse de corde », était un art à succès au XVIème siècle même si les acrobates en question avaient très mauvaise réputation.

Les funambules étaient catégorisés parmi les troubadours et les charlatans : tout d'abord à cause de l'assimilation entre la danse de corde et la pendaison, mais aussi, car la dextérité des acrobates était assimilée à l'œuvre du démon. Dans le cas du funambule, il est fascinant de voir à quel point la présence de la corde et de son histoire impacte les perceptions des spectateurs. De nombreuses légendes circulent à propos de l'héroïsme dont il fallait faire preuve pour être un acrobate et se placer aux côtés d'Icare. En effet, le funambule constitue déjà une forme d'ascension et de rapprochement avec le ciel, et les dangers de chute ne sont pas moindres. Parmi ces légendes, il existe celle qui affirme que les acrobates mangeaient du « dormit », une herbe que broutent les bouquetins et chamois avant de grimper sur les falaises et qui éviterait les malaises ou autres vertiges. Pour apporter un peu

de réalisme à la condition des acrobates, le sieur Archange Tuccaro a écrit un traité en 1579 sur l'enseignement de la danse de corde, dans lequel un sonnet écrit par l'angevin Beauvois de Chauvencourt apparaît*. Ce sonnet écarte toutes les croyances et superstitions

qui entourent l'art du funambulisme, et fait valoir la dextérité de ces acrobates. Par ailleurs, il permet de penser au caractère inédit de ces pratiques et à leur vive évolution.

Observer un corps en l'air défiant le vide était extrêmement novateur et extraordinaire, cela amenait à concevoir une autre dimension du corps. À ce propos, Peta Tait énonce : « Previously, tight and slack, high and low, rope acts had raised everyday actions of walking, balancing, dancing, carrying and wheeling into the air. »39 Comme en

témoigne cette citation, les danseurs de corde ne se contentaient pas d'une simple marche en équilibre et leur vocabulaire gestuel est rapidement devenu varié. Certains funambules utilisaient même une seconde corde pour pouvoir se suspendre et effectuer ainsi des figures possibles à la corde lisse ! Un témoignage de 1546 présent dans l'ouvrage de J. Strutt permet d'en attester :

Then took he the rope, and tied it to the cable, and tied himself by the right leg a little space beneath the wrist of the foot, and hung by one leg a certain space, and after recovered himself again with the said rope and unknit the knot, and came down again.40

En dehors de la verticalité, les funambules s'étaient donc déjà adonnés aux suspensions à l'aide d'une corde. Par ailleurs, la corde était souvent tendue selon un angle afin de permettre des glissades. Il semblerait d'ailleurs que le basculement de la corde du funambule vers la corde aérienne se soit fait grâce à l'impératif de surenchère, les danseurs de corde voulant sans cesse faire plus impressionnant et plus inédit que leurs pairs. En 1724, dans l'Histoire générale de la danse, J. Bonnet raconte les spectacles auxquels il a assisté et témoigne de cette inclinaison de la corde à laquelle un Turc s'est risqué : « il montoit tout droit le long d'une corde qui était attachée de haut en bas au bout d'un grand mât et dont le sommet alloit jusqu'au plafond du jeu de Paume »41. Ce tour de force devait

être tellement exceptionnel et inédit qu'il a conduit à un peu de fabulation et d'exagération de la part de J. Bonnet qui décrit le Turc descendant debout et à reculons de la corde verticale. C'est donc à la foire Saint-Germain, à la fin du XVIIème siècle, que Jacques

Bonnet aurait assisté à une des premières représentations de la corde verticale.

* Voir annexe 1.

39 TAIT Peta, Circus Bodies: Cultural Identity in Aerial Performance, New York, NY: Routledge, 2005, p. 4.

40 STRUTT Joseph, The Sports and Pastimes of the People of England, London: Methuen and Co., 1903, p. 179-180.

41 BONNET Jacques, in GINISTY Paul, Mémoires d’une danseuse de corde : madame Saqui (1786-1866), Paris : Editeur Eugène Fasquelle, 1907, p. 205.

Ce simple témoignage permet d'ancrer la pratique de la corde verticale dans une période et de contredire le postulat selon lequel le trapèze a pré-existé à toute autre discipline aérienne. D'autres chercheurs comme Sonya Smith à l'Université du Colorado s'accordent à dire que c'est bien la pratique du funambule qui constitue les premiers mouvements acrobatiques au dessus du sol, elle dit précisément « The rope dance was a precursor to aerial circus, with full acts taking place off the ground »42. Il existe ainsi un

lien historique étonnant entre le funambule et la corde lisse qui, même s'ils utilisent un matériel identique, ne mobilisent pas du tout les mêmes états de corps, muscles, réflexes, vocabulaires ou préparations. Toujours est-il que c'est l'envie de se dépasser, de transcender les codes et de braver la peur et l'inconnu qui ont conduit à cette évolution de l'horizontalité à la verticalité, de cette action de marcher entre ciel et terre vers celle de grimper de la terre au ciel.

Dans un tout autre registre et continent, une autre pratique permet de repousser davantage la date d'apparition de ces corps en hauteur. À partir de 1135 en Inde, la pratique du Mallakhamb a pris de l'ampleur afin de développer la force, l'agilité et la souplesse des lutteurs. Cela consiste en une combinaison d'étirements, de yoga et d'autres positions physiques. Ces ensembles d'exercices de force et de postures de yoga se pratiquaient sur deux agrès : un mât en bois et une corde en coton. Les termes utilisés dans le Mallakhamb se sont aujourd'hui enrichis et viennent soit de la gymnastique, soit du yoga ; il s'agit ici d'une rencontre entre des traditions indiennes et la compétition sportive de l'Ouest. Cette pratique permet aussi une connexion spirituelle avec le dieu hindou Hanuman43, ce qui

explique qu'un geste de salut et de respect doit être exécuté avant de s'entraîner ou d'utiliser les agrès. Par ailleurs, le choix de l'agrès ne se fait pas par affinité, mais par genre : les femmes s'entraînent sur la corde, amplifiant une fois de plus la genrification de cet objet, et les hommes sur le mât. Cela s'explique par la symbolique de chaque agrès : la corde représente la queue du dieu-singe Hanuman tandis que le mât présente une forme phallique, proscrite aux femmes. Cette corde est plus fine que la corde lisse circassienne, elle mesure 5.5 mètres et fait environ 20 millimètres d'épaisseur et ce qui lui permet d'être semblable à une queue de singe. Une autre tradition veut que le dessous du pied ne doive jamais toucher la corde, ce serait un manque de respect envers Hanuman. Les praticiens montent ainsi avec les orteils et s'adonnent à des postures de yoga en hauteur, de la

42 SMITH Sonya, Aesthetics of aerial dance and aerial circus, University of Colorado, Boulder, 2013, p. 13.

43 Hanuman est le dieu-singe immortel des hindous, le fils du « Seigneur des Vents », il a la capacité de voler et est extrêmement fort.

souplesse, des chutes et rattrapes. Jon Burtt a notamment fait profiter sa compagnie australienne Skadada de ses observations44 sur le Mallakhamb, en modifiant notamment les

modalités d'entraînement et de rencontre avec l'agrès. Cette pratique indienne peut donc influencer aujourd'hui les pratiques circassiennes, mais il est aussi possible qu'une partie du vocabulaire du Mallakhamb ait été empruntée il y a bien longtemps par le cirque. La montée avec les orteils sur la corde est souvent appelée la « montée sauvage » dans la pratique de la corde lisse, et peu d'acrobates sont conscients de son histoire indienne, ni des rapports avec une quelconque divinité. Le cirque semble avoir puisé dans tant d'univers différents qu'il est devenu fastidieux de chercher la généalogie de toute pratique. Pourtant, cela permet d'éclairer et de remettre en question les habitudes corporelles de chaque circassien, et d'affirmer une fois de plus que le cirque n'a rien inventé, il a seulement rassemblé.

3.2. Une discipline à part entière

Comme beaucoup d'autres élèves de l'école de loisir dans laquelle j'ai commencé à pratiquer les arts du cirque, ma spécialité était le tissu aérien. Lassée par cette discipline et piquée de curiosité par une vieille corde trouvée dans le matériel abandonné, j'ai décidé de me mettre au défi de ce nouvel agrès. Apprenant seule, j'ai découvert mes premières sensations de cordéliste sur une corde tressée en coton avec un staff* dont les fibres étaient

tellement usées qu'elle avait une allure un peu hirsute et une texture très douce. Cette corde était parfaite pour garantir une transition du tissu à la corde en douceur, prendre de l'assurance et explorer les premiers gestes sans se faire violence. Par la suite, je me suis heurtée à une corde tressée en coton complètement neuve, et par conséquent, extrêmement rude et blessante. Pendant une semaine entière, il n'était possible que de monter et descendre sur cette corde, tant les brûlures étaient importantes et l'inconnu déconcertant. J'ai finalement compris qu'il ne servait à rien d'essayer de plier cette corde à mon ancien vocabulaire gestuel, et que je devais en fait réinventer avec elle un nouveau répertoire. Ce que je n'avais pas réalisé à l'époque, c'est que le retrait du staff sur la corde et l'élaboration de tout un vocabulaire technique n'étaient pas des éléments acquis quelques décennies auparavant. Je n'avais pas envisagé que le passage de cette vieille corde avec staff à cette corde nue, qui m'accompagne encore, témoigne d'une évolution récente dans la pratique de la corde lisse au cirque. Par ailleurs, ce que j'avais pris pour un défi personnel représentait

44 BURTT Jon, Mallakhamb: An Investigation into the Indian Physical Practice of Rope and Pole

Mallakhamb, Champaign (Illinois, USA) : Common Group Publishing, 2010.

en fait, chez les circassiens de la fin du XXème siècle, un bouleversement historique pour la

corde circassienne.

Malgré son caractère ancestral et sa postérité dans l'histoire acrobatique, la corde a été considérée comme une discipline à part entière très tardivement. Ce fait s'applique surtout dans le milieu institutionnel du cirque, notamment au niveau des spécialisations dans les écoles professionnelles, desquelles la corde lisse était absente. Il est à noter que durant tout le XXème siècle, même les plus grands artistes pratiquant la corde exerçaient

d'autres disciplines. De plus, il est aussi possible de constater que dans le cirque traditionnel, la corde était surtout utilisée comme transition lors des changements de matériel et de la mise en place de la cage. Geneviève Adrian précise à ce propos que la corde était considérée comme un « intermède acrobatique souvent défavorisé par son rang dans le programme, puisque fréquemment placé pendant le montage ou le démontage de la cage aux fauves. »45 A ce moment-là, la corde comportait un staff et était pratiquée à

l'« espagnole », c'est-à-dire avec une personne qui fait tourner la corde depuis le sol et une autre qui prenait ses postures depuis le staff. Le répertoire gestuel n'était donc pas très varié, et la considération de cette pratique n'était pas non plus très élevée. Ceci peut s'expliquer, supposément, par deux éléments : le succès du trapèze et son assimilation directe avec le monde du cirque, et l'absence apparente d'extraordinaire de la corde. Par ailleurs, il a été énoncé plus tôt que la pratique de la corde serait apparue avec les saltimbanques, et elle aurait en fait été détrônée par le trapèze. Tel qu'il a été pratiqué par Jules Léotard dès 1859, le trapèze volant a retrouvé ce goût de l'inédit et de la prouesse que la corde du funambule avait fini par perdre au fil du temps. Ce qui peut aussi expliquer le manque de considération de la pratique de la corde dans le cirque, c'est qu'elle a « longtemps [été] considérée comme une discipline de gymnase »46 comme l'affirme

Geneviève Adrian. Dans la seconde moitié du XIXème siècle, la pratique de la corde se

résumait encore à des exercices gymniques, comme celui de la traction. Cet agrès était surtout utilisé pour déployer la force physique et exécuter des tours de force. Par cette utilisation de la corde comme moyen de démonstration de force et de dextérité, il est possible de retrouver les coutumes marines précédemment exposées. À ce sujet, Geneviève Adrian évoque le cas de Marie Foucart qui se mesurait aux gabiers de la marine « pourtant bien rodés dans les ascensions aux cordages »47. L'éventail des exercices possibles à la

45 ADRIAN Geneviève, Ils donnent des ailes au cirque, Histoire et exercices des Acrobates aériens, Paris : Edition Paul Adrian, 1988, p. 12.

46 Ibid, p. 13. 47 Idem.

corde était alors extrêmement réduit, mais ancre davantage ce lien entre cirque, gymnastique et navigation. Pourtant, quelques artistes, souvent féminines, ont tenté de raviver l'intérêt du public et de l'opinion commune sur la corde. C'est notamment le cas de Chrysis de La Grange qui accrochait une perche entre l'accroche et la corde afin de développer d'autres figures. Il est à noter qu'elle tressait elle-même sa corde et qu'elle s'était formée aux anneaux puis au trapèze. De 1934 à 1955, Chrysis de La Grange mariait gymnastique et chorégraphie sur ces agrès doubles, et fondait l'espoir que la corde eut un succès plus retentissant. Malheureusement, la corde restera un outil d'entraînement physique, un accessoire d'élévation vers les autres agrès et un système de distraction lors des transitions jusqu'à la fin du XXème siècle.

Afin de mieux comprendre ce bouleversement, je me suis tournée vers Valérie Dubourg, acrobate aérienne et régisseuse technique, qui a travaillé, entre autres, avec le Cirque Plume et sa propre compagnie Petites Perfections, et qui est aujourd'hui coordinatrice déléguée à l'insertion professionnelle au Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne où elle avait été formée de 1989 à 1993. Considérée comme une pionnière de la corde lisse, j'ai choisi de m'entretenir avec elle pour éclaircir cette évolution de la fin du XXème siècle. Son parcours de la gymnastique au cirque est

extrêmement riche et c'est la pratique de la corde espagnole qui a marqué son premier contact avec cet objet. Valérie Dubourg précise à propos de cette discipline :

Pour la corde espagnole, "à l'ancienne", il y avait toujours quelqu'un en dessous qui exerçait une tension afin de pouvoir bloquer et grimper. […] Quand mon porteur n'était pas là, ça me plaisait de grimper et de chercher des manières de tenir sur la corde sans cette tension et sa présence, et effectivement comme en escalade.48

La curiosité et le désir d'indépendance l'ont donc poussée à explorer de nouveaux gestes sur la corde, en utilisant notamment ses connaissances en escalade et les réflexes corporels qui y sont associés. Valérie Dubourg précise aussi qu'elle a été inspirée par le travail de Ramon Fernandez de la Cie Archaos, mais qu'elle ne souhaitait pas reproduire les mêmes travaux de force que lui qui renvoyaient à une conception gymnique de la corde. Ce qui a poussé Valérie Dubourg à s'intéresser davantage à la corde, c'est le plaisir de tenir à un endroit de cet agrès, avec son corps seul, et d'avoir une « vie en trois dimensions »49,

d'observer sa posture en hauteur. Lorsqu'en 1991, pendant sa deuxième année de formation au CNAC, elle a souhaité se spécialiser dans la corde, l'école a refusé, considérant qu'il ne s'agissait pas d'une discipline d'école supérieure et qu'aucun professeur n'était disponible

48 Annexe n°5, [0:08:10-0:09:24]. 49 Ibid, [0:09:24-0:10:05]

pour cet enseignement. Valérie Dubourg s'est alors réunie avec Katja Galliou et Frédérique Debitte de la quatrième promotion du CNAC, afin de peser dans la balance et de faire venir un professeur. Ce dernier n'étant pas non plus spécialiste de la corde, les trois femmes ont dû explorer, petit à petit, les possibilités corporelles offertes par cette corde dont le staff avait été retiré. Leur recherche les a conduites à tester des clés, ou autre maintien par des nœuds avec le corps, qui sont aujourd'hui des figures évidentes et acquises dans la pratique de la corde lisse.

Refusant de se limiter à des exercices de force ou gymniques, l'objectif de Valérie Dubourg était alors de trouver des techniques pour grimper, s'arrêter, se reposer, faire des clés. En dépit de l'inconnu et de la douleur, les trois pionnières sont parvenues à créer des formes, des tensions, des chutes par le retrait du poids, et à réfléchir comment vivre dans et avec cet agrès. Chacune a, par la suite, développé un vocabulaire gestuel unique, basé sur leurs capacités et particularités corporelles, mais aussi sur leurs autres connaissances aériennes (comme celle du trapèze). Toutes ces expérimentations et cette recherche se sont ensuite diffusées rapidement, et en dehors de leur contrôle par le partage de vidéos entre les écoles. Ce qui représentait alors une recherche dans l'inconnu s'est répandu et est devenu une base pour la pratique de la corde lisse. Valérie Dubourg précise cependant que, si elles étaient les premières dans les écoles professionnelles en France à faire de la corde une spécialité et une pratique à part entière, elles n'étaient certainement pas les premières dans le monde à avoir ces idées et à les réaliser. Toute cette histoire qui a permis à la corde de devenir une spécialité circassienne en France est tout de même parti du bagage de Valérie Dubourg, de ses liens avec l'escalade, des possibilités de transformations50 de la

corde, et de ce désir de hauteur par le corps et l'agrès. D'un objet utile au développement musculaire, Valérie Dubourg aura contribué à cet énorme héritage de la corde et c'est sûrement à partir de son travail que cet agrès a pu gagner en popularité et richesse technique.

3.3. Vocabulaire technique et quête de prouesse

Si la discipline de la corde lisse n'existe officiellement que depuis quelques années, sa propagation et son évolution ont, elles, été d'une extrême rapidité. Cette nouvelle