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Accompagnement par le positionnement et la mise en place de moyen de compensation dans la réalisation d’activités signifiantes pour permettre la

Question 28 Avez-vous des remarques ?

2. Matériel et méthode

3.3. Accompagnement par le positionnement et la mise en place de moyen de compensation dans la réalisation d’activités signifiantes pour permettre la

participation dans ses activités.

Afin de favoriser la participation sociale et l’inclusion sociale des adultes atteints de paralysie cérébrale les ergothérapeutes réalisent un suivi afin d’accompagner ces personnes dans la réalisation de certaines activités. Comme des activités de soins personnel, de loisir ou encore un accompagnement dans l’exercice de leurs droits en tant que citoyen. Afin d’y parvenir et pour cadrer leurs accompagnements, ils se basent sur des activités signifiantes.

L 'ensemble des ergothérapeutes interrogées ont mis en avant que les activités devaient être signifiantes pour la personne. Dans le sens où, ce sont des activités qui sont importante pour ces personnes et qu’elles souhaitent les réaliser. Un ergothérapeute mentionne que ce sont des activités dont la personne ressent le « besoin d’accomplir » tous les jours. Selon lui, elles sont essentielles à l’épanouissement de la personne et afin d’avoir une qualité de vie importante au

quotidien. Pour deux autres ergothérapeutes, les activités proposées doivent être des activités que ces personnes ont « envie » de réaliser et dont ils sont « intéressés ».

Un ergothérapeute explique intervenir lorsque ces personnes rencontrent des difficultés de participation. Le but étant, selon un autre ergothérapeute, de permettre à la personne de réaliser une activité de « manière confortable et sécuritaire ».

Selon plusieurs ergothérapeutes, ils interviennent dans toutes les activités de la vie quotidienne pour que la personne puisse « participer à la réalisation des actes essentiels ». Mais aussi lors de la réalisation de loisirs ou encore lors d’activités socialisantes ou culturelles comme aller au cinéma, voir un concert, se rendre au super marché pour faire ses courses ou aller retrouver leurs familles. Ou encore lors d’atelier mis en place par la structure comme « l’atelier informatique ».

L’accompagnement des personnes se fait également pour l’apprentissage de la vie autonome. Un des ergothérapeutes à réaliser un travail d’apprentissage à la vie autonomie dans un appartement. Selon deux autres ergothérapeutes, c’est aussi permettre à la personne d’exercer ses droits en tant que citoyen. Un de ces deux ergothérapeutes a déclaré avoir travaillé avec un résident afin de l’aider à se présenter à l’élection municipale. Et un autre a traduit des programmes électoraux afin que les personnes puissent les comprendre.

Il a été mis en avant qu’afin de favoriser la participation de ce public dans leurs activités, les ergothérapeutes sont souvent amenés à faire un travail de positionnement. Pour un ergothérapeute ce travail de positionnement permet une diminution ainsi qu’une prévention de la douleur. Mais également d’avoir un confort d’installation. Pour un autre ergothérapeutes le positionnement passe aussi par le suivis des appareillages pour favoriser le maintien des axes moteurs. Un ergothérapeute ajoute qu’une mauvaise installation / positionnement limite la participation de ces personnes dans leurs activités quotidiennes. Tout ce travail d’installation et de positionnement passe par une intervention sur le fauteuil roulant de la personne pour la majorité des ergothérapeutes interrogés.

La totalité des ergothérapeutes interrogés ont abordé la mise en place de compensation, un accompagnement qui est effectué lors de l’acquisition et le type de compensation pouvant être mis en place.

Afin de les aider à participer dans les activités décrites précédemment, les ergothérapeutes mettent en place des moyens de compensation. Ils sont mis en place pour « compenser les

obstacles liés à l’environnement ou à la capacité ».

Ces compensations sont des aides techniques comme « l’aide au repas », « l’aide à la

toilette » qui permettent aux personnes de participer aux activités de soins personnelle. Un

« clavier adapté » ou encore la mise e place de « raquette adapté » sont aussi mis en place pour permettre à la personne de réaliser des activités de loisirs. Des aides techniques sont aussi mises en place afin de favoriser le déplacement ou la communication.

D’après deux ergothérapeutes cela passe aussi par la réalisation d’aménagement de l’environnement. En aménageant par exemple « des espaces » et « des bureaux ». Mais aussi en proposant des barres d’appui.

Les ergothérapeutes mettent aussi en évidence que ces aides apportées ne sont pas que des aides matériels. Une aide humaine peut également être proposée. Un ergothérapeute explique que même si la personne dispose de cette aide humaine, elle doit participer un minimum à l’activités ( « ils puissent au moins nous aider au transfert, qu’il puisse nous aider un petit peu lors de

l’habillage »).

Un autre précise que le but de ces aménagements et adaptations est « que la personne elle puisse

au maximum participer ».

Entre la préconisation de ces aides et leurs mises en place les ergothérapeutes interviennent à plusieurs moments. Certains ergothérapeutes déclarent évaluer les besoins en termes d’aide et de matériel. Un deux précise qu’ils ne sont « pas standardisés » et que « l’observation » peut être un outil. Par la suite un apprentissage est nécessaire pour l’acquisition de l’aide technique. D’après trois ergothérapeutes, il se fait lors d’essais de l’aide mise en place et par un travail avec la personne pour l’utiliser. Par la suite, un suivi de cette aide est réalisé pour veiller à la bonne utilisation de l’aide technique, mettre à jour et assurer la maintenance de ces aides afin qu’elles soient tout le temps adapté.

Pour réajuster l’aide proposé deux ergothérapeutes se basent sur les retours des équipes qui vont les mettre en place au quotidien. Mais de la personne, suite à une discussion pour savoir si l’aide lui convient. Tout cela va permettre de voir s’il y a des choses à améliorer ou pas.

Cependant deux ergothérapeutes mettent en avant que ces aides et moyen de compensation ne sont pas toujours disponible dans tous les environnements. Un ergothérapeute donne

l’exemple de l’absence de lève personne dans les cabines de la piscine municipale. Un autre explique que pour les aides humains, il est difficile pour des personnes extérieures à

l’établissement d’aller faire plus de ce qui leur est déjà demandé. Par la suite, le budget peut être un frein ou non à l’acquisition d’une aide et les essais ne sont pas toujours possibles car «

c’est parfois compliqué de se les faire prêter ».

3.4. Les moyens d’identification des besoins et demandes de la personne, des