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models reliability

4.2. Diagramme de flux (MIDN)

4.2.2. Évolution des temps improductifs en gestion de données

La non-qualité ne s’applique que sur des flux de gestion de données effectifs. Hypothèse est faite que les temps improductifs τ unprod dataflow(b,t) ne génèrent pas de non-qualité. En revanche ils contraignent fortement la capacité financière et humaine de l’organisation, puisque les flux de travail improductif sont, comme les flux de retraitement des données, renvoyées en MESO. Ils font alors l’objet d’une réallocation en interne si les ressources humaines disponibles le permettent. Si tel n’est pas le cas, ils sont externalisés moyennant des surcoûts (voir allocation des ressources humaines en MERH), à imputer dès lors à l’incapacité de l’organisation d’achever les missions requises dans le temps imparti d’une année. Les temps improductifs τ unprod dataflow(b,t) se composent des volumes horaires dédiés l’échange (réception et renvoi) des informations, à leur agrégation et à leur ressaisie τ

data reception, resending, aggregation, rekeying(b,t), selon (FIDJI and Mazars, 2011) tel que :

Éq. 9

𝜏 𝑢𝑛𝑝𝑟𝑜𝑑. 𝑑𝑎𝑡𝑎𝑓𝑙𝑜𝑤(𝑏, 𝑡)

= (𝜏 𝑑𝑎𝑡𝑎 𝑎𝑔𝑔𝑟𝑒𝑔𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛(𝑏, 𝑡) + 𝜏 𝑑𝑎𝑡𝑎 𝑟𝑒𝑠𝑒𝑛𝑑𝑖𝑛𝑔(𝑏, 𝑡) + 𝜏 𝑑𝑎𝑡𝑎 𝑟𝑒𝑘𝑒𝑦𝑖𝑛𝑔(𝑏, 𝑡) + 𝜏 𝑑𝑎𝑡𝑎 𝑟𝑒𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛(𝑏, 𝑡)) × 𝑑𝑎𝑡𝑎𝑓𝑙𝑜𝑤(𝑝, 𝑒, 𝑚, 𝑏, 𝑡)

Où :

τ unprod.dataflow(b,t) est la proportion des flux de traitement de données improductifs par nature pour le bâtiment b à l'instant t

τ data aggregation(b,t) est le ratio de temps improductif dédié à l’agrégation des données du bâtiment b au temps t

τ data resending(b,t) est le ratio de temps improductif dédié au renvoi des informations du bâtiment b au temps t

τ data rekeying(b,t) est le ratio de temps improductif dédié à la ressaisie des données du bâtiment b au temps t

τ data reception(b,t) est le ratio de temps improductif dédié à la réception des données du bâtiment b au temps t

dataflow(p,m,e,b,t) est le flux de gestion de données par phase p associé aux missions m, à réaliser sur le bâtiment b au temps t par les effectifs e, en heures

Tant d’un point de vue cognitif que purement pratique, l’utilisation du BIM possède de nombreux avantages. Outre la visualisation en 3D de l’information, le BIM offre précision (recollement, MVD), accès (centralisé, partagé), intégrité des données. Il va faciliter l’accès à l’information et assurer une meilleure fiabilité de celle-ci. En revanche, pour parvenir à maintenir ce système d’information « en temps réel », il demandera d’autant plus d’assiduité, de compétence et donc de temps qu’il contiendra de données. Nous supposons qu'un changement organisationnel tel que l'adoption du BIM a un impact important sur les processus de travail (Shang and Shen, 2014). L’hypothèse faite est que le BIM va modifier la structure des temps passés par la variation de :

 ratios de temps improductifs,  coefficient de découverte,  taux d’erreur par heure.

τ data reception, resending, aggregation(b,t) sont sensibles à l’amélioration potentielle des processus

collaboratifs internes collab. gains(b,t) à l’intégration du BIM. Éq. 10

𝜏 𝑑𝑎𝑡𝑎 𝑟𝑒𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛(𝑏, 𝑡) = 0.09 × (1 − 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑎𝑏. 𝑔𝑎𝑖𝑛𝑠(𝑏, 𝑡)) Où :

τ data reception(b,t) est le ratio de temps improductif dédié à la réception des données du bâtiment b au temps t

collab.gains(b,t) est le taux d’amélioration potentielle des processus collaboratifs internes à l’instant t pour la gestion de données du bâtiment b

Éq. 11

𝜏 𝑑𝑎𝑡𝑎 𝑟𝑒𝑠𝑒𝑛𝑑𝑖𝑛𝑔(𝑏, 𝑡) = 0.11 × (1 − 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑎𝑏. 𝑔𝑎𝑖𝑛𝑠(𝑏, 𝑡)) Où :

τ data resending(b,t) est le ratio de temps improductif dédié au renvoi des informations du bâtiment b au temps t

collab.gains(b,t) est le taux d’amélioration potentielle des processus collaboratifs internes à l’instant t pour la gestion de données du bâtiment b

Éq. 12

𝜏 𝑑𝑎𝑡𝑎 𝑎𝑔𝑔𝑟𝑒𝑔𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛(𝑏, 𝑡) = 0.12 × (1 − 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑎𝑏. 𝑔𝑎𝑖𝑛𝑠(𝑏, 𝑡)) Où :

τ data aggregation(b,t) est le ratio de temps improductif dédié à l’agrégation des données du bâtiment b au temps t

collab.gains(b,t) est le taux d’amélioration potentielle des processus collaboratifs internes à l’instant t pour la gestion de données du bâtiment b

Le taux de ressaisie manuelle des informations τ data rekeying(b,t) est lui affecté par les gains d’interopérabilité interop. gains(b,t).

Éq. 13

𝜏 𝑑𝑎𝑡𝑎 𝑟𝑒𝑘𝑒𝑦𝑖𝑛𝑔(𝑏, 𝑡) = 0.14 × (1 − 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑜𝑝. 𝑔𝑎𝑖𝑛𝑠(𝑏, 𝑡)) Où :

τ data rekeying(b,t) est le ratio de temps improductif dédié à la ressaisie des données du bâtiment b au temps t

interop.gains(b,t) est le taux de gains potentiels d’interopérabilité provoqués par l’introduction du BIM dans le processus opérationnel de gestion de données attribué au bâtiment b au temps t

Les aspects collaboratifs sont apparentés à l’expérience de l’organisation en matière de BIM (voir MERH). Plus les effectifs pratiquent le BIM, plus ils augmentent leur capacité à tirer profit des outils collaboratifs. On sous-entend ici la notion de facilitation au cours du temps, incarnée par le coefficient d’apprentissage learning exponent(t). Dans MACARON a également été prévue une relation causale avec le niveau de maturité du BIM (1, 2 ou 3 : cf. chapitre 1). Bien que stratégique, cette relation a été désactivée dans les travaux en raison de la difficulté à en préciser la nature. Elle n’est représentée que pour amorcer une réflexion sur le niveau d’intégration du BIM (cf. chapitre 8).

Éq. 14

𝑐𝑜𝑙𝑙𝑎𝑏. 𝑔𝑎𝑖𝑛𝑠(𝑏, 𝑡) = 𝐵𝐼𝑀 𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑖𝑡𝑦 𝑙𝑒𝑣𝑒𝑙(𝑡) × 𝐵𝐼𝑀 − 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒𝑟𝑒𝑑 𝑅 𝐸𝑥𝑝𝑒𝑟𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒(𝑡)^𝑙𝑒𝑎𝑟𝑛𝑖𝑛𝑔 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑛𝑒𝑛𝑡(𝑡) Où :

collab.gains(b,t) est le taux d’amélioration potentielle des processus collaboratifs internes à l’instant t pour la gestion de données du bâtiment b

BIM maturity level(t) est le niveau de maturité du BIM (isolé, fédéré, intégré) choisi lors de sa mise en œuvre à t=T0

BIM-centered R Experience(t)

est l’expérience de l’organisation à l’instant t, en nombre d’années cumulées, de la pratique de rénovations BIM-centrées sur le parc

Les gains d’interopérabilité, s’ils relèvent eux aussi partiellement de l’évolution de l’expérience de l’organisation en matière de BIM, sont également soumis aux dynamiques d’évolution de l’environnement numérique BIM market maturity(t) et à la stratégie de numérisation du décideur incarnée par le LOD, tel que décrit dans l’équation Éq. 15.

Éq. 15

𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑜𝑝. 𝑔𝑎𝑖𝑛𝑠(𝑏, 𝑡)

= ((𝐵𝐼𝑀 𝑚𝑎𝑟𝑘𝑒𝑡 𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑖𝑡𝑦(𝑡) − 0.5) × 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡(𝐿𝑂𝐷, 𝑏, 𝑡)) × 𝐵𝐼𝑀 − 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒𝑟𝑒𝑑 𝑅 𝐸𝑥𝑝𝑒𝑟𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒(𝑡)^𝑙𝑒𝑎𝑟𝑛𝑖𝑛𝑔 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑛𝑒𝑛𝑡(𝑡)

Où :

interop.gains(b,t) est le taux de gains potentiels d’interopérabilité provoqués par l’introduction du BIM dans le processus opérationnel de gestion de données attribué au bâtiment b au temps t

BIM market maturity(t) est le niveau de maturité technique des outils et processus BIM au temps t, en pourcents

relative effort(LOD,b,t) est le coefficient d’effort relatif attribué au bâtiment b à l’instant t en fonction du LOD qui lui est associé

BIM-centered R Experience(t)

est l’expérience de l’organisation à l’instant t, en nombre d’années cumulées, de la pratique de rénovations BIM-centrées sur le parc

learning exponent(t) est le coefficient d’apprentissage de l’organisation au temps t

L’équation Éq. 7 présentée ci-avant montre que unreliable data treatment flow(b,t) est fonction de

τ error discovery(DM,b,t) et τ unreliable data(t), eux-mêmes fonction de stratégie et expérience BIM,

dont les équations s’écrivent : Éq. 16

𝜏 𝑒𝑟𝑟𝑜𝑟 𝑑𝑖𝑠𝑐𝑜𝑣𝑒𝑟𝑦(𝐷𝑀, 𝑏, 𝑡) = 0.71 × (1 + 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑎𝑏. 𝑔𝑎𝑖𝑛𝑠(𝑏, 𝑡) × 𝜏 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡𝑖𝑒𝑠 𝑎𝑑𝑒𝑞. (𝑏, 𝑡)) Où :

τ error discovery(DM,b,t) est le taux de découverte des données non fiables pour le bâtiment b au temps t en pourcents

collab.gains(b,t) est le taux d’amélioration potentielle des processus collaboratifs internes à l’instant t pour la gestion de données du bâtiment b

LOD adequacy w/ activities(t)

est le taux d’adéquation du LOD choisi avec les activités de gestion de patrimoine immobilier attribué au modèle de données du bâtiment b au temps t. On

considérera ici que le LOD500 possède un taux d’adéquation optimal. Les hypothèses mises en œuvre dans ces travaux sont présentées en annexe 2. Éq. 17

𝜏 𝑢𝑛𝑟𝑒𝑙𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑎𝑡𝑎(𝑡)

= ((𝐵𝐼𝑀 𝑚𝑎𝑟𝑘𝑒𝑡 𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑖𝑡𝑦(𝑡) − 0.5) × 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡(𝐿𝑂𝐷, 𝑏, 𝑡)) × 𝐵𝐼𝑀 − 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒𝑟𝑒𝑑 𝑅 𝐸𝑥𝑝𝑒𝑟𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒(𝑡)^𝑙𝑒𝑎𝑟𝑛𝑖𝑛𝑔 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑛𝑒𝑛𝑡(𝑡)

Où :

τ unreliable data(t) est le taux horaire de défauts de modélisation et de traitement de données engendrés par une heure de travail effective au temps t, en pourcents

BIM market maturity(t) est le niveau de maturité technique des outils et processus BIM au temps t, en pourcents

relative effort(LOD,b,t) est le coefficient d’effort relatif attribué au bâtiment b à l’instant t en fonction du LOD qui lui est associé

BIM-centered R Experience(t)

est l’expérience de l’organisation à l’instant t, en nombre d’années cumulées, de la pratique de rénovations BIM-centrées sur le parc