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Paris, 1er arrondissement

Chapelle du Palais-Royal………...…………p. 725 Tour Saint-Germain-de-L’Auxerrois………...… p. 732 Hôtel de ville de Paris………...………p. 741 Église Saint-Leu-Saint-Gilles………...………p. 830 Église Saint-Roch………...…p. 847

3e arrondissement

Chapelle des Arts et Métiers………...………p. 838 Église Saint-Nicolas-des-Champs………..;;;;;;;;;;;;p. 841

4e arrondissement

Cathédrale Notre-Dame-de-Paris………...…p. 844 Tour Saint-Jacques-de-la-Boucherie………...…p. 860

5e arrondissement

Église Saint-Jacques-du-Haut-Pas………...……p. 865 6e arrondissement

Église Notre-Dame-des-Champs………...…………p. 873 7e arrondissement

Église Sainte-Clotilde………...………p. 881

724

Pavillon de la République d’Argentine………....p. 901 Pavillon de l’Algérie………...………p. 914 8e arrondissement

Église Saint-Augustin………...………p. 915 Villa Camondo………...……p. 920

9e arrondissement

Église de la Trinité………...……p. 924 Église Saint-Eugène-Sainte-Cécile...p. 951 Synagogue de la Victoire ...p. 969 11e arrondissement

Église Saint-Joseph-des-Nations...p. 976 14e arrondissement

Église Saint-Pierre-de-Montrouge...p. 993 16e arrondissement

Église Saint-Pierre-de-Chaillot...p. 1017 17e arrondissement

Appartement 10 rue Montchanin...p. 1021 18e arrondissement

Cimetière Montmartre

Mausolée Famille Bourbon...p. 1024 Mausolée Famille Vitet...p. 1028 Église Saint-Bernard-la-Chapelle...p. 1030

20e arrondissement

Cimetière du Père Lachaise...p. 1081

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France Paris (75) Chapelle du Palais-Royal

Création Atelier 6 rue de la Grande-Chaumière

Date(s) du chantier : [1860-1862]

Cartonnier(s) : Inconnu Bibliographie :

- Marc Sanson, Le Conseil d’État au Palais-Royal : Architecture, décors intérieurs, Paris, éd. du Patrimoine, 2006, p. 156-157.

Cette petite chapelle du Palais-Royal, aujourd’hui occupé par le Conseil d’État, est construite dans les années 1860-1862 pour la princesse Clotilde, épouse du prince Napoléon Jérôme. Très croyante, elle souhaite pouvoir se recueillir sans avoir à traverser tout le palais et demande alors la construction d’une chapelle attenante à ses appartements privés. L’architecte du palais Prosper Chabrol et le peintre Alexandre Denuelle sont les auteurs de cet écrin pour la foi de la princesse. Alexandre Denuelle et Eugène Oudinot ont déjà travaillé sur un même chantier : à la chapelle du Château Touvent (Indre-et-Loire) en 1857. Denuelle connaît le travail du peintre-verrier parisien et suggère très certainement à l’architecte Chabrol de faire appel à Oudinot pour les trois baies de la chapelle.

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Fig. 653 : Schéma de situation des verrières de la chapelle du Palais-Royal

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Baie 0 : Verrière ornementale

Dimensions : Non prises

Date : [1860-1862]

Inscriptions : Aucune

Éléments constitutifs : Médaillon ornemental quadrilobé, fond grisaille, bordure

Montage : 6 panneaux

Cette baie, aujourd’hui condamnée, donne sur une terrasse attenante à la bibliothèque du Conseil d’État. Une bordure colorée, alternant petites feuilles jaunes et carrés de verres bleus, encadre une grisaille d’une grande sobriété. Celle-ci est un treillage dont le réseau de plomb est rehaussé de trait de jaune d’argent et complété par de petites fleurs peintes à la grisaille. Les losanges de verre semblent avoir été passés à l’acide fluorhydrique afin d’obtenir cet aspect de verre dépoli, qui est alors opaque et non plus transparent.

Dans les deux panneaux supérieurs et inférieurs, Oudinot place des médaillons orne-mentaux colorés et quadrilobés.

Cv 284

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Fig. 654 : Vue générale de la baie 0

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Baies 1 et 2 : Verrières héraldiques

Dimensions : Non prises

Date : [1860-1862]

Inscriptions : Aucune

Armoiries : Famille impériale : « d’azur à l’aigle à l’antique d’or, empiétant un foudre de même »

Maison de Savoie : « croix de Savoie d’argent sur fond de gueule »

Éléments constitutifs : Médaillon ornemental quadrilobé, armoiries, fond grisaille, bordure

Montage : 6 panneaux

Ces deux baies reprennent les mêmes éléments ornementaux que la baie 0, mais Eugène Oudinot place, au niveau des panneaux médians, les armoiries de la famille impériale et de la maison de Savoie. Les blasons accolés sont placés au sein d’un manteau de velours pourpre brodé d’abeilles d’or et doublé d’hermine. La bordure du manteau impérial est ornée d’un galon doré finement brodé. Ces broderies, abeilles et galons, sont exécutées sur le verre rouge doublé grâce à le technique de la gravure à l’acide et ensuite rehaussées d’un jaune d’argent intense.

Oudinot utilise aussi la gravure pour les armoiries du prince Napoléon Jérôme et de la princesse Clotilde. Les verres pour la croix de Savoie puis la fourrure d’hermine sont aussi largement enduits d’acide pour leur donner cette couleur blanche très opaque.

La composition héraldique est surmontée de la couronne impériale dont les détails d’or-fèvrerie sont finement peints par Oudinot.

Cv 285 Cv 286

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Fig. 655 : Vue générale de la baie 1

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Fig. 656 : Armoiries du prince Napoléon Jérôme et de la princesse Clotilde de Savoie, détail de la baie 1

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France Paris (75) Tour Saint-Germain-l’Auxerrois

Création Atelier 6 rue de la Grande-Chaumière Date(s) du chantier : 1861 Cartonnier(s) : Louis Steinheil Source:

- Arch. Oudinot : photographies des cartons de Lazare et le mauvais riche, Louis Stein-heil

Bibliographie :

- H. Marie Martin, « Les vitraux de la tour Saint-Germain l’Auxerrois », L’art contem-porain, 4 octobre 1862, p. 77-78.

- Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la ville de Paris. Édifices religieux, Tome 1, Paris, Impr. Centrale des Chemins de Fer, 1878, p. 55-56 et p. 60-61.

- Inventaire général des richesses d’art de la France. Paris, monuments civils, Tome 1, Paris, éd. Plon, 1879, p. 299-301.

Située entre la mairie du 1er arrondissement et l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, la tour saint Germain de l’Auxerrois est construite dès 1858 d’après les plans de l’architecte Théo-dore Ballu. La salle du rez-de-chaussée de cette tour sert de chapelle des morts. Les corps y sont déposés momentanément dans l’attente d’une prochaine inhumation. L’architecte Ballu fait appel au peintre-verrier Oudinot pour l’exécution de la rosace et des deux grands vitraux.

Les deux hommes ont déjà travaillé ensemble pour la restauration des vitraux de la Tour Saint-Jacques dans le 4ème arrondissement de Paris.

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