n’avait aucun symptôme de RGO (6%). Cette différence peut s’expliquer par les différentes définitions du RGO symptomatique selon les études et par la prise d’IPP pouvant atténuer la
symptomatologie. Cependant, de façon intéressante, les taux d’utilisation d’IPP au moment du suivi étaient assez proches puisque 57 % des patients dans l’étude de Genco en utilisaient contre 52 % dans notre série. Encore une fois, des différences de définitions pouvaient perturber ces résultats (nous considérions par exemple comme « utilisateurs d’IPP » également les prises ponctuelles). L’équipe de Felsenreich & al a également rapporté des résultats préoccupants avec des taux élevés d’OB à distance des SG avec cependant des faibles effectifs mais un long suivi. En effet, 15 % de leurs patients sur 43 étaient atteints d’OB après un suivi moyen de 10 ans, avec 45 % d’œsophagite dont seulement 37 % de patients symptomatiques (19). Les résultats de ces différentes séries indiquent que si une surveillance endoscopique systématique sur le longterme est instaurée pour les patients opérés de SG, elle devra concerner tous les patients et pas seulement ceux avec une
Réparation du feuillet mitral postérieur:
Les techniques chirurgicales de réparation du feuillet mitral postérieur sont assez standardisées. Le prolapsus valvulaire, par rupture ou élongation de cordages, peut être traité par résection quadrangulaire ou triangulaire de la région prolabée (P2 dans 65 % des cas) (figure 4) permettant une restauration de la continuité valvulaire par plicature de l’anneau et suture directe de la valve [26]. Cette technique procure d’excellents résultats à longterme [10]; plus récemment des techniques telles que l’insertion de néo cordages en Goretex® directement sur la zone prolabée se sont développées (figure 7).
Le
but
de
cette
étude
était
de
s’intéresser
à
l’évolution
de
nos
pratiques
et
d’en
étudier
les
résultats
à
longterme
pour
les
comparer
à
ceux
de
la
littérature.
Tous
les
patients
opérés,
quelle
que
soit
la
technique,
sortaient
de
l’hôpital
avec
un
premier
rendez
vous
à
3
mois
puis
un
suivi
régulier
mais
aucun
recueil
de
données
prospectives
n’a
été
mis
en
place
et
beaucoup
de
patients
étaient
perdus
de
vu
à
la
sortie
ou
rapidement
au
cours
du
suivi.
De
ce
fait,
notre
étude
était
rétrospective.
1989] 80% chez 91 malades. Nos résultats sont comparables à ceux de ces séries. Toutefois, tous ces auteurs ne rapportent que le résultat final, sans décrire toutes les étapes, le nombre de consultations, le nombre de “retouches” chirurgicales plus ou moins importantes pour y aboutir. En effet, pour obtenir de tels résultats à longterme, jusqu’à 24 ans après la chirurgie, de multiples contrôles sont nécessaires, pour corriger des sténoses, sectionner des brides cicatricielles, refermer des perforations de la membrane tympanique, traiter des épisodes infectieux, etc. Les cliniciens ont tendance à considérer qu’une fois la cavité épithélialisée, aux environs de la sixième semaine postopératoire, la cicatrisation est acquise et que des contrôles annuels suffiront pour assurer le maintien du résultat. En fait, notre étude montre que la fréquence des visites est élevée, en particulier au cours des six premiers mois qui suivent l’opération. Puis de nombreuses consultations sont encore nécessaires chez la majorité des malades, pendant les cinq à six années suivantes. Ce n’est qu’après ce long délai que le nombre de consultations décroît progressivement et que le status se stabilise. Les problèmes tels que développement de brides cicatricielles, épisodes infectieux, deviennent alors plus rares. Par contre, même au-delà de six ans, des récidives de cholestéatome sont encore possibles. En effet, 6 des 16 récidives ont été diagnostiquées au-delà des six premières années.
phénomènes de resténoses, avec une tendance similaire retrouvée dans cette série malgré le nombre faible de patients ayant bénéficié de ce type de stent (différence statistiquement significative sur la perméabilité à 3 ans, p = 0,03).
Notre série rétrospective et monocentrique ne permet d’apporter aucune affirmation au vu du faible échantillonnage et du caractère monocentrique de l’étude, cependant les résultats sur le critère de jugement principal (perméabilité primaire) sont cohérents avec les données actuelles de la littérature, en faveur d’une bonne perméabilité du traitement endovasculaire de l’AMS à moyen terme. Les analyses en sous-groupes sont de très faible effectif, mais il serait intéressant de les réaliser sur des séries de grande amplitude, afin de confirmer s’il existe des facteurs de risques de resténose, ainsi que d’évaluer les résultats à longterme des revascularisations multi-cible versus un seul tronc.
Nous ne conseillons pas la technique trans-épithéliale ni la technique avec capot épithélial dans la mesure où celles-ci laissent en place une partie de lépithélium pathologique. Nous pensons que cela peut influer le risque de récidive.
Nous avons opté pour une large zone de traitement ainsi que pour une profondeur dablation relativement importante. Le rationnel à ce choix repose sur lobjectif dêtre efficace tout en induisant le moins deffets secondaires. Comme il a été évoqué précédemment, nous limitant le risque derreurs réfractives après procédure avec nos paramètres (8 mm / 15 µm). La profondeur de photo-ablation idéale est très discutée. Certains pensent que la conservation de la couche de Bowman serait liée aux récidives [64,133]. Les récidives après ablation partielle de la couche de Bowman ont, en effet, été rapportées [85,88,89,91,131,134]. Mais dans ces cas, un retraitement a permis un amendement des symptômes le plus souvent, alors que la partie toute postérieure de la couche de Bowman était préservée [89,131,134]. Le rôle exact de cette couche est inconnu. Nous pensons que la cicatrisation nest pas liée à la présence ou non de la couche de Bowman, mais plus au stress cornéen et à linflammation que peut provoquer une photo- ablation profonde. A ce titre et au vu de nos résultats à longterme, un seuil de 15 µm nous semble être un bon compromis entre efficacité (cicatrisation cornéenne induite acceptable) et sûreté (très peu derreurs réfractives et pas de troubles trophiques).
Etude de suivi à longterme des femmes opérées d'une endométriose digestive
Questionnaire
Madame, Mademoiselle,
Vous avez été opérée d'une endométriose digestive dans notre service entre janvier 2005 et décembre 2009. Comme vous le savez, malgré une chirurgie complète, cette maladie chronique présente un potentiel bien connu de récidive post-opératoire. De plus, certaines douleurs pelviennes peuvent apparaître après la chirurgie, même en l'absence d'une récidive proprement-dite de la maladie. D'autre part, cette chirurgie peut entraîner des troubles de transit digestif, dont le mécanisme n'est pas toujours précisé. Dans le souci d'évaluer de manière précise les résultats de notre travail et d'identifier les facteurs qui pourraient être associés au risque de récidive des douleurs, nous sollicitons votre participation à cette étude. Toutes les informations recueillies resteront confidentielles.
Page 36 amont et également en aval autour du diverticule ce qui est concordant avec la stabilité à longterme des résultats que nous rapportons, comme ceux d'autres séries [43]. Par l'abord endoscopique, seule la sangle musculaire pincée entre le diverticule et la lumière œsophagienne est sectionnée. En outre, malgré les modifications apportées par Collard et al. [31], la section est arrêtée quelques millimètres au-dessus de l'extrémité de l'agrafage mécanique. C'est également pour cette raison que l'abord endoscopique est contre-indiquée pour les petits diverticules du fait de l'impossibilité d'enfoncer
Ces résultats vont tout d’abord à l’appui de l’exis- tence d’une transmission des comportements liés à la santé, les enfants de fumeurs ayant plus de risque d’être fumeurs eux-mêmesp Cette analyse souligne ensuite l’importance des effets de genre, les carac- téristiques de la mère ayant une influence sur le tabagisme des femmes seulementp Ces résultats confirment enfin un effet à longterme du milieu social d’origine sur le tabagisme, le tabagisme étant globalement plus fréquent chez les personnes issues d’un milieu défavorisé et moins fréquent chez les enfants d’agriculteursp Ce constat est toutefois le reflet de deux effets complémentairesp L’influence du milieu social d’origine sur le tabagisme s’explique tout d’abord par un effet indirect passant par la détermination du niveau d’éducation du descendant qui influence à son tour le tabagismep Ce premier effet explique l’essentiel de la surprévalence du tabagisme chez les enfants d’ouvriersp L’ajustement par le niveau d’études met ensuite en évidence l’existence d’un effet direct du milieu social d’origine sur le tabagismep Les résultats montrent ainsi un risque réduit de tabagisme chez les enfants d’agri- culteurs et, parmi les femmes, un risque plus impor- tant, non seulement chez celles qui ont connu des épisodes de précarité durant leur enfance mais éga- lement chez celles dont la mère occupait un emploi qualifiép Ce dernier résultat est cohérent avec la distribution sociale du tabagisme observée chez les
Un downsizing tumoral après radiochimiothérapie a pu être relevé dans notre étude avec une taille tumorale médiane passant de 5 cm avant traitement à 3 cm après radiochimiothérapie. Notre analyse ne révèle cependant pas de lien entre le downsizing et la mrCRM ou les résultats oncologiques à longterme. Janjan et al. (66) ont montré que la taille tumorale initiale (< 5 cm vs ≥ 5 cm) était le seul facteur prédictif de downstaging. Plus récemment, Kang et al. puis Nougaret et al. ont montré qu’une réduction du volume tumoral s’associait à un taux important de réponse complète (70)(71). Ces études prenaient en compte tout stade TNM initial et l’ensemble des lésions du rectum alors que notre étude se limitait aux lésions localement avancées du bas rectum. Or comme nous l’avons vu précédemment, la situation anatomique du bas rectum peut expliquer cette différence avec nos résultats : une réduction tumorale à ce niveau n’impacte pas de façon importante la marge de résection qui reste étroite.
Ce chapitre a pour objectif d'analyser la performance à long terme des émissions subséquentes d'actions et de tester l'hypothèse de la manipulation des résultats à [r]
32. Matzelle SJ, Murphy MJ, Weightman WM, Gibbs NM, Edelman JJB, Passage J. Minimally invasive mitral valve surgery using single dose antegrade Custodiol cardioplegia. Heart Lung Circ. 2014 Sep;23(9):863–8.
33. Liu J, Feng Z, Zhao J, Li B, Long C. The Myocardial Protection of HTK Cardioplegic Solution on the Long-Term Ischemic Period In Pediatric Heart Surgery: ASAIO J. 2008 Sep;54(5):470–3.
R ESULTATS
39 patients ont été inclus. 29 dans le groupe A La Demande, et 10 dans le groupe Programmé. 455 dilatations ont été faites au total (83,6% au ballonnet de dilatation et 16,4% aux bougies de Savary). Le nombre médian de dilatations était de 11 par patients [5 - 28]. 22 patients ont eu une pose de stent œsophagien métallique couvert (SEMS), 11 ont eu des incisions radiaires et 10 ont eu des injections de corticoïdes retard dans la sténose. La durée moyenne du traitement endoscopique était de 27,3 +/- 20 mois. La durée de suivi moyenne était de 64,4 +/- 32 mois. Le taux de succès des dilatations endoscopiques itératives et maintenues au long cours était de 79,5%. Le recours aux dilatations diminuait de façon significative au cours du temps avec 3,2 dilatations par trimestre en moyenne lors du premier trimestre de prise en charge puis 0,56 dilatation par semestre à partir du 15 ème mois de
du défaut. Or l’on sait que d’après une étude de Cortellini et Tonetti (68) que les défauts étroits et profonds répondent mieux aux thérapeutiques de régénération que les défauts larges et peu profonds.
Un seul article (118) a été trouvé concernant le devenir à longterme des récessions traitées par les amélogénines, alors qu’un grand nombre d’étude clinique à court terme ont étudié ses effets. Cet article compare le traitement avec DMA à une greffe épithélio-conjonctive. Or Il est admis que le « gold standard » en matière de taux de recouvrement est la greffe de conjonctif enfouie associée à un lambeau positionné coronairement (127). De plus cet article porte sur 9 cas. Il est donc difficile de conclure sur l’efficacité de ce traitement à longterme.
Le groupe SG + BPG avait plus d’antécédent d’AG (63%) que dans le groupe SG (11%, p=0,05) et dans le groupe BPG (12%, p=0,008). L’intervention de rattrapage suite à un échec d’AG doit être choisie en fonction de son efficacité et de ses risques. La SG après ablation d’AG est associée à une morbidité post-opératoire moins importante mais avec un moins bon résultat sur la perte de poids (66), pouvant expliquer la nécessité du deuxième temps chirurgical par BPG. Les moins bons résultats de la SG peuvent être la conséquence d’une gastrectomie plus large afin d’éviter d’agrafer sur la zone de fibrose induite par l’anneau, et ainsi limiter le risque de fistules post-opératoires.
Fabrication
Le nom pyrocarbone vient du terme « pyrolyse » qui définit la décomposition thermique d’un composé organique.
L’implant est constitué d’un dépôt épais de carbone pyrolytique sur un support en graphite. L’implant est usiné mécaniquement à partir d’un bâtonnet de graphite (radio-opaque) pour obtenir sa forme ovoïde. Le pyrocarbone est obtenu par craquage à environ 1450°C d’un propane en lit fluidisé (tube vertical dans lequel on souffle du gaz Argon de bas en haut) sous atmosphère dépourvue d’oxygène. En effet, à cette température et en absence d’oxygène, le propane ne peut pas bruler et les atomes d’hydrogène se détachent des atomes de carbone. L’hydrogène se recompose en gaz (H2) et le carbone se condense en petites billes qui s’agglomèrent pour former la matière. Ce procédé s’appelle le CVD thermique (Chemical Vapor Deposition). Le substrat de graphite est mis en suspension par le lit fluidisé et les billes de carbone vont se déposer de façon homogène sur le graphite. Enfin, l’implant recouvert de sa couche épaisse de pyrocarbone (300 à 500 um) est de nouveau poli pour devenir prêt à l’emploi. Cette couche épaisse n’est pas radio-opaque en radioscopie. Ce qui est visible sur les radiographies, c’est le substrat de graphite mélangé à du tungstène pour le rendre radio- opaque (Figure 1).
Dans notre série, il y a peu de réinjections (11%) et cette deuxième injection n’a pas modifié les résultats angulaires pour ces patients. Tous les patients réinjectés ont été opérés. Il s’agissait de patients soit pour qui la première injection n’a pas ou peu marché, soit pour qui la déviation angulaire a récidivé précocement. On remarque également, qu’ils avaient bénéficié d’une première injection de toxine à un jeune âge. Leurs mesures angulaires post- toxines justifiaient un retraitement, mais les patients étaient encore jeunes pour proposer une chirurgie, ce qui explique la réalisation de cette deuxième injection. L’injection de toxine nous donne l’impression que si elle doit avoir une efficacité, ça sera dès la première injection. Si au bout de 2 injections, la toxine n’a pas fait d’effet, une chirurgie est indiquée plus précocement. Pour ces cas, elle a un rôle de diagnostic par la détection d’élongations musculaires diminuées. La question de l’intérêt d’une 2 e injection en l’absence de divergence post-toxine peut se poser également. Dans notre série, un seul patient n’ayant pas eu de divergence post-toxine a bénéficié d’une deuxième injection et chacune des injections a permis de réduire son angle de 20 DP, passant d’un angle initial de 70 DP à un angle final de 30 DP en vision de près.
RESUME : Les tendinoscopies de la gaine des tendons fibulaires et du tendon tibial postérieur se sont développées au cours des années 2000. Les travaux publiés font état de bons résultats, mais les reculs n’excèdent guère 4 ans et aucun calcul statistique n’a été effectué du fait de faibles effectifs. Ce travail incluait les patients ayant bénéficié entre janvier 2001 et janvier 2014 d’une tendinoscopie pour tendinopathie des tendons fibulaires ou du tendon tibial postérieur en échec de traitement médical. Le score de Kitaoka et la satisfaction ont été mesurés lors de ces consultations dédiées à ce travail. Les patients ont été revus une première fois en 2008 au cours d’un travail précédent, puis une seconde fois au cours de ce travail. Le groupe 1 incluait les 61 tendinoscopies chez 59 patients qui n’ont été revus qu’une seule fois, en 2008 (47 chevilles chez 46 patients) ou à l’occasion de ce travail (14 chevilles chez 13 patients), avec un recul moyen de 4,4 ans. L’intervention était considérée comme un succès si le score de Kitaoka était supérieur ou égal à 75 au moment de la revue, et/ou si le patient était satisfait de la chirurgie. Le groupe 2 incluait les 22 tendinoscopies chez 21 patients qui ont été revus deux fois : à un premier recul de 4,6 ans en 2008, et à un deuxième recul de 12 ans à l’occasion de ce travail. Ce groupe a été soumis à une analyse descriptive.
Nous avons trouvé une différence significative en faveur des patients amputés seulement pour deux dimensions du score SF-36 : l’activité physique (PF) (p<0,01) et la limitation liée à l’état physique (RP) (p<0,01).
Le score composite physique (PCS) était plus élevé chez les patients amputés (66,88 vs 51,34) avec une tendance à la significativité (p<0,08). Ce qui confirme nos premiers résultats. Mais ceci va à l’encontre des résultats de la méta-analyse d’Akula et al. [13], qui montrent un PCS équivalent entre les deux groupes et un meilleur score psychique pour les patients reconstruits. Sur les autres dimensions aucune différence significative n’a pu être mise en évidence, toutefois les scores sont plus élevés chez les patients amputés.
IV. Discussion
a) Analyse de la population
Notre population retrouve un âge moyen de chirurgie pour le premier œil de 72.79 ans et de 74.09 ans lors de la chirurgie du deuxième œil, ce qui correspond à l’âge moyen de chirurgie retrouvé en France (73.5 ans) en 2016 (DREES, Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques). Nous retrouvons une nette prédominance féminine des patients opérés (63.09%), prédominance également retrouvée à l’échelle nationale (59% de femmes, DRESS 2016). 24.31% des patients n’ont eu qu’un seul œil opéré quand 75.69% des patients ont bénéficié d’une chirurgie des deux yeux. Une étude américaine menée sur 8 012 chirurgies de cataracte retrouvait une incidence de chirurgie du deuxième œil de 60% dans les trois mois après la première intervention (44), quand une étude suédoise retrouvait 71% de patients opérés du deuxième œil à 5 ans (54), similaire à nos résultats.