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analyse interctionnelle de l'alternance codique en classe de 3ém année primaire

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université de Jijel -Mohamed Seddik ben Yahia-

Faculté des lettres et des langues étrangères Département de français

N

o

de série :

N

o

d’ordre :

Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de master

Spécialité : Sciences du langage

Thème

Les représentations de la langue française chez les lycéens

cas des étudiants de troisième année secondaire du

Lycée Mati Ahcène -Emir abdelkader , Jijel

Présenté par : Sous la direction de :

Benyahia Dounia Mr. Bouache Nasredine

Membre de jury

Président : Mr. Boukra Mourad

Rapporteur : Mr. Bouache Nasredine

Examinateur: Mr. Bedouhene Noureddine

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Remerciements

Avant tout nous remercions, le Bon Dieu qui nous a donné le courage et la force de réaliser ce modeste travail.

Je tiens en premier lieu, à remercier notre encadreur Monsieur Bouache Nasredine, pour avoir accepté de nous encadrer et d’avoir été patient et compréhensif et de nous avoir guidé ,

orienté et conseillé .

Je remercie également, Monsieur Bedouhene Noureddine et Monsieur Boukraa Mourad, qui nous ont fait vraiment l’honneur de prendre part au membres du jury et d’avoir accepté d’être

présent à notre soutenance.

Je voudrais remercier également ma mère ma confidente ma source de bonheur ma force, pour son soutien, ses encouragements et son aide précieuse, mon père, mes frères et toute la famille pour la patience et pour avoir su garder leur calme face à mes saut d’humeur occasionné

par ce travail, ainsi que pour le soutien moral et financier.

Je remercie ma chère amie et sœur Nesrine Ahmia, je te suis très reconnaissante et je ne te remercierai jamais assez pour ton amabilité, ta générosité, et ton aide précieuse.

Sans oublier tous les enseignants qui nous ont guidé de l’école primaire jusqu’à ce jour même.

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Dédicaces

Je dédie ce modeste travail :

À la mémoire de mes chers grands-parents paternels et maternels, Puisse Dieu tout puissant vous accorder sa miséricorde et vous accueillir dans son vaste Paradis.

À mes chers parents, que nul ne peut remplacer dans mon cœur, je ne trouverai jamais les mots, pour vous exprimer mon profond attachement et reconnaissance, pour l’amour et la tendresse et surtout pour votre soutien dans les moments les plus difficiles, et j’espère que votre bénédiction m’accompagne toujours. Puisse Dieu le très haut vous accordez santé bonheur et longue vie.

À mes chères sœurs Sonia et Selma, je vous souhaite tout le bonheur du monde.

À mes adorables frères Ahmed, Aziz et Walid, je vous souhaite la réussite dans la vie privée et professionnelle.

À mes beaux-frères Khireddine et Mohamed.

À ma chère nièce adorée Ines et mon adorable neveu Anes. À mes chères meilleurs amies Nesrine et Sabrina.

À ma sœur Sarah et son fils Naim.

À mes cousines et cousins je citerai : Anissa, Radia, Ahlem, Chaima, Amel, Zineb, Mehdi. À ma chère tante Liela et son fils Moussa.

À mes très chers oncles et tantes paternelles et maternelles, leurs époux et épouses et leurs enfants.

À mes chères amies,Lamia, Zohra, Merieme, Roukia, Amel, Assia, Aziza, Imane, Manal, Ahlem. À tous mes enseignants tout au long de mes études

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Tables des matières

Introduction générale………

07

Partie théoriques

Chapitre I : situation sociolinguistique en Algérie………...

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I.1.Langues parlées en Algérie ……….……….

13

I.1.1-l’arabe classique……….

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I.1.2-L’arabe moderne………

15

I.1.3-L’arabe dialectale………...

15

I.1.4-Le berbère………..

16

I.2.Les langues dites étrangères ………

17

I.2.1-La langue française……….

17

I.2.2-La langue anglaise………..

17

I.3.Aperçu historique sur le statut du français en Algérie ………..

18

I.3.1-Le français dans le système éducatif algérien………

19

I.3.2-L’influence du colonialisme dans les représentations des Algériens………..

20

Conclusion………

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Chapitre II: Définitions de quelques concepts primordiaux en relation avec le thème d’étude Introduction………

23

II.1.Le bilinguisme………

23

II.2.Les attitudes………..

23

II.3.Les stéréotypes………..

24

II.4.Les préjugés………...

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II.5.La sécurité linguistique et l’insécurité linguistique………..

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II .6.Le comportement socio langagier………....

25

Chapitre III : Définitions et types de représentations Introduction……….

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III.1. Définition des représentations………..

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III.1.1.définition selon le dictionnaire Dubois………..

28

III.1.2.définition selon le dictionnaire le petit Robert………..

28

III.1.3.définition selon le dictionnaire des sciences du langage…………..

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III.2.Les différents types des représentations ………..

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III.2.1. Les représentations sociales………..

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5

III.2.3.les représentations individuelles et collectives ……….

33

III.2.3.1.Les représentations individuelle………

33

III.2.3.2.Les représentations collectives………..

33

III.3.4.Les représentations culturelles……….

34

III.3.5.les représentations en didactiques………..

34

Conclusion ……….

36

partie pratique

Introduction……….

39

I. Présentation du public et du questionnaire………...

39

I.1-la méthodologie de recherche……….

39

I.2-Présentation du public……….

39

I.3-le pré-test……….

39

I.4-le déroulement de l’enquête………

40

I.5-Présentation du questionnaire……….

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II. L’analyse et l’interprétation des résultats ...

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II.1-Analyses des questions………...…

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II.2-Synthèse………..

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Conclusion générale……….

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Références Bibliographiques………..

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6

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Une langue, quel que soit son statut, est un moyen de communication par lequel les hommes échangent leurs idées, sentiments, et pensées. C’est aussi un moyen d’identification des caractéristiques et appartenances sociales de chaque individu ou groupe d’individus. Son rôle principal n'est-ce pas de véhiculer une culture, une civilisation, des traditions et mœurs ainsi que des valeurs humaines et éthiques ?1 Par conséquent, la langue est un objet vivant soumis à de multiples phénomènes d’évolution qui permettent à toute langue d’aller de l’avant et de perpétuer et d’imposer son statut, pour ne pas rester figée et donc condamnée à la disparition. Cependant, chose curieuse, la place qui lui est accordée ne peut échapper aux représentations surtout lorsqu'elle partage un espace avec d'autres langues concurrentes.

Comme tout les pays du monde, l’Algérie englobe un vaste paysage sociolinguistique qui donne à sentir une différence d’usage d’une région à une autre et qui se caractérise par sa multiplicité dans l’emploi des langues. Cette diversité des langues a fait d’elle une véritable source de recherche et à ouvert la voie à de nombreuses études que l’on qualifie, de plurilingue dans la mesure ou plusieurs variétés de langues aux statuts différents sont en présence. On cite l’arabe et ses deux variétés: l’une considérée comme haute dite arabe standard et l’autre basse dite arabe dialectale. On peut citer aussi le berbère et ses variétés, sans oublier les deux langues étrangères: le français considéré comme la première langue étrangère et qui vient en deuxième position après l’arabe et la langue anglaise dite langue étrangère deux qui vient après le français et occupe une place très importante.

Le statut de la langue française, en Algérie, a souvent était l'objet de controverses et reste toujours encore un sujet d'actualité. Cette langue est valorisée par certains et considérée comme un mal par d'autres. Il va sans dire que c’est une langue dont la place et l’importante divisent jusqu’à même l’opinion publique. Il s’agit en gros surtout de représentations, d’attitudes, de sentiments des locuteurs face à cette langue et à ceux qui l‘utilisent.

Tous ces faits nous semblent suffisants pour engager une étude sur les représentations de la langue française, même s’il n’est pas toujours facile de mener une recherche d’envergure dans ce sens.

En effet, l’école est le domaine par excellence de l’utilisation de langues comme moyen de communication et d’enseignement. Celles-ci sont souvent au cœur de spéculations d’ordre

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divers et donnent lieu à des représentations qui ne sont pas sans affecter la manière de les percevoir par les apprenants. La vérité est qu' à l’école comme ailleurs, il semble que le contexte international marqué, dans une large mesure, par la domination de l’anglais joue en faveur de cette dernière au détriment du français. Celle-ci subit la concurrence de la langue anglaise que beaucoup d’élèves semblent préférer et aimer apprendre. Il reste pourtant que ce point de vue n’est pas partagé par tout le monde. À l’université, de nombreuses recherches ont prouvé que les attitudes et les représentations forgées par les apprenants à l’égard de la langue française, ont un grand impact sur le désir et la motivation de l’apprendre et par la même la réussite ou l’échec de cet apprentissage.

Notre présent travail de recherche a pour objectif d’étudier les représentations de la langue française chez les apprenants de la troisième année secondaire. Nous avons pour cela voulu actualiser cette problématique dans le contexte jijilien en nous focalisant sur les représentations de la langue française chez les étudiants de la troisième année secondaire du lycée Mati Ahcène de la commune l’Emir Abdelkader.

Au cœur de notre problématique se trouve la question cruciale des attitudes des élèves lycéens vis-à-vis de la langue française : Comment ceux-ci se représentent-ils la langue française à l’école ? Quelle importance accordent-ils à cette dernière ? Quel est l’ordre de préférence par rapport aux autres langues avec lesquelles elle est en concurrence ? Quel est enfin l’impact du milieu familial sur l’apprentissage de cette dernière ?

Pour pouvoir répondre à ces questions, nous émettons les quelques hypothèses suivantes :

- La place importante dont jouit la langue française dans notre société et dans tous les domaines : socioéconomique, professionnel et éducatif, joue un rôle dans la formation des représentations des élèves lycéens.

- Les représentations, images et attitudes envers la langue française influencent son apprentissage.

Si la langue française a su garder sa place en Algérie, elle conserve une valeur privilégiée pour certains apprenants parce qu’elle est largement répandue. L’influence de leur milieu familial joue un rôle très important dans la formation de ce type de représentations car

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leurs familles les encouragent à apprendre la langue française. Pour d’autres, elle est en butte à d'énormes problèmes suite à la concurrence avec la langue anglaise qui cherche à lui subtiliser sa place et il n'est pas dit qu'elle ne cèdera pas dans ce contexte international marqué par la compétitivité.

L’objectif principal de ce travail est de mener une réflexion qui s'inscrit dans le domaine sociolinguistique et qui vise à étudier les représentations et les perceptions des apprenant quant à cette langue. Ceci est susceptible, nous l'espérons, de nous fournir de précieuses informations qu'il s'agit d'exploiter dans nos lycées pour un meilleur rendement .

Ce travail est composé de deux parties : une partie théorique et une partie pratique. La partie théorique sera composé de trois chapitres: le premier a pour but de décrire la situation sociolinguistique et le statut des langues en Algérie et l’enseignement de la langue française dans le système éducatif. Quant au deuxième chapitre, il sera consacré d'abord à la définition des principales notions et approches qui ont un rapport avec la situation sociolinguistique et qui ont relation avec notre thème d’étude. Dans le troisième chapitre, nous exposerons le concept de “représentation ”qui est notre thème d’étude et qui va nous servir dans la partie pratique.

La partie pratique quant à elle concerne la méthodologie de recherche choisie. Donc nous allons aborder la méthodologie d’investigation ou nous décrivons l’enquête par un questionnaire ainsi l’analyse et l’interprétation des données. Elle est composée de deux chapitres: le premier sera consacré à la méthodologie de recherche choisie et le deuxième sera consacré à l’analyse et l’interprétation des données.

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Première partie

Cadre théorique

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Chapitre I

La situation

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Introduction :

Dans ce chapitre nous allons mettre en évidence la situation sociolinguistique en Algérie et nous parlerons des langues en présence, de leur statut respectif notamment celui de la langue française et sa place dans le quotidien des algériens.

I. La situation sociolinguistique en Algérie :

La situation linguistique en Algérie est très complexe. Plusieurs langues sont en présence comme le constate S. ABDELHAMID : « le problème qui se pose en Algérie ne se réduit pas à une situation de bilinguisme, mais peut être envisagé comme un problème de plurilinguisme»(2002:35). Ce vaste paysage sociolinguistique qui caractérise l’Algérie est le résultat des invasions et conquêtes successives qu’a connu la région : phénicienne, romaine, byzantine, turque, espagnole, française… En effet la situation géographique et stratégique de l’Algérie a fait d’elle le carrefour ou plusieurs civilisations se sont rencontrées. L’extrême diversité sociolinguistique autant que l’amalgame et la multitude des variétés différentes que l’on trouve à l’ouest comme à l’est, et de nord comme au sud créent une vraie richesse.

Historiquement, l’Algérie était peuplée par les berbères, et la langue berbère était la seule langue utilisée. C’était un mélange de plusieurs idiomes qui sont les traces des civilisations qui a connu le pays. Elle était la langue maternelle utilisée par la majorités des habitants dans leur quotidien et sur tous les plans. Ensuite au Vème siècle, l’arabe vient s’installer à côté de la langue berbère. L’Algérie s’est divisée, selon Khaoula Taleb Ibrahimi en deux groupes “ berbérophone ”(1997 :33) et “ arabophone”(1997 :22). Ainsi au fil du temps l’arabe remplace petit à petit cette dernière et devient la langue nationale et officielle et domine sur tous les plans : idéologique, économique et linguistique. Le berbère a perdue par conséquent sa place, et devient langue minoritaire utilisée dans des zones rurales .

La colonisation française de l’Algérie ne tarda pas à imposer sa langue par la force. comme la cité Derradji Yacine dans son livre : « l’administration française soucieuse de son avenir et de sa pérennité dans ce riche pays nouvellement conquis , appliqua la politique de la terre brulé (…) »

(Derradji Y 2002:19). Et idée que confirme Khaoula Taleb Ibrahimi « le français , la langue imposée au peuple algérien par le feu et le sang »(1997 :35). Cette langue est devenue une langue fondamentale qui occupe une place prépondérante à tous les niveaux et dans tous les domaines de la vie. Donc la langue française était la langue officielle de l’Algérie jusqu’à 1962 dans tous les

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institutions coloniales , à l’instar des écoles, des administrations, de la justice, …etc. Et qui est restée de nos jours dont « elle est le butin de la guerre », comme il a confirmé Kateb Yacine2 .

On trouve la même idée chez Cheriguen qui pense que : « En Algérie, trois langues sont parlées au quotidien ayant chacune ses quelques millions de locuteurs, il s’agit dans l’ordre décroissant

du nombre de locuteurs qui les pratiquent : de l’arabe, du berbère et du

français » (Cheriguen, « quelsmots »:218)3

Ainsi, le paysage linguistique Algérien est divisé entre langues officielles et non-officielles et langues étrangères. L’arabe et ses deux variétés : l’arabe classique utilisé dans les institutions officielles , les écoles, l’administration. L’arabe dialectal et ses variétés, elles sont les langues maternelles utilisées dans la vie quotidienne, se sont des variétés orales. Et les langues étrangères , la langue française qui est un héritage du colonialisme considérée comme la première langue étrangère et intégrée dans les différents domaines de la vie : l’administration, les écoles. Et la langue anglaise qui est la seconde langue étrangère enseignée aux écoles à partir du collège.(Khaoula Taleb Ibrahimi 1997)

I.1.Les langues parlées en Algérie : Sebaa. R, trouve que :

« L’Algérie se caractérise, comme on le sait, par une situation de quadrilinguité sociale : arabe conventionnel / français / arabe algérien / tamazight. Les frontières entre ces différentes langues ne sont ni géographiquement ni linguistiquement établies. Le continuum dans lequel la langue française prend et reprend constamment place, au même titre que l’arabe algérien, les différentes variantes de tamazight et l’arabe conventionnel redéfinit les fonctions sociales de chaque idiome. Les rôles et les fonctions de chaque langue, dominante ou minoritaire, dans ce continuum s’inscrivent dans un procès dialectique qui échappe à toute tentative de réduction. »4

Quartes langues sont donc présente dans le paysage linguistique algérien, mais dont le statut est différent de l’une à l’autre. Comme l’a confirmé aussi le sociologue G.Granguillaume : « Dans l’Algérie de 2009, quartes langues sont l’œuvre dans le paysage linguistique:

2

: https://fr.wikipedia.org/wiki/Kateb_Yacine

3 : https://brocks.scholarsportal.info/journals/voixplurielles/article/viewfile/794/772 4 : http://www.inst.at/trans/13Nr/sebaa13.htm

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la langue arabe classique, la langue arabe parlée, le berbère et le français. La langue anglaise y est de plus en plus présente, mais elle est d’introduction relativement récente et n’a pas l’implication symboliques des autres langues »5 .

L’Arabe :

La langue arabe est la langue commune à tous les pays arabes , comme le considère Cohen « intertribale ou supratribale accessible à l’ensemble de tous les arabes » (Cohen, 1997 :433 )6. Il est à constaté qu’en Algérie, il existe deux types d’arabe. Cette situation est commune à tous les pays arabophones. Ou l’arabe classique côtois l’arabe dialectal. Ces variétés sont complètement différentes au niveau de statut, de la structure et l’usage.

I.1.1.L’arabe classique :

Etant un pays arabo-musulman, l’arabe classique en Algérie demeure la première langue officielle et nationale. Un statut entériné par la constitution de 1962 dans l’article 3. Elle est aussi langue sacrée puisque c’est la langue du « Coran ». Appelée également langue littéraire, elle est consacrée à l’écrit vue qu’elle est normée (codification et fixation des règles). Comme l’a montré Khaoula Taleb Ibrahimi dans son livre : « L’arabe classique qui est caractérisée par la régularité schématique et l’ensemble grammatical (…) les règles minutieuses d’une syntaxe abondante (…) tout porte la marque d’une langue savante et non d’usage journalier » (1997 :26).

De ce fait donc, l’arabe classique est la langue de l’école et de la religion, elle est réservée à l’usage formel, elle est utilisée dans les institutions officielles de l’état, la politique, dans l’enseignement, la presse et les médias.

5: http://www.ggrandguillaume.fr/titre.php?recordlD=45 6 : (Cohen, 1997 :433) cité par Yacine Derradji (2002 : 34)

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15 I.1.2.L’arabe moderne :

On appelle aussi arabe standard ou arabe scolaire. Selon Helmy, il s’agit d’une forme récente de l’arabe, dont le lexique est constitué de l’arabe classique et l’arabe algérien, en formants des néologismes en recours à des emprunts des langues étrangères s’adaptant à la communications de la vie moderne, elle est utilisée dans les médias, les institutions formelles, l’enseignement, la presse. A propos de la langue standard Helmy Ibrahim note que :

« l’arabe moderne, langue des mass médias, du débat politique, de la littérature contemporaine, les échanges universitaires et de plus en plus, de toute forme de communication entre deux arabes venant de pays différents à condition qu’ils aient suivi une scolarité minimum et qu’ils ne disposent pas de la possibilité de s’exprimer dans une autre langue véhiculaire» (Helmy Ibrahim cité par khaoula Taleb Ibrahimi 1997 :29). I.1.3.L’arabe dialectal :

L’arabe algérien est la principale langue véhiculaire de l’Algérie, langue maternelle de 75 à 80 % de la population et maitriser par 95 à 100% de la population algérienne. Ses locuteurs le dénomment « Darja » dialecte ou darija ou el-jazayriya signifiant simplement l’Algérien7.

Sur le plan social, Khaoula Taleb Ibrahimi pense que l’arabe dialectal est la langue du quotidien de leur première socialisation, c'est-à-dire il constitue la langue de la « première socialisation linguistique, de la communauté de base » (K .T. Ibrahimi ,1995 cité par Derradji 2002 :35). La communication entre les interlocuteurs se fait ainsi dans ce parler, qui se caractérise par des particularités spécifiques sur le plan phonétique, morphosyntaxiques et sémantique .

Pour Y. Derradji : « l’arabe dialectale, variété orale sert à l’interaction et à l’intercompréhension sociale entre les différents population de souches tant que arabe, que berbère(…) »(2002 :17). Il se diffère d’une région à une autre et d’une personne à une autre, il est constitué de plusieurs emprunts, Kamel Daoud écrivain, et essayiste, réfute totalement le terme « arabe algérien » il pense que :

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« l’arabe algérien ni de l’arabe ni un dérivé de l’arabe , bien sur des mots arabes existent mais ça n’en fait pas un dérivé de l’arabe. mais il y a également des mots de français, de l’espagnol, ou de berbère. Le propre d’une langue vivante est d’absorber des éléments des autres langues (…) »8

Malgré, l’importance numérique de ces locuteurs, son statut n’est pas officiel, il est ni codifié ni standardisé, il appartient à l’oralité utilisé seulement dans les situations de communications informelles, en famille, entre amis, dans les cafés, la rue.

I.1.4.Le berbère :

Dans son ouvrage « Sociolinguistique en Algérie », Yacine Derradji parle de la place qu’occupe cette langue « langue longtemps considérée comme faisant partie du patrimoine et folklorique de l’Algérie , mais confinée strictement à un rôle vernaculaire » (2002 :32).

Depuis l’indépendance, plusieurs tentatives, comme le note khaoula Taleb ont été fait en raison de revalorisation et revendication de statut de la langue officielle. Entre 1970 et 1980, des modifications ont eu lieu sur le statut de cette langue, on passant par plusieurs étapes, la création des associations culturelles berbère et avec les évènements du « printemps berbère » en avril-mai 1980 le statut de la langue berbère se modifié légèrement. (Khaoula Ibrahimi,1995 :277 cité par Derradji 2002 :32)

Ce n’est qu’en 2002, que le berbère fut connu comme langue nationale à côté de l’arabe et en février 2016. Cette dernière est déclarée comme langue nationale et officielle selon l’article 3 bis de la constitution : « le tamazight est également langue nationale et officielle »9. Mais son statut reste inférieur à celui de la langue arabe qui est la langue de l’état .

Aujourd’hui, cette langue occupe une place importante. Elle s’est intégrée dans les écoles, le journal et les chaines télévisées, la radio .

8 : http://www.algerie-focus.com/2013/06/la-langue-algerienne-existe-t-elle-vraiment/ 9 : http://www.axl.cefan.ulaval.ca/afrique/algerie-4Berberes_ling.htm

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17 I.2.Les langues dites étrangères :

I.2.1.La langue française :

L’Algérie est le deuxième pays francophone dans le monde après la France selon une étude menée par le Haut Conseil de la francophonie (HCF)10. Cette dernière occupe une place prépondérante en Algérie et bénéficie d’un statut privilégiée qui la qualifie de langue étrangère.

En effet, la politique d’arabisation entamée par le FLN, à l’indépendance et qui s’est attaché, Selon Derradji à la reconsidération et la revalorisation de la langue arabe comme langue d’enseignement et malgré l’engagement consacré à l’état algérien, la langue française garde une place importante. Dont elle est fortement présente dans l’utilisation quotidienne et domine les institutions, administratives et économiques. Ainsi elle a dominée la première décennie après l’indépendance, comme il note Y.Derradji :

« placé depuis 1962 dans un rapport conflictuel avec la langue arabe consacrée langue nationale, le français est clairement défini sur le plan institutionnel comme une langue étrangère , mais ce statut officiel reste absolument théorique et fictif : en effet, jusque dans les années 1970. Le champs linguistique se caractérise par une forte prééminence de l’usage de la langue française » (2002 :36).

La langue française jouit d’un prestige, elle demeure un instrument de communication largement employé11. Son usage est présent actuellement en Algérie, comme il a estimé Y.Derradji, le nombre de locuteurs maitrisant plus au moins correctement la langue française peut atteindre huit millions de personnes (2002 :37). Cela sera donc justifié par le nombre de la population scolarisée en langue française, le nombre de journaux paraissant, ainsi par la place qu’elle garde dans tous les secteurs.

I.2.2. La langue anglaise :

La langue anglaise occupe la première place dans le monde, mais en Algérie, elle reste faible par rapport à la langue française, elle est considérée comme la deuxième langue étrangère, elle est appris en milieu scolaire.

10 :Francophonie 60% des algériens parlent “réelement” le français; disponible sur le site:

http://www.algerie-focus.com/2015/09/francophonie-60-des-algeriens-parlent-reellement-francais/

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Selon Derradji, les réformes sociales et économiques qui visent l’institution éducatif à l’époque de Chadli Bendjedid, font intégrer l’anglais comme matière d’enseignement en quatrième année du second cycle de l’école fondamental. En 1993,et dés la quatrième année primaire, les parents des élèves avaient la possibilité de choisir entre les deux langues que devait étudier leurs enfants durant leurs cursus scolaire.(2002 :37)

I.3.Aperçu historique sur le statut du français en Algérie :

La langue française est considéré comme une langue étrangère en Algérie. Elle a été introduite par le colonialisme en 1830, dont son objectif principale était de franciser l’Algérie et de détruire les racines culturelles islamique de la société en diffusant la langue et de la culture française en différents domaines de la vie et en obligeant les algériens à apprendre cette dernière par toute force. Comme le confirme Khaoula Taleb Ibrahimi « Le français , langue imposée au peuple algérien par le fer et le sang » (1997 :35). Ainsi, dans la même page elle note « En effet , une des composantes de force de la politique coloniale de destruction de l’univers social et langagier algériens consistaient en l’annulation des moyens de diffusion de la langue écrite et de ses supports sociaux (…) ».

D’un côté le colonialisme a réussi de l’introduire dans le quotidien des algériens parce qu’elle est devenue la langue officielle du pays, mais d’un autre côté l’arabe algérien était fortement présent dans la communications de tous les jours .

La langue française était la langue officielle de l’Algérie tout au long de la période coloniale. Elle dominait tous les secteurs économique, administrative, et éducatif. Avec l’avènement de l’indépendance, les choses ont pris une autre tournure. Comme le cite Grandguillaume: « la langue française a connu un changement d’ordre statuaire et de ce fait, elle a quelque peu perdu du terrain dans certains des secteurs ou elle était employée seule, à l’exclusion des autres langues présentes dans le pays, y compris la langue arabe, dans sa variété codifiée »12 .

Donc, le français a perdu son statut comme langue officielle et s’est relégué au statut de langue étrangère, bien que la langue arabe regagne sa place en statut de langue officielle, malgré cela il reste toujours présent dans la réalité algérienne en gardant une certaine place dans divers

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plans, autant le plan éducatif autant que sur le plan administratif, ainsi que dans la communication de tous les jours13 .

I.3.1Le français dans le système éducatif algérien :

La langue française est présente en Algérie comme langue d’enseignement dont l’école est le meilleur moyen de l’acquisition et la diffusion de cette dernière. Elle occupe la première langue étrangère comme étant la langue de prestige et de réussite, ainsi elle occupe une place prépondérante dans le système éducatif algérien.

Avant la colonisation, le système éducatif algérien était fondé sur la langue arabe qui était la langue nationale et officielle du pays et qui dispensait d’un enseignement religieux, les établissement scolaires étaient des (écoles coraniques, médersas) et des édifices religieux ( « Zaouïas, mosquées ») (Y.Derradji 2002 :19).

En 1830, langue française prend place en Algérie et devient même langue officielle tout en écartant l’arabe , elle domine alors tout le territoire algérien en touchant tout les domaines et cela durant 132 ans. ( Messaoudani Karim 2011 :23)

Au lendemain de l’indépendance 1962, l’Etat Algérien tente, Selon Derradji, de récupérer le statut de la langue arabe et de former la personnalité algérienne qu’elle a perdu, car tout le pays fonctionnait en français, en décidant d’entamer l’arabisation du système éducatif. Selon Khaoula Ibrahimi(1997), cette réforme qui s’est étalée sur deux décennie, consiste à arabiser l’ensemble des disciplines scientifiques et littéraires et qui à bouleverser la place de français dans l’enseignement et met fin à sa place dans l’enseignement, vers la fin des années 1970, avec l’arrivée de l’école fondamentale l’introduction du français jusqu’en quatrième année primaire,

D’une année à une autre les réformes du système éducatif algérien se succèdent en améliorant le niveau de français. Et à partir de l’année scolaire 2004-2005 l’introduction de la langue française s’est effectuée à partir de la deuxième année primaire alors qu’avant était en quatrième année , et après deux ans d’essai le français a été repoussé à la troisième année et devenue une matière obligatoire dans toutes les écoles à partir de la rentré scolaire 2006 .(Mebirouk Nedjla 2007 :15).

13

:Assia Rahal, La froncophonie en Algérie :Mythe ou réalité,site : http://www.initiatives.refer.org/Initiatives-2001/_notes/sess610.htm

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I.3.2.L’influence du colonialisme dans les représentations des algériens :

Introduite en Algérie par le colonialisme en 1830, la langue française s’est vite répandue dans le pays. Pour devenir langue officielle à l’époque colonial et même après l’indépendance. Aujourd’hui, elle jouit d’un statut de langue étrangère, qui s’explique par les 132 ans de colonialisme et qui ont laissés des traces du français solidement implanté dans le quotidien des algériens.

Yacine Derradji rappelle qu’à l’époque coloniale, l’algérien était obligé d’apprendre cette langue. A côté de l’arabe fortement présent, le colonialisme a réussi à introduire la langue française dans le quotidien des algériens. Ainsi un des résultat les plus marquant de la colonisation fut la formation d’une élite autochtone qui privilégie la langue française. De ce fait, une communautés dite francophone: pour eux le français est la langue de peuple civilisé, de culture . Pour eux, cette langue joue un rôle non négligeable, elle permet de s’ouvrir à l’étranger, ainsi que c’est un moyen de communication, dont l’algérien cultivé qui la voit d’une façon positive, car son but est d’apprendre et de s’ouvrir à l’autre donc il se trouve avec une gouffre de langue.

Par contre, il y en a qui refuse totalement la langue française, c’est la deuxième communauté dite arabophone. Pour eux c’est la langue de l’ennemi, du colon, elle a été introduite par la force, ils préfèrent garder la langue arabe qui constituait le fondement même de la personnalité algérienne (2002 :20).

La troisième communauté est dite arabo-berbères comme l’a noté Y.Derradji « utilisent l’arabe dialectal essentiellement oral qui s’est adapté à cette nouvelle situation en intégrant par emprunt, tous les termes techniques français ou « européens » dénotant cette nouvelle réalité (…) »(2002 :27). Il est à noté que, cependant cette communauté considère le français comme la langue du colonialisme mais l’accepte comme héritage pour eux. Il se trouve que cette communauté est infectée par le français en faisant recours à des mots de cette langue dans le discours quotidien.

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21 Conclusion :

À travers ce chapitre, nous avons pu cerner la situation sociolinguistique en Algérie et les pratiques langagières des algériens et les langues en présence, ainsi que le statut et la place accordée à la langue française, de même que son utilisation et sa présence dans différents domaines. Bref ce qu’on pour conclure, c’est que le paysage linguistique algérien est riche par les variétés des langues, qui ont une influence sur la culture des individus.

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Chapitre II

Définitions de quelques

concepts primordiaux en relation avec le

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23 Introduction :

Avant de parler des représentations qui est notre thèmes d’étude, dans ce chapitre nous allons essayé de définir quelques phénomènes linguistiques qui naissent de contacte de langues et vue que l’Algérie est un pays plurilingue , nous allons donc abordé le concept de bilinguisme , les préjugés , les attitudes , les stéréotypes , la sécurité et l’insécurité linguistique et le comportement socio langagier . Et qui vont nous servir dans notre recherche.

II. Définitions de quelques concepts primordiaux en relation avec le thème d’étude : II.1.Le bilinguisme :

Selon le dictionnaire Dubois, est définit comme :

« d’une manière générale le bilinguisme est la situation linguistique dans laquelle les sujets parlants sont conduits à utiliser alternativement, selon les milieux ou les situations deux langues différentes, c’est le plus courant du plurilinguisme » (2002 :47 ).

D’après cette définition, le bilinguisme est un phénomène, qui signifié l’utilisation de deux langues alternativement dans des situations de communication différentes, dont il est le résultat de contact de langues.

Pour BloomField, le bilinguisme se définit comme suit « la possession d’une compétence de locuteurs natifs dans deux langues »14. Pour lui il s’agit d’une compétence de maitrise parfaite de deux langues.

II.2. Les attitudes :

Selon le dictionnaire Larousse, l’attitude se définit comme « manifestation extérieur de ses positions, de ses sentiments »

Une deuxième définition est celle du dictionnaire Dubois « les attitudes langagières constituent l’ensemble des opinions explicites ou implicites sur l’usage d’une langue » (2002 :57). Donc les attitudes sont l’ensemble des opinions et sentiments qu’on a envers une autre langue.

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Plusieurs études ont été menées sur les attitudes, le terme s’est développé dans les années 60, dont la majorités des travaux des chercheurs portent sur la réaction des sujets à l’égard des locuteurs ainsi que les attitudes s’expriment à travers des paroles ou des actes, comme elles expliquent les réactions des individus face à une langue ou à une variété de langue, ses attitudes peuvent être favorable ou défavorable.( Danièle Moore 2002 :7)

Cette notion des attitudes longtemps s’est confondue avec celle des représentations comme l’a noté Castellotti. Pour lui « les deux notions, celle des représentations et celle d’attitude empruntées à la psychologie sociale , il y a plusieurs points de rencontre entre les deux concepts , parfois on peux utilisé l’une à la place de l’autre » (2002 :12). Ce que Lafantaine a expliqué en faisant une distinction entre attitude et représentation « ce dernier est l’image mental du langage, tandis que les attitudes font d’étude contrastive, des cultures, des identités ». De ce fait les représentations sont les images qu’on construisent autour d’une langue d’après nos expérience tandis que les attitudes sont le résultat d’une réaction face à une tâche. ( LAFANTAINE cité par Nassima Hadouche (2015 :19)).

Pour J.L. Calvet : « il existe, en effet tout un ensemble d’attitudes, de sentiments des locuteurs face aux langues, aux variétés de langues et à ceux qui les utilisent, qui rendent superficielle l’analyse de la langue comme un simple instrument » (1993 :46).

D’après Calvet, tout est question, d’opinion ou de point de vue, d’une appréciation ou dépréciation du locuteur face aux langues.

II.3.Les stéréotypes :

On considère généralement que :« le stéréotype constitue une forme spécifique de verbalisation d’attitudes , caractérisé par l’accord des membres d’un même groupes autour de certains traits qui sont adoptés comme valide et discriminant pour décrire un autre (étranger) dans sa différence» ( Tajfel 1981 :115 cité par D.Moore 2002: 8).

De ce fait, donc, le stéréotype est cette image mentale qu’un individu a d’un groupe et des individus appartenant à ce groupe, et qui se constituent à partir de nos expériences et nos interactions avec les autres.

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25 II.4.Les préjugés :

Selon le dictionnaire LAROUSSE (1974), le préjugé est définit comme «opinion préconçue , jugement favorable ou défavorable porté par avance ».

Le préjugé est fait sur une personne ou par un groupe, à partir de ses expériences et ses sentiments, l’individu peut avoir des jugements soit positif ou négatif sur une langue ou une culture de l’autre .

II.5.La sécurité linguistique et l’insécurité linguistique : Selon Louis Jean Calvet :

« on parle de sécurité linguistique lorsque , pour des raisons sociales variées, les locuteurs ne se sentent pas mis en questions dans leur façon de parler , lorsqu’ils considèrent leur norme comme la norme. A l’inverse , il y a insécurité linguistique lorsque les locuteurs considèrent leur façon de parler comme peu valorisante et ont en tête un autre modèle plus prestigieux , mais qu’ils ne pratiquent pas »(1993 :51).

Pour lui, les deux concepts de sécurité et d’insécurité linguistique sont deux interprétations complémentaires qui se rattachent par un rapport contradictoire.

De ce fait, on parle de sécurité linguistique lorsque un locuteur dans une situation de communication se sent mis en question dans sa façon de parler, par contre l’insécurité linguistique, on peut la sentir au niveau de discours lorsque le locuteur se met à parler, il considère sa façon de parler comme peu dévalorisante et il a en tête un autre modèle plus prestigieux, mais il n’arrive pas à le pratiquer, ainsi le locuteur qui souffre d’insécurité linguistique a souvent des opinions négatives sur sa façon de parler parce qu’il sait qu’il maitrise pas bien sa langue.

II.6. Le comportement socio langagier :

D’après le dictionnaire LAROUSSE 1974, le terme comportement désigne « manière de se comporter, se conduire d’une certaine manière : le comportement d’un élève en classe ».

Messaoudani karim explique que, le comportement socio langagier d’un individu est très souvent influencé par son milieu familial, scolaire et même social. Ce dernier agit donc en

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fonction de son statut ou sa position dans sa vie de tous les jours, ce qui peut perturber ses compétence lors d’une situation de prise de parole, il acquiert la langue auprès de ses parents ce qui lui permettra d’adopter un comportement, donc on peut dire que ces derniers sont responsable des comportements de leurs enfants, ainsi que le rôle de milieu social qui joue un rôle important dans le quotidien d’un individu. (2001 :32)

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Chapitre III

Définitions et types de

représentations

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28 Introduction :

La sociolinguistique accorde une place importante au concept de représentation, il parait comme essentiel car elle condition la qualité de l’apprentissage. Donc les représentations sont l’objet de notre travail de recherche, ce que nous allons montrer dans ce troisième chapitre, nous allons définir le concept de représentation selon les dictionnaires, ainsi que selon les chercheurs les conditions de son émergence, ainsi que nous allons exposer les différents types de représentations : sociales, sociolinguistiques, individuelles, collectives, culturelles et didactiques.

III.1. Définition des représentations

III.1.1.Définition selon le dictionnaire Dubois :

Dans la perspective associationniste de F De Saussure, la représentation est l’apparition de l’image verbale, mentale chez le locuteur .

III.1.2.Définition selon le dictionnaire le petit Robert :

La représentation ;c’est l’image, la figure, le signe qui présente psychologiquement c’est le processus par lequel une image est présente, aux sens de point de vue didactique , cette notion nous présente l’image que l’apprenant s’est faire de la langue française.

III.1.3.Définition selon le dictionnaire des sciences du langage :

« on appelle représentation en psychologie cognitive une entité conceptuelle interne au sujet , décrite comme un correspondant de réalité externes expérimentées par ce sujet, la notion de représentation appliquée aux activités mentales (mémorisation, raisonnement.etc) suppose que le traitement des informations passe par des signes ,des symboles, des images. »

En partant de ces définitions, on peut comprendre que la notion de représentation désigne une « image » soit «mentale » ou «verbale »,un « signe », une « figure » construite et diffusée par un individu vis-à-vis d’une langue ou à un objet. Ainsi en psychologie cognitive , la représentation est une entité conceptuelle construite autour d’un sujet et qui décrit les activités mentales d’un individu ou d’un groupe, cette dernière se manifeste par des signes , des symboles et des images construites à partir de réalités et d’expériences. (Nassima Hadouche 2015 :12)

L’origine du concept de représentation remonte au début du XIX ème siècle, il a été introduit pour la première fois en sociologie par Emile Durkheim(1858-1917), ce dernier s’est

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intéressé à l’étude des religions et des mythes qui sont les bases des représentations collectives, pour lui «les premiers systèmes de représentation que l’homme s’est fait du monde et de lui-même sont d’origine religieuse »15.

Et ce n’est qu’en 1961, que le terme a été repris par le psychosociologue « Serge Moscovici » en psychologie pour désigner l’ensemble d’image que les locuteurs montrent face aux langues qu’ils connaissent ou qu’ils apprennent.

Plusieurs disciplines se sont intéressé à la notion de représentation notamment, la psychologie sociale, la psychologie cognitive, l’anthropologie et l’histoire …etc.

Selon J.L.Calvet les représentations c’est «la façon dont les locuteurs pensent les pratiques, comment ils se situent par rapport aux autres locuteurs, et aux autres pratiques, comment ils situent leurs langues par rapport aux autres langues »(Calvet 1999 :158).

Pour lui les représentations portent sur des jugements sur les langues et la façon de parler ,elles se présentent sous forme de stéréotypes ainsi sur des attitudes face aux langues donc l’analyse des représentations c’est le fait de comprendre et d’expliquer la nature des liens sociaux qui unissent les individus et leurs pratiques sociales qu’ils manifestent.

Une autre définition est celle de Moliner pour lui « la représentation n’est pas le fruit d’une minorité d’individu proposant leur propre vision de certains aspects du réel, il s’agit bien d’une élaboration collective qui d’une manière va définir un consensus au sein d’un groupe social »(Moliner 1996 cité par Achraf Djeghar 2005 :4) .

Selon lui, la notion de représentation ne résulte en aucun cas, de la vision du certain aspect du réel d’une minorité de personnes mais qu’elle résulte d’une élaboration collective, c’est-à-dire un résultat venant d’un groupe social va donner plus de résultat qu’une minorité d’individu.

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III.2.Les différents types des représentations :

III.2.1.Les représentations sociales :

En partant des théories de Durkheim, le travail de Moscovici en 1960 rafraichira le concept de représentations sociales, dont il veut envisager les représentations sous une forme plus dynamique et plus mobile avec l’idée qu’elles circulent continuellement, montrant ainsi leurs fonction de sociabilité, pour lui les représentations se créent dans les interactions entre groupes et se construisent dans la conflictualité sociale. De ce fait il veut montrer que les représentations sont signes et œuvres de distinction sociale et d’hétérogénéité sociale.16

Les représentations sociales tiennent un rôle important dans la gestion des relations sociales, tant du point de vue des conduites que de la communication (Danièle Moore 2002 : 8).

Bonardi et Roussiau indiquent que: « analyser une représentation sociale, c’est tenter de comprendre et d’expliquer la nature des liens sociaux qui unissent les individus, des pratiques sociales qu’ils développent, de même que les relations intra-et intergroupe »(Roussiau et Bonardi 1999 :25 cité par Castilloti et Danièle Moore 2002 :8).

Les psychologues sociaux distinguent trois aspects interdépendantes des représentations: -Leur élaboration dans et par la communication

-La construction du réel

-La maitrise de l’environnement par son organisation Jodelet Denise montre que :

« les représentations sociales sont des phénomènes complexes toujours activés et agissant dans la vie sociale, dans leur richesse phénoménale on repère des éléments divers dont certains sont parfois étudiés de manière isolée, élément informatifs, cognitifs, idéologiques, normatifs, croyances, valeurs, attitudes, opinons, images etc. mais ces

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élément sont toujours organisés sous l’espèce d’un savoir disant quelque chose sur l’état de la réalité » (52,53 :1997).

D’après lui les représentations sont toujours présente au sein de la vie sociale, elles sont importantes et évolutives se présentent sous forme de croyances, des valeurs, attitudes, opinions, et images, qui se construisent sur un savoir et des connaissances ainsi que des expériences autour de la réalité et partagées par les membres d’une société ou d’un groupe sociale .

Comme l’a cité aussi Jodelet « c’est une forme de connaissance, socialement élaborée et partagée , ayant une visée pratique et concourant à la construction d’une réalité commune à un ensemble social » (Jodelet 1997 :53)

Ainsi dans la même page il indique que « les représentations sociales en tant que systèmes d’interprétation régissant notre relation au monde et aux autres ,orientent et organisent les conduites et les communications sociales », soit les représentations sociales sont un système par lequel on montre et on interprète des images mentales, des connaissances liées aux autres partagées par les membres d’un groupe social et qui construisent par l’interaction et l’expérience.

D’après Jodelet Denis17 il existe cinq caractères fondamentaux d’une représentation sociale:

1.elle est toujours représentation d’un objet, s’intéresse à l’étude de la relation et l’interaction qui existe entre sujet et objet.

2.elle est un caractère imageant et la propriété de rendre interchangeable le sensible et l’idée, le respect et le concept c'est-à-dire quelle véhicule l’imaginaire social et individuel.

3.elle a un caractère symbolique et signifiant .

4.elle a un caractère constructif c'est-à-dire une construction de la réalité sociale. 5.elle a un caractère autonome et créatif influence les attitudes et les comportements des individus.

17 :http://kibba.free.fr/CoursHTML/Modules%20Transversaux/Sciences%20Humaines/representationsSociales/repre

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Enfin, il est à noter que, les représentations sociales jouent un rôle important dans les relations entre les individus, parce que si nous les avions pas, nous ne pourrions pas communiquer et comprendre les autres.

III.2.2.Les représentations sociolinguistique :

La langue est un moyen qu’on utilise à l’école pour véhiculer des représentations linguistiques, elles peuvent nous donner les raisons du choix de ces codes, ces mêmes représentations génèrent les pratiques linguistiques ainsi que les attitudes vis-à-vis des langues en présences. Comme le cite J.L.Calvet :« il y a derrière chaque langue un ensemble de représentations explicites ou non qui expliquent le rapport à cette langue sous forme d’attachement ou de répulsion »

(1999:82).

Donc, se sont les attitudes et les images qu’un locuteur d’une langue peut manifester ce sont des idées valorisées ou refusées.

Les représentations sociolinguistiques entretiennent une relation fondamentale avec les représentations sociales comme l’indique H.Boyer :

« les représentations sociales/collectives, donc partagées comme les autres catégories des représentations sociales/collectives, ce sont « des systèmes d’interprétations régissant notre relation au monde et aux autres » donc se sont des systèmes d’interprétation de la réalité qui déterminent la nature des relations que nous entretenons avec la langue ,avec ses usages et avec les usagers de la communauté linguistique » (H.Boyer,2001 :42)

La conception même de la notion de « communauté linguistique » s’attache à intégrer la dimension de l’uniformité des représentations chez les membres de la même communauté. En effet, en proposant la notion de communauté linguistique, W. Labov soulignait le fait qu’ « il serait faux de concevoir la communauté comme un ensemble de locuteurs employant les mêmes formes. On la décrit mieux comme étant un groupe qui partage les mêmes normes quant à la langue » (Labov, cité in Boyer, 2001 : 23). Pour lui c’est « un principe fondamental », « les attitudes sociales envers la langue sont d’une extrême uniformité au sein d’une communauté linguistique » (Labov,cité in Boyer, 2001 : 23)

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Pour Boyer, non seulement, la langue est un moyen de communication, mais elle aussi un produit social.

III.2.3.Les représentations collectives et individuelles :

Elles sont considérées comme des moyens pour connaitre les individus et les groupes, ainsi pour analyser des sujets, des connaissances, des croyances qu’ils soit individuelles ou groupales, elles tiennent un rôle important des les interactions.

III.2.3.1.Les représentations individuelles :

Pour J. Clenet les représentations individuelles sont «ce qu’un sujet a pu intérioriser d’une situation vécue, [de] ce qui pour lui "fait sens" et donne sens à ses actions. ». Plus loin : « Ces représentations individuelles sont fondées sur des expériences singulières et sont construites de manière tout autant singulière dans un environnement qui devient alors singulier» (1998 :8)

Les représentations individuelles sont donc, ce que l’individu constitue et construit par l’interaction et les échanges avec les autres membres de son groupe et de ses relations avec son entourage et son environnement, mais en tant qu’individu il a toujours cet esprit de curiosité qui le pousse à apprendre et à faire plusieurs recherche pour comprendre. De ce fait il va construire son propre système de vie et sa vision du monde, donc il aura des représentations personnelles, ou bien ce qu’on appelle individuelles ces dernières se constituent à partir de ses expériences.18 III.2.3.2.Les représentations collectives

Le concept de représentation est apparue pour la première fois comme concept sociologique, pour désigner les représentations partagées et élaborées par un groupe social, ainsi elle désigne des façons commune de perceptions et de connaissances19.

D’après Durkheim les représentations collectives sont la société dans sa totalité elles correspondent « à la manière dont cet être spécial qu'est la société pense les choses de son expérience propre » (Durkheim, 1968, p. 621 cité par Jodelet 1997:81). C’est-à-dire qui découlent de la société dans sa globalité. Donc Durkheim accorde un fort intérêt à la collectivité dont leurs

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:http://www.serpsy.org/formation_debat/mariodile_5.html

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caractéristiques se trouvaient dans le fait que les individus tiennent ensemble par la conscience collective et développent des rapports d’interdépendance, d’ou un certain désintérêt pour le fait individuel.

III.2.4.Les représentations culturelles:

Les représentations culturelles font partie à la fois des représentations mentales et publiques qui coexistent au sein d’un groupe social, dont leur fonction est l’interprétation de la réalité environnante en lui donnant un sens à travers une image mentale et une symbolisation.(Sperber 1996 ).

Dan Spreber (1996 :24-33 in Jodelet,1997 :133-148) a décrit les représentations culturelles comme étant des représentations mentales et des représentations publique existant dans un groupe social, dont les premiers sont le savoir d’un individu, ce qui lui pousse à les communiquer avec d’autres individus de son groupe c’est se qui va créer une image à chacun de ses individu. Il ajoute aussi : « les représentations qui sont ainsi largement distribuées dans un groupe social et l’habitent de façon durable sont des représentations culturelles.[…] ainsi conçues sont un sous ensemble aux contours flous de l’ensemble des représentations mentales et publiques qui habitent un groupe social » (Spreber,in jodelet,1997:135).

Samira Boubakour, explique les représentations mentales d’un individu comme des croyances, des préférences des expressions des discours qui se transforment en produisant des représentations publiques fondées sur la culture générale des individus, ces dernières se transforment ainsi d’une génération à une autre et qui se partagent entre les membres d’une société et qui se manifestent à travers les pratiques quotidiennes, les croyances religieuses et la manière de vivre .(2011 :48)

La langue et la culture sont étroitement liées, donc chaque culture s’exprime dans une langue différente. Apprendre une langue c’est aussi apprendre une culture et chaque individu a des pensées, des idées qui se construisent à partir de sa façon de voir les choses et à son expérience.

III.2.5.Les représentations didactiques:

La didactique est la discipline qui s’intéresse aux méthodes d’enseignement, de la pratique, l’acquisition dont son objectif est de faciliter l’apprentissage. Donc l’école est le

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meilleur moyen pour forgée des représentations ainsi les représentations jouent un rôle très important dans l’échec ou la réussite de l’apprentissage des langues.

le concept de représentation est devenue très opérationnel dans le champs de la didactique des langues comme l’indique Daniel Moore:

« les représentations sont constitutives de la construction identaire, du rapport entre soi et les autres et de la construction des connaissances.les représentations ne sont ni justes ni fausses, ni définitives, dans le sens ou elles permettent aux individus et aux groupes de s’auto-catégoriser et de déterminer les traits qu’ils jugent pertinents pour construire leur identité par rapport à d’autres. Elles sont ainsi à considérer comme une donnée intrinsèque de l’apprentissage, qu’ils convient d’intégrer dans les politiques linguistiques et les démarches éducatives »(2002 :21).

Pour lui, ce qui est important c’est que les représentations peuvent dégager les attitudes, et les stéréotypes forgés par les apprenants sur les langues à apprendre .

Plusieurs didacticiens se sont intéressés à l’étude des représentations en didactique plusieurs recherches et plusieurs travaux ont été menés dans le milieu scolaire notamment (celle de Zarrat 1993, Perrefort 1997, Muller 1998, Berger), on cite a tire d’exemple celle de Perrefort, concernant les représentations et l’apprentissage des langues, il trouve une forte relation entre ce que l’apprenant pense d’un pays et ce qu’il construit à propos de ce qu’il a acquis de la langue en relient souvent le pays d’origine de la langue et la représentation de l’apprentissage de cette langue. ( Danièle Moore 2002 :10)

A partir de ces données on peut dire que les représentations en didactique est l’image construite par l’apprenant vis-à-vis d’une langue, elle est le résultat d’un travail complexe, de l’interaction en classe comme elle peut être négative ou positive et que chacun à une image mais cela est relatif à plusieurs agent, elle peut être personnel et cela revient à l’apprenant et son désir, sa volonté d’apprendre, psychique ça revient à ces compétences et sa motivation comme ça peut être sociaux et cela revient a son milieu social et son environnement et à sa fréquentation et son ouverture à l’autre monde .( Nassima Hadouche 2015 :17).

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36 Conclusion :

Dans ce chapitre, nous avons tenté d’aborder les concepts clés de notre travail à savoir les représentations et ses différents types. Dans la partie suivante, nous passerons à l’aspect pratique ou nous analyserons les résultats des questions portant sur les représentations des étudiants de troisième année secondaire.

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Deuxième partie

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38

Analyse et interprétation des

résultats

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Introduction :

Dans cette deuxième partie, de notre travail de recherche, nous allons passé à l’aspect pratique. Ou nous allons vérifier les hypothèses citées dans l’introduction générale, afin de les confirmer ou les infirmer, donc nous allons traiter la méthodologie choisie, la présentation du public, le déroulement de l’enquête et les conditions de la passation de l’enquête. Ensuite l’analyse du questionnaire et les données collectées, pour enfin former une synthèse.

I. Présentation du public et du questionnaire

I -1-La méthodologie de recherche :

Pour pouvoir réaliser la partie pratique de notre travail de recherche qui est une étude qualitative et quantitative et pour mieux cerner notre recherche, nous avons choisi l’outil d’investigation le plus répandu pour la collecte des données et qui est le questionnaire.

Le questionnaire est l’outil méthodologique le plus adapté pour la collecte des données. Il occupe une place importante dans les études sociolinguistiques, il est une technique d’interrogation qui comporte un ensemble de questions rédigées et structurées d’une façon claire et précise adressé directement ou indirectement aux enquêtés.

I -2- Présentation du public :

Notre public est composé de quarante neuf (49) apprenants trente cinq filles (35) soit 71.42% et quatorze(14) garçons soit 28.57% appartenant à deux classes de troisième année secondaire poursuivant leurs études dans deux filières différentes : la classe des lettres et langues étrangères contient vingt neuf(29) apprenants vingt cinq filles (25) et quatre garçons (4) et la classe mathématiques contient vingt apprenant dix(10) filles et dix(10) garçons.

I -3- Le pré-test :

Avant de lancer l’enquête nous avons effectué un pré-test auprès de dix apprenants pour s’assurer que les questions posées sont claires et bien comprises afin de bien les structurer ou modifier, nous avons même demandé à l’enseignante de nous donner quelque informations qui pourraient nous servir à l’analyse des données à propos du volume horaire, ainsi que le nombre d’étudiants, leurs participation et leurs motivation en classe .

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40 I -4- Le déroulement de l’enquête :

Nous avons mené notre enquête durant le mois d’avril au lycée Mati Ahcène à Emir AbdelKader auprès de deux classes de troisième année secondaire poursuivant leurs études dans deux filières différentes ,au début nous avons choisi une seule classe mais vu que c’est presque la fin d’année scolaire et vu que l’examen du bac est avancé pour fin mai, la majorité des étudiants étaient absents ce qui nous a poussé à élargir notre échantillon, donc l’enseignante nous a choisi les deux classes dont les apprenants sont capable de répondre à notre questionnaire.

L’enquête s’est déroulée dans des conditions très favorable à l’aide de l’enseignante qui nous a donné un peu de son temps et qui a facilité l’administration du questionnaire en expliquant aux étudiants qu’il s’agissait d’un travail de recherche et en leurs expliquant aussi les questions donc les questionnaires étaient distribués aux apprenants à la fin du cours et ces derniers devaient les remplir chez eux et les remettre au enseignante pendant le cours suivant.

I -5- Présentation du questionnaire :

Notre questionnaire est composé de treize questions regroupés en trois parties qui contiennent différents types des questions fermées, des questions à choix multiples (pré-codées), et des questions semi-ouvertes qui comportent une partie ouverte .

Dans la première partie du questionnaire nous avons traité les variables indépendantes qui vont nous servir dans l’analyse, pour ce qui est de la deuxième et la troisième partie du questionnaire elles concernent les pratiques langagières des apprenants ainsi que les différentes opinions, images vis-à-vis de la langue et la culture française.

La première partie du questionnaire : porte sur l’identité sociale des apprenants, nous avons commencé par des questions d’âge, sexe, filière, profession et le niveau d’instruction des parents ces variables peuvent nous aider dans l’analyse des autres questions.

La deuxième partie : les pratiques langagières des apprenants et leurs compétences langagières : -La première question est destinée pour la classification des langues qu’ils préfèrent parler. -la quatrième question vise à connaitre dans quel contexte les apprenants ont appris à parler le français.

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-la cinquième question porte sur l’utilisation de la langue française en dehors de l’école.

-la sixième et la onzième questions portent sur la participation des apprenants pendant les cours de français et les difficultés qu’ils peuvent confronter.

-la septième question concerne le choix de la langue qu’ils préfèrent apprendre après l’arabe (les réponses de cette question ne seront pas forcément pareilles, un apprenant peut choisir l’anglais tandis qu’un autre peut choisir le français comme nous avons remarqué lors des questionnaires du pré-test) .

-la neuvième et la dixième questions portent sur les pratiques(les activités) médiatiques des apprenants (lecture et télévision).

La troisième partie :les opinions et les images des apprenants vis-à-vis de la langue et la culture française :

-la deuxième et la troisième questions portent sur l’appréciation de l’enseignant et les enseignants de français en général nous voulons connaitre l’impact de l’image de l’enseignant.

-la huitième question concerne l’utilité et l’image des apprenants vis-à-vis de la langue française. -la douzième question porte sur le choix des apprenants d’aller visiter un pays .

Figure

Tableau 1 : la répartition des étudiants selon le sexe l’âge et la filière  Sexe
Tableau 20 :  Le

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