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Transferts de population entre niveaux 2p du néon par collisions contre atomes d'hélium à l'état fondamental

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Transferts de population entre niveaux 2p du néon par collisions contre atomes d’hélium à l’état fondamental

D. Hennecart, M. Barrat-Rambosson

To cite this version:

D. Hennecart, M. Barrat-Rambosson. Transferts de population entre niveaux 2p du néon par colli- sions contre atomes d’hélium à l’état fondamental. Journal de Physique, 1977, 38 (2), pp.133-138.

�10.1051/jphys:01977003802013300�. �jpa-00208571�

(2)

TRANSFERTS DE POPULATION ENTRE NIVEAUX 2p DU NÉON

PAR COLLISIONS CONTRE ATOMES D’HÉLIUM

A L’ÉTAT FONDAMENTAL

D. HENNECART et M. BARRAT-RAMBOSSON Laboratoire de

Spectroscopie Atomique (*),

Université de

Caen,

Esplanade

de la

Paix, 14032

Caen

Cedex,

France

(Reçu

le 5 octobre

1976, accepté

le 4 novembre

1976)

Résumé. 2014 On excite dans une décharge en présence d’hélium un des niveaux 2p3,

2p4

ou 2p5

du néon par un laser à colorant accordable. L’étude des intensités lumineuses de raies issues de ce

niveau a et d’un niveau b voisin en fonction des pressions d’hélium et de néon permet la détermination des sections de choc

03C3’ab

de transferts de population du niveau a vers le niveau b par collisions contre des atomes d’hélium à l’état fondamental.

On a déterminé les valeurs :

La section de choc de transfert de population du niveau

2p5

vers le niveau 2p3 a été trouvée nulle à la précision des mesures près, les transferts de

2p5

vers

2p3

se faisant par l’intermédiaire du niveau 2p4.

Abstract. 2014 One of the

2p3,

2p4 or

2p5

levels of neon is excited in a discharge cell containing neon

and helium by a tunable dye laser. By measuring the intensities of the lines emitted from this level (a)

and from a neighbouring level (b) as a function of He and Ne pressures, one is able to deduce the cross-section

03C3’ab

for excitation transfer from level a to level b, induced by collisions with He atoms in their ground state. The following values were obtained :

The cross-section for excitation transfer from 2p5 to 2p3 was found to be zero (within the preci-

sion of our measurements). We conclude that these transfers use level 2p4 as an intermediate step.

Classification

Physics Abstracts

5.250

1. Introduction. - Dans un

pr6c6dent

article

[1]

nous avons d6crit un

dispositif experimental qui

nous

a

permis

de mesurer les sections de choc de transfert de

population

entre niveaux

2p

du

neon,

lors de colli- sions entre atomes de neon a 1’etat excite et atomes de neon a 1’etat fondamental. Le meme

dispositif -

avec

quelques

modifications - nous a

permis

de mesurer

les sections de choc de transfert de

population

entre

niveaux

2p

du neon lors de collisions contre des atomes

(*) Associe au C.N.R.S. 19.

d’h6lium a 1’etat fondamental. Nous

rappelons

brieve-

ment le

principe

de

Inexperience,

en utilisant les nota-

tions de la reference

[1].

La

figure

1

represente

les

niveaux

d’6nergie

du neon.

Les atomes de neon Is sont cr66s dans une

d6charge.

Ils sont

port6s

dans un des niveaux

2pa

par

l’absorp-

tion de la lumiere fournie par un laser a colorant accordable. Ils retombent par transition radiative dans un des niveaux Is

(fluorescence)

ou, par colli- sions contre des atomes

d’h6lium,

sont transf6r6s dans

un niveau

2pb voisin,

d’ou ils retombent dans les

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01977003802013300

(3)

134

niveaux Is par transition radiative

(raie

de

transfert).

On mesure le rapport des intensites

AIb

et

Ola

des raies

de transfert et de fluorescence et on peut en deduire les sections efficaces de transfert d’excitation corres-

pondantes.

FIG. 1. - Niveaux d’energie du neon.

2.

Appareillage.

- 2.1 DESCRIPTION. - Le

dispo-

sitif

experimental

a ete decrit

longuement

dans la

reference

[1] aussi

nous en

rappellerons

seulement le

principe (Fig. 2),

en insistant

davantage

sur les modi-

fications

qui

y ont ete

apportees.

Un tube a

d6charge cylindrique,

dans

lequel

on peut introduire du neon et de I’h6lium sous des

pressions r6glables,

est eclaire par un laser a colorant accordable a

impulsions (ref. [1, 2]).

La

decharge

est alimentee par

une tension en

impulsions rectangulaires

de 1 800 V

crete de

periode 0,2

s

(Fig. 3).

Cette

d6charge

cree

dans le tube des atomes de neon

excites,

en

particulier

dans les etats

Is4

ou

1 ss. L’impulsion

laser

qui

porte

ces atomes dans un des niveaux

2p

est declenchee 30 gas

apres

1’extinction de la

decharge (Fig. 3).

La lumiere de fluorescence

(La)

ou de transfert

(Lb)

issue du tube a

decharge lorsqu’on

l’illumine par le laser est focalisee sur la fente d’entr6e d’un mono-

chromateur,

et les intensites

AIa

et

AIb

correspon- dantes sont mesur6es par le

dispositif electronique (photomultiplicateur - integrateur -

echantillonneur -

FIG. 3. - Decharge pulsee.

bloqueur -

moyenneur

numerique)

decrit dans la reference

[1].

2 . 2 DISCUSSION SUR L’UTILISATION D’UNE DECHARGE

DISCONTINUE. - Pour les mesures de sections effi-

caces de transfert de

population

lors de collisions

contre des atomes de neon nous avions utilise pour creer les metastables Is une

decharge continue,

ce

qui presentait

deux inconvenients.

2.2.1 Les atomes de neon sont

port6s

par la

d6charge

dans de nombreux niveaux

excites,

en

particulier

dans le niveau

2p

etudie. La cellule 6met

de ce

fait,

de

faqon continue,

les raies

correspondant

aux transitions

2p-ls. Lorsqu’on

mesure l’intensit6

AIa

d’une raie de fluorescence par

exemple,

le

signal

total

V(t)

a la sortie du

photomultiplicateur comprend

donc une composante continue

c(t)

due a la

d6charge

et une composante

impulsionnelle

due a 1’excitation

(4)

par le laser

i(t).

On soustrait

c(t) 6lectroniquement

pour ne

garder

que la composante

impulsionnelle i(t) (r6f. [1])

mais le bruit sur la composante continue

c(t)

affecte le rapport

signal

sur bruit pour le

signal

r6sul-

tant. L’utilisation d’une

d6charge

en

impulsions

rec-

tangulaires supprime completement

cet inconvenient :

lorsque l’impulsion

laser tombe sur la cellule la

d6charge

est 6teinte

depuis

30 J.1s. 11 ne reste

plus

dans

la cellule que des atomes fondamentaux et 1 si ; la composante

c(t)

est nulle. Le rapport

signal

sur bruit

est donc consid6rablement am6lior6

(par

un facteur 5

environ).

2.2.2

Lorsqu’on

utilise une

d6charge continue,

les collisions des atomes de neon

2p

contre les electrons existant dans la cellule induisent des transferts de

population

du niveau a vers le niveau b. Le

rapport

A7b/AIa d6pendra

de la densite

6lectronique (donc

du

courant de

d6charge).

Pour 61iminer cet

effet,

il faut faire une

extrapolation

a courant de

d6charge nul,

ce

qui allonge

consid6rablement les mesures

[1].

Nous avons v6rifi6 que - si on utilise une

d6charge

en

impulsions rectangulaires

avec un retard At suffi- sant

(~ 30 J.1s)

entre 1’extinction de la

d6charge

et le

declenchement de

l’impulsion

laser - cette extra-

polation

n’est

plus n6cessaire,

c’est-a-dire

qu’on

peut

negliger

l’influence des electrons r6siduels :

Une

premiere experience

a servi a fixer le delai At n6cessaire. Sous des

pressions

fix6es d’h6lium et de

neon,

et en utilisant une

d6charge continue,

nous

mesurons le rapport

AIb/AI.

fonction du courant i de

d6charge. Lorsque

i tend vers

0,

ce rapport tend

vers une limite

Ro.

Puis nous reprenons la meme

experience

avec une

d6charge pulsee

et nous mesurons

R =

(AIb/AIa)

fonction de At. Nous constatons que

R(At)

tend vers une limite

qu’il

atteint pour At > 20 gas et que cette limite est

6gale

a

Ro.

Nous pouvons donc conclure que pour un retard At = 30 J.1s, valeur

adoptee

par la

suite,

les electrons pouvant subsister dans la cellule

n’apportent

aucune contribution decelable aux transferts.

Pour nous en assurer, nous avons

repris int6grale-

ment 1’etude du transfert

2p4-2p5

en

presence

de neon

pur, avec une

d6charge pulsee ;

la valeur trouvee pour la section efficace

correspondante

était la meme que la valeur trouv6e en utilisant une

decharge

continue et

une

extrapolation

a courant de

d6charge

nul. ,

Enfin une derniere

experience pr6liminaire

a consist6

a verifier que - a

pression

de gaz d6termin6e - la valeur

Ro

de

AIb/AIa

trouv6e en utilisant une

d6charge puls6e

ne

depend

pas de l’intensité du courant de

decharge utilise,

donc que les electrons residuels ne

perturbent

pas la mesure ; toutes les mesures ont ensuite ete faites en utilisant cette

d6charge puls6e,

avec un retard At = 30 us entre 1’extinction de la

d6charge

et le declenchement du laser.

3. Determination des sections de choc a

partir

des mesures. - 3.1 NIVEAUX ETUDIES. - La

figure

4

montre les niveaux

2p

etudies. Nous avons observe des

transferts entre tous les niveaux du groupe

2p3-2p4-2p5.

Par contre nous n’avons pas observe de transferts entre les niveaux

2p2

et

2p3

dont 1’6cartement est pourtant inferieur a celui des niveaux

2p3

et

2p5.

On peut donc penser

qu’un

transfert de

2p3

a

2p,

se fait par l’inter- m6diaire du niveau

2p4 (1’atome

6tant transf6r6 par

une

premiere

collision dans le niveau

2p4, puis

par une seconde collision de

2p4

vers

2p.).

Par contre il n’existe pas de niveau interm6diaire entre

2p2

et

2p3.

Nous verrons que les mesures de section de choc confirment cette

interpretation.

FIG. 4. - Niveaux 2p du neon.

3 . 2 CALCUL DES SECTIONS DE CHOC. - 3 . 2 .1

Equa-

tions

générales.

- Nous

appelons

na la

population

du

niveau a excite par le

laser, nb et

nd les

populations

de

2 niveaux b et d voisins ou les atomes sont transf6r6s par collisions. L’6tat stationnaire 6tant atteint pen- dant 1’excitation laser

(appendice

1 de la r6f.

[1]),

na,

nb et

nd sont relies par les

equations :

ou 7:b etrd sont les dur6es de vie des niveaux b et d.

Oij

temps de relaxation pour les collisions faisant passer les atomes d’un niveau i vers un

niveau j ;

(5)

136

Oij

sera

donne,

dans le cas d’un

melange helium-neon,

par

no nombre d’atomes de neon a 1’etat fondamental par unite de volume.

no

nombre d’atomes d’h6lium par unite de volume.

V vitesse relative des atomes de neon.

V’ vitesse relative des atomes de neon et d’h6lium.

(1 ij section efficace de transfert du niveau i vers le

niveau j

pour les collisions

Ne(2p)-Ne (fondamental).

6ij

section efficace de transfert du niveau i vers le

niveau j

pour les collisions

Ne(2p)-He (fondamental).

On aura, si p et

p’

sont les

pressions

de neon et

d’h6lium

respectivement :

et les

equations (1)

et

(2)

permettent de calculer

nb/na et nd/na

en fonction de p,

p’

et des différentes sections de choc. Ce calcul comporte des

simplifi-

cations

16gitimes lorsque

le niveau d n’est pas situ6 entre les niveaux a et b.

3.2.2 Cas des

transferts (2P3-2P4), (2P4-2p5), (2p4-2p3)

et

(2p5-2p4).

- On est dans la situation

indiqu6e

sur la

figure

5a ou la fl6che en trait

plein

et les

fl6ches

pointill6es indiquent

les deux m6canismes de transfert

possibles

pour un atome passant du niveau a

au niveau b : transfert direct a la suite d’une seule collision ou transfert d deux échelons résultant de 2 collisions

successives,

avec passage interm6diaire par le niveau d.

FIG. 5. - Niveaux en jeu dans 1’experience.

11 semble

plausible a priori,

que, surtout aux faibles

pressions,

le transfert a 2 echelons ait des effets

n6gligeables

devant ceux du transfert direct. Dans ces

conditions,

on peut

negliger

dans

1’equation (1)

le

terme

nd/Odb

devant le terme

na/oab-

C’est ce que nous

ferons ci-dessous. La validite de cette

approximation

nous a ete

prouv6e a posteriori

par un calcul de ces

2 termes

grace

aux sections efficaces que nous avons d6termin6es. Pour les 4 transferts en

question

et dans

le domaine de

pressions

ou nous avons

opere na/0ab

reste

toujours plus

de 100 fois

superieur

a

nd/0db

On 6crira donc

simplement :

ce

qui amene,

par un calcul semblable a celui de la reference

[1],

a

1’6quation :

On mesure, a

pression

d’h6lium

p’ fix6e,

le rapport

AIb/AIa

en fonction de la

pression

de

neonp.

On

extrapole

la courbe

AIb/AIa

=

f (p)

a

pression

de neon nulle. Or

oil A.

et

Ab

sont les

probabilit6s

de transition des raies issues des niveaux a et

b, va

et vb leurs

fr6quences.

On

obtient ainsi une valeur

(nb/na)o qui

n’est

plus

fonction

que

de p’

et

1’equation (3)

donne :

Nous voyons que si on porte

(na/nb)o (ou (ala/Alb)o)

fonction de

1/p’,

on obtient une droite dont la pente permet de calculer

(6ab.

3.2.3 Cas du

transfert 2P5-2P3-

- On est alors

dans la situation

indiqu6e

sur la

figure

5b. Dans

1’equation (1)

on ne peut

plus negliger

le terme en nd devant le terme en na. La resolution du

systeme

des

2

equations (1)

et

(2)

donne pour

(AIa/AIb)o, extrapole A p

=

0, l’expression :

avec a’ -

V’ jkT.

4. R6sultats. - 4.1 TRANSFERTS

(2p3-2p4) ; (2P4- 2P3) ; (2p4-2p5) ; (2P 5 -2P4) -

- Les sections de choc

6ab

sont determinees directement a

partir

de la mesure de

la pente de la droite donnant

(AIa/AIb)o

fonction de 1’inverse de la

pression

d’h6lium.

Les

figures

6 et 7 montrent pour le transfert

2P4-2P5

(1) Pour le calcul de V et V’, nous avons suppose que la distri- bution des vitesses atomiques était maxwellienne.

(6)

TABLEAU I

(1) Les valeurs de Aa, Ab et ib sont les valeurs donnees par Inatzugu et Holmes [3].

FIG. 6. - AIb/AI, fonction de p pour le transfert 2p4-2p5.

l’extrapolation

de

AIb/AIa

a

pressionp

de neon nulle

(2) puis

la droite obtenue en portant le rapport

AIa/AIb

ainsi

extrapole

fonction de

1 /p’.

Le tableau I

indique

pour chacun des transferts les conditions dans

lesquels

il a 6t6 6tudi6

(raie

d’exci-

tation du niveau a, raies d’observation pour les niveaux a et

b)

et les valeurs obtenues pour les sections de choc. L’incertitude est due a l’incertitude sur les

FIG. 7. - (AI,/AIb)o fonction de 1/p’ pour le transfert 2p4-2p5.

probabilit6s

de transition

(de

l’ordre de 5

%)

et a la

dispersion

des

points exp6rimentaux.

Nous

adoptons

pour valeur de la

temperature

T = 300 K

(voir

r6f.

[1]).

D’apres

le

principe

du bilan

d6taiII6,

on doit avoir :

Le tableau II montre que les valeurs

exp6rimentales

obtenues pour ces rapports sont en bon accord avec les valeurs

théoriques.

TABLEAU 11

Virification

du bilan détaillé Collisions helium-neon

4.2 TRANSFERT

2ps-2p3.

- Dans

1’expression (4),

on connait tous les

parametres (les 6bd, (6db’ (6ad et (6da

6tant les sections de choc mesurees au

paragraphe precedent) sauf 6ab (6ba

est reli6 a

6ab par la

relation

(5)

du bilan

d6taiII6).

(2) On remarque sur la figure 6, sur les courbes donnant AIb/AIa

fonction de p, que les points correspondant a une forte pression

d’helium et une faible pression de neon semblent systematiquement

donner une valeur de AIb/AIa trop elevee. Nous attribuons ce

phenomene a l’influence eventuelle de metastables d’helium crees dans la decharge. Mais le rapport signal sur bruit 6tant mauvais (de l’ordre de 4) dans cette region de pressions, nous n’avons pas pu faire d’etude systematique.

(7)

138

Nous avons

proc6d6

de la

facon

suivante :

- nous portons

(AIa/AIb)o

fonction de

1 /p’,

ce

qui

nous donne une s6rie de

points experimentaux ;

- dans la formule

(4),

nous introduisons les valeurs mesur6es

pr6c6demment

pour les

(abd’

(1 db’

6ad

et

6da

et

diff6rentes valeurs d’essai pour

6ab.

Nous obtenons

ainsi une s6rie de courbes

semi-théoriques

pour

(AIa/AIb)o

fonction de

1 /p’.

Remarque :

en

realite,

nous tenons compte des

erreurs sur les valeurs des (1’ mesur6es au

paragraphe precedent.

Pour

chaque

valeur d’essai de

6ab’

nous

obtenons donc une

region comprise

entre les 2 courbes

limites obtenues pour les valeurs extremes des 6

(figure

8,

regions hachurees) ;

- nous cherchons a l’int6rieur de

quelle region

se

placent

les

points exp6rimentaux

obtenus.

FIG. 8. - (AI,/AIb)o fonction de lip’ pour le transfert 2p5-2p3.

Rgsultats. La

figure

8 montre que la valeur

qui

convient le mieux pour

Q5 - 3

est

comprise

entre 0 et 0,5

A.

Nous en d6duisons donc que la valeur de la sec-

tion efficace de transfert de

population

du niveau

2p,

vers le niveau

2p3

pour des collisions Ne-He fonda- mental est certainement inferieure a 1

A2.

Les trans- ferts

2P5-2P3

ont lieu essentiellement par l’inter-

m6diaire du niveau

2p4

meme a des

pressions

aussi

faibles que

quelques

torrs.

Remarque :

nous n’avons pas observe de transferts de

population

du niveau

2p3

vers le niveau

2ps.

Ceci

vient

probablement

du fait que le niveau

2p3

est

difficile a exciter avec une

d6charge puls6e (les

seules

transitions entre les niveaux 1 s et le niveau

2p3 (de J = 0)

sont les transitions

1 s2-2p3 (6

652

A), 1 s4-2p3 (6

074

A)

et

lorsque

la

d6charge

est 6teinte

depuis

30 ps, il

n’y

a presque

plus

d’atomes

Is2

et

lS4

de J = 1, donc non m6tastables dans la

cellule).

Annexe a la reference

[1].

Grace a I’am6lioration du rapport

signal

sur bruit

apport6e

par l’utilisation d’une

d6charge puls6e,

nous

avons pu observer le transfert de

population 2P5-2P3

en

presence

de neon pur et faire des mesures sur ce

transfert. De ces mesures on deduit - en utilisant la m6thode d6crite ci-dessus - que la section de choc QS 3 relative a ce transfert est nulle

(inferieure

a 1

A2)

a la

precision

des mesures. Les transferts de

population

du niveau

2p,

vers le niveau

2p3

induits par des collisions contre des atomes de neon a 1’etat fonda- mental se font donc essentiellement par l’interm6- diaire du niveau

2p4

tout au moins aux

pressions superieures

a 1 torr.

5. Conclusion. - Nous avons am6lior6 le

dispositif experimental

decrit dans la reference

[1]

par l’utilisa- tion d’une

d6charge puls6e.

Nous avons pu determiner les sections de choc de transfert d’excitation entre niveaux

2p3, 2p4, 2P5

du neon lors de collisions contre des atomes d’h6lium.

Nous pensons maintenant 6tudier la

dependance thermique

de ces sections de choc,

puis

mesurer les

sections de choc de transfert

d’alignement

et d’orien-

tation et leur variation avec la

temperature

lors des

memes collisions.

Carrington

et

Corney [4]

trouvent

en effet que les sections efficaces de destruction d’ali- gnement a l’int6rieur des niveaux

2p2

et

2p6

du neon

varient consid6rablement avec la

temperature.

Ils

attribuent cet effet a l’influence

d’importants

transferts

de

population

a

partir

de ces niveaux. Nos resultats

actuels

(pas

de transferts

de population 2p2-2p3 observables)

ne semblent pas confirmer cette

hypo-

th6se. D’autre part la connaissance des fonctions d’onde des niveaux

2p

etudies et des

potentiels

d’interaction atome

2p-atome

He ou Ne fondamental

permettrait

un calcul

th6orique

des sections efficaces mesur6es, mais actuellement ces

potentiels

ne sont pas

connus.

Bibliographie

[1] GRANDIN, J.-P., HENNECART, D., HUSSON, X., LECLERC, D., VIENNE, J.-F., BARRAT-RAMBOSSON, M., J. Physique 36 (1975) 787.

[2] LOTH, C., MEYER, Y. H., Appl. Opt.12 (1973) 123.

[3] INATZUGU, S., HOLMES, J. R., Phys. Rev. 11A (1975) 26.

[4] CARRINGTON, C. G., CORNEY, A., J. Phys. B Atom. Molec.

Phys. 4 (1971) 849.

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