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Sur les mouvements d’un point matériel dans un champ
de forces homogènes
Adnan Benchi
To cite this version:
Soutenue
pour l'obtention du
Diplôme de Docteur de 3eme Cycle
par
Adnan BENCHI
Spécialité
Astronomie et Techniques spatiales
Sujet :
Sur les mouvements d'un point matériel dans un champ de forces homogènes
le
, i C\ & Lf
devant la Commission d'Examen :
Y. THIRY Président
J. DELHAYE
C. MARCHAL
THESE
Soutenue
présentée à l'Observatoire de Paris
pour l'obtention du
Diplôme de Docteur de 3eme Cycle
par
Adnan BENCHI
Spécialité
Astronomie et Techniques spatiales
Sujet :
Sur les mouvements d'un point matériel dans un champ de forces homogènes
le devant la Commission d'Examen :
Y. THIRY Président
J. DELHAYE
C. MARCHAL
AVANT PROPOS
Je voudrais souligner la part importante prise par Monsieur
F. Nahon, Professeur à l'Université de Paris VI. Ses conseils incessants
et instructifs m'ont permis de mener à bien cette thèse. Je lui témoigne
ma profonde reconnaissance et je tiens à lui exprimer ma plus profonde
gratitude et lui adresse mes plus vifs remerciements.
Je profite de cette occasion pour exprimer mes respectueux
remerciements à Monsieur le Professeur Y. Thiry qui m'a permis, par ses
cours, d'approfondir mes connaissances en mécanique céleste, et qui a bien
voulu accepter la présidence du Jury.
Je tiens aussi à remercier très vivement Monsieur le Professeur
J. Delhaye, Directeur du D.E.A. à l'Observatoire de Paris, pour la
confiance qu'il m'a faite en m'accueillant à l'Observatoire.
J'exprime mes remerciements les plus vifs à Monsieur C. Marchai
qui m'a aidé pour faire le stage de D.E.A.
Mes remerciements également à tous les Professeurs et tous les
Maîtres Assistants et Maîtres Assistantes de l'Observatoire de Paris.
Je remercie aussi très vivement Madame Raban qui a bien voulu se
charger de la réalisation matérielle.
De même, je remercie le Gouvernement Français qui m'a donné le
INTRODUCTION
Ce travail est inspiré de l'article de Madame Losco : "Sur une
étude de stabilité par analogie avec la collision triple" [Celestial Mecha-nies n° 25, p. 159-167 (1981)] et de la thèse de 3e cycle de Monsieur
Alothman Alrageb qui en développe les idées.
Madame Losco est partie d'une question posée par Monsieur Broucke :
comment étudier la stabilité de la position d'équilibre dans un champ de
forces du type U = P(x,y) polynôme homogène de degré supérieur à 2 ? La méthode
classique suppose l'existence d'une partie linéaire engendrée par les termes
de degré 2 qui est absente ici. L'idée de Madame Losco est d'utiliser le
changement de variable temporelle de Mac Gehee, qui réussit dans le cas de la
collision triple, c'est-à-dire d'une fonction de forces homogène de degré -1.
Après un premier chapitre où nous étudions les conséquences du
théorème du viriel pour un champ de forces homogène de degré k (positif ou
négatif), nous établissons dans le cas de n variables la mise en équations
en coordonnées polaires (connue et simple dans le cas n = 2). Nous utilisons
d'abord une méthode matricielle, ensuite une méthode lagrangienne.
Pour le degré k = -1, c'est-à-dire pour le problème des 3 corps,
2
Madame Irigoyen, et pour n = 6 nous généralisons cette mise en équations
au problème général des 3 corps (dans l'espace).
Pour le degré k positif, nous axaminons le problème de stabilité
posé par Monsieur Broucke. Nous rappelons un théorème de Liapounov qui
donne une solution générale. Nous montrons que le changement de variables
de Mac Gehee est adapté plutôt à l'étude de l'expansion : pour
r = /x2 + y2 -» 00,
les mouvements sont en effet asymptotes à la variété
d'énergie nulle. Nous examinons les 3 cas typiques d'une fonction de forces
CHAPITRE I : CHAPITRE II : CHAPITRE III CHAPITRE IV : CHAPITRE V : CHAPITRE VI : PLAN DU TRAVAIL
Conséquences générales du théorème du viriel, pour la
fonction de forces U(q_,q_,q ) homogène de degré k par
rap-1 2 n
port aux q^.
Mise en équation en coordonnées polaires par une méthode
matricielle.
: Mise en équation en coordonnées polaires par une méthode
Lagrangienne.
Application au problème des 3 corps.
Cas des fonctions de forces U = polynôme homogène de degré 3.
Stabilité de l'équilibre et mouvements d'expansion.
THEOREME DU VIRIEL :
- 4
-CHAPITRE I
Soit I le moment d'inertie du système Lagrangien par rapport à
l'origine du système d'axes défini par :
I = E m.q.
i=l
1 1
On dérive par rapport au temps :
n
î = 2
E
m.q.q.
. , 111 i=l n # nï = 2
Z
m.q?
+ 2
Z
m.q.q.
. , il . , 111 i=l i=lLe premier terme est 2T, le second terme est :
3u
n n
,z, "•A'3!=
miqi w:= ku(q)
i=l i=l ^i
en tenant compte de l'homogénéité de U(q).
On a donc :
ï
= 4T + 2kU(q)
mais l'intégrale de l'énergie est :
bout d'un certain temps cet état atteint :
2T + kU (q) = 0 (4)
T=_A_h
et
u(q)
3° - Le cas où le potentiel U(q) est homogène de degré k = -2
ï = 4h
I = 2ht2 + îQt + IQ
(5)
LES INEGALITES DE SUNDMAN :
1° - Nous poserons par ce que c'est plus commode pour les calculs :
I = r2 = q2
où q 6 ^
(1)Sundman a établi deux inégalités remarquables qui généralisent les relations
entre l'énergie cinétique 2T et la fonction de forces U(q).
Nous allons utiliser l'identité :
2° - La deuxième inégalité de Sundman :
D'après le théorème du viriel, la dérivée par rapport au temps du
moment d'inertie :
ï = (2k + 4)T - 2kh
d'autre part :
I = r2 et ï = 2rr + 2r2
Donc
:
r’r + r2 =
(k + 2) T - kh
On utilise la première inégalité de Sundman :
• 2
rr + r2 = (k + 2)
+ \)
- kh
(4) (5)2rr - kr2 + 2kh = -k- -+z--2(2X) è 0
r Si l'on pose :U(q) = Srk
où S est la fonction qui généralise la masse :
2T - 2h = 2Srk
• 2 dans le cas où X = 0 on obtient 2T = r
Donc :
• 2 k
r - 2h = 2Sr
alors on trouve que :
Soit donc :
2S = (r2 - 2h)r k
2S =
(r2 - 2h)r"k
la dérivée par rapport au temps de S s'écrit :
2
- kr"k-1r (r2 - 2h) + 2rrrr"k
dt
c'est-à-dire, en tenant compte de (6) :
2 Ëü - iS_!t—£: ^ ( 2x )
dt
k+3
(
}
r (6) (7) (8) (9)REMARQUE :
On a l'intégrale de l'énergie
2T = 2U + 2h
Si l'on pose : U(q) = mr
d'après la première inégalité de Sundman :
•2 2X _ d r + —7 = 2mr + 2h r Donc : o / 2 -k 2X -k 2m = (r - 2h) r + —7 r r
m - S + r-(k+2).X
dm _ dS -k-2 dXdt
dt
r
dt
• —k — 1 (k + 2) Xrr En tenant compte de (9) : k+2 dm _ dXr
dt
dt
donc m et X varient dans le même sens.
(10)
LES SOLUTIONS HOMOTHETIQUES :
On peut définir les solutions homothétiques par la condition :
X =
r
(q q
- qtq.)2 = 0
(11)
k>j
K 3
K 3
dans ce cas dS/dt = 0 alors :S(t) = S(0) = y (12)
y est une constante quelconque,
8
d'après l'intégration de chaque égalité on obtient :
qx(t)
= r(t)q1
q2 (t)
= r(t)q2
qn(t)
= r(t)qn
On appelle solutions homothétiques les solutions de la forme :
q(t) = r (t)q (13)
Cherchons les conditions nécessaires et suffisantes pour l'existence de ces
solutions :
pour ces solutions
alors : DEFINITION :
2S
=
(r2
-
2h)r
s (t) = s (0) = y • o kr2
-
2h = 2yr
, k-1 r = kyrU(q) = yrk
(14)On a l'équation du mouvement q = 3ü/3q. On a trouvé les solutions
homothétiques : q(t) = r(t)q , q(t) = r(t)q. Mais : 3U(q ,q , ..., q ) 1 z. n 3q r(t)q = kyr k-1— q 3 (rq)
U(q) est homogène de degré k, donc ï
3ü(rql'rq2
rqn>
,
k-1-= kyr q k-1 3U — - .k-1-r
^ (qlf
qn) = kyr
q
3u , - 3U .-d\ = Vkql
3T2 = ykq2
3u ,-aTk = pkqk
A partir de ces équations on peut définir les configurations centrales
On peut aussi obtenir d'autres équations qui déterminent les confi
gurations centrales. On multiplie
(15) par q^ en faisant la somme :
n n
£ <
n H-IlM
h-1 U I au[i 3q.
= kU(q) (16)Les solutions homothétiques q(t) = r(t)q
Z
q2.(t)
= r
(t)Zq2
i=l
n
q.
satisfait à cette équation
Z
q2
= 1
î . , î
i = l
mais le moment d'inertie :
On peut énoncer : - 10 -THEOREME Soit m(q) = U (q)
[Zq?]k/2
Les configurations centrales sont données par la condition 6m (q) =
EXEMPLE
:
Soit U(x,y)
=
- xy2
(Potentiel de Hénon)
- Trouvons tout d'abord les configurations centrales.
Les coordonnées polaires : x = r cos0 y = r sinô
m(q) = —U/9
où k = 3
(£q?) 7
m(r,0) = m(0) = j cos30 - sin20cos0 =
On détermine 0^ pour laquelle
= 0
Donc :
sin0(l - 4cos20)
= 0
Les solutions de cette équation:
- Soit sin0 = 0
0^ = 2tt
02 = TT. . 1 r*. TT 0 2 TT
- Soit cos6 = ± 2
"
e3 = I
e4 = T
Les configurations centrales se déterminent sur le cercle £â2 = 1 + r2 = 1 =-> r = 1
k
Alors les configurations centrales q.(x.,y.) = (cos0.,sin0.)
Le cas d'énergie nulle h = 0
r2
=
2yr3
r (t)
= - t"2
y
On peut déterminer y
= U/I = m(0^)
i = 1, 2, 3, 4
U1 = 1/3
y2 = " 1/3
y3 = " 1/3
y4 = 1/3
Les solutions homothétiques
qi(t) = v: t_2qi
q1(t) = ( 6t“2,0)
c32(t)= ("6t”2'°)
12
CHAPITRE II
TRANSFORMATION LIEE A L'HOMOGENEITE :
Nous allons adapter la généralisation de la transformation liée
à l'homogénéité qui se fait pour la collision triple à notre problème.
Considérons pour le système lagrangien du problème des n-corps
1 *2
L = — q - U(q) (q est un vecteur) (1)
La transformation g^ paramétrée par r est définie par :
q = rQ
K/2
g ) p = r P (2)
r \ dt
l dt = rl-K/2,
dxoù r est une fonction positive arbitraire. Nous constatons que par cette
transformation l'intégrale première de l'énergie dans l'espace (Q,P) se
perd.
En effet, nous aurons :
H(q,p) = rkH(Q,P)
Donc :H(Q.P) = \ H(q,p)
(3)
r
est variable puisque r varie au cours du temps.
EQUATION DU MOUVEMENT DANS L'ESPACE (Q,P) :
~ 1—K/2
Par la transformation g^ et le changement temporel dt = r
dT
le système (1) décrivant le mouvement dans l'espace (Q,P) devient :
La fonction À dépend du choix de la liaison imposée aux variables (Q,P).
Nous choisirons désormais
|q|
=1, c'est-à-dire r =
|q|
et nous poserons
1 dr
r dx v*
PREMIÈRE MÉTHODE :
- La première méthode est la Méthode Matricielle,
/\/ -
n =
2.
C'est un système à deux degrés de liberté
(Qx = cos0
Q2 = sin6)
avecQî + °2 = 1
Si l'on pose v = 1 dr r dxvx = dG/dx
(v est la variable À de Madame Losco)
on va trouver le système différentiel : dv/dx
dv^/dx,
La première équation du système (4) donne :
p = — + vQ dx 3q d0
P ‘ 30 37 + VQ
Alors : ou P = S.W S = 3Ch 30 3Q, et W = Donc : S = 30 cos0 - sin0 (5) (6) (7) sin0 COS0 S* = cos0 sin0 - sin0 cos0 (8)La deuxième équation du système (4) donne :
d[rkm(0)] = rk
km(0) 0
0 3m/90
Des deux relations (14), (15) on peut écrire :
km (0) dr/r d0 S . U ' = Q 9m/90 (15) (16)
On multiplie la relation (9) par S on obtient :
* dP * , K * S — = S U' - - V S .P dT Q 2 mais :
S* . P = S*(S.W)
=
(S*.S)
. W = W
(17) ou : S . S = la matrice unité = 0 1 1 0 d'autre part : dT dP dS dT dT * dT; ! • W + S dW dTi\S) âïï
dTIl faut calculer le produit de S et dS/dT
16
On arrive donc à calculer d'une part :
* dP S . ~ dT D'autre part : * dP
km(0)
- - V2
3m k39
2 VV1
2 dV - v + — 1 dT dV. * dT W_ + ^ 1 dTLe système différentiel s'écrit :
If
km<e>
! v2 + ^
dT
3m . k.
39
(1
2)W1
En résumé on a le système (19) qui se sépare
(A) (B)
dt = r1-^2
dT dr/dT = rv d0 dT V1 ~ = km(0) dT- * V2
2dvl
3m
,, k dT 30 aet qui admet l'intégrale de l'énergie 2
v2 + v2 = 2m(0) + 2hr k
(18)B/ " Le cas
tels que Q2
On posera : n = 3.Nous allons choisir
(Q^
+ Q~ + Q?
= 1
2
1 d£
r dT
cos01cos02, Q2 = cos01sin02/ Q3 = sin01)
(1)Appliquons
la méthode matricielle pour obtenir
les équations différentielles
(B)
de premier ordre des variables
(v, v^, v^).
La matrice S :
S =
Q1
90^/90^
3QJ/902
COS0^COS02
- sin0^cos02
- cos0^sin02
°2
3V36i
3Q2/362
=cos0^sin02
- sin©1sin02
cos01cos02
°3
303/30,
3Q3/3e2
sin©^
COS0^
S . S = 10 0 0 1 0 0 0 cos20. 7* E. (3) (2) mais : Donc : dS àZ
9s
d6i
as
d62
ae2
dx
dS = dT 30 dTsin0^cos02
- COS01COS02
sin01sin02
sin01sin02
- cos0^sin02
- sin01cos02
cos©^
- sin0^
0cosO^sin©
sin01sin02
- COS0^COS02
cos01cos02
- sin01cos02
- cos01sin02
0 0 0
dT
Ü2
dx
1sin01cos02-v2cos01sin02
-V^cos01cos02+v2sin0^sin02
V1sin01sin02~v2cos01cos02
1sin01sin02+v2cos01cos02
-V1cos01sin02-v2sin01cos02
-V1sin01cos02-v2cos01sin02
18 r o * dS S . ~ dT W v 1
cos20^v2
- vx
- cos2eiv2
v0
\ sin20lv2
vi
1 • 2a 1 • 2. r\ - — sin 0v. - — sin 0vn v. 2 12 2 11 2 * dS S • T~ dT W- v2 - cos2eiv2
J v2sin201 + vv1
cos201vv2 - v^v^sin2©
(5) * (S . S) dW dT dv/dTdv^/dT
cos20^
(6) D'une part : * dP S dTi - cos20xv2 + ^
dv dT dv.vv1 + 2 sin eiv2 + dT
dv.cos20nvv. - sin20vnv. + cos20n
——
12 12 1 dT D'autre part : * S dP dT
km(0)
-
v2
9m301
9m 90.Alors on peut écrire le système différentiel :
dv/dT = km(0) -
v2 + v2 + cos2©^2
dvx/dT = (9m/901) - (1 + ‘|)vv1 " \ sin2©^2
cos201 (dv2/dT) = (9m/902) - (1 + —)vv2cos201 + sin2©1v1v2
(7)
C - Le cas n = 4.
C'est un cas plus général. On peut choisir :
CMQ^ = cos01cos02, Q2 = cos01sin02,
= sin01cos02, Q4 = sinO^sin©^)
tel que :Q1 + °2 + °3 + °4 = 1
(9) en posant : v = 1 dr d0 -, v. = , r d î dTNous allons trouver les équations différentielles
î = 1, 2, 3
(B) en appliquant la méthode matricielle.
où :
La première équation du mouvement dans l'espace (Q,P) donne :
P = S . W
°1
3V3ei
3V302
3Qi/3er
vQ2
3V391
3Q2/302
3Q2/363
et W = viQ3
803/86,
8Q3/802
8Q3/803
V2°4
3Q4/801
8Q3/802
8Q4/803
V3 S * S0030^00302
- sin0^cos02
cos0^sin0 2
- sin01sin02
sinO^cos©^
cos01cos03
sinO^sin©^
cos01sin02
cos0 ^cos 0 2
cos01sin02
- sin0 cos02
- sin01sin02
1 0 0 - 20 -S . S = 0 0 cos20. 0 sin20. / E,
Il faut donc calculer les matrices :
dS * dS
dT et S
* dx
On va calculer la matrice dS/dx : s = ste , e , 0 ) (12)as
as
d0i
as d02
as d03
—— = t~t— ~— “— + 777;— ~— 1 2 3- sin01cos02
- cos01cos02
- sin01sin02
0- sin01sin02
- cos0^sin02
- sin0^cos02
0d0i
cosO^cos©^
- sin0^cos02
0- cos01sin02
* dx
cosO^sinO^
- sin01sin02
0cos0^cos02
- cos0^sin02
sin01sin02
- cos01cos02
0COS01COS0?
- sin01cos02
- cos01sin02
0ds dT
(-v^sinO^cosG^
-v2cos01sin02)
(-v^sin0^sin02
+v2cos01cos02)
( cosG^cosG^v^
-sinG^inG.^)
( sinG^cosG^v^
+cos0^sin03v^)
(~v^cosG ^cosG 2
.+v2sinG1sinG2)
(-v^cos0^sin02
-v^inG^cosG^
(-sin01cos03v1
-cosG^sinG^v^)
( cosG^cosG^v^
-sinG^sinG^v^)
( v^sinG^sinG2
-cosG1cosG2v2)
(-sinG1cosG2v1
-cosG1sinG2v2)
(-sinG^cosG^v^
-cosG^inG^v^
( cosG^cosG^v^
-sinG^sinG^v^)
dS dT 0 - V1- cos2G1v2
- sin2eiV3
V1 02 sinlÔlv2
- | sin2eiV3
cos20^v2
- \ sin20lV2
I sin2Vl
0sin2 0^
2 sin26lv3
02 sini0ivl
* dS Il est donc facile de trouver la matrice S . — dT W (14) * dS
S
*
dT
W =-v2-v2cos201-v2sin201
vv.+ t v2sin20 - è sin2G,v2
vv2cos2G^-v^v2sin2G1
vv3sin2G^+v1v3sin2G1
13 et (S S) dW dT dv dTdv1/dT
o dv2 2q ± 1 dT2, dv3
cos G sin 0 1 dT * dP , * dS. „ , * dW S ~ = ( S . ~ ) . W + (S .s) ~ dT dT dTDonc d'une part :
D'autre part - 22 -dP * dT Km(6) - - v2
Om/361) - - vv1
(9m/302) - -| vv2cos201
(9m/903) - - vv3sin201
Le système différentiel d'écrit :
CHAPITRE III DEUXIÈME MÉTHODE LA METHODE LAGRANGIENNE : Soit le Lagrangien : • 9 * 2 X + V
L =
2",JL" + U(x,y) + h
où U(x,y)fla fonction de force, est homogène de degré k,
h est l'intégrale de l'énergie.
Si on fait le changement temporel dt = ydx les équations deviennent :
dx 1 dX (1) x = dt y dx .. _ _d_ x ' _ 1 _d_ x '
x ~ dt
y J
y dx
y
ÿ = A (£-> = i A (ïlj
y dt y ' y dx y ' Les équations du mouvement :24
*2 , *2
“—2^" = U(x,y) +h
= V(0 + h)
*
On en déduit le Lagrangien L qui s'écrit :
(3)
*
x2 + ÿ2
L =
2ÏJ
+ y(U + h)
, v *
On va trouver les équations (2) a partir de L
„ * „ * Donc Mais _d_ dx _d_ dT
— (£l)
dT ' p ‘ 1 x' obtient : _d_ dT _d_ dT 9l 9y y'x . ,2 , ,2. = - r—t ( x + v ) + 2y z (x1 + y' ) + px(U + h) + y 9u 9x 2y ~7T' = U + h (TT) = y (tr) = y 3u (4) 9y THEOREME :Soit le Lagrangien L =
+ LQ + h, si on fait le changement
temporel dt = ydT, le Lagrangien devient :
*
L y(L + h) (5)
A/ “ cas n = 2
Dans les coordonnées polaires, le Lagrangien s'écrit :
On pose : a) b) , l-k/2^ dt = ydx = r dT 1 di: dp p _ . T
7 37 = 37
r = e
<-> r = LogP
(7)Le changement r = e*3
donne :
2p
,p2
+ 02,
.
/A.
kp
.
,
= e (r— ) + m(0)e + hLe changement dt = eP ^ k//2^dx donne, d'après le théorème précédent :
L* = eP(1+k/2)
+ m(0) + he-kp)
Avec l'intégrale de l'énergie :
(8) L'équation en p :
P'2 I e" = m{6) + he-kp
a
3l*
_ 3l*
' Ci A i' dx 9p' 9p (9)f <ep(1+k/2>p'>
dx K
(1 + |)eP(1+k/2)[e'2 ; P'2 + m(0) + he-kp] - khep(1+k/2)e-k|
on a :
,P(1+k/2)p”
(X + |)ep(1+k/2)p'2 = (1 + |)ep(1+k/2) (P,1.2
+ B(0) + he-kp,
- ep(1+k/2)khe-kp
On a trois formules :
1°) Une formule redonne l'équation qu'on a obtenu dans la méthode matricielle
1 dr
en posant : — — = v = p'
d0/dT =
o 2 2 2 2 2 V2 + V2 V2 + V2 v2 + V2-^ + (1 + |)v2 = (X + |) (—— + m(0) + —
m(0>)
k<—2
m(0))
Donc : dv dxv2
+ km(0)
(10)2°) Une autre formule donne :
= (1 + |)V
21
khe-kp dv
26
Dans le cas d'énergie nulle, c'est-à-dire h = 0, on obtient :
dv
dT
(1 + -)v*
a o
(ii)Donc v(T) est une fonction croissante pour les solutions d'énergie nulle
et plus généralement pour kh ^ 0.
3°) La troisième formule donne la relation entre m(0) et X en tenant compte
que : k+2 dm _ dX dx ~ dx k+2fl,2 avec : x = r 0 ' - L'équation en 0 : * -3fr _d_ 3L_ _ 3L_
dT
(30'}
30
(12) d p(l+k/2) P(l+k/2) 3mâî (e
e )
= e
3Q
On dérive le premier membre par rapport à T.
On obtient : (1 + -)p'0' + 0" = 3m/30 Donc : dv
1
m
,
k
3m
— = - (1 + I)VV1 + gg
On arrive donc à trouver le système (B) qu'on a obtenu dans la première
méthode.
ETUDE GENERALE :
Le cas n quelconque :
Nous pouvons appliquer la méthode Lagrangienne dans le cas général
= rQ. (1)
n-1
Z
Q?
= 1 une
sphère à n-1 dimensions.
Nous allons trouver l'énergie cinétique 2T : dq. = rdQ. + Q.dr 1 1 î
(dQ.)2
= r2(dQ.)2 + Q2(dr)2 + 2rdrQ.dQ.
î il il où : donc : n-1 E Q.dQ. = 0i=i
1
1
n-12T = r2 + r2
E
Q2
i=l 1 (2)REMARQUES : 1°- La première inégalité de Sundman : • o 9Y
2T = r + —z où 2X^0
r
On identifie avec (2). On obtient :
2X = r"
I
Q?
= r^G
1=1
1
2°- La fonction Q dépend des variables 0^, 0^/
CHAPITRE IV
APPLICATION
AU
PROBLÈME DES
3
CORPS
I.- CAS n = 4
Nous allons obtenir le système différentiel en appliquant la
méthode Lagrangienne et nous l'appliquerons à l'étude du problème plan des
3 corps. La même hypothèse
Q1 = cos01cos02
Q2 = cos©1sin©2
Q_ = sin0..cos0_ 3 13Q4 = sin01sin©3
9Q1
3Q2
dQl " 30x d6i + 5e; de2 “ -
sin©1cos©2d01 - cos0^sin02d02
3q
dQ2 " 301
a0l + 397 d02 = -
sin01sin©2d0^ + cos0^cos©2d02
3q 30
dQ3 ” 9©1
d9l + âëj d03
cosO^cosO^d©^ + sin0^cos©2d©2
9Q4
3Q4
dQ4 = 907
d0l + 36
d03 =
cos0^sin©2d©1 + sin0^cos02d02
(1)dQ2 = (dQx)2 + (dQ2)2 + (dQ2)2 + (dQ4)2
dQ2 = (d01) 2 + cos201(d62)2 + sin2©^©^2
g = 0|2 + cos2010^2 + sin2©^2
> •x- x ,Donc le Lagrangien L s'écrit :
L* = ePd+k/2) [PJ_î + I(0|2 + cos20ie^2 + sin26ie.2) + m(6) + he~kp]
(2) (3)
Equation en p : - 30
-A
= lA
dT 9p' 9pf (ep(1+k/2>p')
dT,
k,
p (l+k/2) .p*2 ,
1
.
, n »
,
»
-kp.
(1 + -)eK
^ 9 + m(0) + he
)
ep(1+k/2)khe-kp
" + (1 + |)p'2 = (1 + |)
+ | + in ( 6 ) + he kp) - k (he kP)
P Donc : dv dT= km(0) + v2 - ^ v2 + cos20.,v2 + sin20.v2
1 2 12 13 (5)Equation en 0^ :
_d_
ç>L_
= 9L_
d
90^
901
d
,
p(l+k/2)
p(l+k/2) .1
.
2
1
.
2
A
9m
— (eK
p|) = eK
(—sm2.0^v3 - - sm20,v„ +
1 2 90.” + (1 + |)P’e; - \ sin26lV2 - - sinie.v? + 3m
e
Donc :
1 2 90.
TF = ït ‘ U + I)VV1 +
sinl0iv3 - 2 Sin2-91V2
(6)Equation en 0^ :
rs * r, * _d_ 9L_ 9l_dT
90^
902
d , p(l+k/2) 2a p(l+k/2) 9m— (e
cos 0X02)
- e
(30 >
dvcos20, —r~ =
+ v1v.sin201 - (1 + ^)cos201w
1
dT
902
1 2"
12 (7)Equation en 0^ :
X- X _d_ 9l _ 9l_dT (90’}
903
d p(l+k/2) 2a û.\ _ P(l+k/2) 9m— (e
sin 0103) - e
APPLICATION AU PROBLEME DES 3 CORPS :
Problème plan : Considérons le système formé par trois corps se déplaçant
dans un plan fixe sous 1*actions des forces newtoniennes de gravitation.
Si le centre de gravitation des 3 points
M^, M^,
est fixé à l’origine du repère
Oxy le système admet 4 degrés de liberté,
les positions peuvent être définies par
les variables symétriques de Jacobi.
m1m2 = OP =
(
)
®3 -
“ <n>
°°
(1)
où G désigne le centre de gravité de et .
Les équations différentielles qui régissent les mouvements de
ce système s’écrivent : ,x. ,Ux.
m(ÿ>
V
(2)y(?) = (U^)
M u
uy
où m et p désignent les masses réduites de Jacobi :
m = m1m2/m1+m2
et
]i = m^ (m^+n^)/n^+n^+m^
U représente la fonction de forces.
L'énergie cinétique :
2T = m(x2 + y2)
+ y (Ç2 + y2)
Le moment d'inertie :
r2 = m(x2 + y2)
+ y(£2 + y2)
Si on fait le changement de variables :
(3)
(4)
v'ïnx = x. v'my = vfë = x. v/ÏÏU =
on obtient : - 32 -2T
= *î
• 2+ X2
* 2+ X3
(6) r2 + x2 X2 + x2X3
+ X4
(7) Donc :q = qfx^x ,x ,x )
On va choisir de nouvelles variables, telles que le système transformé
soit défini pour x^ = 0
i = 1,2,3,4
Posons q = rQ où :
|Q2I
= 1
(8)
Q1 = cos0^cos02
Q2 = cos02sin02
(9)= sinO^cos©^
Q4 = sin01sin©3
r \/mx = rcos01cos02
OP ^
L-,.,
(10) A -+ ->L'angle ©2 = (Ox^OP)
r2cos20^ = m|0p|2
(11) On a aussi :f v/ÿÇ = rsinO^cosO^
OQ ^
\Zÿr| = rsin0 sin0 ^ 13 (12)a = 03 - 02
r2sin201 = y|6q|2
(13) Le moment d'inertie : 2 1 | 2 1^12r
= m|OP|
+ y|OQ|
(14)tg0x = (\Zÿ7m)
(OQ/OP)
(15)Les angles 0^> 02, 0^ déterminent la configuration centrale définie par les
Pour définir la forme du triangle OPQ (dans la forme
il faut se donner le rapport OQ/OP qui donne 0^ et
aussi a = 63 - 6^
la grandeur, il faut se donner r dans les côtés du triangle OPQ (dans ceux
de M1, M2, M3).
U une fonction de r et 0^ et 0^ - 6^.
A travers ce changement, la fonction de forces devient :
U = Zf-
(16)
Donc :
m = m(©1,
a = ©3 - ©2)
*
Pour écrire les équations de Lagrange à partir de L on a besoin de U, m(0) ,
on a besoin aussi d'une relation entre les dérivées partielles de m par
rapport aux Q^, 0^.
On les calcule explicitement :
Alors : 9m 9m 3a 3m
362
3a362
3a 3m 3m 3a 3m303
3a303
3a 9m 3m = 0 30_+ 30
3 2 9m 3m 3m363
(N CD CD 1 = 2 3a (17) II.- CAS n = 6 :Considérons le système formé par trois corps se déplaçant dans
l'espace fixe sous l'action des forces newtoniennes de gravitation. Si le
centre de gravité des points M^, M^f
est fixe à l'origine du repère Oxyz
34 OQ f Vmx = X1
J Vmy
= x2 V'/mz= x3
rm = X4 v/ÿn= X5
IvHÇ
= X6
(1) (2) Z) Donc mOP2 = r2cos20. (3) DoncU = HK0I
yOQ2
= r2sin2<
| m = m(01#02
CD U> CD .fc» CD en1cos02cos03
Q. = sin0n cos0 .cos0,_4 14 5
1cos02sin03
Q,. = sin0.cos0 .sin0,_5 14 5 (4)
lsin02
C> = sin©.,sin0. 6 14 ou I Q2 = 1 i=l 1Nous allons calculer dCT = g..d0.d0.
13 i 3 3Q, 3Q, 3q
dQl = 39^ dBl + 36^ d02 + 36^ d03 = ' sinVOse2COS03dei
- cos0^sin02cos03d©2 - cos03cos02sin03d03
3Q. 9q 9Q ~dQ2 = 90^ d6l + 90^ d02 + 90^ d03 = " Bin01cos02sin03d01
- sin02cos0^sin03d02 + cos0^cos02cos03d03
3Q3
..
. 3Q3
dQo
“ ^7T~ d©i
+ TH"" d0o = ” sine sine d©.,
+ cos0 cos0 d0
3q 3q 3q
dQ
= tTq
d0,
+
d0
+ rr- d0
= cos0.cos0 .cos0_d0
4 30, 1 30. 4 30_ 5 14 5 1
14 5
- sin0, sin0 .cos0nd0 . - sin0.cos0.sin0._d0,.
1454 1455
3Qe
3Q5
3 Q,
dQ = Tô- d0 + d0 + r-r— d0 = cos0,cos0 sin0 d0
5 30, 1 30, 4 30,. 5 1451
14 5
- sin0,sin0 .sin0_d0 . + sin0,cos0.cos0nd0^
14 54 14 55
3Q6
3q
dQ = Tô- d0 + Tô- d0. = cos0, sin0 .d0, + cos0 .sin0, d0 .
6 30, 1 30. 4 14 1 4 14
1 4
dQ2 = (d© ^)2 + cos20^(d©2)2 + cos201cos2©2(d©^)2 + sin201(d0^)
+ sin20,cos20
(d0 )2
1 4 5
Donc le Lagrangien :
i 2
= ep(1+k/2) (— +
+ - cos20 fil2 + è cos20,cos20„012 + ~ sin20,0'2
12 2 1
+ ^ sin20 cos20 0'2 + m(0) + he kP)
^ 1 4 5 2 3 14 _ Equation en p : „ * „ *_d_
3L
= 3l_
dx 3p' 3p(1)
^ = km(0) -
v2 + v2 + cos20,v2 + cos20,cos20nv2 + sin20,v2 + sin20,cos20 .v2
dx 2 1 12 1 23 14 1 45
- Equation en 0^ :
„ * „ * _d_ 3l 3l_dx
30 j
30
dv_
a
j,
-,
dX = 36^ * (1 + I)vvl + I [sini0iv4 + sini64cos2e4v| - sir^y2
- sin2Æ1cos202v2
- Equation en : - 36
-d_
9l^
d
(a0'}
ae2
cos 0 dv 2r 21 dT 90
+ sin201v1v2 - (1 + ^)vv2cos201 - - v3sin202cos20-L
(3)
__
Equation en 0^ :
_d_ 9l _ 9l_dx
30^
903
dv COS20 COS20 -T— 1 2 dT- - (1 +
vv3cos201cos202 + v1v3sin'20lcos202
+ v2v3sin202cos20^
(4) _ Equation en 0 sin20^4 . la.
i dT 90,(1 + -)sin201vv. - sin20 v v
- -ür sin20 sin20 v
2 14 1142 4 15
(5)
Equation en 0,
dv5
sin2eicos2e4 -Jjr
- (1 + -)sin201cos204vv5 - sinZ0;LcoE204v1v5
5
+ sin20nsin20,v.v_
1 4 4 5*
RELATIONS ENTRE 910/90.^ :
on a :
M M2 = | OP | = krcos01
| GP | proporKcJon-el au module de
k ' rcos01
|GM3 | proporkc?.tA«| à r sin0^
donc : r|3 = GP2 + GM2 - 2GM3.GPcosa
r2 = GP2 + GM2 + 2GK GM cosa 1J JL J- ^ (6)m = F(0^r cosa)
co sa <GM . GM > 2 3
l®2i iGM3l
®2
l™2
COS02COS03
cos02sin02
sin0^gm3 = |gm3
COS0 ,COS0,_ 4 5 cos0 ,sin0_ 4 5 sin0.cosa = fonction de 0^ et de
X = cos0.,cos0^cos0 ,cos0r + cos0^sin0ocos0 „sin0,_ + sinO^sin©,
2345 2345 24
X = cos0^cos0 acos (0- 0.J + sin0„sin0„
2 4 5 3 2 4
m = F(0lf X)
Alors : On a aussi : 3m 3f 3x3x
1
905
3x305 '
3m 3f 3x 3f ,363
" 3x"3 "
3x
(i
3m 3m30 5
303
3m 3f 3x 3f3x
{'
362
” 3x302 "
3m 3f 3x 3f3x
('
304
" 3x304 "
= 0 2 4 1 2 4'COMPARAISON AVEC L'ETUDE DE MADAME IRIGOYEN :
Madame Irigoyen a étudié le problème plan des 3 corps sous
l'action des forces newtoniennes de gravitation.
Donc dans ce cas-là, n = 4, la fonction de forces U homogène de
38 dR — = rvn dT 1 dS 1 = v dT 2
«
Ü2
dTÜ3
dT dT dv — (v cosS_ - v.sinS,)cosS1
3
14
1
sinZS^
4
- U + - (v^2 + (v2)2 + (v3)2 + (v4)2
| vxv2 + 2v3v4 + 2(v4) 2cotg2S1
dT dv 3 1 = — — v v dT 2 13âV4
2
—
1
TT =
ÜS3 - 2 V1V4 - 2v2v3 - 2''2v4cotg2S1
Nous allons comparer le système différentiel dans le cas n =
Madame Irigoyen a utilisé les variables :
‘2 =62
Il faut remplacer : 2 v v v„ =el
S.S3
=
03
r 1V1
d03
d dT dTd02
ds.d0i
ds1
_ v dT dT 2 14 v_ = —— = — > - tgs,v„ 2 dT dT 3 y 1 4 (3) (4)/\-, La première équation du système (2) devient :
dv
X X
-pp = 2 vi + v2 + cos2s1(v3 “ tgs1v4)2 + sin2s1(v3 + cotgs1v4) 2 - m(s)
dv
dF = 2 V1 + V2 + COs2s1(V3 + tg2slV4 " 2v3V4tgSl)
+ sin2sn(v2 + cotg2snv2 + 2v„,v .cotgs., )
- m(s)
13 14 34 1
dv
dT = - m(s)
+ 2 vl + v3 + v4
c'est la première équation du système (1)
B-, La deuxième équation du système (2) devient :
dv 2 dT Donc
— - \ v!v2 + I sin3-slt(v3 + cotgs^)2 - (v3
9 m x X r 9 n a3^ - 2 V1V2 + 2 sin2Sl[(ootg sx - tg
+
^2 _ Jm.
1
d<3
3s1
2 vlv2 + 2v3v4 + v\ (2cotg2s
- tgSlv4)
2v3V4(tgsl
1)2]
+ cotgs1)]
40 O, 0n a :
62 = V3 " tgSlV4
d02
dV3
dV4 .
1
17 = 17 ‘ 17 tgEi -
V2V4
de 2 COS S 1 dv dv 2 2 3 . 4 —:— = cos s, ~r~r ~ sins.,coss, ~rrr 1 dT 1 dï 1 1 àZ V V 2 4 (I)on a aussi la troisième équation du système (2)
2
d^2
3m
1
2
COS si
d7 = 3ë7 ' 2 V1(V3 " tgslV4)COS sl
+ sinis^v
- tgs1v4)v2
(II)Identifions- (I) et (II) , on obtient
dv3
dV4
3m
1
1
Cos2sl 17 ' sins1cossl 17 = V2V4 + W2 - 2 viv3Cos2s1 + 2 sins1coSs1v1v4
+ sin2s1v2v3 - 2sin s-lV2V4
(III)D~,
On a
:
= V3 + cotgsiV4
La dérivée par rapport à T
(I')
(I*)
^ 3 3in 1
sin2s1
= ôq— - — v1(v3 + cotgs1v4)sin2s1 - sinZs1(v3 + cotgs1v4)v2
(II1)
de (I1) et (II1) on obtient : dv .2. 3 dv 4 9m sin~s, —— + sms,coss, —— = v„v, + 1 dx i ! dT 2 4 90. 1 .2 1 . — v.v.sin s. - - sms.coss.v.v, 213 1 2 1 114
sin2s1v2v3 - 2cos s1v2v4
(III')
La somme des deux équations (III) et (III') donne :
^V3
9m
9m
1
17 = 3^ + le; - 2 V1V3 + 2v2v4 - 2v2v4
On a trouvé la relation suivante :
donc :
9m
+
9m
_
96 96.
i
dT
2 V1V3
cette équation est la troisième équation du système (1)
Si on multiplie l'équation (III) par (- sifi s^) et (III') par (cos2s^)
en faisant la somme on obtient :dv
4 2 9m . 2 9m , - 1
sins-.coss. —— = cos^s, “t— - sin^s, 77— + v_v.cos2sn - — sins^oss^.v,
42
d'après cette relation on obtient :
dv
4 2 am 1
—— = —;— —— - — vn v, - 2v - 2v v ^cotqs.
dx
smls^
214
23
24
1
C'est la quatrième équation du système (1).
Donc, après avoir changé les variables de notre équation
on obtient l'équation de Madame Irigoyen.
L'étude du cas n = 6 constitue une généralisation de la mise
en équations du problème plan des trois corps de Madame Irigoyen au problème
CHAPITRE V
CAS DES
FONCTIONS
DE
FORCES
U
=
POLYNÔME
HOMOGÈNE DE DEGRÉ
3,
STABILITÉ DE
L'ÉQUILIBRE
ET MOUVEMENTS D'EXPANSION
ETUDE QUALITATIVE DES SOLUTIONS DANS LE CAS n = 2.
Nous allons étudier dans ce
forces U est un polynôme homogène du 3e
x, y, t, soit en variables de Mc-Gehee.
Rappelons pour k = 3 :
dt = r 1//adT
1 dr
chapitre le cas où la fonction de
degré, soit directement en variables
(A) de dx = v 1 3m 36 5 2 vv 1 dv dx 3m + v2 3 2 v 2 avec :
U
= r3m(0)
On a aussi l'intégrale première :
v2 + v2
= m(0) + hr
d'où l'équation transformée :
44
Nous allons traiter les 3 formes caractéristiques :
U = y(x2 + y2)
m(0)
= sin0
U = xy2
(potentiel de R. Broucke) ra(0) = sin26cos0
(3)
3
U = ^
xy2
(potentiel de Hénon)
m(0) = cos30/3
Pour les 3 modèles :
1. - les équations en x,y,t et en r,0,T
2. - Etudier la courbe de vitesse nulle et en déduire le domaine des
trajectoires possibles.
3. - L'orbite homothétique et stabilité de
l'équilibre pour
:
(h = 0, h > 0, h < 0)4. - Flot sur la variété h = 0.
Conséquences pour les mouvements d'expansion.
ETUDE DU PREMIER MODELE :
La courbe U(x,y)
= k
(4)
k : une constante donnée positive, négative ou nulle.
Puis : * 2 X U + h Pour U + h > 0 (6) 1° pour h = 0 on a donc : U > 0 c'est-à-dire y > 0.
2° pour h < 0 si l'on pose
3° Pour h > 0 on pose h = a
3
on trouve U > - a
c'est-à-dire y > - a.
Donc la trajectoire qui atteint
la courbe de vitesse nulle re
part avec la direction de
grad U _|_ à U = 0.
Solutions homothétiques : étude directe :
On a les équations du mouvement
x = 9U/9x = 2xy
ÿ = 9U/9y = 3y2
La solution homothétique est la solution
x = 0
Ÿ = 3y2
Donc l'intégrale de la deuxième équation donne :
*2
\ = y3 + h
A) Pour l'énergie nulle, c'est-à-dire h = 0, on obtient :
*2 y 3 2 = Y (7) (8) (9) (10)
Soit pour t = 0
y = yQ > 0
et y = ± \/2y
1er cas : y = + '/2y i/2
On obtient donc
- 46
-y =
(T - t)
où le mouvement est défini par -°° < t < T
2e cas : y = - \/2y3/2
0
On peut trouver la même chose en posant :
y”1/2 = - -L T
y0 V^2
y =
(t + TT
où le mouvement est défini par -T < t < c
On peut changer la date.
Le mouvement pour lequel y > 0 y = 2/t'
Le mouvement pour lequel y < 0 y = 2/t‘
Dans le plan x,y : y 00 pour t -* 0
si y = y0 pour t = tQ
dans la phase ascendantetQ est négatif.
-00 < t < 0
0 < t < 00
On peut remarquer que la position d'équilibre est instable.
B) Le cas h < 0.
Si l'on pose que h = - a3
donc y >+ a et il ne peut
C) Le cas h > 0
De même h = a3
Donc y > - a et il atteint
l'origine avec la vitesse
y = ± /2h.
- Solution homothétique en variable de Mc Gehee :
On peut déterminer la solution homothétique par 0 = 0q
telle que : 3m/90 = 0, c'est-à-dire 0 = tt/2, alors dans ce cas-là : v = d0/dT = 0
1- La variété h = 0 .On peut trouver, d'après le système (B) que
l'on a écrit au début de ce chapitre que :
dv/dT = 0
d'autre part, l'intégrale de l'énergie donne :
v2 = 2m (0Q)
Donc v2 = 2 ; v = ± \fï
v = V2 - — = /2>0 r = r e
r dx 0
r croît de zéro à l'infini lorsque T G
or:
r = y = 2/t2
.-1/2.
Le changement de variable dt = r dx a ralenti l'expansion
v = — V2
r décroît de
l'infini
à
zéro
lorsque
T G
[-co,+«>]
1 dr
,,=• ^
-V^x
- — = -v2->r= r.e
r dx 0
2- h < 0.
Si l'on pose h = - a3
le système
(B)
donne
:
— = 3(—)3
>0
donc vt
dx r
On a aussi :
v2/2 = 1 -
(a/r)3
> 0
donc : r > a
v varie entre
0 pour
r
= a et l/2 pour
48
3- h > 0. Si l'on pose h = a , alors :
— = - 3(a/3)3 <
0
dT
La fonction v décroît dans tous les
intervalles où elle est définie
On a aussi
: v2/2 = 1 +
(a/r)3
donc : r > - a et pour r = - a la fonction v s'annule. Pour r -* 00 v - ± y/2 mais pour r -* 0 v -* +°°alors pour x -> -00
v -* ± V2
nécessairement c'est v = - V2. Remarque : on a y = rsin0 Pour 0 = tt/2 y > 0 Pour 0=-ïï/2 y<0Donc pour l'étude de la solution
homothétique avec h < 0 les va
riables de Mc Gehee ne sont pas bonnes parce que nous avons deux difficultés
:
1°- Quand v -* 00 lorsque r ** 00
donc lorsque
|t| -> +00
2°- Lorsque y traverse la valeur zéro on est obligé d'utiliser non pas
0g = 7T/2
mais
0g =
-Les mouvements pour
lesquels r
00 en variables de Mc Gehee sont asymptotiques
à la variété h = 0.
Donc nous allons étudier le flot sur cette variété.
En utilisant le système (B)
d0/dx = v1
v est une fonction croissante avec :
2 2
+ V
= m (0)
donc : sin0 >0 0 < 0 < TT
Une surface de révolution autour de l'axe 0.
Les points d'équilibre :
= 0 0 = tt/2 v = ± \/2
De quelle nature ?
Equations aux variations au voisinage de E+ c'est-à-dire du
point (v = + V2, 0 = tt/2, v^ = 0)
Donc0
3 + 5
V = v 1 1 v = \[2 + ôv r = e \JlT Donc 0Tf'g- «
avec ôv = 0dÇ/dx = v1
dv^/dx = m"(60)
- (5/»^2)Ç'
m''(0o)
« - 1.
On peut écrire l'équation :
s" + h ç' + 5
0
C'est une équation différentielle linéaire du 2e ordre à coefficients
constants qui a deux racines négatives p^, p2 :
d'où :
p2 + 'h.p +1 = 0
p2 < pi < 0
P1T
P,T
- 50
-P-,T
R
(Po-P,)
Si A ^ 0 Ç = Ae [l + — e
Le second terme est négligeable pour p2 <
sauf si A = 0, alors £ = Be
P2T
Etude de x = r cos0 ^ e Donc :/2T P1T
e si si A ^ 0 A 0(/2+p
)T
x ^ e Or soit : on a : d'où :(/2+p2)t
si A = 0 x ^ ef(p) = p2 + 72 P + 1
f(- V2) = - 2 < 0P2 < - /2 < px
Lorsque T -> + 00 pour A ^ 0 x -* + 00 pour A = 0 x 0C'est donc la solution particulière A = 0 qui est asymptote à la solution
homothétique x = 0,
y = 2/t2,
lorsque t -> °°.
Etude directe : Retrouvons ce résultat directement. On a : x = 2xy
** 2 . 2
y = x + 3y
au voisinage de la solution homthétique
c'est-à-dire si
x2 /y2 -* 0
on a
:
x = 2xy(t)
= 4x/t2
C'est une équation différentielle de 2e ordre à coefficients variables
qui admet les solutions :
v v
1 2
x = X t
+ X2t
où v^, v2 sont racines de l'équation
v2 - v - 4 = 0
pour y + 00 t ** 0 ; la solution x(t) qui tend vers 0 est la solution V1
x = X^t
donc v^ est la racine positive de l'equation.
Montrons que les deux résultats sont équivalents.
52
La solution x qui tend vers zéro correspond à v > 0 donc à Jï + p< 0
c'est-à-dire à p
2 *
En résumé, pour r assez grand
et h = 0 toutes les solutions
sont paraboliques dans la di rection 0 = tt/2 sauf une qui
est asymptote à l'axe x = 0.
ETUDE DU DEUXIEME MODELE :
1- Courbes de vitesse nulle.
On a l'intégrale de l'énergie
Donc : U + h > 0
a)
h = 0 alors U = xy2 > 0
(3)
Le domaine du mouvement x > 0sera y = 0 une droite double.
b)
h < 0. Si l'on pose h = - a3
2 s 3
on peut trouver que xy > a
le domaine du mouvement sera :
y > ± (a3//2)/Vjc
(4)
, . i 3
c) h > 0. Si 1 on pose h = a
j 2 _ 3
on peut passer du cas xy - a
au cas xy2 = - a3 en changeant
x en - x donné par symétrie par
rapport à l'axe x = 0.
• 2 *2
— + = U + h
2 2
(1)
Solutions homothétiques
:
Les équations du mouvement s écrivent
.
x = 9u/9x = y2
ÿ = 9u/9y = 2xy
L'intégrale de l'énergie :
•2 *2
— + ^— = xy2 + h
2 2 J
On peut obtenir les solutions homothétiques directement.
A-.
Soit y = 0, on trouve l'intégrale première
:
*2
(6)
Donc :
x2/2 = h
pour
(t = 0
x = xQ)
x = ± y2ht +
1° pour h = 0,
y = 0 est une droite
d'équilibre. Tous les points de
y = 0
sont points d'équilibre.
2° pour h > 0, x = ± /2ht + x^
les deux solutions sont possibles.
3° pour h <
0,
elles sont impossi
bles .
tf-'j-i.)
* => ^ >B-. Soit y = ± /2x. D'après l'intégrale de l'énergie on peut obtenir les
deux intégrales premières :
• 2 4 3,2
x
= j x
+ 3 h
•2
2/2
3
,
2
y
= — y
+ 3 h
On va traiter les solutions homothétiques dans les cas suivants
1- h = 0. v = xQ •2 4 3 x2 = - x • _ + 2_ 3/2
Soit, pour t = Q
x = xQ > 0
et
x ” ~ \/3 X0
On obtient : x = (T - t) 2 le mouvement est défini par - °° < t < Tpour x X0
3/2
ou
(T + t)
Si l'on change la date
le mouvement pour x > 0 x = 3/t"
• /
le mouvement pour x < 0 x = 3/t'
dans le plan Oxy :
x, y + 00 pour t 0
Si x = Xq pour t = tg dans
la phase ascendante t est
négatif.
On peut remarquer que la
position d'équilibre est instable.
2-
h <
0.
Soit h
= - a3
* 2 4 3 2 3donc : x = — x - — a
le domaine du mouvement est
x > a^ = a/3/2
- 00 < t < 0 et :t.±# r ^
2
a;
'
al
1
L'intégrale pour x -> 00 se comporte comme /* dx/v/xJ et pour x -* a, elle est
convergente.
Ceci montre qu'on peut choisir par
t = 0
la date où la
trajectoi
atteint la courbe de vitesse nulle.
3- h > 0. Soit h = a3 • 2 43 22 Donc, ona:x = — x + — a
Le domaine du mouvement x > - a^
n , 3 » 1 /3 ou a = (a /2)Solution homothétique en variables de Mac Gehee? Nous avons : U = r cos0sin 0
m(0)
= cos0sin20
On peut déterminer la solution homothétique par 0 - 0Q tel que 9m/90 =
Donc, il faut que :
sin0(3cos20 - 1)
= 0
I.- Le cas 0^=0
D'après le système (B) on peut trouver : = d0/dT = 0
et :
m(01)
= 0
Donc :2
9
h
V =2 —r r 1- Sur la variété h = 0on a (v = 0
v^ = 0
0^ = 0)
r = rQ est un point d'équilibre.
2-
la variété h > 0.
Soit h = a3
On peut obtenir :
dv/dx = - 3 (a/r)3 < 0. Donc v est
Donc : dr = ± /2hdt - 56 -r = ± /2 ht + r x = ± /2ht + xrt et y = 0 0 J 0
2°- La deuxième solution pour cos20 = 1/3.
Donc soit cos02 = 1//5" ou cos©^ = - 1//T.
1-
cos 02 = l/i/3. On a ra(0 ) = 2/3/1 d' après le système (B).
On peut obtenir :
2 4 2h
V
" 3/3 + T7
a) pour h = 0
dv/dx = 0. v est une fonction constante
On a aussi : 2 4 7 2 V = V = + . V = /3 /3 3/3 Dans ce cas-là : /373 1 dr _ 2 r dx /3/3
r
= rQe
(2//3VÏ) xr croît de zéro à l'infini lorsque X G [-o°,+c°]
Or :
dt = r 1//2dx
dr _ 2 1/2
r
‘ TîTJ r
dt
r = (33^2)/t2
x = rcos©^ = 3/t‘
Le changement de variable a ralenti l'expansion.
. v = -/3/3
(-2//3V3") Z
De cette formule r décroît de l'infini à 0 lorsque x G [-°°,+oo]
1 dr 2 ^
7 57 = - 7573 < 0 * r = roe
b) pour h< 0 ; h=-a3. Alors :
dV
— = 3(a/r)3 > 0 v i
dx
v2
57? - 2(a/3>3 > 0
v varie entre c) pour h > 0
_ 3/ 3/3
r
al
2
3
0 pour r = a
et v = ± 2//37J pour r ->
h = a'dv/dT = 3(a/r)3 <0
v i
On a :v2 = J7J + 2(a/r) 3
Donc :pour r = - a^ *>
pour r 00 r -> 0 v = 0v -> ±
2//3T3
v -> +°° Donc : COS0 = 1//3donne les solutions symétriques à Ox (1) et (1*)
cos0
= -
1//3
donne les solutions (2) et (2*)pour h = 0
iti(0q)
> ® solutions
(1) et (l1)
pour h = a3
> 0
pour
les solutions
(1)
et
(1’)
les trajectoires varient.Remarque :
Dans l'étude directe le cas h > 0 nous a donné une solution.
En variable de Mc Gehee.
On est obligé de distinguer deux demi-trajectoires au lieu de la
trajectoire unique y = V2x
;
c'est-à-dire cos0 = 1/V3
0
= arc cosl/vT
et cos0 = - l/\f2 0 = arc cos(-l/\/3) + tt ceci est lié à une autre difficulté
Le flot sur la variété h = 0
- 58
-Pour cette étude, on va utiliser le système (B)
ae
dT
V1
^1
dT 9m 596
2 VV1
(B) dv 5 2dT " 2 V1
avec l'intégrale de l'énergie :
2
V2
T + T = m<0)
Donc, il faut que m(6) > 0 *> cos6 > 0
alors : - tt/2 < 0 < tt/2
On a les points d'équilibre v = 0, 6^ = 0, v^ = 0 et v
1
= ±
2//373T
2
arc cos
, v
= 0.
02
EQUATIONS AUX VARIATIONS AU VOISINAGE DE CES POINTS :
- Voisinage M(v = 0, v^ = 0, 0 = 0)
Donc : 0 = 60 = Ç V = ôv = T] v = 6v 1 1On va remplacer dans le système (B)
C'est une équation différentielle linéaire du 2e ordre à coefficients
constants qui admet deux racines p^,
:
p2 - 2 = 0
d'où :r
v/2T
,
„ -/2T
Ç = Ae + Be Si A / 0 :r
,
/2T,-
B
-2/2t.
,
/2T
Ç = Ae (1 + — e ) = Aele second terme est négligeable pour T +°° __ -/2T
Sauf si A = 0 £ = Be
Lorsque T 00 pour A ^ 0
pour A = 0
c'est donc la solution particulière A = 0 qui est asymptote à la solution
homothétique x 0 y 0 pour t -* 00. /2 T
x = r ^Ae
+°°
-/2T
x = r QBe
0
EQUATIONS AUX VARIATIONS AU VOISINAGE DE E :
c'est-à-dire au voisinage du point E+(v = 2//T7T,
= 0, 0^ = arc cos -V)
La même chose : Donc
0 = arc cos ÿj + <50
vi = 6vi
v = /3/3 + ôv 6v = 0âM . v
dT 117 = m"(eo)5e -7hi^
Si l'on pose : 60 = Ç On obtient :c'est une équation différentielle linéaire du 2e ordre à coefficients
60 On a : p = - a + i$ = - a - i3 Alors :
Ç = a/6" + b e-1BT
où A.
= e a . A
et
3
= e a . 3
Si A ? 0 i 3„ r , i3x/1 h'l -2i3T. ç = A e (1 + — e )A1
’l
-2i3x
— e 0 lorsque T +°° Si A = 0 : 1K = exe
-i3x Donc :n
.
(2//373)T
i3x
x = r cos0 = A^e
. e
si A^ 0 lorsque X -> 00
x -*• 00
Mais pour A^ = 0 :
C'est donc la solution particulière A = 0 qui est asymptote à
la solution homothétique x = 3/t2
y = /2x lorsque t -> °°.
ETUDE DU TROISIEME MODELE :
3
X 2
Soit le nouveau potentiel U(x,y) = — - xy
Nous allons étudier le domaine du mouvement où la vitesse est
nulle.
1- Les courbes de vitesse nulle :
On utilise l'intégrale de
On peut écrire la relation suivante : 3
l'énergie :
xy2
+ h
x 2 , ^
— - xy + h > 0
5
xv2
>
0
1#
h = 0
Donc .
3
*
_ si x > 0 on a x > ±
- si x < 0 on a x2 < 3y
.
,î/3 < 0.
On a donc
2. h = " a /x3 - 3xy2 - a3 > 0
3 _ a3 2 . x -JI—5— y < 3xen coordonnées polaires.
On a :cos30 >
(a/r)
On va trouver la courbe
cos30 = cosctOÙ cosa = (a/r)3 et r > a
30
= a (r )
+ 2Ek
o ilB
- ^
01
3
k = 1fi
°2 ”
_ “iïi + | TT
3
3
k = 2„
03 -
- “i£l + ^ TT
3
3
3. h= a3/3
> 0• Donc
3 _ X3xy2 + a3 > 0
ox3
+ a3.
y < 3xOn peut trouver les régions
permises comme dans le cas
précédent en changeant dans les
coordonnées polaires
rw + tt
En
ce cas-là r < a
a en a + 11 • 11,11
SOLUTIONS HOMOTHETIQUES :
- 62
-Le potentiel, dans ce cas, s'écrit en coordonnées polaires
sous la forme suivante :
U(r,6) =
r3cos30
Remarquons que le système est invariant par les rotations
27T 3 4 TT 3 0 = 0' + 0 = 0" +
Donc, il suffit d'étudier les solutions dans l'intervalle -tt/3 ^ 0 < tt/3
Etude directe :
Les équations du mouvement s'écrivent :
x = Bu/0x = x2 - y2
y = 3u/3y = - 2xy
avec l'intégrale première :
• 2 *2 3
X y_ X 2 , .
T
2
= T ‘ xy
+ h
Les solutions homothétiques sont :
- Soit y = 0 • 2 3
Donc :
T = T + h
a) pour h = 0On a i2 = | x3 -» i = ±/2^73
alors : • 6 pour x > 0 x = — —y < t < T ^ (T - t) • 6 pour x < 0 x = ——;——y -T < t < +°° ^ (T + t)Comme on peut choisir la date T = 0
Donc la solution homothétique :
b)
pour h = a3/3 > 0
3^
V O On obtient : x - (.x + a ) t '/ " ' \ 3 -a il faut donc : x3 + a3 > 0 c'est-à-dire x > - ac)
pour h = - a3/3 < 0
On a : x2 = -j (x3 - a3) > 0
c'est-à-dire x > aEn tenant compte de 1'invariance pour les 2 solutions on a donc
par exemple, pour h = 0, les trois solutions homothétiques représentées
(•£ î g Y )
SOLUTIONS HOMOTHETIQUES EN VARIABLES DE MAC GEHEE :
Le potentiel s'écrit : U(r,0) = r3c°sA6,
Donc :
M(0)
D'après le système B, les solutions homothétiques sont obtenues pour aM(e) _
30
= 0
Donc : sont : - 64 -30 = ± k7T, les 6 solutions CD II O 0' = TT 0 0 1 II H CD tt/3
0^ = 2TT/3
CD to II 1 2TT/30^ = tt/3
D'après le système (B) , on a aussi :
o — zn
V2
= 2M(0)
+
1- Si h = 0 pour 0^ = 0 on trouve v2 = 2M(0^) = 2/3, d'où
(±/273)T
v = ± /2/3
et
r
=
r e
en tenant compte de dt = dT//r"
on retrouve la solution r = 6/t"
Pour 0q = ïï on a : v
- - 2/3 impossible.
2-
h < 0. On retrouve de même la solution étude directe pour 0^ = 0, mais
pour 6q =
tt , impossible.
3-
h > 0.
Soit h = a3/3.
2 a3
Pour 0Q = 0 on a : v2 = — (1 + —7) . Cette solution donne v
+°°
pour r
0
O 3
2 ^ â /
mais pour 0^ = tt on a v
= — (^-3-
- 1) . Cette solution est définie pour r < a
et v -> + 00 pour r ^ 0.Donc ces solutions
(0^ = 0 et 0^ = ïï) sont en fait équivalentes
à la solution unique étudiée directement y = 0 et h = a /3.
Les variables de Mc Gehee introduisent une décomposition arti
ficielle de x > - a en :
0 = 0 et r > 0
{
0
LE FLOT SUR LA VARIETE h = 0 :
Le système (B) valable pour cette étude
d0
dT ” V1
dT 0M 590
2 VV1
dv _ _5 2 dT “ 2 V1 avec l'intégrale première :v2
+ v2
= 2M(0)
Il faut satisfaire la condition cos30 ^ 0 ; comme nous l'avons expliqué pré
cédemment on se bornera à
101
^ tt/6
,
les deux autres régions
:
|0
-0l
VII 2tt 1 < 13 1
“ 6 4tti < I3 1
" 6se déduisant par les rotations 2tt/3 et 4TT/3.
Les points d'équilibre pour 0 = 0 et h = 0 sont :
E
:
(v = -J2/3
0=0
v
= 0)
E : (v = /2/3 0 = 0 v = 0)
Pour étudier leur nature, nous écrivons les équations aux variations.
Il suffit de considérer le cas de E+ ; pour E
il suffit de changer v en -v
et T en -T.
EQUATIONS AUX VARIATIONS AU VOISINAGE DE E
Posons : 0 = 60 = £
v = ôv + (/2/3)
vi = 6vi
66 Donc : dv avec M"(0) = - 3 On obtient :
V
+ Vê
+ 35 = 0
C’est une équation différentielle linéaire du 2e ordre à coefficients constants, l'équation caractéristique s'écrit :
p2 + 71 p + 3 = 0
Les racines sont complexes conjuguées et leur partie réelle est négative
Soient : p. = - a + ib et p = - a ib
> 0
OU a = 276
Les solutions sont de la forme :
= Ae aTcosbx
Ç2 = Ae aTsinbx
c'est-à-dire :
Ç = Ae aTcos(bx + (p)
Avec deux constantes arbitraires
A et (p.
Lorsque T -> + 00, Ç tend vers zéro en oscillant. Le point E est
un "puits”.
De même, le point E est une "source".
Pour compléter la description du flot sur la variété :
m
:
v2
+ v2
-
2M(0)
= 0
remarquons que v(t) est une fonction croissante, on peut déduire comme nous le montrerons dans le dernier chapitre que toutes les trajectoires de m
APPLICATION : LES TRAJECTOIRES DANS LE PLAN (x,y) :
1°- Les points E et E ont respectivement pour voisinages les solutions
homothétiques y = 0.
E
:
x = 6/t2
7 O A et A 8 + . 2 E : x = 6/tz r i8 A et A ODémontrons-le pour E+ :
On a 0 = 0 donc y = 0 x = r Or : dr + /—— — = rv = r/2/3 dT d'où :(273)T
x = x . e o D'autre part :dt = r 1//2dT
c'est-à-dire : -KT^ dt = e dT où K est > 0. __ K t Donc : K(T - t) = eavec : T-^ + co->t->T date pour laquelle x 00
^->_co-> £ -> — oo
Par
le changement de date déjà expliqué on a donc x = 6/t2
-00 <
t <
0.
2°- Cherchons l'image d'une trajectoire quelconque issue de E et aboutissant
à E+.
VT
a)
On a r = rQe
avec
:
v variant de -/2/3 pour t -> -00
à +/2/3 pour t
+°°
Donc, r décroît de rQ à + 00, la valeur minimale r = rQ est atteinte pour
68
La relation dt = ^r- donne
(en choisissant t = 0 pour T = 0)
:
t = /J dT//r
1 -RT
Lorsque T -* 00, l'intégrale est convergente puisque ^ ^ e
; K > 0
donc t -* Tq ; le mouvement complet d1effectue dans l'intervalle
-T0 < t < T0.
b) On a y = r sin9, cherchons la limite de y lorsque
t -*To :
. (+/2/3)T -aT .
y ^ r^e
Ae
cosbx
d'où
|y|
se comporte comme e
((/273)-a)T
T -* + 00 c'est-à-dire
Or :
3 = 276 > 7571
donc y 0.
La trajectore est donc asymptote à l'axe des x.
En résumé : toutes les trajectoires sont asymptotes à la solution homothétique
y = 0 avec oscillation autour de cet axe. (Figure pour un cas particulier) :
n TT
Cas particulier : t = 0 0 = —
U o
et r = V
Pour préciser le dessin, il faut
calculer numériquement le nombre
de fois où 0 = 0.
CHAPITRE VI
REMARQUES GÉNÉRALES
Considérons le Lagrangien L dans les coordonnées polaires dans
le cas n = 2 :
L = -| (r2 + r202) + M(0)rk + h
On a déjà vu que le Lagrangien devient après le double changement :
r
= ep
dt = rl-k/2,' dTL* = e(1+k/2)p[i(p•2 + 0.2} + M(ê) + he kP]
avec-1'intégrale de l'énergie :
| (p'2 + 6'2) = M(0) + he"kp
Nous allons traiter deux groupes de remarques :
^ R
1- Sur le rôle de l'exposant (1 + — = 0) ;
2- sur le rôle de k > 0 et k < 0
1°- L'exposant 1 + — :
a) il est nul pour k = - 2, le système est intégrable ; il
admet les deux intégrales premières :
1,2 , 2p , - p' = he + h_
avec h^ + h^ = 0
- 0'2 = M(0) + h2
- 70
-b) Considérons deux exposant
et k^ symétriques par rapport
à k = - 2, c'est-à-dire :
k + k k k
___ . - 2 <_> , +
. - a + f>
et bornons-nous au niveau d'énergie h = 0avec l'intégrale : p (1+k /2)
Lx = e
[-(p^2 + 0'2) + M(0)]
- (p|2 + 0'2) = M(0)
-p (1+k /2)L2 = e
[-(p’2 + 0'2) + M(0)]
avec l'intégrale“ (P^2 + 0'2) = M (0)
Fi le potentiel Un = M(0)r, 1 , ,1 1 admet les solutions :
px = fi(T)
e = g(T)
alors le potentiel 2 admet les solutions
P2 ” ” P1
f1^
9 = g(T) Or : Et :Donc
:
r^r
Conclusionr^
dT
P1 ^ ri = ri(0)e
piT
_1_ ^2
r2
dT
P2 = ” P2
r2 = r2(0)e
-piT
= constante.A toute trajectoire d'énergie nulle du potentiel correspond
la trajectoire inverse par rapport à l'origine O, trajectoire
Exemples :
1- Dans le cas où = - 1, on trouve = - 3. Si l'on pose M(0) = M = Cste
on a pour k = - 1 la trajectoire d'énergie nulle une elliptique
r
=
2
1 1 + COS0
Donc le potentiel
= M/r3
admet comme trajectoire d'énergie nulle les
courbes
r2 = P1(1 + cos0)
ce sont des "cardioïdes".
2- Deuxième exemple : le cas k^ = 0. Alors k^ = - 4. On peut écrire le
potentiel = M = constante. Les trajectoires d'énergie nulle correspondant
à k^ = 0 sont des droites
r =
1 COS0
avec la vitesse :
v = ± /2M
Donc le potentiel U= M/r4
admet comme des
trajectores d'énergie nulle
l'inverse de r^ c'est-à-dire :
= p cos0
Ce sont des cercles passant par l'origine.
2° Rôle de k < 0 et k > 0 :
Nous avons déjà remarqué que pour k < 0 les mouvements qui
admettent la singularité r = 0 sont asymptotes à la variété h = 0, et pour
k > 0, les mouvements d'expansion r -> +6z sont asymptotes à la variété h = 0.
Nous allons revenir sur la stabilité du point d'équilibre r = 0