• Aucun résultat trouvé

Aires protégées et processus d'aménagement en Afrique Centrale : le cas du Parc National de Zakouma (Tchad)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Aires protégées et processus d'aménagement en Afrique Centrale : le cas du Parc National de Zakouma (Tchad)"

Copied!
58
0
0

Texte intégral

(1)

Aires protégées et Processus

d’aménagement en Afrique Centrale

Le cas du Parc National de Zakouma

(Tchad)

Par Aurélie Binot, Laurence Hanon et

Daou Véronique Joiris

Atelier de Yaoundé 28-30 Mars 2007 (UCAC)

(2)

Plan de la pr

Plan de la pr

é

é

sentation

sentation

G

G

é

é

n

n

é

é

ralit

ralit

é

é

s AP en Afrique centrale

s AP en Afrique centrale

Le contexte sp

Le contexte sp

é

é

cifique de Zakouma

cifique de Zakouma

L

L

approche mise en

approche mise en

œ

œ

uvre par le

uvre par le

CURESS

CURESS

(3)

Etude de cas GEPAC

Etude de cas GEPAC

1. Probl

1. Probléématique dmatique d’’amaméénagement du site dnagement du site d’é’étudetude 2. Pr

2. Préésentation du site dsentation du site d’é’étude tude 3. Relations acteurs / espace

3. Relations acteurs / espace

4. Enjeux institutionnels et sociaux de la gestion

4. Enjeux institutionnels et sociaux de la gestion

participative des RN

participative des RN

5. Bilan des impact du dispositif d

5. Bilan des impact du dispositif d’’amaméénagementnagement 6. Recommandations

6. Recommandations

-- 6.1. Sur base des analyses et des attentes 6.1. Sur base des analyses et des attentes des populations locales

des populations locales

-- 6.2. Du point de vue des logiques, des 6.2. Du point de vue des logiques, des pratiques et des m

pratiques et des méécanismes endogcanismes endogèènesnes

-- 6.3. Sur base des imp6.3. Sur base des impéératifs ratifs éécologiques, cologiques, socio

(4)

Aire protégée :

Espace sur lequel il y a de forts enjeux de

conservation de la faune et/ou de la flore,

appuyés par un statut juridique visant le

contrôle de l’accès à cet espace.

NB : près de 20% du territoire d’Afrique Centrale

1/ Quelques g

(5)

Catégorie Type

Catégorie I Réserve naturelle intégrale (Ia) / Zone de nature sauvage (Ib)

Catégorie II Parc national

Catégorie III Monument naturel / élément naturel marquant

Catégorie IV Aire protégée pour l’habitat et les espèces

Catégorie V Paysage terrestre ou marin protégé

Catégorie VI Aire protégée de ressources naturelles gérées

Classement des aires protégées selon les statuts UICN (UICN, 1994)

Objectifs de gestion Catégories

Ia Ib II III IV V VI

Recherche scientifique 1 3 2 2 2 2 3

Protection des espèces sauvages 2 1 2 3 3 - 2

Préservation des espèces et de la diversité génétique 1 2 1 1 1 2 1

Maintien des fonctions écologiques 2 1 1 - 1 2 1

Protection d’éléments naturels et/ou culturels particuliers - - 2 1 3 1 3

Tourisme et loisirs - 2 1 1 3 1 3

Education - - 2 2 2 2 3

Utilisation durable des ressources des écosystèmes naturels - 3 3 - 2 2 1

Préservation de particularités culturelles et /ou traditionnelles - - - 1 2

Objectifs de gestion des catégories d’aires protégées en fonction de leur classement

(6)

¾ La plupart des aires protégées d’Afrique centrale ont été créées durant la période coloniale (années 1920-1940) puis post-coloniale (années

1960-1970)

¾ Les aires protégées, tous statuts confondus, concernent aujourd’hui près de 20% du territoire des pays d’Afrique centrale (avec zones de

chasse). Malgré le fait que peu d’entre elles sont effectivement gérées et jouent le rôle de conservation des RN qui leur est assigné, on relève dans certains pays une tendance à l’accroissement de ces espaces (ex :

Gabon).

¾ Ces espaces recouvrent donc souvent des espaces de production (agriculture/élevage/cueillette/chasse) cf DVJ

¾ Lorsqu’elles sont gérées, les impacts occasionnés aux populations riveraines sont globalement négatifs (déplacements de pops (hist.),

paupérisation, perte de droits d’accès et d’usage, motifs de conflits, etc.)

D

(7)

D

D

é

é

veloppement et aires prot

veloppement et aires prot

é

é

g

g

é

é

es :

es :

¾

¾ Antagonisme entre conservation et dAntagonisme entre conservation et dééveloppement dans veloppement dans des r

des réégions ogions oùù les populations restent trles populations restent trèès ds déépendantes pendantes des ressources naturelles pour leur subsistance

des ressources naturelles pour leur subsistance

¾

¾ Tendance gTendance géénnéérale pour les drale pour les déécideurs cideurs àà intintéégrer les grer les besoins de d

besoins de dééveloppement aux enjeux de conservation, veloppement aux enjeux de conservation, pour les populations riveraines des aires prot

pour les populations riveraines des aires protééggééeses

¾

¾ Les approches participatives des ressources naturelles Les approches participatives des ressources naturelles ont

ont ééttéé mises en avant par de nombreux projets pour mises en avant par de nombreux projets pour int

intéégrer les enjeux de dgrer les enjeux de dééveloppement des populations veloppement des populations locales et les imp

locales et les impéératifs de conservationratifs de conservation

¾

¾ Les programmes de conservation/dLes programmes de conservation/dééveloppement veloppement concernent g

concernent géénnééralement les espaces pralement les espaces péériphriphéériques aux riques aux aires prot

aires protééggéée ou localise ou localiséés dans le ps dans le péérimrimèètre dtre d’’influence influence de l

(8)

Au niveau mondial, paradigme acquis depuis une dizaine

Au niveau mondial, paradigme acquis depuis une dizaine

d

d’’annannéées (Rio 1992, Johannesburg 2002, Durban 2003, es (Rio 1992, Johannesburg 2002, Durban 2003, Paris 2005) :

Paris 2005) :

La pérennité des AP est conditionnée par la bonne gestion de leurs zones périphériques.

(9)

• Les terroirs susceptibles d’interférer avec l’AP sont des

espaces qui sont regroupés sous le terme générique de

« périphérie », avec souvent un statut juridique

spécifique (aménagement, zonage)

• L’aire protégée est considérée comme un élément

moteur de l’aménagement du territoire et du

développement des zones périphériques.

• La gestion participative affichée en périphérie d’aires

protégées consiste à impliquer les différents acteurs

dans un processus de concertation pour

l’aménagement de l’espace.

La gestion de l

La gestion de l

AP et de sa p

AP et de sa p

é

é

riph

riph

é

é

rie,

rie,

à

à

l

(10)

L’aire protégée constitue

l’élément fédérateur, le

dénominateur commun à un

ensemble de terroirs,l’élément

structurant de tout un

territoire….et des populations

qui y vivent.

Dans le discours

Dans le discours

«

«

projet

projet

»

»

:

:

des zones p

(11)

Du point de vue des utilisateurs : les zones

Du point de vue des utilisateurs : les zones

p

p

é

é

riph

riph

é

é

riques, des espaces pr

riques, des espaces pr

é

é

sentant une forte

sentant une forte

h

h

é

é

t

t

é

é

rog

rog

é

é

n

n

é

é

it

it

é

é

• Regroupant les terroirs proches de l’AP.

• Regroupant des acteurs très différents (groupes

ethnolinguistiques en présence, transhumants, élites,

pygmées, notables, …), avec des pratiques et des usages différents

(12)

Perception des AP par les populations des

Perception des AP par les populations des

zones p

zones p

é

é

riph

riph

é

é

riques :

riques :

Sentiment de frustration fort (déguerpissements,

interdiction d’accès à l’espace, restrictions

d’utilisation)

- Espaces « achetés » par les blancs à l’Etat (quasi

systématiquement projets d’appui financés par les

occidentaux)

-Espace d’exclusion pour les populations locales

(en termes d’activité socioéconomique et

culturelle/religieuse, d’application du champs de

pouvoir des élites,…).

(13)

Zones p

Zones p

é

é

riph

riph

é

é

riques d

riques d

AP caract

AP caract

é

é

ris

ris

é

é

es par une

es par une

dynamique conflictuelle (conflits parfois sanglants):

dynamique conflictuelle (conflits parfois sanglants):

- Espaces multi-usages : conflits entre utilisateurs (pression

foncière)

- Conflits avec le « parc »

- Implique de délimiter un zonage (zone tampon, zone banale, sanctuaires, corridors écologiques etc.) afin que cet espace soit clairement identifié par l’ensemble des acteurs en présence.

(14)

S-E du Tchad

Le Parc National de Zakouma

Aménagement d’une aire protégée en

zone soudano-sahélienne

(15)

Objectifs et Plan de la

Objectifs et Plan de la

pr

pr

é

é

sentation

sentation

Analyse des multiples enjeux territoriaux que soulève la gestion d’une aire protégée en Afrique centrale. (Mots-clés : Aire protégée – Agriculture - Tchad –

Aménagement de l’occupation des sols - Conservation – Elevage transhumant)

• Contexte éContexte écologique et sociocologique et socioééconomique local conomique local •

• Dynamiques territoriales Dynamiques territoriales àà ll’œ’œuvre et logiques uvre et logiques d

d’’acteursacteurs •

• Dynamique d’Dynamique d’améaménagement en cours nagement en cours •

(16)

#

#

Dom. de Chasse de l'Aouk Rés. de Faune du Bahr Salamat P.N. de Zakouma Rés. de Faune de Siniaka Minia P.N. de Manda Rés. de Faune d'Abou Telfane Zemongo Bamingui-Bangoran Yata-Ngaya Ouandjia-Vakaga Aouk-Aoukale Gribingui-Bamingui Nana-Barya Manovo-Gounda Saint Floris Andre Felix Vassako-Bolo Koukourou-Bamingui Tchad RCA Soudan Légende Aires protégées 200 0 200 Kilometers

Aires protégées S-E Tchad Dom. de Chasse de l'Aouk P.N. de Manda

P.N. de Zakouma

Rés. de Faune d'Abou Telfane Rés. de Faune de Siniaka Minia Rés. de Faune du Bahr Salamat Aires protégées Nord Centrafrique

Andre Felix Aouk-Aoukale Bamingui-Bangoran Gribingui-Bamingui Koukourou-Bamingui Manovo-Gounda-Saint Floris Nana-Barya Ouandjia-Vakaga Vassako-Bolo Yata-Ngaya

(17)

Dom. de Chasse de l'Aouk Rés. de Faune du Bahr Salamat

P.N. de Zakouma Rés. de Faune de Siniaka Minia

P.N. de Manda

Rés. de Faune d'Abou Telfane 1075 km2 936 km2 3009 km2 4643 km2 20951 km2 28155 km2 Sud-Est du Tchad

Réseau d'aires protégées et domaines de chasse

100 0 100 Kilometers

Légende

Aires protégées S-E Tchad Domaine de Chasse Parc National

(18)

• Zone d’étude située dans la cuvette tchadienne, altitudes peu marquées,

plaine d’inondation formée par les « bahrs ».

• Sols riches et fertiles, dont dépend la production agricole de la région. (« grenier agricole » du pays)

• Réseau hydrographique, concentré dans la partie Est : saison des pluies, débordement des cours d’eau, vastes inondations annuelles, alimentation en eau de grandes plaines herbeuses marécageuses dans le Parc et sa périphérie.

(19)

République Centrafricaine

Dom. de Chasse de l'Aouk Rés. de Faune du Bahr Salamat

P.N. de Zakouma Rés. de Faune de Siniaka Minia

P.N. de Manda

Rés. de Faune d'Abou Telfane

P.N. de Manda

Rés. de Faune de Siniaka Minia

P.N. de Zakouma

Dom. de Chasse de l'Aouk

SARH KYABE AM TIMAN ABOUDEÏA Sud-Est du Tchad Milieu physique Zones inondables

Aires protégées S-E Tchad Contours du Tchad

Localités principales Réseau hydrographique Reliefs

Légende

(20)

4 4 àà 10 hab./km10 hab./km²² 91 villages et campements 91 villages et campements Dans un rayon de 30 km Dans un rayon de 30 km autour du parc autour du parc

(21)

• 91 villages • Campements agricoles et de pêche • Sites d’anciens villages • Population totale estimée à moins de 100 000 habitants sur 15 000 km²

(22)
(23)

Vues aérienne du bahr Salamat

• Le Parc national de Zakouma abrite 65 espèces de mammifères connues et

environ 370 espèces d’oiseaux. Véritable sanctuaire pour la faune

(disponibilité des réserves en eau et en pâturage tout au long de la saison sèche), populations animales sauvages sans équivalent en Afrique de

l’Ouest et centrale.

• Zone biogéographique caractérisée principalement par des savanes à

(24)

Figure 4. Distribution des espèces principales dans la zone périphérique du parc national de Zakouma (Août 2006) (Source : Faye et al., 2006)

ENJEUX de ENJEUX de conservation li conservation liéé àà l l’’amaméénagement de la nagement de la p

péériphriphéérie : rie

Territoire d’«accueil » pour la faune en

(25)

Evolution des effectifs des populations de grands mammifères * 1986-2002 * 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500

El Buf Gir Hip Bub Dam

1986 1991 2000a 2000b 2002 Espèces E ff e c ti f e s ti m é

(26)

AGRICULTURE

&

(27)

ELEVAGE TRANSHUMANT

(28)

D

Déémographie et Occupation des solsmographie et Occupation des sols ((éélevage transhumant)levage transhumant)

• Population du Tchad oriental est estimée à 892.560 pers. (1993), dont 10% est qualifiée de « nomade », • Population d’éleveurs transhumants dans l’Est du pays estimée (Barraud et al., 2001) à plus de 300.000 pers.

(29)

Zone pastorale valorisée par les éleveurs transhumants séjournant en périphérie du parc national de Zakouma et de la réserve de faune de Siniaka Minia. (Source : Binot et al. 2005)

(30)

Diagnostic de l’élevage transhumant

Périphérie du Parc National de Zakouma : Gara = 14 réseaux de ferricks

Andouma = 4 réseaux de ferricks Dahal = 19 réseaux de ferricks

(31)

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%

Andouma Dahal Gara Siniaka Minia

<5ans 5 à 10 ans 10 à 20 ans >20 ans

Durée de fréquentation du site :

50% 10% 14% 50% 37% 0 14% 50% 63% 42% 0 10% 28% 36% 0 5% 7% 7%

Andouma Dahal Gara Siniaka Minia

acces à l'eau acces espace occupation couloir divagation champ autre

(32)

44% 36% 13% 7% augmentation diminution stagnation NP Évolution du cheptel : 56% 30% 14% INTERNATIONAL REGIONAL LOCAL Commerce de bétail : 68% 25% 21% 11% 7% 11% 7% 7% 7% 7%

Dahal Andouma Gara Siniaka Minia

gomme arabique produits secondaires produits forestiers usure laitage produtis secondaires Pratique du troc 67%

(33)

% % Zakouma Am Timan Abou Deia N E W S

Axes de transhumance autour du Parc

Parc National de Zakouma Zone de mourhals diffus ou denses Axes de transhumance Pistes 0 40 80 Kms % % Abou Deia Am Timan Zakouma N E W S

Principales zones de concentration d'éleveurs en saison sèche autour du parc

Zones de concentration de bétail Pistes

Parc National de Zakouma

0 40 80

Kms

(34)

Utilisations et Perceptions de la flore

Valeur pastorale

Usages ethnobotaniques

Fonction thérapeutique

Valeur alimentaire

Utilisation des sous produits (peau, dents, poils,..) à des fins médico-magiques ou dans la pharmacopée traditionnelle

Espèces indicatrices du milieu naturel et valeur totémique/emblématique

(35)

Agriculture en périphérie de Zakouma :

• Faible densité démographique (sédentaires) mais en évolution depuis 80’

• Complémentarité avec l’élevage (résidus culture/troc/capitalisation)

• Extension des surfaces cultivées / Sédentarisation des éleveurs transhumants

• Modification de l’occupation des sols, pression foncière et croissance démographique. Risque de conflits fonciers

(36)

Culture du sorgho et aires protégées. Le cas de Zakouma :

• Principale céréale consommée au Tchad (500 000 MT produites soit près de la moitié de la production céréalière)

•Alluvions de la plaine d’inondation des fleuves : sols riches et fertiles

• Culture commerciale de grande rentabilité (principale source de revenu des habitants du Salamat)

(37)

Culture du sorgho et aires protégées. Le cas de Zakouma :

• Défriche totale des parcelles exploitées

(répartition homogène des alluvions, lutte contre ravageurs)

• Couverture végétale naturelle fragmentée très localement (vastes étendues de cultures de

décrue) mais en évolution :

¾ Risque d’érosion

(38)

Culture du sorgho : enjeux

Culture du sorgho : enjeux

socio

socioééconomiques et politiques locauxconomiques et politiques locaux

• Augmentation de l’emprise agricole induite notamment par vagues de migrations :

sécheresse, troubles politiques, obligation d’accueil familial

• Enjeux de développement économiques incontournables vu le contexte d’extrême pauvreté

• Intérêts directs des élites dans l’augmentation de l’emprise agricole;

Peu d’autonomie des petits producteurs, soumis à une autorité foncière coutumière forte (« suzerain»)

(39)
(40)

Superficie totale des champs de berbéré = 426 km² ( environ 4% de la totalité de la zone périphérique)

Cultures pluviales, mosaïque de champs et de jachères = 160 km² morcelés sur l’ensemble de la périphérie du Parc.

Fig.ure 1 – Carte de la végétation et d’occupation du sol du PNZ et sa périphérie. IEFSE/CIRAD/ULB. Auteurs : Cornelis,Saidi, Hanon, Béchir, Binot ,

(41)

# # # # # # # # # # # # ## # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## ### # # # # # # # # # ## # # ## # ## #### # # # # # ## # # # ## # # ## # ### # ## #### ### # ##### #### # ## # # # # # ## # # # # # ## # # # # # # # # # # # # # # # ### ##### # # # # # # # # # ## # # # # # # ## # ## ## #### # # # # # # # # # # ### # #### # ## ## # # # ## # # # # ### # # ## # # # #### # # # # ## # ### # ## # # # # ## ### # # # # ## # # # # # ## # # # # # ## # # # # # # ## # # ## # # # ## # # # ######################## # ##### # # ## ### ### ############### ###################### # # ## # # # # # # # # ## # ### # ## # # # # # # ## # # # # # # # # # # # ## # # # # ### # ## #### # # # ## # # ### # # # # # # # # # ## # # # # # ## # # # ### # # ### #### ## # ## ### # # ### # # ## ### ########### # # # # ## # ### # # # # # # # # # # # ## # # # # # # # # # # ## # ## ## # # ## # # # # # # # # ## # # # # # ## # # # # ######## ## ### # # # # # # # ## # # # # # # # ## # # # # # ## # # # # # # # # # ## # # # # # ### # # # ### # # # ## # # # # # # # # # # # # # # ## # ## ## # ## # # # # # ## ## # # # # # # # ### ##### # ## # # ## ### # # # # # # ## # # # # # # ## # # # # # # # ## ## # # ## ### ### # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## # # ## # # # ### ### # # # # ## # # # ## # # ## # # # # # # ## # # # ### # ### # # # # # # # ## # # # # ## # # # # # # # # ## # ### # ## # ## # # ###### #### # ## # # ## ##### # # # ## # ## #### ###### # ## # # # ## # # # ## # # #### ######## # # # # # ## # # #### # # ## # ## # # ### ### # ## # # ### # ## # # # # ### # # # # #### # # ### # ### ## # # ## ## # # # # # ## ## # # ## # ## # #### # # # # # # # # # # ## ### # ## # # ## ## # # # ## #### # ### # # # # # # # # # ## # # # # # ## # # #### # #### # ### ## # #### # ## # # # # # # # # # # # # # # # # ## ## # # ###### # # # # ## # # # # # # # ## # # # # # # # # ## # # ## # # # # # # # # # # # ###### # # # # # # # # ## # # # # ## # ## ## # # # # # # # # # # # # # # # ## # # # ## # # # ## # # # ## # ## # # # # # # # # # # ### # # ## # ## # # # # # # # # # # ## # ### # # # # # # # # # # # # # # ## # #### # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # # ## # # # # ## ## ### #### # # ## # # # # # # #### #### # # # ## # # ## # # # # # # # # # # # # # # # # # ## # # # # # # # ######### # # # ## ### # # ## # # # # ####### ## # # # ## # # ## # # ## # # # # ### # # # #### P.N. de Zakouma P.N. de Zakouma RFBS

Parc national de Zakouma

Eléphant : expansion du domaine vital en saison des pluies dans l'axe Nord, entre les friches de berbéré.

# Distribution des éléphants

(Argos 2000-2003) Cultures (Landsat 2001)

Culture de berbéré Cultures pluviales

(42)
(43)

AM TIMAM ABOU DEIA Zakouma Amchoka Kieke DJOUNA 00 0

(44)

A l’échelle régionale :

(45)

→ Superposition des usages

→ Conflits pour l’exploitation/la conservation du milieu

naturel

R

Rééalitalitéé àà prendre en compte pour la gestion de lprendre en compte pour la gestion de l’’AP : AP :

Des reprDes repréésentations diffsentations difféérentes du milieu naturel rentes du milieu naturel

Ces reprCes repréésentations msentations mèènent nent àà des stratdes stratéégies gies diff

difféérentesrentes

Quelles sont les dynamiques d’utilisation de l’espace?

(46)

Quels sont les processus de prise de décision pour l’accès à l’espace ?

→ Cadre juridique coutumier et champs de pouvoir des

autorités coutumières

→Droit positif (cf. CITES et conventions internationales) et

champs de pouvoir des autorités légales

→Politique d’aménagement du territoire à l’initiative du projet

(47)

Des processus de prise de décision complexes pour la GRN →GRN : loi portant statuts des communautés rurales donne des

compétences aux communautés dans la gestion des ressources naturelles et la protection de l’environnement, notamment

(processus de décentralisation en cours, conflictuel)

→Dans la pratique, organisation administrative marquée par la

centralisation des services de L’Etat (14 anciennes préf. et 50 sous-préf. base de planification des activités de développement)

→ Processus de décentralisation : aucun texte législatif ne précise

le statut et les compétences des autorités coutumières et

traditionnelles en matière de gestion environnementale malgré leur influence politique et morale pour mobiliser les pop. placées sous leur autorité.

→ Zakouma, maîtrise foncière assumée par le chef de canton, qui

s’avère être également une autorité coutumière de forte influence

→ Difficile prise en compte des autorités locales (incluant les

instances coutumières) dans les programmes de conservation et d’aménagement : mobilité des acteurs et insertion dans des

(48)

L

L’’amaméénagement de la pnagement de la péériphriphéérie du parc: des rie du parc: des enjeux socio

enjeux socioééconomiques, politiques et conomiques, politiques et éécologiquescologiques Potentiel en termes de conservation (couloirs de conservation

déplacements de la faune/habitat de la faune) Potentiel de valorisation et de productionproduction

(agriculture/cueillette/pastoralisme), filifilièères de res de commercialisation

commercialisation (élevage, sorgho, gomme)

Zone d

Zone d’’accueil incontournable de migrants divers accueil incontournable de migrants divers et de transhumants semi

et de transhumants semi--sséédentarisdentariséé (enjeu politique) (enjeu politique)

Des conflits d’intérêts pour l’utilisation

de ces espaces sont susceptibles

(49)

Projection d’enjeux en fonction des perceptions

Acteurs

Ù

Représentations

de l’espace

• Utilisateurs : agro-pasteurs, transhumants, agriculteurs, saisonniers • Elites locales (traditionnelles administratives) • Conversationnistes (projets, E&F) • Espaces de cueillette (PFNL et pastoral), Front agricole • Territoire politique, espace de prélèvement d’impôts

locaux en nature

• Habitat de la faune, couloirs de passage de la faune

(50)

• Contexte extrêmement dynamique

et complexe

•« Plan de gestion » du parc national

de Zakouma et de sa périphérie:

des enjeux forts / des risques

(économique/politique/écologique)

associés forts

•Impacts fonciers potentiellement

forts de l’aménagement, dans une zone

sensible politiquement

Comment le plan de gestion int

Comment le plan de gestion int

è

è

gre

gre

-

-

t

t

-

-il ces enjeux et les risques qui y sont

il ces enjeux et les risques qui y sont

associ

(51)

Interventions auprès des acteurs de la filière sogrho : 2 processus de concertation-négociation

Espaces de

concertation/négociation à l’échelle des décideurs

Æ Questions céréalières si menace pour le fonctionnement des

écosystèmes

Structuration d’une Union de « Groupements agricoles »

Æ Interlocuteur unique en matière production et commerce

du sorgho de décrue

(52)

• La mise en œuvre de ces plates-formes

de concertation ne s’appuie sur aucune

compréhension préalable des facteurs

socio-économiques et politiques locaux

qui déterminent l’organisation du territoire

(Etudes sur logiques d’acteurs planifiées

en fin de mandat…).

• Pas de réelle délégation du pouvoir de

décision, pas de réelle marge de

négociation

(53)

Logique d’intervention du projet de conservation

(financement FED)

- Plans de développement local

Outil = une nouvelle structure de gestion désignée « Unité de

coordination de la RFBS » prévoit d’impliquer des représentants des

populations locales à la planification du développement en périphérie; Structuration d’une Union de « Groupements agricoles »

Plan de gestion proposé en 2006 - Mandat CURESS (2007-2011)

=> Nouvelle politique d’intervention en ZP :

- Filière sorgho perçue comme « menace pour l’intégrité de l’AP »

Acquisition nouveau statut pour la ZP dans une optique d’ « aménagement du territoire » à l’initiative du projet (RFBS)

(54)

• Pas de prise en compte des facteurs

socio-économiques et politiques locaux qui

déterminent l’organisation du territoire

(Etudes sur logiques d’acteurs planifiées en

fin de mandat…).

• Ces plates-formes de concertation ne

représentent pas l’hétérogénéité sociale

locale

(55)

Risques socio

Risques socioééconomiques liconomiques liéés aux systs aux systèèmes de production mes de production dans la ZP

dans la ZP

• Les systèmes de productions agricoles et transhumants sont interdépendants. Or les acteurs transhumants sont

écartés de tous les processus de concertation affichés par le projet.

• Ces systèmes de production dépassent l’échelle locale (dispersion des espaces de production, des espaces de

commercialisation et surtout des espaces de négociation…). • Les producteurs de ce systèmes sont instrumentalisés par

(56)

Risque foncier : Pression fonci

Risque foncier : Pression foncièère et conflits pour lre et conflits pour l’’accaccèès s àà ll’’espace :espace :

• Foncier pastoral : délimitation et reconnaissance officielle d’espaces pastoraux ?

(Comment légitimer les acteurs mobiles en tant que «

ayants-droits » à l’espace et aux ressources, a fortiori dans des contextes à forte pression foncière ?)

• Stratégies agricoles : Vastes espaces naturels, dont l’appropriation foncière n’est pas toujours visible

(Comment légitimer ces espaces « vides » pour l’aménagiste en tant qu’étendues socialisées?)

(57)

¾ Les institutions coutumières en périphérie des AP doivent

être consultées et intégrées à la gestion de ces espaces

¾ La terminologie « populations locales » ou « populations

riveraines d’AP » occulte la grande hétérogénéité des acteurs

en présence (sédentaires/mobiles, autochtones/allochtones,

etc.) et de leurs rapports au milieu naturel.

¾ La mobilité/saisonnalité de certains acteurs en périphérie

des AP doit être prise en compte dans la délimitation de la

zone d’influence d’une aire protégée.

Aires prot

Aires prot

é

é

g

g

é

é

es et Gestion participative

es et Gestion participative

Quelques

Quelques

constats en guise de conclusion

(58)

Merci pour votre attention

Merci pour votre attention

Laurence Hanon

Laurence Hanon

Isaac Ndotam Tatila

Isaac Ndotam Tatila

Aur

Auréélie Binotlie Binot

Chercheurs et techniciens

Chercheurs et techniciens

du LRVZ et du Cirad

Références

Documents relatifs

Un comptage aérien par échan- tillonnage systématique réalisé en avril-mai 2008, dans le cadre des activités de suivi des populations de grands mammifères du parc de Zakouma, a

▪ la plus réduite dans les États assurant une « gouvernance » efficace, en parti- culier dans la mise en œuvre et le res- pect des politiques de conservation ; ▪ réduite dans

•« Plan de gestion » du parc national de Zakouma et de sa périphérie: des enjeux forts / des risques. (économique/politique/écologique)

Partant du constat que la plupart des plans de gestion des aires protégées, en Afrique centrale et de l’ouest, n’ont pas réussi à combiner les besoins des éleveurs et

1258/ACT/FED/2007 – Mission d’Appui au Comptage aérien des grands mammifères avril 2008 et planification d’une stratégie du suivi écologique au Parc National de Zakouma –

En saison sèche 2004, des inventaires dans une savane à Acacia seyal et une savane à Combretaceae ont per- mis d’observer des dégâts récents dus aux éléphants sur 754 arbres

Composition floristique et struc- ture des peuplements ligneux : savane à Acacia seyal et savane à Combretaceae, parc national de Zakouma (sud-est du Tchad). Impact des éléphants

Dans le Parc national de Zakouma , les formations à Acacia seyal, qu 'e lles soient mo- nospécifiques ou mixtes, sont généralement moins denses du fait de la