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Le Parc National de Zakouma et les éleveurs

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Academic year: 2021

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Atelier d’échanges d’expériences panafricaines sur les approches communautaires de conservation des ressources naturelles

Pan African workshop on community -based natural resource management approaches RÉSUMÉ / ABSTRACT

Le Parc National de Zakouma et les éleveurs

Aurélie Binot

Cirad-Environnements et Sociétés aurelie.binot@cirad.fr

Mots clés: Mobilité–– conservation de la Faune – Afrique sub-saharienne – éleveurs transhumants – Aires protégées

Résumé:

Dans la mouvance du développement durable, la plupart des programmes de gestion des ressources naturelles (GRN) proposent d’intégrer conservation et développement. Les acteurs locaux sont alors identifiés come des partenaires privilégiés dans la mise en œuvre des plans d’aménagements des terres autour des aires protégées. Le défi soulevé par ce type d’initiative est de trouver un compromis pour l’utilisation rationnelle des zones productives (comprenant les parcours d’élevage et les champs cultivés) à la périphérie directe des zones protégées (parc nationaux, réserves etc.…) .

Partant du constat que la plupart des plans de gestion des aires protégées, en Afrique centrale et de l’ouest, n’ont pas réussi à combiner les besoins des éleveurs et les impératifs de conservation de la nature, cet article analyse le processus de mise en œuvre d’un plan de gestion au Tchad, à l’interface d’une zone à fort enjeu de conservation (le parc national de Zakouma) et. de zones pastorales d’intérêt national.

Toute la difficulté du partenariat avec les éleveurs transhumants réside dans la prise en compte de leur mobilité dans les politiques foncières qui seront proposées dans le plan de gestion. Cette mobilité, intrinsèque à toutes méthodes de production locale, mais particulièrement significative dans le cas de l’élevage transhumant, n’est pas prise en compte, en général, dans les problèmes de conservation et de GRN autour des aires protégées. La grande majorité des projets de conservation sont conçus par rapport aux populations riveraines agricoles sédentaires ; l’institutionnalisation de « terres pastorales » n’a pas été, à quelques rares exceptions près, imposée comme partie intégrante des projets de gestion d’aires protégées.

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