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Note sur la masse du neutrino. II

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Note sur la masse du neutrino. II

Jacques Solomon

To cite this version:

(2)

NOTE SUR LA MASSE DU NEUTRINO. II Par JACQUES SOLOMON.

Sommaire. 2014 On

indique la relation générale entre l’énergie maxima de désintégration et la vie moyenne lorsque la masse du neutrino est supposée être différente de zéro.

1. - Nous avons

indiqué

récemment

(1)

comment

se modifie le

spectre p

de

désintégration

du neutron

en

proton

lorsqu’on

envisage

différentes valeurs pour

la masse du neutrino. Nous allons

indiquer

mainte-nant comment on

peut

calculer de manière

générale

la vie moyenne d’un noyau

radioactif ~

quelconque.

Soit E

l’énergie

des électrons

émis,

évaluée en

unités

mc2,

E.

l’énergie

totale de

désintégration

(différence d’énergie

entre le noyau initial et le noyau

final)

mesurée

également

en unités mc2. Si u est la masse du

neutrino,

l’énergie

maxima des

électrons émis

(fin

du

spectre

~)

sera

£0- ~.

Nous poserons

Floyle

(2)

a montré

qu’une

forme très

générale

de loi de

répartition

des

énergies électroniques

pour une masse

quelconque

du neutrino

(avec

l’interaction

type

Konopinski-Uhlenbeck)

est la suivante

où wds est la

probabilité

d’émission d’électrons

ayant

une

énergie comprise

entre s et s +

de,

r est

une constante inférieure en valeur absolue à l’unité

et où K enfin est une constante

qui

caractérise

l’importance

de l’interaction entre

particules

lourdes

(protons, neutrons)

et

particules légères (électrons,

neutrinos).

La vie moyenne 1" est donnée dans ces conditions

par

-C’est cette

intégrale

que nous allons calculer dans

ce

qui

suit. 2. -

On définit tout d’abord deux

quantités

x

et [3

par -

-(1) J. J. Phys., 19.39, 10, p. in5.

(2) F. HOYLE, Camb. Phil. Soc., 1937, 33, p. 2~.

puis

on pose

On forme ensuite les combinaisons linéaires

-1 ~, ~ ., ’-" ...-v ’-1- .

On définit alors deux nouvelles

quantités

ai

et

O2

par

u a , i- p ,...> ’2

et l’on passe des qi à de nouvelles

grandeurs

Q,

par combinaison linéaire

(3)

505

Enfin on définira les

Q ~

(j

=

1, ...,

5)

par

3. - Ceci

posé,

l’expression

de la vie moyenne

s’écrit sous forme de la somme d’une

intégrale

de fonction rationnelle et d’une

intégrale elliptique

- 2 i

log

~)-~ -: °~ ~ ’

L’intégrale

de fonction rationnelle R est donnée par

où la fonction F

prend

la forme suivante

4. - Passons maintenant au calcul de

l’intégrale

elliptique

E. Posons

puis

et enfin

Si p est un nombre

entier,

posons

Dans ces

conditions,

l’expression

de E est la

sui-vante

avec

Or on montre

simplement

que si l’on pose

(4)

506

permet

de déterminer

h2,

IÇ3,

...,

.K$

connaissant

Ko, K-,.

Si

alors,

utilisant les notations habituelles de la théorie des fonctions

elliptiques,

on pose

et,

qu’on

fasse le

changement

de variables

les

intégrales Ko

et

K-i

s’écrivent

et, en

posant

Notre

problème

est ainsi

complètement

résolu : le calcul de la vie moyenne est ramené au calcul d’une fonction rationnelle et d’une fonction

ellip-tique,

dont on

possède

d’excellentes tables.

5. - Des

opinions

très

opposées

ont été émises touchant la

façon

dont on doit comparer les résultats

expérimentaux

aux théories actuelles de la

désin-tégration

(3.

Les éventualités suivantes ont été

discutées :

a.

Superposition

de courbes de Fermi avec p = o;

b. Courbe due

Konopinski-Uhlenbeck

o;

c.

Superposition

d’une courbe de Fermi et d’une

courbe de

Konopinski-Uhlenbeck

avec t-£ == o.

Il semble difficile

actuellement,

dans l’état des recherches

expérimentales,

de trancher entre ces

diverses

hypothèses.

On remarquera que dans les

hypothèses

a et c le

rayonnement

~~ doit accompagner

le

spectre

~3.

De

plus

dans le cas b la courbe

près

du maximum

d’énergie

devrait faire un certain

angle

avec l’axe des abscisses. On tire en effet

de

(1)

que, si l’on pose

- x

au

voisinage

de la fin du

spectre

est

proportionnel

à

dl,

d’où une

tangente

verticale. Il semble donc

possible

en

principe

de décider

expérimentalement

entre les trois

hypothèses,

mais il nous semble encore

prématuré

d’utiliser le matériel

expérimental

existant

à

ce j

our à cet effet.

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