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Sujets corriges de philosophie

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(1)

Réseau Scolaire Burkina 1

Sujets corriges de philosophie

Sujet 13 : suis-je le mieux placé pour me connaitre ?

Introduction :

On entend plus souvent nos proches (parents, amis) dire qu’ils nous connaissent

mieux que nousmêmes.

Alors suis-je mieux placé pour me connaitre ou bien

(2)

Réseau Scolaire Burkina 2

autrui est-il mieux placé que moi pour le faire ?

Développement :

Au premier abord, il me

semble que je suis le mieux placé que quiconque pour me connaitre. En tant

qu’être conscient, j’ai le

sentiment de savoir qui je suis. En revanche, il

m’arrive souvent de penser que les autres ne me

comprennent pas, qu’ils ne

(3)

Réseau Scolaire Burkina 3

peuvent avoir accès à mon intimité, et donc qu’ils ne

me connaissent pas.

Toutefois, ma subjectivité n’est-elle pas un obstacle à une connaissance objective de moi-même ? Quand je

prétends me connaitre, ne suis-je pas au fond, de

mauvaise foi ? La simple conscience immédiate que j’ai de moi-même n’est-elle pas illusoire ? NIETZSCHE a su prendre la mesure de la difficulté lorsqu’il écrit : «

(4)

Réseau Scolaire Burkina 4

combien des gens savent observer ? Nul n’est plus que soi-même étranger à soi-même ».

Autrui est-il pour autant le mieux placé pour me

connaitre ?

Il ne semble pas, comment peut-il portant de

l’observation de mes

comportements avoir accès à mon intériorité ? N’est-il pas extérieur à moi, à ce que je ressens, à mes

pensées les plus sécrètent

(5)

Réseau Scolaire Burkina 5

? Autrui risque de

m’attribuer des qualités, des sentiments, des désirs qu’il me connait. Si autrui ne

peut pas me connaitre, ce n’est pas seulement parce que je diffère de lui, mais surtout parce que comme moi, il est autre que ce qu’il croit savoir de lui-même.

Conclusion :

(6)

Réseau Scolaire Burkina 6

Se connaitre soi-même est très difficile parce que

l’observation de soi peut- être faussée par le

caractère. De même, autrui ne peut pas me connaitre car je suis une conscience.

Par contre, je peux développer la

reconnaissance avec lui qu’avec-moi-même.

Sujet 14: La

démocratie est-elle le meilleur régime ?

(7)

Réseau Scolaire Burkina 7

Introduction :

La démocratie, par rapport à sa définition classique, est une forme particulière

d’État. C’est un idéal et pour cela, même les

régimes politiques les plus distants se réclament.

Alors, de tous les régimes la démocratie est-elle le meilleur ? Ne peut-on pas voire d’autre régime plus

efficace que la démocratie ? La démocratie elle-même

(8)

Réseau Scolaire Burkina 8

n’a-t-elle pas des difficultés

à se réaliser pratiquement ? Développement :

Il convient de se rappeler que dans la démocratie, la souveraineté appartient aux peuples.

Étymologiquement, Démos veut dire peuple et Crotos signifie puissance. Ce qui veut dire que dans la

démocratie, c’est le peuple qui crée l’État afin d’assurer le bien de tous les individus.

Les hommes se trouvant

(9)

Réseau Scolaire Burkina 9

dans l’obligation de vivre

ensemble dans une société qui est l’État, signent des

contrats qui définissent

clairement leurs aspirations.

Ainsi, dans la démocratie, les libertés individuelles et collectives sont assurées par l’État. Et à partir du moment où la volonté de peuple fait exister l’État, celui-ci a un sens. Les

citoyens sont donc tour à tour gouvernants et

gouvernés.

(10)

Réseau Scolaire Burkina 10

Mais la démocratie n’a-t- elle-pas des défauts ? Est- elle-même parfaite pour dire qu’elle est la meilleure

forme de gouvernement ? Comme MACHIAVEL,

THOMAS HOBBES

pensent que la nature humaine est

fondamentalement

mauvaise. Les citoyens

abdiquent leur pouvoir aux seules mains du souverain qui est tenu d’assurer la

paix, la sécurité et la justice.

(11)

Réseau Scolaire Burkina 11

Mais comme le note

HOBBES lui-même : « Il appartient au souverain de faire tout ce qu’il juge nécessaire pour préserver la paix et la sécurité ».

PLATON voit un autre

danger dans la démocratie.

En effet, il serait facile à un démagogue de profiter de l’ignorance du peuple pour devenir tyran. Ainsi, les

autres membres de la cité auront pour simple tâche (travail) de faire ce qu’ils

(12)

Réseau Scolaire Burkina 12

savent faire à savoir : la défense de la cité, faire

appliquer les lois, produire des biens nécessaires à

tous.

Ajoutons que dans la démocratie, le suffrage

universel n’est pas respecté : vole des voix,

manipulation des chiffres, bourrage des urnes etc. les citoyens ne savent pas ce qui se passe au sommet de l’État et pourtant ils votent.

(13)

Réseau Scolaire Burkina 13

La démocratie n’est pas la meilleure dans la mesure

où ces choses sont

observées. Ne faille-t-il pas regarder la technocratie et le socialisme dans les

quelles les citoyens sont dirigés par les techniciens d’une part et d’autre part c’est le Socialisme qui les

régie ? Conclusion :

Le rôle de l’État est de protéger les intérêts de la

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Réseau Scolaire Burkina 14

collectivité. Comme telle, seule la démocratie définit comme pouvoir du peuple, est le régime le plus

approprié. Mais on constate souvent que les États

démocratiques sont

incapables d’assurer la

paix, la sécurité, la justice, la concorde. Ce qui fait

penser au défaut de la

démocratie démocratiques.

Mais comme le relève PLATON dans ‘’La

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Réseau Scolaire Burkina 15

République’’, le pouvoir de l’État doit être confié aux philosophes, car lui seul connait le vrai et le juste nécessaire.

Sujet 15: Peut-on

identifier œuvre et travail

?

Introduction : Ordinairement, on ne

distingue pas une œuvre

d’un travail étant donné que

‘’Se mettre à l’œuvre’’ veut

(16)

Réseau Scolaire Burkina 16

dire ‘’commencer à

travailler’’. L’œuvre est le résultat d’un travail mais le travail peut également

designer ses résultats, et

pourtant l’on distinguera l’un de l’autre. Comment

montrer l’identité et une

œuvre et un travail ? Développement : Rappelons-nous que

l’étymologie du mot travail donne à penser qu’il s’agit d’une activité radicalement pénible. Le concept général

(17)

Réseau Scolaire Burkina 17

du travail n’était pas

pleinement constitué dans la Grèce antique, mais les différents activités qui lui correspondre étaient

dévalorisées. Le travailleur est un serviteur, voire un

esclave en ce sens qu’il

n’est que c’est pourquoi un objet est réalisé. Une sorte de chose est un peu au

même titre que l’outil ou qu’une machine.

Dans la philosophie

d’HEGEL le travail doit être

(18)

Réseau Scolaire Burkina 18

compris comme moyen par le quel l’humanité peut se réaliser. Pourtant,

l’humanité pourrait d’abord se former en dehors de la sphère du travail par

exemple on dira d’un

écrivain qu’il remet son

travail lors que celui-ci est une commende alimentaire, mais qu’il « consacre sa

vie a un œuvré » Cette exemple montre que la nation d’œuvre par

connotation positive, ne

(19)

Réseau Scolaire Burkina 19

s’identifie pas exactement à celle du travail. D’après

HEGEL, en transformant la nature, l’esclave transforme sa propre nature. Il accède à la liberté, travailleur

comptable, finalement le pouvoir d’une conscience qui a transformé la réalité selon sa volonté. L’œuvre manifeste la vérité de la

conscience, son objectivité, sa réalisation, le

mouvement par lequel elle soit former comme

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Réseau Scolaire Burkina 20

conscience libérée du

besoin et libérée du maitre.

C’est dans ce sens que KARL MARX écrit : « Le travail, proprement dit

appartient exclusivement à l’homme ».

Cependant, la positivité du travail, dans lequel l’homme s’autorise et s’enrichit, peut se transformer en négativité et en appauvrissement. En effet, selon MARX lorsque le travail devient une

marchandise avec le

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Réseau Scolaire Burkina 21

développement du monde de capitaliste de production.

Ce dernier redevient

essentiellement une peine.

Alors en particulier, l’ouvrier s’extériorise dans son

travail, plus le monde

étranger, objectif qu’il crée en face de lui devient

puissance puis il s’appauvri lui-même et plus son

monde intérieur devient

pauvre moins il possède en

propre.

Conclusion :

(22)

Réseau Scolaire Burkina 22

Le travail actif proprement humain peut recouvrir deux

(2) formes très différentes : le travail réel d’une part, libre et volontaire par lequel

l’homme s’affirme comme être pleinement humain. Le travail aliéné d’autre part de la seule nécessité imposée dans lequel le travailleur ne se reconnait pas

et donc le résultat lui est indifférent et étranger. On peut de ce constat, réserver

le terme œuvre au produit

(23)

Réseau Scolaire Burkina 23

du travail réel, produit dans lequel le travailleur

s’objectif et qui porte en lui- même sa finalité et sa

valeur. Dans ce cas précis, on peut identifier œuvre et

travail.

Sujet 16 : Y a-t-il des questions aux quelles

aucune Science ne répond ?

Introduction :

(24)

Réseau Scolaire Burkina 24

Le Scientisme du XIXe Siècle s’est illusionné en affirmant que la Science pourrait répondre

prochainement à toutes les questions et remplacerait avantage ment tous les autres discours, il est

désormais abandonné par les Scientifiques eux-

mêmes. Existe-t-il donc des questions qui échappent à l’approche Scientifique ? Si l’on caractérise cette

dernière par la recherche

(25)

Réseau Scolaire Burkina 25

des lois, les questions

métaphysiques (dont les objets ne sont ni

expérimentaux ni

répétables) sont bien

extérieurs à la Science. A partir de ce constat toute

Science est-elle capable de résoudre tout problème ?

Développement :

Des questions dont s’occupe la Science :

(26)

Réseau Scolaire Burkina 26

Les caractères de latitude scientifique. Exemple : les trois (3) étapes

d’AUGUSTE COMTE. La science questionne des phénomènes généraux.

ARISTOTE dit : « Il n’y a

de science que du général

». La science questionne

des phénomènes respectifs.

Aucune science ne peut aborder des questions concernant les causes

premières ou finales. Les

(27)

Réseau Scolaire Burkina 27

questions possibles pour

l’esprit excédent le point de vue scientifique. Or il faut se demander pourquoi il se produit question

philosophique. La religion répond à des questions

dont la science ne peut changer. Exemple :

pourquoi l’univers existe ? Exemple : Des questions mythologiques primitives à l’affirmation de la création de Dieu. L’interrogation

métaphysique étrangère à

(28)

Réseau Scolaire Burkina 28

la science. Exemple : Qu’est ce que l’être ?

pourquoi y a-til quelque chose plutôt que rien ?

Conclusion :

Au regard de notre

analyse, nous avons trouvé que la Science répondait à certain nombre des

questions. Mais quant à dire qu’elle pourrait résoudre

tous les problèmes de

(29)

Réseau Scolaire Burkina 29

l’homme, cela est une

utopie (rêve irréalisable) celle la métaphysique

pourrait permettre de faire des avancées

intéressantes. Une question traverse l’esprit : est-elle

toute puissante dans l’univers ?

Sujet 17 : Le travail n’est- il une contrainte ?

Introduction :

(30)

Réseau Scolaire Burkina 30

La figure historique de l’homme qui travail, qu’il s’agisse de l’esclavage

antique pour délivrer l’usine mondiale, parait peu

compatible avec l’exercice de sa liberté immédiate. De ce point de vue banal, il

parait éviter que tend qu’il est exercé, le travail

constitue une contrainte, tant physique (il oblige laa certaines geste ou certaine posture) que mental (il

(31)

Réseau Scolaire Burkina 31

nécessite de l’action). Mais n’est-il que cela ? Si long analyse son signification pour l’homme. Ne voit-on apparaitre dans son

concept des aspects,

beaucoup plus positif ?

Développement :

Le travail interprète

comme une contrainte. Le rappeler d’abord les

conceptions plus

(32)

Réseau Scolaire Burkina 32

traditionnel de l’homme au travail (esclave Grec : «

outils animé »). La

condamnation d’ADAM et d’EVE par DIEU après le

péché originel. Ne souligner que l’aspect contraignant

reste historiquement présent, aussi bien au moyen âge que pour

l’ouvrier d’Usine moderne (on peut au passage

rappelé MARX : «

L’homme ne se retrouve lui-même qu’en dehors du

(33)

Réseau Scolaire Burkina 33

travail, qui est non

seulement contraignant mais deshumanisant).

Pourquoi ne pas prendre aussi exemple des

situations l’arborisée et

contraignante la situation du lycien : soumis à un horaire, à une périodicité de

devoir… donc pouvant avoir les sentiments d’une

absence de liberté.

Le travail est le besoin

noté sous entendre que la critique marxiste du travail

(34)

Réseau Scolaire Burkina 34

moderne aboutie, non pas à l’espoir de supprimer tout

forme de travail, mais à la réorganiser en fonction de besoin réel de l’humanité.

Cela suffit pour indiquer le caractère contraignant

appartient peut être moins au travail en lui-même qu’à ce différent mode

d’organisation historique.

On peut donc distinguer le concept du travail de son organisation socio-

historique, celle-ci peut être

(35)

Réseau Scolaire Burkina 35

défectueuse sans que la signification du travail s’en trouve modifier. La

nécessité de travailler, telle qu’elle est comprise de

PLATON et à travers

ROUSSEAU, HEGEL ou MARX et dit aux

déséquilibres entre les

besoins humaines et ce que leurs proposent la nature

qui apparait insuffisant.

En conséquent, travailler c’est modifié le milieu

naturel pour obtenir de quoi

(36)

Réseau Scolaire Burkina 36

satisfaire le besoin. Mais le besoin humain est tel que à peine est-il satisfait d’un

certains point de vue, il se reforme à propos d’un objet différent, ROUSSEAU

souligne déjà qu’en

modifiant le milieu, l’homme se modifie lui-même. Le

travail est donc

autoproduction de l’homme ou humanisation. C’est

pourquoi on admet qu’on sent stricte, l’animal ne

travaille pas (il satisfait ses

(37)

Réseau Scolaire Burkina 37

besoins primaires mais il

n’ya pas chez lui apparition des besoins différent) et

l’animal ne se modifie pas par son activité.

Le travail est

spécifiquement humain. « On peut définir l’homme par la conscience, par les sentiments et partout ce que l’on voudra, lui-même se définit dans le pratique à partir du moment où il

produit ses propres

(38)

Réseau Scolaire Burkina 38

moyens d’existence » dit KARL MARX. Il n’y a de

l’humanité authentique par

le travail plus abstraitement.

HEGEL avait déjà

considéré ce n’est que au travail que peut échouer le stade ultime de la liberté

(dialectique du maitre et de l’esclave). On peut ainsi

considérer, soit que le

travail apporte directement la liberté (version de

HEGEL) soit qu’il participe

(39)

Réseau Scolaire Burkina 39

à la libération ultime de

l’homme (version marxiste).

D’un point de vue moins philosophique, on peut

aussi bien affirmer que le travail participe

fondamentalement à

l’élaboration de la culture humaine.

CONCLUSION :

Cette signification noble du travail se retrouve chez

(40)

Réseau Scolaire Burkina 40

les chômeurs (même s’il n’en a pas pleinement

conscience), dès lors qu’il se sent exclut du social, et presque d l’humanité, en ayant le sentiment de ne « servir à rien » et de ne plus avoir de « Dignité ». Ainsi, les problèmes de

l’organisation

contemporaine de la production font-ils

paradoxalement affleurer le sens initial du travail dans la mentalité individuelle ?

(41)

Réseau Scolaire Burkina 41

Sujet 18 : Peut-on dire que la Science est un

remède à tous les maux ?

Introduction :

Par Science nous

entendons un système de concept de théorie

destinées à rendre compte des phénomènes. Nous

l’avons aussi définie comme étant une connaissance

rationnelle objective,

(42)

Réseau Scolaire Burkina 42

méthodique et universelle.

Chaque fois que l’on

évoque la science, il est toujours question de sa valeur. Cette valeur de la

science a opposé plusieurs théoriciens de la pensée

philosophique. A tel point que nous nous demandons si la science peut résoudre réellement tous les

problèmes de l’homme.

Autrement dit, un discours scientifique est-il possible ou encore doit-on faire

(43)

Réseau Scolaire Burkina 43

entière confiance à la science ?

Développement :

La science, en tant que connaissance rationnelle est valable pour tout

homme, quelle que soit son origine. Elle a permis à

l’humanité d’accomplir

d’important progrès grâce aux performances qu’elle

réalise. La science a permis à l’homme de domestiquer

(44)

Réseau Scolaire Burkina 44

la nature. Elle est l’une des composantes essentielle de la culture moderne. Elle

offre à l’homme un pouvoir en le prolongeant par la

technique. La science et la technique nous ont rendus selon DESCARTES : «

maîtres et possesseurs de la nature ». La science est au service de l’homme.

La science nous a permis de saisir les lois et les

mécanismes qui gouvernent le monde.

(45)

Réseau Scolaire Burkina 45

Certains penseurs ont

affirmé que la science est capable de résoudre tous les problèmes de l’homme.

C’est ce qu’on appel le

‘’scientisme’’, c’est-à-dire la croyance à la toute

puissance de la science.

Pour ces penseurs, ce qui n’est pas scientifique ne doit pas être considéré.

C’est dans cette

perspective que le chimiste français MARCELIN

BERTHELOT a pu affirmer

(46)

Réseau Scolaire Burkina 46

: « La science est la bienfaisance de

l’humanité ». Et JEAN

ROSTAND a fait observer avec beaucoup des

pertinences que « La

science a fait de nous des dieux avant que nous

n’ayons la structure de l’homme ».

Cependant, il y a lieu de noter que l’utilisation de la science pose problème sur le plan moral. La question qui se pose ici est celle de

(47)

Réseau Scolaire Burkina 47

savoir si la science est bonne au point de

constituer un remède à tous les maux de l’homme.

Il serait un peu exagéré d’affirmer que la science peut résoudre tous les

problèmes de l’homme. La science porte sur les faits.

Or l’homme ne peut

uniquement se contenter de fait concret. Nous savons

bien que c’est de la

philosophie que relève l’existence de Dieu, de

(48)

Réseau Scolaire Burkina 48

l’humanité de l’âme, de la liberté de l’homme dans le monde. Et tous ces

problèmes ne peuvent pas nous laisser indifférents.

Même s’il nous ait

impossible de le résoudre, nous ne pouvons nous en empêcher de le poser.

En suite, on constate que la science est à l’origine de plusieurs périls qui pèsent

sur l’humanité (manipulation

(49)

Réseau Scolaire Burkina 49

génétique, découverte de l’atome, déchets

toxiques…), HENRY

BERGSON soulignait déjà le vide moral de nos corps démesurément gonflé par la science et la technique. Un vide qu’il faut à tout prix

comble par « Un

supplément d’âme ». Dans cette perspective, nous ne pouvons pas affirmer avec certitude que la science

peut résoudre tous nos problèmes. A ce sujet,

(50)

Réseau Scolaire Burkina 50

LEWIS WOLPERT affirme

« Les études confirment la grande admirable que suscite la science aux

quelles s’ajoute l’idée peu réalisme qu’elle est le

remède à tous les maux.

Mais on constate chez certains, une graine et une hostilité

profondément lu racines […] ils voient dans les

scientifiques des

techniciens froides et sans individualité ».

(51)

Réseau Scolaire Burkina 51

Conclusion:

En définitive, nous disons que la science entant que connaissance rationnelle donne à l’homme la

possibilité de maitriser son environnement. Si elle a

permis à l’homme ou à l’humanité d’accomplir beaucoup de progrès

grâces aux performances qu’elle réalise et aux

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Réseau Scolaire Burkina 52

techniques qu’elle utilise, c’est ne point l’occasion d’affirmer quel est le

remède à tous les maux qui peuvent faner du tort à

l’homme ou entraver son épanouissement. Que dira- t-on des enfants de la

science ?

(53)

Réseau Scolaire Burkina 53

Sujet 19 : L’État a-t-il pour rôle d’assurer le bonheur

des citoyens ?

Introduction :

L’État se définie ici comme un ensemble d’institutions juridiques, politiques

auxquelles les individus

sont soumis. Il a pour rôle de mettre à l’aise les

individus. C’est pourquoi on se pose la question de

(54)

Réseau Scolaire Burkina 54

savoir si l’État a pour rôle d’assurer le bonheur des citoyens ce qui veut dire

l’État a-t-il pour fonction de faire le bien des citoyens ? Mais est-ce que l’État fait toujours le bonheur des

citoyens ? Avant tout nous montrerons que l’État fait d’une part le bien des

citoyens, en suite d’autre part il est le source de

malheur.

Développement :

(55)

Réseau Scolaire Burkina 55

D’abord l’État a pour

fonction de faire le bonheur des citoyens. Ainsi, pour

réaliser leurs bonheurs, l’État dispose des moyens efficaces pour la sécurité contre les agressions

extérieures tout comme

intérieures. Dans le même sens, il crée des institutions en vue de sauvegarder la

santé de ses citoyens. Pour cela, l’État construit des

hôpitaux, des centres de santé etc. Le bonheur des

(56)

Réseau Scolaire Burkina 56

citoyens serait effectif

lorsque ceux-ci sont biens éduqués. A cet effet l’État assure la scolarité des

individus afin qu’ils

prennent en main leurs destins. Bref, l’État a

évidemment pour fonction d’œuvrer pour le bien être du peuple. Ainsi, il crée des possibilités pour la cohésion sociale, pour

l’épanouissement des individus.

(57)

Réseau Scolaire Burkina 57

Mais est-ce que l’État

reste seulement source de bonheur de ses citoyens ? Force est de constater que l’État fait le malheur des

individus. Pour son pouvoir, il domine la masse. L’État écrase et aliène les

individus. C’est à juste titre que KARL MARX disait : « L’État est un instrument de domination au service de classe dominante ».

Selon MARX la présence de l’État fait naitre trois

(58)

Réseau Scolaire Burkina 58

classes : la classe de bourgeoise, la classe

moyenne et le prolétariat.

De ce fait, l’État représente la bourgeoisie et la masse dominée est le prolétariat.

Et lorsqu’il ya deux classes, il y a aliénations ou

l’exploitation des uns par

les autres. Ainsi, l’État est la liberté des individus, d’où il faut la mort de l’État.

Abordant dans le même

sens pour NIETZSCHE : « L’État est un monstre

(59)

Réseau Scolaire Burkina 59

froid ». Donc sa simple présence l’État empêche les individus de se réaliser et de se promener

librement. Il apparait ici

comme source de malheur.

Conclusion:

En définitive, il est ressorti le rôle de l’État. L’État a

pour fonction de la création des conditions nécessaires en vue de la réalisation et de l’épanouissement des

(60)

Réseau Scolaire Burkina 60

citoyens. Cependant, ils

s’avèrent que contrairement à cette fonction, l’État fait le malheur en opprimant, en aliénant la liberté des

individus. Malgré tout, il convient aux hommes la présence de l’État pour l’harmonisation de la

société. Pour cela, il serait nécessaire que l’État ne soit pas ni fort ni faible si non

démocratique.

(61)

Réseau Scolaire Burkina 61

Sujet 20 : Est-ce qu’on peut être libre et obéir

dans un État ?

Introduction :

Définie comme absence de toutes contraintes, la liberté est l’état de celui qui fait ce qu’il veut, choisit des

activités indépendamment de toutes contraintes

extérieures ou étrangères.

De prime abord, on a

comme impression que

(62)

Réseau Scolaire Burkina 62

liberté et contrainte

s’opposent théoriquement car obéir aux lois dans un État, c’est se soumettre à ces lois. Mais dans la

pratique, la liberté consiste à se soumettre, donc à

obéir aux lois de l’État. De ce fait, observe-t-on de

contradiction entre libre et obéir aux lois ?

Développement:

Le problème philosophique de la liberté se pose à

l’homme en ce terme : la

(63)

Réseau Scolaire Burkina 63

liberté, c’est « L’état de

l’être qui, soit qu’il fasse le bien, soit qu’il fasse le mal, se décide après

réflexion en connaissance de cause, qui sait ce qu’il veut et pourquoi il le veut et qui n’agit que

conformément à des

raisons qu’il approuve ».

Il y a ici combinaison des termes libertés et de la

nécessité, du sujet et de l’objet. On note que

l’homme, entant qu’il est

(64)

Réseau Scolaire Burkina 64

sujet n’appartient pas aux déterminismes de la nature et aussi entant que libertés, il n’est pas soumise aux lois naturelles, donc pas à

l’obéissance de l’État. Or selon DEACARTES,

l’homme, élément de la nature est bien soumis à ces lois, mais entant

qu’âme, il leurs échappe, donc libre.

Cependant, il ya une

remise en cause de cette conception par le

(65)

Réseau Scolaire Burkina 65

développement des

Sciences humaines. La

Sociologie prouve que les comportements humains sont déterminés par de processus socio-

économiques, la

psychanalyse affirme que

‘’le sujet conscient’’ est détermine par les lois de l’inconscient… Donc,

l’individu n’est pas maitre de ses actes et de sa

conscience. C’est dans cet ordre d’idée que SPINOZA

(66)

Réseau Scolaire Burkina 66

dit : « J’appelle libre

l’homme qui vit sous la conduite de la raison ».

Ainsi, la raison humaine doit être le fondement de l’acte libre et JOUBERT d’ajouter : « Être libre n’est pas

faire ce qu’on veut, mais ce qu’on a jugé meilleure et plus convenable ». A

travers cette démonstration, on peut dire qu’il ya

contradiction entre être libre et obéir dans un État.

Comment faire pour

(67)

Réseau Scolaire Burkina 67

dépasser ce dualisme

liberté et obéissance aux lois ? Étant au monde,

l’homme est dans la loi,

mais sa liberté peut naitre au cœur même de la loi.

Sur l’angle purement morale et politique,

comment conçoit-on ce dualisme ? Sur ce plan, la philosophie politique

oppose l’état de nature à l’état civil. La liberté

naturelle des individus est

en totale contradiction avec

(68)

Réseau Scolaire Burkina 68

l’obéissance aux lois

politiques. Libre de toute obéissance ou soumission aux lois politiques, l’individu naturel est soumis aux lois de l’état de nature.

Conclusion :

Obéir aux lois morales ou politiques peut faire oublier que celles-ci ne tombent

pas du ciel. L’homme lui-

même qui crée les lois peut s’interroger sur leurs

valeurs, les modifier ou les renverser. Ces pouvoirs se

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Réseau Scolaire Burkina 69

traduisent en liberté. Être libre et obéir aux lois d’un État semble se contredire mais il convient de

dépasser cette apparence car ROUSSEAU n’a-t-il pas dit : « C’est l’obéissance aux lois qu’on s’est

prescrite qui est liberté »

?

Sujet 21 : Peut-on rester libre et se sentir obligé ?

(70)

Réseau Scolaire Burkina 70

Introduction :

L’expression banale d’un sentiment d’obligation de faire ou de ne pas faire quelque chose, semble

définir une situation dans la quelle, la liberté risque

d’être. S’il est vrai que le langage quotidien confond l’obligation et la contrainte, le point de vue

philosophique prend soin de les distinguer : la première

(71)

Réseau Scolaire Burkina 71

a sa source dans le sujet lui-même, alors que la

seconde provient de

l’intérieure. On en vient à penser des lors que

l’obligation, très capable de contredire les intérêts ou les passions, relève de la

raison dans sa dimension pratique. La possibilité de lui désobéir indique que,

loin de contredire la liberté, elle en constitue une

manifestation. Alors peut-on

(72)

Réseau Scolaire Burkina 72

rester libre et se sentir obligé ?

Développement :

Le langage quotidien

distingue peu obligation et contrainte. Pour l’élève, le devoir ‘’obligatoire’’

constitue une contrainte à la quelle il aimerait parfois

échapper. Pour les

citoyens, le paiement des impôts est lui aussi

(73)

Réseau Scolaire Burkina 73

obligatoire. Dans un cas

comme l’autre, la contrainte de la sanction semble jouer un rôle non négligeable

dans l’accomplissement du devoir. Il en va de même

pour l’automobiliste qui s’arrête au feu rouge en l’absence de toute

circulation ou de tout piéton : il s’oblige à respecter le

code de la route qui peut

alors lui paraitre inutilement.

Aussi, l’obligation et

contrainte se confondent

(74)

Réseau Scolaire Burkina 74

pour l’enfant. On oblige

l’enfant à être poli, à ne pas mentir ou à ne pas voler, à dire merci, etc. Dans cette période, l’obligation

provient, comme la

contrainte de l’extérieure, mais c’est parce que

l’enfant, moralement

parlant, n’est pas encore un véritable sujet : ne pouvant pas décider par lui-même de ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire, il réagit parfois aux obligations

(75)

Réseau Scolaire Burkina 75

qu’on lui impose par des mouvements de colère ou

de larmes. C’est l’accès à la maturité qui produit la

distinction entre obligation

et contrainte. La philosophie s’intéresse à ce qui

constitue la pensée

lorsqu’elle est précisément sortie de l’enfance, az ce que KANT nommé sa «

tutelle ». Il faut réfléchir et agir en fonction de la raison et des enseignements, il

s’agit désormais d’adopter

(76)

Réseau Scolaire Burkina 76

une conduite réfléchie ou raisonnable. Là vient la distinction car les

contraintes véritables

s’exercent sur un être de l’extérieur et viennent

contrarier son mouvement ou sa volonté, alors que les obligations ont leur source dans ce sujet lui-même.

L’obligation est enfaite liée à l’autonomie de la volonté lorsqu’un sujet est contraint, il est plus ou moins

durablement soumis à une

(77)

Réseau Scolaire Burkina 77

force extérieure à lui-même.

C’est parce que la

contrainte peut s’exercer par des moyens matériels ou physiques qu’on ne peut pas la déjouer. Exemple :

l’esclave dont l’activité profite son maitre est

contraint. Mais au contraire, l’obligation renvoie à

l’autonomie. Au sens stricte, ce qui oblige ne provient

pas de l’extérieur :

l’obligation est ressenti à l’intérieure du sujet lui-

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Réseau Scolaire Burkina 78

même. Il s’agit ici d’une

sanction ou châtiment car je peux me croire assez

intelligent ou malin pour y échapper. Ce n’est donc que parce que je sais ou devine qu’il est obligatoire d’être honnête, qu’il faut et que c’est un devoir.

Conclusion : Loin de restreindre la liberté et prouver par un sujet, l’obligation, quelle

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Réseau Scolaire Burkina 79

que soit la réponse qu’elle suscite, fournit l’occasion d’en éprouver la réalité.

Obéir à l’obligation. C’est se référer à un devoir

dépendant de l’autonomie, qui constitue en quelque

sorte l’affleurement (action d’être du niveau de,

d’apparaitre à la surface, de toucher) de la liberté dans la pratique. Lui désobéir

c’est encore manifestée sa liberté, même si celle-ci

parait « détraque » en ce

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Réseau Scolaire Burkina 80

qu’elle défait l’universalité comme capacités

d’autodétermination.

(81)

Réseau Scolaire Burkina 81

Sujet 22 : Y a-t-il des questions aux quelles

aucune Science ne répond ?

Introduction :

Le scientisme du 19e siècle s’est illusionné en affirmant que la science pourrait

répondre prochainement à toutes les questions et

remplacerait

avantageusement tous les

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Réseau Scolaire Burkina 82

autres discours, il est

désormais abandonné par les scientifiques eux-

mêmes. Existe-t-il donc des questions qui échappent à l’approche scientifique ? Si l’on caractérise cette

dernière par la recherche des lois, des questions

métaphysiques (dont les objets ne sont ni

expérimentaux, ni

répétables) les questions sont biens extérieures à la

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Réseau Scolaire Burkina 83

science et elles peuvent

trouver des réponses dans la croyance religieuse.

Cette cohabitation de la science et de la croyance

peut servir être conflictuelle.

De ce fait, existe –t-il des questions dont la science

n’est pas capable d’aborder

?

Développement :

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Réseau Scolaire Burkina 84

Des questions dont s’occupe la science : caractère de l’attitude

scientifique. Exemple : les trois états d’AUGUSTE

COMTE. La science questionne des

phénomènes généraux.

ARISTOTE : « Il n’y a de science que du général ».

La science questionne des phénomènes répétitifs.

Aucune science ne peut aborder des questions concernant les causes

(85)

Réseau Scolaire Burkina 85

premières ou finales. Les questions possibles pour

l’esprit excédant le point de vue scientifique. Se

demander comment se

produit un phénomène. Des questions scientifiques. Or il faut se demander pourquoi ou pourquoi il se produit ? la religion répond à des

questions dont la science ne peut se charger.

Exemple : pourquoi

l’univers existe-t-il ? des questions mythologiques

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Réseau Scolaire Burkina 86

primitives à l’affirmation de la création par Dieu ce qui implique l’interrogation

métaphysique étrangère à la science. Exemple :

qu’est-ce que l’être ?

Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?

Conclusion :

La science étant définie comme rationnelle,

objective et universelle, est

(87)

Réseau Scolaire Burkina 87

capable de répondre à

beaucoup des questions de l’homme. Cependant un

certain nombre des

questions que se pose

l’homme aucune réponse de la science. Ce sont des questions d’ordre

métaphysiques, religieux ou d’ordre moral. Il se pose de ce fait les questions de la toute suffisance de la

science l’aient-elles effectivement ?

(88)

Réseau Scolaire Burkina 88

Sujet 23 : (BAC BLANC)

Dissertation : Quelle est la place de la souffrance dans la connaissance de

soi ?

Introduction :

La souffrance semble avoir une valeur négative. Le

sens commun pense que la souffrance ruine l’effort. En d’autre terme, la souffrance

(89)

Réseau Scolaire Burkina 89

n’aurait aucun rôle dans la conscience de soi. Mais

cette opinion est critiquable, car la souffrance ne permet- elle pas malgré tout à

l’individu de progresser dans la connaissance de soi et même de l’autre ? Cette connaissance serait- elle possible par

l’expérience de la condition humaine ?

Développement :

(90)

Réseau Scolaire Burkina 90

Par principe, la souffrance a un caractère négatif. Mais

bien que négative de la

personnalité, elle peut être assumé et on peut lui

accorder un sens quand il s’agit de la connaissance de soi. On peut distinguer relativement à la personne humaine 2 sortes de

souffrances : la souffrance morale conduit à l’aliénation du corps et des facultés

physiques résultants d’une

(91)

Réseau Scolaire Burkina 91

inadaptation avec les

autres, avec le monde ou avec soi-même. Ici, la

souffrance est négative, c’est une conduite az

l’échec à laquelle ou se

force de remédier ; ceci est dotant plus vrai que même la psychanalyse qui se

propose de guérir l’individu ainsi atteint n’obéit elle-

même qu’as l’impérative sociale de réadapter

l’individu à la société. En ce qui concerne la souffrance

(92)

Réseau Scolaire Burkina 92

physique, on peut la définir comme une aliénation de tout le corps par atteinte porté à l’un de ces

éléments. Le remède n’est recherché qu’au seul point de vue médical et

organiciste de la biologie.

Ceci a pour conséquence que la médecine se déclare impuissante ; la souffrance physique est souvent vécu comme un échec qui met à l’écart de la vie sociale et limite les aspirations de

(93)

Réseau Scolaire Burkina 93

l’individu à sa réalisation.

On aboutit donc à cette conclusion que la

souffrance a un caractère négatif. Toutes fois dans sa compréhension profonde, elle a une autre

signification. Bien que négative, comme nous

l’avons soulignée plus haut, la souffrance, si elle est

bien assumée peut aider à se comprendre comme la souvent dit, la souffrance physique ou morale est

(94)

Réseau Scolaire Burkina 94

l’expérience de nos limites.

Avec l’évolution de la

science et des techniques, on constate que l’homme à tendance a oublié ses

limites, et se considère comme un dieu. C’est ce qui explique le caractère insupportable de la

souffrance et l’emploi de tous les moyens pour

solutionner ou l’endiguer.

C’est dans ce contexte que PRADINES dit : « Ce n’est pas en construisant qu’on

(95)

Réseau Scolaire Burkina 95

devient un constructeur ; c’est plutôt en détruisant […]. Il s’agit de détruire pour chercher dans ce procède le secret et le

ressort de la construction

». Or, justement la

souffrance morale a elle aussi une liberté qui

l’empêche d’être à la Mercie de ma volonté. La

souffrance physique, quant à elle, rappelle à l’homme qu’il est fils de la terre

quand il veut l’ignorer, elle

(96)

Réseau Scolaire Burkina 96

rappelle ainsi l’humanité de sa condition.

Cependant, ce sont encore là des valeurs négatives

apportées à la souffrance,

qui fait faire az l’homme une expérience négative de lui- même. Il faut ajouter à cela que la souffrance physique a un sens dans la mesure

(97)

Réseau Scolaire Burkina 97

où elle devient un sacrifice.

Dans le sacrifice voulu,

l’être humain se connait ou connait l’autre dans la

qualité oblative (amour

désintéressée) qui lui est essentiel. On pourra ici se référer à des souffrances positives comme la

souffrance du combattant, du religieux, de l’artiste, etc.

cette souffrance ne doit pas être conduite

exceptionnellement, elle doit être une conduite

(98)

Réseau Scolaire Burkina 98

quotidienne dans la vie de la famille, dans la vie

sociale, dans la relation de l’homme avec les éléments naturels. En tant qu’il

réalise l’emprise de la vie personnelle sur l’idéal, le

sacrifice librement consenti est un facteur essentiel de la vie ou de la

connaissance de soi et de connaissance de l’homme.

Conclusion :

(99)

Réseau Scolaire Burkina 99

A priori (ou d’avance), la souffrance est apparue

comme un facteur négatif de la liberté humaine.

Toutefois on a pu relever

que la souffrance comprise comme sacrifice libre

consenti est un bien fait qui permet à l’homme de se

connaitre et de connaitre le monde.

(100)

Réseau Scolaire Burkina 100

Sujet 24 : Le pouvoir politique est-il par

essence violent ?

Introduction :

Définit comme le droit

d’exiger quelque chose ou la capacité effective

d’exercer une autorité sous peine d’une sanction. Le

pouvoir politique dépend du pouvoir de l’État et on

pense du coup à la

(101)

Réseau Scolaire Burkina 101

violence. Tout pouvoir politique est-il

nécessairement violent ? Autrement dit, l’État

s’arrose t-il le monopole de la violence dans son

exercice ?

Développement :

Dans la première partie. A quelles conditions, l’État

ou le pouvoir politique peut être garant des

libertés ?

(102)

Réseau Scolaire Burkina 102

L’ESSENCE DE L’ETAT COMME GARANT DE LA

LIBERTE : ces penseurs ont montré dans leurs

œuvres :

ROUSSEAU dans son œuvre ‘’contrat social’’.

SPINOZA dans ‘’le traité théologico-politique’’ et HEGEL dans son œuvre

‘’les principes de la philosophie’’.

Selon ROUSSEAU, dans la démocratie, le pouvoir

politique est garant.

(103)

Réseau Scolaire Burkina 103

Selon les penseurs, seul l’État est le garant de la liberté.

Ce que le pouvoir

politique n’est pas : la domination, instituer la lutte, la haine, la crainte, la colère, la ruse entre les hommes, esclavage,

transformations des

hommes en bêtes brutes ou automates, en bref la violence illégitime. Mais ce que le pouvoir

politique doit faire est de :

(104)

Réseau Scolaire Burkina 104

libérer l’individu de la crainte, assurer la

sécurité (conservation du droit naturel, d’exiger et d’agir), assurer la liberté de l’âme et du corps,

assurer une raison libre, assurer la solidarité entre les hommes.

Mais en cas de violation de ces principes par les citoyens, le pouvoir

politique peut user de la violence légitime pour

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Réseau Scolaire Burkina 105

faire régner l’ordre et la quiétude.

Dans la deuxième partie : L’ETAT COMME

OBSTACLE A LA LIBERTE :

Selon les anarchistes et les marxistes : « L’État est un rouleau compresseur de la liberté ».

Selon l’absolutisme

NIETZSCHE, le pouvoir politique est destructeur,

(106)

Réseau Scolaire Burkina 106

sauf le souverain qui domine.

Mais dans l’État ou le pouvoir politique, la

domination, la crainte, l’insécurité sont des

exemples atypiques qui montrent que le pouvoir politique est par essence violent. C’est en ce sens

que FREUD : « Le concept de pouvoir peut se

prendre en un sens restreint, celui du

gouvernement ou pouvoir

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Réseau Scolaire Burkina 107

public c’est-a dire

l’ensemble des organes étatiques (pouvoir

exécutif, législatif,

judiciaire) et en un sens large entant qu’il

constitue la puissance au frontière indistinctes et

variables qui exerce la

domination politique qui exerce la domination

politique dans une collectivité ».

(108)

Réseau Scolaire Burkina 108

Conclusion :

Au terme de notre

analyse, nous convenons que le pouvoir politique ne peut s’en passer de la

violence, car qui dit pouvoir, dit institution, pouvoir

politique ou pouvoir public.

MONTESQUIEU n’at-il pas relevé que : « Quel est le

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Réseau Scolaire Burkina 109

droit qui périt quand la

force cesse ? ». Aussi faut- il que la violence qui est

l’essence du pouvoir politique soit légitime,

conforme à la loi. Car s’il ne s’agit pas de cela, on

débouchera sur l’état de nature ou seule la force

(violence) tient lieu de droit.

Sans la violence, le droit peut-il se faire prévaloir ?

(110)

Réseau Scolaire Burkina 110

Sujet 25 : La violence peut elle avoir raison ?

Introduction :

La philosophie classique voie dans la violence, une expression du triomphe de passion « Entant que les hommes sont dominés par des sentiments qui sont des passions,

observe SPINOZA. Ils peuvent s’imposer les

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Réseau Scolaire Burkina 111

uns, les autres ». Entant

qu’elle relève des passions, la violence s’oppose à la

raison. Entant

qu’universelle, la raison

n’est pas violente. Alors la violence peut-elle raison ?

Développement :

Prime abord, entant qu’elle est faculté de bien jugée, la raison s’érige en tribunal et porte condamnation. Du fait

(112)

Réseau Scolaire Burkina 112

même que SOCRATE raisonne sur la cité, il

s’oppose à l’ordre public

établit, il lui fait violence, au point que cet ordre se fait toujours contre un autre ordre. Entant qu’elle est faculté de connaitre, la raison ne progresse

également que sur la ruine des systèmes précédents.

En détruisant ce système, la connaissance rationnelle peut d’une certaine façon faire violence à l’homme lui-

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Réseau Scolaire Burkina 113

même : on songe pour

reprendre l’analyse aux « blessures narcissiques » influées à l’homme par la science (celle du

géocentrisme avec

DARWIN et celle de la

découverte de l’inconscient avec la psychanalyse).

Par contre, selon MARX et ENGELS, la violence

joue dans l’histoire un rôle révolutionnaire, car elle est un moyen qui permet au

mouvement social de

(114)

Réseau Scolaire Burkina 114

détruire les forces figées, de lutter contre la

décadence de la société.

Selon HEGEL et MARX que l’idée de droit est

confondu avec celle de la force. Pour HEGEL

précisément, la puissance réelle est la seule mesure du droit. THOMAS

HOBBES dans sa

‘’conception

Sociopolitique’’ pense que le droit se ramène dans

tous les cas az la force.

(115)

Réseau Scolaire Burkina 115

C’est ainsi qu’il voit dans l’État ou l’homme est un loup pour l’homme.

L’homme est naturellement méchant. Pour préserver sa vie, il use de son pouvoir.

On peut conclure que ces 4 penseurs confondent le

droit avec la violence. Or on peut avoir raison et être

vaincu, c’est dans ce sens que GANDHI dit : « La non- violence triomphera sur toutes les forces

matérielles du monde

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Réseau Scolaire Burkina 116

entier ». D’après GANDHI, la non-violence est

infiniment supérieure à la violence.

Conclusion :

La violence peut avoir

raison dans la mesure où la raison elle-même est

violente. Reste az savoir si le point de vue de la raison est souverain ou si, dans l’ordre moral, il doit se

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Réseau Scolaire Burkina 117

soumettre az une exigence plus haute, le refus de toute violence, même «

raisonnable ».

FIN

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