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7. Dimensionnement des éléments des alimentations à découpage

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(1)

Dimensionnement des éléments 7.

des alimentations à découpage

7.1 I

NTRODUCTION

Les alimentations à découpage sont essentiellement constituées, en dehors des interrupteurs statiques, de composants magnétiques fonctionnant en haute fréquence et de condensateurs. Le choix et le bon dimensionnement de ces composants est un élément essentiel lors de l’avant projet d’une alimentation à découpage.

7.2 L

ES

C

ONDENSATEURS 7.2.1 Principe de fonctionnement

Deux conducteurs séparés par un isolant constituent un condensateur.

S cathode dielectrique

d

r)

anode

Figure 7-1 : Structure du condensateur

La valeur de ce condensateur, ou sa capacité, s'exprime de façon générale par :

d

Crε0 S 7.1

avec : ε=εrε0

S d

: permittivité diélectrique ou constante diélectrique ε0=8.85⋅10-8 [As/Vm]

: surface des armatures

: épaisseur de l’isolant (distance entre les plaques)

La valeur de capacité étant directement proportionnelle à εr, il est de première importance de rechercher des isolants à forte constante diélectrique.

(2)

7.2.2 Paramètres caractéristiques d’un diélectrique

Les principaux paramètres d’un diélectrique sont les suivants :

− la permittivité relative du diélectrique: εr =ε ε0,

− la rigidité diélectrique (k)

La rigidité diélectrique ainsi que l'épaisseur de l'isolant vont limiter la tension maximale d'utilisation: Umax= k d. Ce paramètre est directement lié au niveau d'humidité du milieu où fonctionne le composant. L'énergie maximale stockée dans un diélectrique ne dépend que des caractéristiques du volume du diélectrique.

{

2 0

2 max

max 2

1 2

1CU Sd k

W

Volume rε ε

=

= 7.2

− les pertes diélectriques :

elles sont représentatives des pertes dans le diélectrique lors de son utilisation en régime alternatif,

− la résistance d'isolement :

le diélectrique n'a pas une résistance statique infinie (impureté, humidité...). De plus l'enveloppe du composant influe sur ce paramètre.

− la stabilité du diélectrique vis-à-vis :

de la température : elle dépend de la nature du diélectrique, de l'humidité : elle dépend de la nature du diélectrique,

du temps : les propriétés du diélectrique varient dans le temps.

7.2.3 Modèle équivalent

Les remarques précédentes nous amènent à modéliser le condensateur de la façon suivante :

− C est la valeur du condensateur idéal,

− LESL est l'inductance des armatures et des connections. Elle est liée à la technologie de fabrication,

− RESR est la résistance des armatures et connections. Elle rend compte également des pertes diélectriques,

− Risol est la résistance représentant les défauts d'isolement. Elle dépend de la technologie de fabrication.

L R

Risol

ESL ESR C

Figure 7-2 : Schéma équivalent du condensateur

(3)

sC C sR C L s

sC R

R R R

C L R s C L s

sC R R

sL Z

ESR ESL

isol

isol ESR isol

ESL ESR

ESL

isol ESR

ESL

1

1

1 1

1

2

2

+

≅ +

+

+

⎟⎟+

⎜⎜ ⎞

⎛ +

+

= + + +

=

7.3

Il est alors possible de tracer la caractéristique de l’impédance en fonction de la fréquence, où

f LC π 2

1

0= 7.4

RESR @-25°C RESR @+25°C

C RESRLESL

Fr F [kHz]

Z

Figure 7-3 : Réponse harmonique d’un condensateur 7.2.4 Les principales technologies

Elles dépendent de la nature du diélectrique utilisé.

Figure 7-4 : Plage de capacité en fonction de la technologie

(4)

7.2.4.1 Diélectriques plastiques.

Les armatures sont constituées par deux feuilles d'étain ou d'aluminium dont l'épaisseur (de 5 à 40 ) est déterminée en fonction du courant traversant. Les diélectriques composites associent des films de nature différente dont les caractéristiques spécifiques se complètent. Les condensateurs films possèdent d'excellentes propriétés électriques notamment une bonne tenue en tension et en fréquence.

7.2.4.1.1 Condensateurs films métallisés

Les armatures sont constituées par une couche très fine ( 0.02 ) de zinc ou d'aluminium déposée par évaporation sous vide sur le diélectrique film synthétique ou papier (1,5 à 25 ). L'autocicatrisation est une propriété essentielle de ces condensateurs. Lorsqu'un amorçage se produit entre les armatures dû à un défaut du diélectrique, l'arc électrique vaporise localement la métallisation en formant un oxyde métallique isolant. Le condensateur ainsi régénéré redevient opérationnel.

La qualité des films plastiques permet de les utiliser en faible épaisseur ( e = 2 µm à 20µm). Il est possible d'obtenir des résistances d'isolement très élevées et constantes dans la gamme d'utilisation de température. De plus les pertes diélectriques à fréquence élevée sont faibles.

Il existe quatre types de films plastiques :

− polystyrène,

− polyester (métallisé ou non),

− polycarbonate (métallisé ou non),

− polypropylène (métallisé ou non).

Diélectrique Vol.

factor

Facteur de dissipation [%] @ 25°C/1kHz

RI

[MΩ/μF]@25°

C

Tmax

[°C] Propriétés typiques

Polyester 0.83 0.30 50000 150

Polyester

métallisé 0.47 0.45 25000 125

Haute température Petite taille

Haute résistance d’isolation

Polycarbonate 3.3 0.1 100000 125

Polycarbonate

métallisé 0.47 0.25 100000 125

Haute stabilité Apte pour le haute fréquence

Haute résistance d’isolation

Polypropylène 4 0.05 200000 105

Polypropylène

métallisé 0.67 0.1 200000 105

Faibles pertes Haute stabilité Apte pour le haute fréquence

Haute résistance d’isolation

Polystyrène 4.7 0.025 2500000 85

Haute résistance d’isolation Faible variation de la capacité en fonction de la température

Tableau 7-1 : Propriétés principales des diélectriques plastiques

(5)

7.2.4.2 Condensateurs à diélectrique chimique.

Les deux armatures en aluminium pur à 99,99 % du condensateur sont placées dans une solution électrolytique. Lorsqu'on applique une tension, une couche d'alumine isolant de très faible épaisseur se forme (e = 0,01 m), d'où la possibilité de fortes capacités. Le condensateur est polarisé, les électrodes ne jouant pas le même rôle dans l'électrolyse (Anode, Cathode). Il existe deux types d'électrolytes.

7.2.4.2.1 Electrolyte Aluminium

Les constructeurs à l’heure actuelle conçoivent deux grandes familles de condensateurs, les condensateurs dits classiques et ceux dits à faible résistance série. Ces derniers sont notamment utilisés en électronique de puissance de par leur meilleure tenue en fréquences et leurs pertes joules beaucoup plus faibles.

7.2.4.2.2 Electrolyte Tantale

Le métal de base est une poudre de Tantale de très fine granulométrie. Les anodes sont obtenues par compression dans des moules dont la forme la plus usuelle est cylindrique. Le corps poreux ainsi réalisé présent une grande surface par unité de volume. Ces condensateurs ont pour particularité principale une bonne tenue en fréquence.

7.2.5 Les condensateurs dans les alimentations à découpage.

Les condensateurs que nous rencontrons dans les alimentations à découpage remplissent deux rôles distincts : ils servent de réservoir d’énergie lors des variations de commande ou de charge, et ils servent également de condensateur de découplage ou de filtrage vis à vis du fonctionnement haute fréquence de l’alimentation. C’est pourquoi certains constructeurs ont développé une gamme de condensateurs spécifiques pour les alimentations à découpage et autres systèmes d’électronique de puissance. Ce sont les condensateurs chimiques dits à faible résistance série, qui présentent des valeurs de capacité importantes, tout en ayant une excellente tenue en fréquence. Si toutefois les performances de ces condensateurs se trouvaient insuffisantes, il est possible d’associer deux condensateurs de technologies différentes, par exemple un condensateur aluminium en parallèle avec un condensateur polypropylène.

(6)

7.3 L

ES MATERIAUX MAGNETIQUES 7.3.1 Les matériaux

Les matériaux utilisés en électrotechnique et en électronique de puissance sont principalement :

− l'air, réservé au domaine des très hautes fréquences et des faibles puissances,

− les tôles de fer magnétique laminées et assemblées pour constituer des circuits magnétiques, utilisés aux fréquences dites industrielles (16.66, 50, 60 et 400 Hz),

− les ferrites : Céramiques magnétiques, moulées selon la forme désirée du circuit magnétique, utilisées en électronique de puissance à haute fréquence.

7.3.2 Grandeurs caractéristiques des matériaux magnétiques 7.3.2.1 La caractéristique magnétique (BH)

Un matériau magnétique est défini par sa caractéristique B=f(H) d’induction magnétique en fonction du champ magnétique], sa courbe de 1ère aimantation, ses différents cycles d'hystérésis (en fonction de la fréquence). La caractéristique typique d’un matériau est la suivante :

Bsat

−Hc +Hc

Br

Bsat Br 0

A B [T]

H [A/m]

Zone de fonctionnement

saturé

Zone de fonctionnement

saturé

Zone de fonctionnement

non saturé

H [A/m]

B [T]

Figure 7-5 : Caractéristique BH avec : Br

HC

OA

: induction rémanente : champ coercitif

: courbe de première aimantation

Cette caractéristique est fréquemment idéalisée. On sépare la zone de fonctionnement dite non saturée de la zone de fonctionnement saturée. Dans la zone de fonctionnement non saturée, on définit alors la perméabilité relative du matériau r tel que :

H

Brμ0 7.5

(7)

7.3.2.2 Les pertes magnétiques

Un matériau ferromagnétique soumis à un champ magnétique variable est source de pertes ayant deux origines :

− Les pertes par courant de Foucault

Le matériau est soumis à un champ magnétique variable, il apparaît alors dans ce matériau des tensions induites, donc des courants induits, et donc des pertes joules. Ces pertes sont proportionnelles à :

( )

ρ

2 maxS f

Pf = B 7.6

avec : Bmax

S f

: induction maximale

: section du circuit magnétique : fréquence de fonctionnement : résistivité du matériau

− Pertes hystérétiques.

Elles sont dues à l'énergie mise en jeu pour parcourir le cycle d'hystérésis. Leur expression est donnée par

f VA

PH = CH 7.7

avec : V ACH f

: volume de circuit magnétique

: surface du cycle d’hystérésis du matériau : fréquence de fonctionnement

7.3.3 Les matériaux magnétiques et les corps de bobines

Les alimentations à découpage fonctionnant à des fréquences élevées, il est impossible d’utiliser des tôles pour la réalisation des composants magnétiques, les pertes devenant trop importantes. Les fabricants utilisent donc des ferrites, mieux adaptées au fonctionnement « haute » fréquence. Ce sont des céramiques magnétiques à haute résistivité (de 102 à 108 cm), donc présentant des pertes par courant Foucault particulièrement faible, et à haute perméabilité (de 2000 à 10000 environ). Leur fabrication par moulage permet de réaliser toutes formes de géométrie, permettant de réaliser une grande variété de circuits magnétiques. L'induction de saturation des ferrites est de l'ordre de 0.4T à 0.5 T. On les emploie généralement hors saturation et l’on retient Bmax = 0.3 T.

Les enroulements sont bobinés sur des corps moulés dont les tailles sont directement en relation avec les circuits magnétiques

(8)

Figure 7-6 : Elément de base pour la création d’une inductance ou d’un transformateur

7.3.3.1 Paramètres dimensionnels pour les enroulements

Si le courant traversant les enroulements constituants des inductances ou des transformateurs

« haute » fréquence est alternatif, le courant a tendance à circuler à la périphérie du conducteur, dans une zone caractérisée par son épaisseur, appelée épaisseur de peau. Une valeur couramment admise pour l’épaisseur de peau est donnée par :

ep f

πμ0

= ρ 7.8

Pour un fil de cuivre ep ≅70 f [mm], si l’on souhaite utiliser de façon correcte le conducteur, il ne faut pas que son rayon excède l’épaisseur de peau. On peut alors calculer pour différentes fréquences l’intensité maximale admissible dans un fil, en effet la section du fil étant donné par

J r I

Sfil2 = RMS 7.9

Ce qui signifie que

2 ]

[MAX p

RMS J e

I = π 7.10

J représente la densité de courant (généralement fixée autour de 5 A/mm²)

F [kHz] ep [mm] IRMS[MAX] [A]

5 1.0 15

10 0.7 7.5

20 0.5 4

50 0.3 1.5

100 0.22 0.8 Tableau 7-2 : Relation entre fréquence, épaisseur de peau et courants efficaces

(9)

Si le courant efficace circulant dans le bobinage est supérieur à ces valeurs limites, il est nécessaire de prévoir l’utilisation de fils divisés (ou fils de litz, fils multi brins dont chaque brin est isolé), de fils méplats ou encore de feuillard.

Chaque enroulement occupe une partie de la surface totale de la fenêtre.

Surface totale de la fenêtre Emplacement de

l’enroulement 1 α1Sw α2

. c t e

{

{

Sw Emplacement de

l’enroulement 2

Sw

Figure 7-7 : Enroulement et remplissage Il existe donc une contrainte sur ces surfaces

1 0

1

1

<

<

=

=

j k

j

j α

α 7.11

Il est impossible de remplir totalement la fenêtre, notamment lorsque le nombre de spires est peu élevé.

On définit un coefficient dit de bobinage ou de remplissage (Kbj) pour chaque enroulement j

w j

j jRMS j

w j

cuj wj

cuj

bj S

J n I

S S S

K S

α

α =

=

= 7.12

avec : Sw

Swj

αj

nj IjRMS

Jj

SCuj

: surface de la fenêtre pour l’ensemble des enroulements, : surface de la fenêtre de l’enroulement j,

: coefficient de contrainte sur la surface de l’enroulement j, : nombre de spires du l’enroulement j (il peut y en avoir plusieurs dans le cas de transformateur ou d’inductances couplées), : courant efficace de l’enroulement j considéré,

: densité de courant dans l’enroulement j, : section du fil de l’enroulement j.

Le facteur de remplissage Kbj est dépendant de plusieurs paramètres. On citera notamment :

− Pour des conducteurs ronds, le coefficient de remplissage Kbj varie entre 0.7 et 0.55. La valeur dépend de la technique de bobinage utilisée.

− L’épaisseur de l’isolant autour du conducteur provoque une diminution de Kbj de 65% à 95%

selon le diamètre et le type d’isolant.

Le corps de la bobine supporte les enroulements. Les dimensions données permettant de définir la section de la fenêtre (Sw) et par conséquent la surface totale prévue pour l’ensemble des enroulements.

(10)

SW Surface de

bobinage (mm2)

Largeur bobinagede

(mm)

lm Longueur moyenne

d’une spire (mm)

15.4 6.5 32.0

7.9 max.

6.5 9.25 max.

3.2 min.

4.5

CBW006 6.35 7.6

min.

12.7 max.

1.2

Figure 7-8 : Caractéristique du corps de bobine

7.3.3.2 Paramètres dimensionnels pour le circuit magnétique

Un circuit magnétique quelconque est défini à partir des grandeurs suivantes : Sw : surface prévue pour loger les enroulements,

Sf : sections du circuit magnétique, B : champ d’induction magnétique, H : champ d’excitation magnétique,

δ : épaisseur de l’entrefer dans le cas d’une inductance, N : nombre de spires.

Sf1=Sδ

Sf2

Sf3 Sw

δ

Figure 7-9 : Réponse ne fréquence d’un condensateur

La géométrie du circuit magnétique est réalisée de manière à avoir une amplitude du champ d’induction B constante dans tout le matériau. Les grandeurs équivalentes données par les fabricants sont les suivantes :

− Ae : surface équivalente du circuit magnétique,

− le : longueur équivalente du circuit magnétique,

− Ve : volume équivalent du circuit magnétique,

(11)

− μe : perméabilité équivalente du circuit magnétique.

La reluctance équivalente du circuit magnétique est donnée par la relation

e e

e

e A

l μ μ0

= 1

7.13

Plus formellement, pour un circuit magnétique non uniforme

=

A

l

e

e μ μ

1 1

0

7.14 L’inductance propre à un enroulement j est alors être déterminée selon la relation

=

= ℜ

A l n L n

e j e

j j

μ μ 1

2 0 2

7.15

La surface équivalente est utilisée pour déterminer le flux dans le circuit magnétique provoqué par un courant ij circulant dans l’enroulement j.

j e

j e j

e e

j j

j j e j

j e j

j i

l i n

A A l

n n

i L A n

B A μ μ

μ μ ψ

φ 0 0

=

=

=

=

=

7.16

Le dernier terme de la relation 7.16 ne représente rien d’autre que la loi d’Ampère

e e j e j

j B l

l H i

n = = μ0μ 7.17

Si la section du circuit magnétique est non uniforme il faut définir l’endroit ou la section est minimum.

Cette section est définie comme Amin et est utilisée pour le calcul du champ d’induction magnétique maximum Bmax et par conséquent pour s’assurer que la saturation n’est pas atteinte. C’est aussi aux endroits où la section est minimum que les pertes par hystérésis sont maximums.

Pour rendre le calcul de l’inductance encore plus simple, les fabricants donnent un facteur d'inductance du circuit magnétique AL

] [ 1 10

0 6

nH A

A l

e

L = μ

μ

7.18

L’inductance est donc définie comme ]

2 [

nH A n

Lj = j L 7.19

On peut montrer que l’essentiel de l’énergie est stockée dans l’entrefer. Par définition, l’expression de

(12)

BHV

Wmag = 7.20

Les fabricants de ferrite réalisent, sauf cas spéciaux, leurs circuits magnétiques de telle sorte que le champ d’induction soit constant dans tout le circuit. On peut alors en déduire l’énergie stockée dans la ferrite et l’énergie stockée dans l’entrefer :

− dans la ferrite :

r f f

r mag f

f

B V B V

BHV

W μ μ μ0 μ

2

0 2

2 1 2

1 =

=

= 7.21

− dans l’entrefer :

δ δ

δ μ V

BHV B W mag

0 2

2

=1

= 7.22

L’énergie magnétique totale s’exprime donc par la relation suivante :

e e r

f mag mag

f

mag B V

V V W B

W

W δ μ μ δ μ0μ

2

0 2

2 1 2

1 ⎟⎟=

⎜⎜ ⎞

⎛ +

= +

= 7.23

En pratique Vfr<<Vδ, ce qui signifie que la majorité de l’énergie magnétique se trouve dans l’entrefer.

Les caractéristiques des circuits magnétiques sont données par les fabricants. Un exemple est illustré à la Figure 7-10. La perméabilité équivalente est définie en fonction de l’entrefer sur la partie centrale du circuit magnétique.

Unité

Σ(I/A) mm-1

Ve 3

Ie 27.7

Ae Surface équivalente 2

Amin Surface minimum 2

m 1.4

12.7±0.25 9.5±0.25

±0.134.1

6.4

±0.13

±0.135.7

±0.133.2

AL

(nH) μe Entrefer

(μm)

63±5% 70 560

100±8% 110 310

160±8% 175 175

250±20% 275 100

315±20% 340 75

1950±25% 2130

Facteur géomètrique 1.37 Valeur Paramètre

Symbole

559

Volume équivalent mm

Longueur équivalente mm 20.2 mm 20.2 mm Masse d’un demi circuit g

0

Figure 7-10 : Caractéristiques du circuit magnétique

(13)

7.3.4 Dimensionnement d’une inductance

7.3.4.1 Energie maximale stockable dans un circuit magnétique

Par définition, l’énergie magnétique, pour un système linéaire, est définie comme

MAX MAX MAX

MAX MAX MAX

mag LI Ii N I

W ψ φ

2 1 2

1 2

1 2 = =

= 7.24

En se reportant à la Figure 7-9, on peut déterminer le flux dans l’entrefer

f MAX

MAX =B S

φ 7.25

Le courant dans l’enroulement est fonction de la surface totale de cuivre KbSw, du nombre N de spires de l’enroulement et de la densité de courant J

{ N J S K

I K b w

I K I

forme de Facteur

f MAX

MAX RMS f=

= 1

7.26

Par conséquent

J S S K K B

LI

W MAX b f w

f MAX MAX

mag

1 2 1 2

1 2 =

= 7.27

Le terme SfSw est représentatif du volume du circuit magnétique.

MAX b

MAX RMS MAX

b MAX

f w

f LI

J K B LI I

J K B S K

S = 2 = 7.28

Pour être sûr de choisir le bon circuit magnétique, il suffit de sélectionner un pot dans le produit SfSw est légèrement supérieur à celui nécessaire.

7.3.4.2 Procédure de recherche d’un circuit magnétique

Pour le dimensionnement d’un circuit magnétique, les grandeurs spécifiées sont les suivantes : ρ [Ωm] : résistivité du conducteur,

IMAX [A] : courant maximum dans l’enroulement,

L [H] : inductance,

J [A/m2] : densité de courant,

Kb [1] : coefficient de remplissage pour l’enroulement, BMAX [T] : champ d’induction de saturation.

(14)

Nombre de spires de l’enroulement

RMS w b fil

Cu

I S K J S

N = S = 7.29

Section du circuit magnétique (relation 7.28)

{ MAX MAX NI

J S K MAX w

b MAX

RMS f

e B

I L I N

J L S K B S I A

RMS w b

1

=

=

=

= 7.30

Perméabilité équivalente du circuit magnétique μe, L doit être donné en [nH], l en [mm] et A en [mm2]

= A

l N

L

e

0 6 2

10

μ μ 7.31

La résistance de l’enroulement est donnée par la relation suivante :

Cu RMS m

w b RMS RMS

m Cu

m V

I l J

S I K

J I

Nl J S

R Nl

2 2

⎟⎟⎠

⎜⎜ ⎞

= ⎛

⎟⎟⎠

⎜⎜ ⎞

= ⎛

=

=ρ ρ ρ ρ 7.32

7.3.5 Dimensionnement d’un transformateur 7.3.5.1 Alimentation Forward ou Push-pull

Pour un transformateur, la contrainte première est directement liée à la tension aux bornes de l’enroulement primaire et au temps pendant lequel la tension est appliquée. Cette intégrale donne la variation totale de flux dans le circuit magnétique (de la valeur minimum à la valeur maximum). Le champ d’induction magnétique variera de –Bmax à +Bmax ou de 0 à Bmax. Plus généralement on écrit ΔBmax.

e t

t h

h L u t dt B n A

I 1max 1 1 max 1

1

2

1

) ( =Δ

= Δ

=

λ 7.33

Les grandeurs connues lors du dimensionnement du transformateur sont : U1 [V] : tension aux bornes de l’enroulement primaire

ΔBMAX [T] : variation maximum du champ d’induction magnétique UjRMS [V] : tension efficace aux bornes de chaque enroulement IjRMS [A] : courant efficace dans chaque enroulement

Pj [W] : Puissance moyenne de chaque secondaire

λ1 [Vs] : Produit tension temps appliqué à l’enroulement primaire

(15)

λ1= v1(t)dt

t1 t2

v1(t)

t1 t2 t

Figure 7-11 : Intégrale de la tension pour la sélection ou le dimensionnement d’un transformateur De la relation 7.33 on en déduit la section équivalente du fer

max 1

1

B Ae n

= Δλ

7.34 Les nombres de spires des autres enroulements sont donnés par les niveaux des tensions secondaires

k k

n U n

U n U n

U = = =...=

3 3 2

2 1

1 7.35

La section du fils de chaque enroulement dépend du courant efficace et de la densité de courant. En supposant que la densité de courant est la même pour chaque enroulement (J=Jj), on peut écrire

J

SCuj = IjRMS 7.36

La section totale du cuivre, prend donc la forme suivante :

= = = =

=

=

=

= k

j j RMS k

j

jRMS jRMS RMS

k

j

jRMS j k

j

Cuj j

Cu J

P U

n J

I U U

n J

I S n

n S

1 1 1 1 1

1 1

1

7.37 Connaissant la surface totale de cuivre, il est possible de déterminer, à l’aide du coefficient de remplissage, la surface de la fenêtre pour l’ensemble des enroulements. En supposant un coefficient de remplissage identique pour tous les enroulements

=

=

= k

j j RMS b Cu b

W J

P U

K n S K S

1 1

1 7.38

Le choix d’un circuit magnétique et le corps de bobine adapté est obtenu par le produit des surfaces de la fenêtre SW et du fer Sf.

(16)

=

= Δ

= k

j j RMS

b W e W

f J

P B

K U S A S S

max 1 1

λ1

7.39 Une fois le circuit magnétique sélectionné, On peut déterminer le nombre de spires de l’enroulement primaire n1 puis le nombre de spires n2, n3, …de chaque secondaires.

Ae

n B

max 1

1 = Δ λ

7.40 L’inductance magnétisante au primaire L1h est directement dépendante du nombre de spires de l’enroulement et de

]

2 [

nH A n

Lj = j L 7.41

Pour une alimentation Flyback, le circuit magnétique sélectionné présente un entrefer dans lequel est stocké la majeure partie de l’énergie magnétique. L’inductance est donc la plus petite possible (voir relation 7.24). Pour l’alimentation Forward, le transfert d’énergie est direct. Dans ce cas il faut minimiser l’énergie magnétique en supprimant tout entrefer et par conséquent en choisissant l’inductance magnétisante maximale.

La répartition des surfaces de cuivre pour chaque enroulement est définie par

tot m k

j jRMS jRMS mRMS mRMS k

j j jRMS mRMS m

m P

P I

U I U I

n I

n = =

=

∑ ∑

=

=1 1

α 7.42

et finalement, la résistance de l’enroulement j est donnée par la relation suivante :

Cu j jRMS ej

w j b jRMS jRMS

ej j Cuj

ej j

j V

I l J

S I K

J I

l n J S

l

R ρ n ρ ρ α ρ α

2 2

⎟⎟

⎜⎜

= ⎛

⎟⎟

⎜⎜

= ⎛

=

= 7.43

7.3.5.2 Alimentation Flyback

La Figure 7-12 illustre le cas d’une alimentation flyback générale. L’enroulement primaire (indice 1) est connecté à une source de tension et à un transistor permettant la mise sous tension de l’enroulement.

Les enroulements secondaires (indices 2 à k) permettent la création de tensions continues (DC) séparées galvaniquement les une des autres. L’enroulement (indice 0) sert d’organe de mesure des tensions de sorties.

(17)

GND(PWR) GND(PWR)

Vm

V2

V3

Vk

GND(PWR) V1 V0

(P2)

(mesure 0mW)

(P1)

ID2

ID3

IDk

I1 (P3)

(Pk)

Figure 7-12 : Alimentation flyback

Pour une alimentation flyback, deux modes de fonctionnement existent. En transfert total d’énergie (mode intermittent) il y a extinction du courant magnétisant à chaque période de commutation. Dans ce cas le calcul est identique à celui des alimentations Forward et Push-pull. Par contre en transfert d’énergie partiel (conduction continue) le courant magnétisant ih(t) ne s’annule pas. On se trouve dans une situation identique à celle du calcul d’une inductance.

La Figure 7-13 donne la forme du courant au primaire et le courant magnétisant lors du transfert partiel d’énergie.

⎪⎩

⎪⎨

=

=

=

= N

k k h k

t n i OFF n

Q

t i ON

Q t i

2 1 1

) ( :

) ( :

)

( 7.44

= N

k k ki t n n

2 1

) (

Courant (magnétisant) au primaire (Q : ON) Courant magnétisant (Q=OFF) Figure 7-13 : Courant magnétisant dans le transformateur En général, les paramètres d’entrée d’une alimentation flyback sont les suivants :

V1MAX [V] : tension continue minimum au primaire V1NOM [V] : tension continue nominale au primaire

(18)

Pk [W] : puissance maximum sur chaque secondaire η [%] : rendement du transformateur

J [A/m2] : densité de courant dans les conducteurs primaires et secondaires Kb [1] : coefficient de remplissage pour les enroulements,

BDC [T] : champ d’induction continu (valeur moyenne) BAC [T] : champ d’induction alternatif (valeur moyenne nulle) F [Hz] : Fréquence de commutation

La fonction de conversion en transfert partiel d’énergie (conduction continue) est donnée par la relation ci-dessous :

D D n n V Vk k

= −

1 1

1

7.45 où k représente le kème enroulement secondaire.

Le courant moyen au primaire lorsque le transistor est enclenché (Q : ON) dépend du rapport cyclique.

DIh

I1= 7.46

Les courants dans les enroulements secondaires ne circulent que lorsque le transistor est déclenché (Q : OFF).

h Dk N

k

kI I

n

n =

=1 1

7.47 ou encore

k k k

Dk V

P I D

I D

= −

= −

1 1 1

1 7.48

Les courants efficaces circulant dans les k enroulements peuvent être calculés en fonction des paramètres d’entrée de l’alimentation flyback.

D V

P D

V D P D D I I I

D I I I

N

k k h

h h h

RMS

1 2 1

1 1

2

1 12

1 1

η

=

=

=

⎟⎟ ≅

⎜⎜ ⎞

⎝ + ⎛ Δ

= 7.49

Pour les enroulements secondaires

D V

D P D

D I I I

D I I

I

k k k

Dk Dk

k Dk Dk

RMS − = −

= −

⎟⎟ ≅

⎜⎜ ⎞

⎝ + ⎛ Δ

= 1 1

1 1 12

1 1 1

2

7.50 Le champ d’induction magnétique dans le matériau magnétique peut être décomposé en deux parties, soit une grandeur continue BDC et une partie alternative (valeur moyenne nulle) BAC.

(19)

Figure 7-14 : Champ d’induction magnétique dans le transformateur

e AC

P e

P e

DT t

t

AC B A

DT n V

A n

DT V A

n dt t v B

p

1 1 1

1 1

1( )

=

=

= +

7.51

La partie AC du champ d’induction magnétique va permettre de définir le nombre de spires au primaire.

En effet BAC, pour un matériau magnétique en ferrite, est généralement compris entre 50mT et 100mT.

e AC

P in

A B

DT

n1=V 7.52

La partie DC du champ d’induction magnétique va permettre de définir, pour un circuit magnétique donné, la valeur de l’entrefer donné sous la forme d’une perméabilité équivalente μe. Pour de la ferrite, la valeur usuelle du champ d’induction magnétique DC est de l’ordre de 200mT.

k k N

k k e

e Dk N

k k e

e h e

e

DC V

P n D

I l l n

I l n

B = =

=

=

= 1

1

1 1

1

μ μ

μ 7.53

On a donc pour μe

e

k k N

k k

DC e

h DC

e l

V P n D

l B I n B

=

=

= 1

1

1 1

μ 7.54

La surface totale de cuivre (primaire + secondaire) est donnée par la relation

⎟⎟

⎟⎟

⎜⎜

⎜⎜

+ −

= +

=

=

∑ ∑

=

=

=

=

N

k k

k k N

k N k

k

RMSDk k RMS

N

k Cuk

Cu V D

P n n D

V P J

n J n I J

n I S S

2 1 1

1 2 2

1 1

1 η 1 7.55

Le nombre de spires au primaire n’est pas connu. En utilisant la relation 7.52

(20)

⎟⎟

⎟⎟

⎜⎜

⎜⎜

+ −

=

∑ ∑

=

= N

k k

k k N

k k

e AC

P

Cu V D

P n n D

V P A

JB DT S V

2 1 1

2 1

η 1 7.56

La surface de la fenêtre nécessaire pour les enroulements est proportionnelle à la surface active totale de cuivre et inversement proportionnelle au facteur de remplissage. On peur donc écrire

b Cu

w K

A = S 7.57

et finalement on peut déterminer le produit AwAe

⎟⎟⎠

⎜⎜⎝

⎛ + −

=

⎟⎟

⎟⎟

⎜⎜

⎜⎜

+ −

=

∑ ∑ ∑

=

=

=

D D P D

JB K

T D

V P n n D

V P JB

K DT A V

A

N

k k AC b

P N

k k

k k N

k k

AC b

P e

w 1 2 1 1 2 1

2 1

η η 7.58

En fixant l’amplitude AC du champ d’induction magnétique BAC, de la relation 7.58 il est possible d’extraire le produit AwAe. Enfin, le produit AwAe permet de déterminer le type de circuit magnétique.

Une fois le type de circuit magnétique choisi et par conséquent Ae et le connu, le nombre de spires n1 au primaire peut être déterminé à l’aide de la relation 7.52.

Il est à définir la perméabilité équivalente, en d’autre terme la valeur de l’entrefer à partir de la relation 7.54.

L’ensemble des autres paramètres dimensionnels sont ensuite faciles à calculer.

(21)

7.4 L

ES SEMICONDUCTEURS DE PUISSANCE

Les alimentations à découpage sont constituées, pour la partie puissance, de un ou plusieurs semiconducteurs. Les uns sont commandés (transistors) les autres sont à ouverture spontanée (diode) 7.4.1 Les MOFSET

7.4.1.1 Grandeurs nominales de sélection.

Dans le but de facilité la sélection d'un composant, trois paramètres et une brève description du composant sont mises en évidence.

Figure 7-15 : Description générale

7.4.1.2 Tension Drain-Source : UDS.

La valeur UDS@TJmax est donnée pour une tension UGS nulle (court-circuit). Cette valeur est indicative car cette tension diminue fortement avec la température de jonction TJ.

7.4.1.3 Résistance Drain-Source à l'état passant: RDSON.

RDSON est une valeur typique, les conditions de mesure ne sont pas données 7.4.1.4 Courant de Drain en DC : ID.

Le courant de Drain ID est également une indication. En principe cette valeur est donnée pour une température de boîtier de TC=25°C.

7.4.1.5 Référence sur les caractéristiques des MOSFET

Pour plus de renseignement sur les caractéristiques des diodes de puissance voir cours d’électronique de puissances : chapitre 7 : LE MOSFET

http://www.iai.heig-vd.ch/cours.php?cours=ep

Chapitre 7 - Les semiconducteurs de puissance, le MOSFET.pdf

(22)

7.4.2 Les IGBT

7.4.2.1 Grandeurs nominales et caractéristiques importantes de sélection.

Dans le but de facilité la sélection d'un composant, trois paramètres et une brève description du composant sont mises en évidence.

Figure 7-16 : Description générale de l'IGBT

7.4.2.2 Tension Collecteur-Emetteur : VCE.

La valeur VCE@TJmax est donnée pour une tension VGE nulle (court-circuit). Contrairement au MOSFET, la tension de claquage est peut dépendante de la température de jonction TJ.

7.4.2.3 Courant de Collecteur en DC : IC.

Le courant de Collecteur IC est également une indication. Cette valeur est donnée pour une température de jonction TJ=150°C, soit la température maximum de travail.

7.4.2.4 Tension Collecteur-Emetteur en conduction VCE(sat).

Par la nature même de l'IGBT, cette tension VCE(sat) est fortement dépendante du courant de Collecteur.

Sa dépendance en fonction de la température est faible.

7.4.2.5 Référence sur les caractéristiques des IGBT

Pour plus de renseignement sur les caractéristiques des diodes de puissance voir cours d’électronique de puissances : chapitre 8 : L’IGBT

http://www.iai.heig-vd.ch/cours.php?cours=ep

Chapitre 8 - Les semiconducteurs de puissance, l'IGBT.pdf

(23)

7.4.3 Les diodes

A partir de la topologie de l’alimentation, il est relativement simple de déterminer les courants moyens, efficaces et maximum circulant dans les diodes. Il en est de même pour les tensions aux bornes de chacune des diodes. Les diodes doivent commutés très rapidement, il faut donc les choisir dans la catégorie « ultrafast ». La charge de recouvrement doit être aussi faible que possible.

7.4.3.1 Grandeurs nominales et caractéristiques importantes de sélection.

Dans le but de facilité la sélection d'un composant, les paramètres principaux et une brève description du composant sont mises en évidence.

Figure 7-17 : Description générale de la diode

Ces données sont insuffisantes pour la sélection définitive d'un composant. La description s'apparente plus à du marketing qu'à de la technique, néanmoins il est possible avec un peu d'habitude de définir à quelle catégorie appartient le composant et d'en faire une rapide comparaison avec les autres fabricants.

7.4.3.2 Courant moyen dans le sens direct : IF(AV).

Il s'agit ici du courant moyen (DC) admissible dans la diode en relation avec la puissance dissipée correspondante permettant de rester, sous certaines conditions, dans l'aire de sécurité.

7.4.3.3 Tenue en tension inverse : VRRM.

Cette tension correspond à la limite de la tenue en tension d'une diode polarisée en inverse avant l'apparition du phénomène d'avalanche due à une ionisation par impact.

7.4.3.4 Temps de recouvrement trr.

La valeur donnée par le temps de recouvrement permet une rapide estimation du comportement de la diode face aux pertes de commutation.

7.4.3.5 Tension dans le sens direct : VF.

La tension de passage dans le sens direct est donnée pour un courant correspondant au courant moyen IF(AV).

7.4.3.6 Référence sur les caractéristiques des DIODES

Pour plus de renseignement sur les caractéristiques des diodes de puissance voir cours d’électronique de puissances : chapitre 6 : LA DIODE

http://www.iai.heig-vd.ch/cours.php?cours=ep

Chapitre 6 - Les semiconducteurs de puissance, la diode.pdf

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