Approche un peu
Approche un peu…
Je suis venu te retrouver Dans notre paradis caché
Donne-moi la couleur de tes yeux La douceur de tes cheveux Approche un peu…
Je suis souvent parti ailleurs Mais j’ai besoin de ton sourire Du temps pour goûter la fraîcheur De tes éclats de rire
Approche un peu…
Que me vaut l’ivresse du monde S’il m’emporte loin de toi?
Tu vois, bientôt la nuit tombe Et je reviens auprès de toi Approche un peu…
Laisse-moi cueillir comme un voleur La clef de ton jardin secret
Le temps de laisser la chaleur Faire fondre nos regrets Approche un peu…
Que me vaut l’ivresse du monde S’il m’emporte loin de toi?
Tu vois, bientôt la nuit tombe Et je reviens auprès de toi Je t’offrirai mille caresses
Pour que tu saches que je suis là
Je t’en prie entends-moi, ouvre tes bras Approche un peu…
Que me vaut l’ivresse du monde
Les bannières
La terre tremble encore ce matin Je voudrais tant qu’elle se repose Que le calme revienne enfin Que la poussière se dépose Je vois déjà des éclairs de rage Des serpents qui crachent leur venin Du rouge entache le paysage
Et le sol se déchire à travers les chemins Quand nos héros mordent la poussière Quand le frère et la sœur se font la guerre Quand chacun jette la première pierre
Il ne reste plus de mains pour tenir les bannières Mon cœur tremble encore ce matin
Je voudrais tant qu’on vienne à moi Qu’on se forme de nouveaux liens Qu’on s’aide à pousser plus droit Je vois déjà des piliers fléchir On ne soutient que les plus forts Les tranchées ravagent le décor
Et des fleurs se détachent sans espoir de s’ouvrir Quand nos héros mordent la poussière
Quand le frère et la sœur se font la guerre Quand chacun jette la première pierre
Il ne reste plus de mains pour tenir les bannières Dans les ruines de nos forteresses
La couleur brûlée des drapeaux Mais le grand vent aussi caresse
Autant de rêves endormis sous la peau Quand nos héros mordent la poussière Quand le frère et la sœur se font la guerre Quand chacun jette la première pierre
Il ne reste plus de mains pour tenir les bannières
Brûle
Je suis sorti de nous
Comme on sort d’un combat Tombé au fond du trou
Dans le creux de tes bras Guerrier privé d’armure Sous le jet de tes pierres J’ai léché mes blessures Comme une bête prisonnière Et si je dois brûler
Que brûle mon passé
Que brûle, que brûle, brûle mon passé Je suis parti de nous
Comme on sauve sa peau Les yeux couverts de boue Et le cœur en lambeaux Mais d’un coup de grisou J’ai détruit mon cachot Je suis encore debout Je reprends le flambeau Et si je dois brûler
Que brûle mon passé
Que brûle, que brûle, brûle mon passé J’embraserai l’enfer pour me réchauffer Que brûle, que brûle, brûle mon passé Mes cendres devenues poussière, je revivrai Que brûle, que brûle, brûle mon passé Et si je dois brûler
Que brûle mon passé
Que brûle, que brûle, brûle mon passé
Écho
Être seuls dans la foule Les passants qu’on évite Le chemin qui se déroule On se dépasse trop vite Mon écho se perd
Dans le désert du silence Mon écho se perd
J’espère ta présence Écho…
Quand la vie se fait dure Que j’erre dans ses allées Plus je frappe sur ses murs Moins je les vois trembler Mon écho se perd
Dans le désert du silence Mon écho se perd
J’espère ta présence Écho…
Les cris sont trop sourds Mieux vaut tout oublier Pour que la rivière courre Et qu’on l’entende chanter Mon écho se perd
Dans le désert du silence Mon écho se perd
J’espère ta présence Écho… Écho… Écho…
Flammes vivantes
J’aimerais trouver l’espoir qui nous redresse Quand la vie montre son armure
Et qu’on vient de frapper un mur Je ne sais plus échapper à la détresse Quand le monde nous fait souffrir Et qu’on ne sait plus s’en sortir
J’ai le souvenir de flammes vivantes J’ai ce souvenir qui seulement me hante J’aimerais voir le chemin qui nous emporte Quand nos rêves sont dissipés
Qu’on a peur de s’aventurer
Je ne sais plus franchir le seuil de ma porte Quand nos cartes sont égarées
Que nos pieds, nos poings sont liés J’ai le souvenir de flammes vivantes J’ai ce souvenir qui seulement me hante Je vois tes ivresses d'où je suis
Et ton allégresse berce mes nuits Même si le silence me poursuit
Ta danse comme une transe pour enflammer ma vie Dis-moi comment le brasier peut reprendre
Montre-moi comment rejaillir de mes cendres J’ai le souvenir de flammes vivantes
J’ai ce souvenir qui seulement me hante Quelques flammes vivantes…
La lumière de tes yeux
Je suis fait pour brûler les frontières Sans jamais regarder derrière
C’est moi qui commande ce train d’enfer J’ai besoin d’un horizon ouvert
J’ai brisé mes chaînes Mais je saigne encore Et le ciel se déchaîne Pour me briser le corps Mais s’il me reste tes yeux
Dans la tempête, une étoile reluit S’il me reste tes yeux
La lumière de tes yeux Je suis fait pour ouvrir la voie Que d’autres suivront derrière moi Ça ne me fait ni chaud ni froid Chacun porte sa propre croix J’ai brisé mes chaînes
Mais je saigne encore Et le ciel se déchaîne Pour me briser le corps Mais s’il me reste tes yeux
Un phare brillant qui perce la nuit S’il me reste tes yeux
La lumière de tes yeux Quand je suis perdu Dans un épais brouillard Quand je n’y crois plus Que j’ai peur dans le noir S’il me reste tes yeux Pour me faire vibrer La lumière de tes yeux Je me relèverai
S’il me reste tes yeux
Dans la tempête… / Un phare… / Le soleil traverse la pluie…
Pour que le ciel
Elle a des regards qui font faiblir la chair Et dans le brouillard, on peut voir sa lumière Elle a des sourires, qui font plier le fer
Ses charmes ont même fait rougir Lucifer Et moi, le damné
Que l’enfer louange Je prierai les anges
Pour que le ciel soit de son côté
Elle peut faire des tempêtes, dans un verre d’eau
Quand le monde l’arrête, elle monte ses grands chevaux Elle affronte les dragons et leur brise les os
Le Diable en a des frissons dans le dos Et moi, le damné
Que l’enfer louange Je prierai les anges
Pour que le ciel soit de son côté Si j’ai dû l’attendre seul dans l’ombre Je l’ai vu en secret fragile comme le verre Et quand elle vivra des jours trop sombres J’irai la chercher jusqu’au bout de la terre Et moi, le damné
Que l’enfer louange Je prierai les anges
Pour que le ciel soit de son côté
Flow (ressentir le flot)
Au travers de la noirceur Un fond de lumière
…
Se lever tôt le matin
Avec le goût d’aller dehors Et se desserrer les mains Quand le cœur bat trop fort Flow… just flow…
Sortir, se risquer ailleurs Pour franchir ses murs Et prendre un air moqueur Malgré ses blessures
Flow… just flow…
Je voudrais déchirer les Cieux Et crier à perdre haleine J’ai des rivières de feu
Qui me coulent dans les veines Flow… just flow…
Une bouteille se dépose sur le rivage À l’autre bout de la Terre
Comme un sourire sur le visage D’un enfant de la guerre
Flow… just flow…
Flow… just flow…
Salut
J’ai couru vers les arcs-en-ciel Jusqu’à perdre de vue le soleil Sans jamais regarder derrière Je me suis perdu dans le désert Salut, tu te souviens de moi?
Après tout ce qu’on a vécu
Salut, qu’est-ce que t’es devenu?
J’ai besoin d’entendre ta voix Encore une fois, encore une fois…
J’ai longtemps cherché l’or des fous Debout, et puis à genoux
À force de soulever la terre J’en ai déterré l’enfer
Salut, tu te souviens de moi?
Après tout ce qu’on a vécu
Salut, qu’est-ce que t’es devenu?
J’ai besoin d’entendre ta voix Encore une fois, encore une fois…
Il y a seulement toi qui comprends ma douleur Il y a seulement toi pour fêter mes victoires Et quand je me prends à rêver en couleurs Il y a seulement toi pour y croire
Salut, tu te souviens de moi?
Après tout ce qu’on a vécu
Salut, qu’est-ce que t’es devenu?
J’ai besoin d’entendre ta voix
Ma belle sirène
Ma belle sirène Je t’ai vu au loin Derrière la tempête Entre les requins Qui faisaient la fête Ma belle sirène
Aux si beaux cheveux Rivières de caresses Naissant au milieu
D’une pluie de tendresse Ma belle sirène
J’ai changé de cap Soufflé dans mes voiles Pour que je rattrape Ma plus belle étoile Ma belle sirène J’ai vu dans tes yeux L’appel de la vie
Comme l’eau et le feu Le jour et la nuit
[refrain]
Pourquoi mon navire A chaviré?
Ce soir dans mes rêves Je te retrouverai
Ma belle sirène …ma belle sirène!
Le vent
Je déteste le vent Qui mêle mes cheveux Qui me glace le sang Me donne froid aux yeux Je déteste le vent
Qui siffle et se lamente Qui gêne mon chemin Sans repos me tourmente
Je déteste le vent, mais j’en ai besoin pour me rallumer
Au lieu de manquer d’air, je n’ai qu’à m’ouvrir et le laisser entrer Je déteste le vent
Qui vole mes papiers Qui me fait courir Pour les rattraper Je déteste le vent Qui souffle de travers
Qui vient tout chambarder Et qui me vire à l’envers
Je déteste le vent, mais j’en ai besoin pour respirer
Et pour changer d’air, je n’ai qu’à m’ouvrir et le laisser entrer
— Alors —
Que vienne le vent pour me défier Que vienne le vent pour me guider Que vienne le vent pour m’emporter Que vienne le vent, que vienne le vent : Que vienne ce vent!
Carpe Noctem
Quand je suis dans le noir Je ne vois que mes rêves Ils sortent des tiroirs
Et mon regard s’élève De grands échafaudages Que le vent peut détruire Des châteaux dans les nuages Rien pour les soutenir
Sans savoir où le destin me mène Je tends les bras vers l’infini
Pour saisir la nuit Carpe Noctem
Quand la ville est endormie Et ses couloirs déserts
Sur les murs d’étranges écrits Forment un autre univers Les portes sont toutes fermées Les vitrines sont des miroirs de glace J’ai nulle part où m’arrêter
Ou pour prendre ma place
Sans savoir où le destin me mène Je tends les bras vers l’infini
Pour saisir la nuit Carpe Noctem
Je sais que l’ombre est la lumière qui dort Que chaque seconde est un coffre précieux Mais la nuit cache bien ses trésors
Si seulement j’arrive à m’ouvrir les yeux [Refrain 2x]