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Une mesure qui atténue l inflation

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C oroNAviruS EN A LgériE

405 nouveaux cas, 318 guérisons et 9 décès

ces dernières 24h

Q

uatre cent cinq (405) nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19), 318 guérisons et 9 décès ont été enregistrés ces dernières 24 heures en Al- gérie, a indiqué, hier, le ministère de la Santé dans un communiqué.

Les boulangers seront exonérés de l’impôt sur le chiffre d’affaires

Une allocation chômage de 13.000 DA à partir de mars

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, lors de la rencontre périodique avec certains responsables de médias nationaux qui sera diffusée ce soir à 21h00, qu’une allocation chômage de 13.000DA sera accordée à partir du mois

de mars prochain et une couverture santé pour préserver la dignité de la jeunesse.

Gel des impôts sur des produits de large consommation

Une mesure qui atténue l’inflation

Les décisions prises par le président de la République, lors du dernier Conseil des ministres, notamment le gel des impôts et taxes sur certains produits alimentaires de large consommation, devront booster le pouvoir d’achat des consommateurs

et atténuer l’effet de l’inflation, notamment exogène, ont souligné lundi des économistes.

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N° 4117 - Mercredi 16 février 2022 - Site web : www.lecitoyen.dz - E-mail : elmouatan@gmail.com - Prix : 10 DA

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e président Tebboune a indiqué que l’Algérie est le premier pays après l’Europe à accorder une allo- cation chômage estimée à 13 000 di- nars algériens, à partir de mars

prochain. Abdelmadjid Tebboune a in- diqué que la hausse des prix alimen- taires sur les marchés mondiaux a affecté le pouvoir d’achat des citoyens, soulignant la décision de geler les taxes

sur certaines denrées alimentaires dans la loi de finances. Évoquant la crise que vivent les boulangers, le président Teb- boune a annoncé qu’à partir du mois de mars prochain, les boulangers seront

exonérés de l’impôt sur le chiffre d’af- faires et ne paieront l’impôt sur les bé- néfices, précisant que cette mesure sera inscrite dans la loi de Finances complémentaire.

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A C T U A L I T E

Mercredi 16 février 2022

g EL DES iMPôtS Sur DES ProDuitS DE LArgE CoNSoMMAtioN

Une mesure qui atténue l’inflation

Les décisions prises par le président de la République, lors du dernier Conseil des ministres, notamment le gel des impôts et taxes sur certains produits alimentaires de large consommation, devront booster le pouvoir d’achat des consommateurs et atténuer l’effet de l’inflation, notamment exogène, ont souligné

lundi des économistes.

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ollicités par l’APS, ces analystes économiques ont estimé que les décisions prises par le Pré- sident Tebboune sur le gel, jusqu’à nouvel ordre, de tous les im- pôts et les taxes, notamment les taxes contenues dans la loi de finances 2022 sur certains produits alimentaires, constituent un «allègement» et «un gain» pour le pouvoir d’achat du consommateur. A ce propos, l’écono- miste Kamel Kheffache a estimé que ces décisions, qui «s’imposaient», ré- pondent au contexte d’inflation enre- gistré au niveau international ayant impacté l’Algérie à travers l’importa- tion des produits de large consomma- tion. «Certes, il existe des facteurs endogènes propres à nous dont le manque d’offres sur le marché, mais nous avons subi une inflation exogène à cause de la hausse des prix de beau- coup de produits à l’importation pro- voquant un déséquilibre entre l’offre et la demande», a expliqué M. Khef- fache»Ces mesures de gel des impôts et taxes vont alléger et améliorer re- lativement le pouvoir d’achat du consommateur, en attendant d’avoir

une visibilité sur les prix des produits de large consommation à l’échelle mondiale. Si l’on tient compte de la ré- duction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui est de l’ordre de 19%, le ci- toyen aura déjà un gain direct sur les prix», a-t-il relevé. S’agissant de la sup- pression des impôts et taxes appliqués sur le e-commerce, les téléphones portables, les matériels informatiques à usage personnel et les startups, celles-ci auront également, un impact positif sur le consommateur final et les micro-entreprises, ainsi que les secteurs du commerce et le paiement électronique, a soutenu l’économiste.

«Ce sont des mesures qui auront un effet sur les recettes du Trésor public étant donné que ces produits sont im- portés et soumis aux droits de douanes. Mais, l’Etat a fait un choix stratégique de cibler une catégorie d’objets et de services qui font partie des produits de large consommation», a fait remarquer M. Keffache assurant que la mise oeuvre de ces décisions aura un «effet immédiat» sur le mar- ché. Dans le même esprit d’idées, l’expert en économie et des technolo-

gie avancées, Farid Benyahia, a indi- qué que les mesures de gel des taxes et impôts devront atténuer les ten- sions et aider lepouvoir d’achat des ci- toyens, surtout dans le contexte inflationniste. «Nous avons un défi so- cial à relever. L’Etat continue de sou- tenir les produits alimentaires de large consommation. Mais, ceci reste insuf- fisant. Il faudrait revoir complètement la politique de soutien afin d’éviter le gaspillage et les pertes», a-t-il recom- mandé, en insistant sur l’intervention du ministère du Commerce et de la promotion des exportations pour éta- blir des prix de référence à l’importa- tion notamment des fruits et autres aliments.

Sur-taxation du Commerce électronique: une situation paradoxale qu’il fallait corriger Selon cet économiste, il est néces- saire de revoir aussi la politique mo- nétaire de manière, a-t-il proposé, de consolider la valeur de la monnaie na- tionale pour permettre l’amélioration du pouvoir d’achat et attirer les inves- tisseurs. «Nous avons besoin d’une

monnaie nationale solide et d’encou- rager les investissements directs étrangers. L’Algérie est convoitée au- jourd’hui par de grands investisseurs mondiaux prêts à venir et à créer de l’emploi», a fait observé M. Benyahia, persuadé que la suppression des taxes sur le matériel informatique et la télé- phonie va encourager la politique de développement technologique du pays. «C’était vraiment paradoxale de taxer le secteur de l’informatique et du numérique, alors que le président de la République misait sur le déve- loppement des start-ups «, a relevé M.

Benyahia, assurant que le pays avait besoin de ce tissu d’entreprises pour rattraper le retard accusé dans ce do- maine. Par ailleurs, les deux experts ont préconisé de veiller sur la mise en œuvre de ces décisions au niveau na- tional à travers un «contrôle rigou- reux» sur le marché afin de répercuter toutes ces suppressions de taxes et d’impôts sur les prix de vente, ainsi que la réactivité de l’administration fiscale et la définition d’un mécanisme clair établissant les listes des produits et services concernés.

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es mesures socio-économiques décidées par le président de la République, Abdelmadjid Teb- boune, lors du dernier Conseil des ministres, sont

«sages» et «positives» et devraient soutenir le pou- voir d’achat du citoyen, la consommation et les entre- prises, a estimé mardi le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Mohamed Sami Agli.Dans une déclaration à l’APS, M.

Agli a salué les décisions prises par le président de la République, lors du Conseil des ministres tenu di- manche, assurant que ces «décisions sages et coura- geuses vont aider à préserver le pouvoir d’achat et à permettre la reprise de la consommation et de la mé- canique économique». «Ces décisions qui visent le soutien au pouvoir d’achat doivent être saluées, en- couragées et soutenues. Elles vont permettre d’allé- ger en ces temps difficiles le pouvoir d’achat du citoyen. Elles reflètent aussi la question centrale de concertation avec les acteurs économiques et la com-

munauté économique dans l’élaboration des lois et textes», a souligné le président de la CAPC. Réitérant l’engagement de son organisation à soutenir les ac- tions des pouvoirs publics et d’être un partenaire actif, M. Agli a insisté sur «l’importance de la concertation afin de promulguer des textes reflétant la réalité et répondent aux préoccupations des acteurs écono- miques». «L’intervention du président de la Répu- blique est tombée donc au bon moment. Nous sommes en train de voir la dégringolade du pouvoir d’achat du consommateur. Le chef de l’Etat a agi réel- lement en tant que père de famille», a ajouté M. Agli, souhaitant que ces «décisions soient pérennisées sur le terrain». Le président de la CAPC s’est félicité éga- lement des décisions portant sur l’arrêt définitif de l’exportation des déchets ferreux, la relance de l’in- dustrie électrique ainsi que la suppression des impôts et taxes sur le e-commerce, les téléphones portables, le matériel informatique à usage personnel et pour

les startups.»Les décisions prises dans le domaine de l’informatique, de la téléphonie mobile ainsi que le e- commerce auront aussi un effet direct sur le citoyen et sur les entreprises. La défiscalisation de ces opéra- tions vont soutenir les domaines du numérique et du commerce électronique», a-t-il prédit, tout en plai- dant pour l’élargissement de ces mesures à d’autres secteurs économiques. «Si nous voulons soutenir le numérique et la digitalisation, il faudrait que tous les produits en lien avec ces secteurs soient très accessi- bles. Pour cela, nous pensons qu’il est nécessaire de revoir tout le dispositif pour passer à une autre étape de soutien à l’entreprise activant dans ces domaines», a préconisé en outre le président le CAPC.Persuadé de «l’impact direct» de ces mesures sur l’emploi et l’outil de production, M. Agli a estimé que celles-ci re- flètent réellement «la volonté de l’Etat et des plus hautes autorités du pays de miser sur la numérisation et l’accès facile aux outils technologiques».

D ErNièrES DéCiSioNS Du P réSiDENt t EbbouNE

Des mesures «sages» et «courageuses»

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e décret fixant les nouveaux prix d’achat des cé- réales par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) auprès des producteurs dans le cadre du développement de la production nationale a été publié dans le dernier journal officiel (n 9). Il s’agit du décret exécutif n22-56 du Aouel Rajab 1443 corres- pondant au 2 février 2022 fixant les prix à la produc- tion du blé dur, du blé tendre, de l’orge et de l’avoine,

signé par le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane. En vertu de ce texte, les prix d’achat à la production d’un quintal de céréales, livrés par les producteurs à l’OAIC au niveau des points de collecte des organismes stockeurs, sont fixés à 6000 DA/q pour le blé dur, à 5000 DA/q pour blé tendre, à 3400 DA/q l’orge et à 3400 DA/q l’avoine.Selon le dé- cret, les prix à la production fixés s’entendent pour les

produits présentant les caractéristiques définies par la réglementation en vigueur.Ces prix peuvent être aussi modifiés compte tenu des barèmes de bonification et de réfaction définis par la réglementation, est-il pré- cisé. Les dispositions du décret peuvent faire l’objet, en tant que de besoin, d’un arrêté conjoint du ministre de l’agriculture et du développement rural et du mi- nistre des finances, a-t-on également mentionné.

A griCuLturE

Parution du décret relatif aux nouveaux prix d’achat des céréales auprès des producteurs

g rèvE DES trANSPortEurS DE CLiNkEr

L’avenir de l’exportation menacé

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NDuStriESéLECtriQuES

Décisions présidentielles

«encourageantes»

pour une filière modèle

L

es décisions du président de la Ré- publique, M. Abdelmadjid Teb- boune, relatives à la relance de la filière des industries électriques, prises lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, sont «réconfortantes» et à la fois «encourageantes» pour en faire une «filière modèle» à l’avenir, a indiqué hier à Alger, le directeur général de la compétitivité industrielle au mi- nistère de l’Industrie, Abdelaziz Guend.»Les décisions du Président Teb- boune, relatives aux industries élec- triques, prises lors du dernier Conseil des ministres, nous confortent et nous encouragent dans notre vision et dé- marches pour aller de l’avant et faire de la filière électricité, une filière modèle», a déclaré M. Guend sur les ondes de la Chaîne II de la Radio Algérienne.Pour une relance effective de la filière élec- tricité, ce responsable a cité, notam- ment, un projet de création d’un cluster électricité qui, a-t-il dit, «regroupera tous les acteurs et producteurs du do- maine afin de mieux s’organiser et de s’entraider pour faire face aux aléas qui freinent l’élan de cette filière».Il a éga- lement évoqué un projet de création d’un centre technique dédié à l’électri- cité et l’électronique, pour que la filière soit «la plus homogène et compacte possible entre ces différents acteurs».Parmi les instructions du Pré- sident de la République, il y a l’engage- ment «immédiat» d’un recensement des producteurs dans les wilayas connaissant une importante dyna- mique industrielle et d’un inventaire national de toutes les spécialités, caté- gories et natures de produits élec- triques en Algérie, en vue d’interdire l’importation des produits fabriqués lo- calement, et ce en l’espace d’un mois.A ce propos, M. Guend a fait savoir que ce recensement «déjà entamé», aura dès mercredi une «dimension natio- nale» et sera «lancé officiellement».Il a souligné que ce recensement concer- nera «tous les producteurs dans le do- maine de l’électricité, qu’ils soient du secteur public ou privé» et permettra d’»identifier, le plus tôt possible, tous les acteurs de la filière électricité à l’échelle nationale afin d’assurer, entre autres, une meilleure orientation des investissements dans ce domaine et se préparer aussi à l’exportation».Par ail- leurs, en réponse à une question sur le principal mécanisme sur lequel doivent reposer les entreprises nationales pour apporter de la richesse au pays et contribuer à sa relance économique, M.

Guend a évoqué «une gouvernance ra- tionnelle, avisée et avertie qui vit la si- tuation du pays et suit son développement économique, tout en restant attentive à ce qui se passe à l’in- ternational».

L

a responsabilité des camions poids-lourd est pointée du doigt dans la dégradation du réseau routier, faute de respecter la charge utile.Dans l’optique de réduire le phénomène de surcharge et donc de dégradation rapide du réseau routier, les autorités ont décidé de l’application stricte de la loi relative à la surcharge des camions.Face à cette décision, les transporteurs de clinker destiné à l’ex- port ont entrepris des mouvements de protestations et de blocage de l’ensem- ble des trajets menant aux ports, spé- cialement à l’est du pays, pour réclamer une augmentation des prix du transport.Dans un communiqué conjoint, cinq producteurs et exporta- teurs de ciment (le Groupe GICA repré- senté par SO.DIS.MA.C, le Groupe

Lafarge Algérie, le Groupe AMOUDA et le Groupe BISKRIA), ont affirmé avoir répondu favorablement à la revendica- tion des protestataires, en augmentant le prix du transport pour compenser proportionnellement la baisse de charge.Face à ces blocages qui perdu- rent depuis près d’une semaine, les cinq entreprises ont également ex- primé leur crainte et peur pour l’avenir des exportations et leurs engagements vis-à-vis de leurs clients à l’étranger.«

Depuis le début du mois de février et suite à la décision des autorités Algé- riennes de l’application stricte de la loi relative à la surcharge des camions [Décision que nous saluons et que nous appuyons fortement], des mou- vements de protestations et de blo- cage des routes se sont rapidement

mis en place sur l’ensemble des trajets menant aux ports [spécialement à l’est du pays] afin de réclamer une augmen- tation des prix de transport », lit-on dans le communiqué signé par les cinq groupes.« Après négociations avec les transporteurs de clinker destiné à l’ex- portation, et compte tenu de la baisse de charge parfois inférieure à la carte grise du véhicule, nous avons répondu favorablement à ces demandes en aug- mentant le prix du transport pour com- penser proportionnellement la baisse de charge. Les différentes réunions te- nues avec les représentants des trans- porteurs se sont soldées par une acceptation et une satisfaction totale de leur part », indique la même sour- ceEt d’ajouter : « Aujourd’hui, nous constatons malheureusement que des

blocages des routes persistent, accom- pagnés de menaces, d’intimidation et de violence à l’égard des chauffeurs qui souhaitent reprendre leur activité et que les efforts mis en place par nos en- treprises sont restés malheureusement vains. »« Nous tenons à partager notre incompréhension et indignation par rapport à cette situation qui perdure depuis presque une semaine mais sur- tout notre crainte et peur pour l’avenir des exportations de notre pays, du fait que nos clients à l’étranger, très mé- contents de cette situation, se rediri- gent rapidement vers d’autres producteurs voisins concurrents qui se- ront ravis de les récupérer et les servir avec un bien meilleur service », in- dique encore le communiqué.«

Convaincus par les efforts de l’État Al-

gérien pour la diversification des ex- portations hors hydrocarbures, nous, ensemble des entreprises exporta- trices de Clinker, avons mis en place tous les moyens humains et financiers pour développer nos exportations et faire connaître le produit algérien sur le marché international », lit-on dans le même document.Les cinq groupes rap- pellent dans leur communiqué que « les exportations de Clinker depuis l’Al- gérie ont connu une évolution impor- tante durant les trois dernières années pour passer de 1,6 Million de tonnes en 2019 à 6,2 Millions de tonnes en 2021 ceci avec l’aide de l’ensemble des parties prenantes dont les autorités portuaires, les directions du commerce et les transporteurs. »

Wahiba K.

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A C T U A L I T é

Mercredi 16 février 2022

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ENziANE

L’AAST, une instance de «réflexion, d’expertise et de consultation»

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane a affirmé, hier à Alger, que l’Académie algérienne des sciences et technologies (AAST) se voulait une instance «de réflexion, d’expertise

et de consultation» dans divers domaines scientifiques et «un partenaire» pour les institutions de l’Etat.

P

résentant un projet de loi définissant l’organisa- tion, la composante, le fonctionnement et les missions de l’AAST devant les membres de l’Assemblée popu- laire nationale (APN), lors d’une séance présidée par le vice-prési- dent de l’APN, Merah Salim, le ministre a précisé que l’AAST est

«une instance de réflexion, d’ex- pertise et de consultation dans divers domaines des sciences et des technologies modernes».

Cette académie «se veut un par- tenaire pour les institutions de l’Etat et les instances publiques et privées, en sa qualité d’ins- tance référentielle à laquelle on se réfère pour consultation », de même qu’elle compte « les meil- leures compétences scientifiques notamment en matière d’élabo- ration des politiques publiques et de mise en place des stratégies à même de réaliser et d’orienter les objectifs de développement», a-t-il poursuivi.Le ministre a indi- qué que ce projet de loi vient

«renforcer le travail de cette ins- tance scientifique et technolo- gique ayant un caractère différent en termes de sa compo- sition et des conditions et normes d’acceptation de ses membres et de ses missions, de toutes les autres instances pu- bliques activant dans le champ des sciences et de la recherche

scientifique ».Les membres fon- dateurs de cette instance au nombre de 46, ont été « sélec- tionnés sur la base des normes d’excellence, en termes de re- cherches, de publications et d’au- tres contributions dans les domaines de leurs compétences

», ainsi qu’au regard « de leur grade universitaire au rang de professeur dans les universités, les écoles, les grands instituts, les centres et les laboratoires de re- cherche nationaux et étrangers, parmi lesquels des personnalités algériennes représentant l’élite scientifique à l’intérieur et à l’ex-

térieur du pays, qui ont prouvé leur mérite », a tenu à souligner M. Benziane.Créée en vertu du

décret présidentiel 15-85 du 10 mars 2015, cette Académie consacrée dans la Constitution par l’article 218 est constituée, outre les 46 membres fonda- teurs, «de 154 membres choisis graduellement par leurs paires lors des sessions l’Assemblée gé- nérale de l’Académie.Dans le même cotexte, le ministre a évo- qué la possibilité d’accepter au sein de l’Académie d’autres mem- bres participants de nationalités étrangères de haut niveau et de renommé internationale dans les spécialités de l’Académie en vue de contribuer au développement économique et technologique, pour peu qu’ils soient choisis lors d’une session de l’Assemblée gé- nérale de l’Académie».L’Acadé- mie compte des filières spécialisées dans les mathéma- tiques, la physique, la chimie, les sciences médicales et biolo-

giques, l’agriculture, les nouvelles technologies, les ressources en eau, l’environnement, le génie civil, l’architecture, l’urbanisme et la physique nucléaire, a-t-il ex- pliqué.L’Académie contribue à la diffusion et la vulgarisation de la culture scientifique et technique à travers le rapprochement des sciences de la société en se ser- vant des moyens adéquats. Elle contribue à la promotion de la vie scientifique et technologique et au soutien de la production des connaissances et des informa- tions, notamment à travers le dé- cernement des prix et médailles, outre les actions de coopération et les échanges nationaux et in- ternationaux entre les différents organes scientifique et technolo- gique, et ce de concert avec le département chargé de la coopé- ration internationale.

Wahiba K.

L

e Général de Corps d’Armée Saïd Cha- negriha, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), a reçu hier, au siège de l’Etat-Major de l’ANP, le Géné- ral d’Armée Antonio Egidio De Sousa San- tos, Chef d’Etat-Major des Forces armées angolaises, qui effectue une visite officielle en Algérie, du 14 au 17 février, à la tête d’une importante délégation militaire, in- dique mardi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).La cérémo- nie d’accueil a été entamée par le salut de l’emblème national et la présentation des honneurs militaires à l’hôte par des forma- tions issues des différentes Forces de l’ANP, précise la même source, ajoutant que le Secrétaire général du ministère de la Défense nationale, les Commandants de Forces et de la Gendarmerie nationale, les Chefs de Départements et les Directeurs centraux du ministère de la Défense natio- nale et de l’Etat-Major de l’ANP, ainsi que

les membres de la délégation angolaise, ont pris part à cette rencontre.Après avoir souhaité la bienvenue à la délégation mi- litaire angolaise, le Général de Corps d’Ar- mée a souligné que «cette visite aura pour effet positif direct de multiplier les oppor- tunités de rencontres et de concertations, pour échanger les points de vue sur les questions d’intérêt commun».»Cette visite réaffirme notre détermination à travailler ensemble à la faveur d’une volonté poli- tique clairvoyante, qui aura pour effet po- sitif direct de multiplier les opportunités de rencontres et de concertations, ce qui nous permettra d’échanger régulièrement les points de vue et les analyses sur les questions d’intérêt commun», a-t-il souli- gné.»Notre volonté de coopération bilaté- rale est en mesure de refléter une dynamique à même d’entériner nos rela- tions dans un processus pérenne et prag- matique et de la hisser à la hauteur des

ambitions de nos deux Armées. En fait, notre rencontre d’aujourd’hui représente une opportunité pour définir les volets de notre coopération militaire bilatérale et concrétiser ses perspectives», a mis en exergue Saïd Chanegriha.Le Général de Corps d’Armée a tenu à souligner que «l’Al- gérie a toujours contribué à la sensibilisa- tion de la communauté internationale quant au caractère transfrontalier du fléau du terrorisme et de ses dangers, partant de sa riche et longue expérience en la ma- tière».»Je me permets de vous affirmer qu’au fil des années, l’expérience acquise de notre combat contre le terrorisme fait ressortir qu’aucun pays n’est à l’abri de la menace terroriste et que la lutte contre ce phénomène ne peut être la mission d’un seul pays», a-t-il relevé.»C’est pourquoi l’Algérie a grandement contribué à la prise de conscience, par la communauté inter- nationale, quant à la dimension transfron- talière et des dangers de ce fléau, comme elle a activement œuvré pour que les pays de la région disposent de capacités mili- taires et de l’efficacité requise en matière de lutte contre le terrorisme», a-t-il encore souligné.Le chef d’Etat-Major de l’ANP a salué, dans ce contexte, «la nouvelle ap- proche globale et intégrée» pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme vio- lent, préconisée par l’Algérie, dernière- ment, lors du Sommet de l’Union africaine, tenu à Addis-Abeba.»A ce titre, précisé- ment, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, Président de la République, Chef Suprême des Forces armées, ministre de la Défense

nationale, a plaidé, en date du 06 février en cours, lors du Sommet de l’Union afri- caine, tenu à Addis-Abeba, pour la concep- tion et l’adoption d’une nouvelle approche africaine globale et intégrée, pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme vio- lent, car la bataille contre ce dangereux fléau nécessite la conjugaison des efforts de tous, notamment en ce contexte d’in- stabilité que connait la région du Sahel et du Sahara, marqué également par l’aggra- vation de la menace terroriste et la proli- fération des organisations connexes dans plusieurs pays du continent», a-t-il fait va- loir.»Cette approche repose sur deux vo- lets majeurs, à savoir la lutte contre les groupes extrémistes sur le terrain, d’une part, et la lutte contre les idées radicales et l’immunisation des sociétés africaines contre ces idéologies insidieuses, d’autre part», a-t-il précisé.De son côté, le Général d’Armée Antonio Egidio De Sousa Santos, Chef d’Etat-Major des Forces armées An- golaises a mis en valeur «les relations his- toriques profondes entre l’Algérie et l’Angola qui remontent aux années d’occu- pation étrangère où l’Algérie a apporté son assistance et son soutien au peuple ango- lais afin de recouvrer son indépen- dance».A l’issue de la rencontre, il a été procédé à un échange de présents symbo- liques entre les deux parties et la signa- ture, par le Chef d’Etat-Major des Forces armées angolaises, du livre d’or de l’Etat- Major de l’ANP, conclut le communiqué.

Wahiba K.

Le Conseil de la nation participe aux travaux de la 4e Conférence du Parlement arabe prévue

samedi au Caire

L

e Conseil de la nation participe à partir de mardi aux réunions du comité prépa- ratoire de la 4e Conférence du Parlement arabe et des présidents des parlements et assemblées arabes qui se tiendra, samedi au Caire (Egypte), a indiqué hier un communiqué du Conseil de la nation. Le Conseil de la nation, représenté par M. Ab- delkrim Korichi, membre du Parlement arabe, prendra part, du 15 au 17 février, aux réunions du Comité préparatoire de la 4e Conférence du Parlement arabe et des pré- sidents des assemblées et des parlements arabes, dans le cadre d’une délégation conjointe du parlement avec ses deux chambres, conduite par le Président de l’Assem- blée populaire nationale (APN), Brahim Ghali, lit-on dans le communiqué.

Saïd Chanegriha reçoit le Chef d’Etat-Major des Forces armées angolaises

Le Président Tebboune reçoit le président de la Fédération internationale des Sociétés

de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

L

e président de la République, Abdelmadjid Tebboune à reçu hier à Alger le président de la Fédé- ration internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), Francesco Rocca qui effectue une visite de travail en Algérie, indique un communiqué de la Présidence de la Ré- publique. L’audience s’est déroulée au siège de la Présidence de la République en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, et du directeur de cabinet à la Présidence de la République, Abdelaziz Khellaf.

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A C T U A L I T é

Mercredi 16 février 2022

t rANSPort

Instructions pour la simplification de la procédure d’octroi de concessions

Le ministre des Transports, Aïssa Bekkaï, a donné des instructions pour la simplification de la procédure d’octroi de concessions, la prise en charge des problèmes soulevés, l’inventaire des espaces destinés à abriter les projets et la numérisation des données y afférentes en vue d’une exploitation optimale, a indiqué un communiqué du ministère.

L

e ministre a donné ces ins- tructions lors de la réunion qu’il a présidée, lundi à Alger, en présence de cadres du mi- nistère, du PDG du Groupe des ser- vices portuaires (Serport) et du PDG de la Société de gestion des ports de pêche et de plaisance (SGPP), avec la participation par visioconférence des directeurs des unités de pêche et de plaisance et des directeurs des transports des wilayas côtières, a précisé la même source.Après avoir rappelé que l’Algérie disposait, le long de ses 1.600 Km de côtes, de 45 ports de pêche et de plaisance gérés par 14 unités de wilaya, M. Bekkaï a souligné l’importance de ces infra- structures qui sont, a-t-il dit, un ac- quis pour le secteur, appelant à leur exploitation optimale pour contri- buer à la relance économique du pays.Le ministre a insisté sur la né- cessité de faciliter le travail des pro- fessionnels de la pêche et d’accélérer l’octroi des concessions aux investisseurs dans le domaine de la construction navale, notam- ment celle des navires de pêche, conformément à la politique du gou- vernement en la matière, selon le communiqué.M. Bekkaï a en outre appelé les directeurs des unités de pêche et de plaisance et les direc- teurs des transports au niveau des wilayas à travailler en synergie et à coordonner leurs efforts avec les au- torités locales pour la prise en

charge des problèmes soulevés loca- lement et la réunion des conditions nécessaires au développement des ports en vue d’inciter les investis- seurs à parachever la réalisation de leurs projets.Lors de la réunion, le PDG de la Société de gestion des

ports de pêche et de plaisance a présenté un état des lieux et le bilan d’activité de ces ports, l’état d’avan- cement de l’opération d’octroi de concessions aux investisseurs dans cette activité et les entraves rencon- trées.Il est aussi revenu sur l’état

d’avancement des travaux de réali- sation de cinq (5) nouveaux ports de plaisance à travers le pays.Après les interventions des directeurs des uni- tés de pêche et de plaisance, qui ont soumis des propositions concrètes pour l’amélioration de leurs perfor- mances et le développement de leur activité, le ministre a instruit les dif- férents directeurs de simplifier la procédures d’octroi de concessions, de prendre en charge les problèmes soulevés, d’inventorier les espaces destinés à abriter les projets et de numériser les données y afférentes en vue d’une exploitation optimale et de la consécration de la transpa- rence dans leur attribution au ser- vice de l’économie nationale.

Mohamed K.

P

lus de 80% des unités de production im- plantées sur les deux rives de Oued El- Harrach ne déversaient plus leurs déchets qui polluaient jusque là ce Oued.C’est ce qu’a indiqué lundi la ministre de l’Environnement, Samia Moualfi, en marge d’une visite aux différents projets d’aménagement de Oued El-Harrach à Alger et Blida.Mme Moualfi, dont les propos ont été rapportés par l’agence APS, a précisé que la majorité des unités de pro- duction implantées sur les deux rives du Oued avaient mis en place des stations d’épuration et de traitement de leur déchets et qu’il ne restait que 26 unités dépourvues de stations.Les entre- prises industrielles doivent assumer leur respon- sabilité en matière de protection de l’environnement, a souligné la ministre faisant état de discussions en cours avec les responsables de ces entreprises pour trouver les solutions idoines.Parmi les solutions proposées, la possibi- lité de réaliser une station d’épuration avec « un financement commun » avec les entreprises in- dustrielles concernées.Les entreprises indus-

trielles dépourvues de moyens financiers pour la réalisation de stations de traitement sont appe- lées à fédérer leurs moyens avec les autres entre- prises pour la réalisation d’une station commune.La priorité du projet d’aménagement de Oued El-Harrach consiste à stopper la pollu- tion et, partant, améliorer les conditions de vie des riverains du Oued.Lors de cette visite d’ins- pection, Mme. Moualfi était accompagnée du mi- nistre de l’Energie et des mines, Mohammed Arkab, du ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni et du ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar ainsi que du wali d’Al- ger, Ahmed Maabed et du Secrétaire général de la wilaya de Blida.Concernant le taux d’avance- ment des travaux, la ministre a fait savoir que l’aménagement de Oued El Harrach concerne plu- sieurs parties dont certaines ont dépassé les 95%, tandis que les travaux sont en cours en coordina- tion avec les secteurs concernés pour parachever les travaux et accompagner les maitres d’œuvres à travers la levée des obstacles notamment tech- niques.Le projet prévoit plusieurs étapes dont

l’aménagement hydraulique et des espaces spor- tifs et de loisirs.La valeur de ce projet dont la réa- lisation a été engagée en 2012, est estimée à 38 mds da pour un délai de réalisation de 82 mois selon les explications avancées lors de la visite.Les travaux de ce projets sont assurés par la société sud-coréenne « Daewoo » et l’entreprise natio- nale « COSIDER ».Ce projet qui sera réalisé sur quatre tranche comprend des stations de traite- ment, des stations de pompage et des stations anti-inondations outre un système d’alerte auto- matique en cas d’augmentation du niveau des eaux. Il s’agit également de structures contre la pression des eaux et des stations pour le contrôle de la qualité des eaux comprenant des micro-la- boratoires permettant de repérer la source de pollution en sus d’un système mécaniques pour éliminer les mauvaises odeurs.M.Arkab a rappelé lors de sa visite l’impératif de réaliser les diffé- rentes structures et stations du projet afin de ga- rantir l’autonomie en matière d’approvisionnement en énergie à travers notam- ment les énergie renouvelables. Wahiba K.

u

n navire de dépollution construit localement (60% de taux d’intégration) par l’Entre- prise de réparation navale (ERENAV) relevant du groupe algérien de trans- port maritime (GATMA) a été livré hier au port d’Alger, et ce, lors d’une cérémonie présidée par le ministre des Transports, Aissa Bekkai.Dans une allocution prononcée à cette oc- casion, M. Bekkai a fait savoir que ce navire de dépollution sera déployé au niveau des ports, de pêche ou com- merciaux, ajoutant que l’Algérie im-

portait ce type de navires de l’étran- ger en devise et à des prix supérieurs aux coûts de fabrication.Une rencon- tre sera organisée au niveau de la wi- laya d’Oran pour la livraison de 4 remorqueurs, a poursuivi le minis- tre.Par ailleurs, le ministre a évoqué sa rencontre avec les représentants des ports de pêche et de plaisance afin de faciliter l’octroi des espaces disponibles aux personnes activant dans le domaine de l’industrie des bateaux de pêche.Dans 15 jours, l’en- treprise ERENAV lancera l’opération

de rénovation du navire de transport des passagers «Tariq Ibn Ziyad» pour le remettre en service, a souligné M.

Bekkai.Le ministre a également évo- qué une réunion qu’il a tenue, lundi, avec les représentants des produc- teurs de ciment, en vue d’un partena- riat entre les opérateurs de transport pour réussirl’exportation du ciment vers les marchés étrangers, et par conséquent le développement du transport maritime pour avoir une part du marché mondial des trans- ports.Au cours de cette cérémonie,

deux conventions ont été signées entre les établissements publics rele- vant du secteur. Les PDG du Groupe algérien du transport maritime « GATMA » et du Groupe de services portuaires «Serport «, ont conclu une convention entre les deux groupes pour doter les ports algériens en na- vires et équipements spéciaux.De son côté , le PDG d’ERENAV, Abdelaziz Ta- zarourt, et le PDG de l’Entreprise de Gestion des Ports et Abris de Pêche (EGPP) Mohamed Taib Abboud, ont signé une convention entre les deux

institutions pour l’octroi d’un contrat de concession relatif à une parcelle au niveau du port de Tala Guilef (Bé- jaïa) pour créer une unité de fabrica- tion et d’entretien de navires.

Evoquant, par ailleurs, l’ouverture des portes aux opérateurs privés pour in- vestir dans le transport aérien, le mi- nistre a affirmé que son département avait accordé en début du mois 15 autorisations, en plus de 11 autres dans le domaine du transport mari- time.

Lydia K.

P ort D ’A LgEr

Livraison d’un navire de dépollution de fabrication locale

o uED E L -h ArrACh

Plus de 80% des unités de production sur les deux rives ne déversent plus leurs déchets

C

oNStruCtioNS NoNCoNforMES AuPErMiSDECoNStruirE

Des amendes entre 10% et 25%

imposées

L

e premier ministre Aïmene Be- nabderrahmane, vient de fixer, dans un décret paru sur le dernier numéro du journal officiel, les nou- velles conditions de régularisation des constructions non conformes au per- mis de construire délivré.Le respect des règles générales de l’urbanisme concerne l’ensemble des règles juri- diques et réglementaires qui régissent le voisinage, notamment en matière de mitoyenneté, d’alignement, d’ou- vertures sur façades, d’emprise au sol et de gabarit ; les normes de construc- tion et de sécurité : l’ensemble des droits et obligations juridiques et tech- niques servant à garantir le respect des règles de la construction en ma- tière de stabilité et de sécurité de l’ou- vrage contre tout type de risque prévisible ; la valeur de la construction : est la valeur de la partie de construc- tion ajoutée ou modifiée, estimée sur la base d’un prix unitaire du mètre carré (m²) gros œuvre et d’un montant forfaitaire par façade, en fonction de l’usage de la construction.Les disposi- tions de ce décret s’appliquent à toutes les constructions réalisées ou en cours de réalisation pourvues d’un permis de construire et qui sont non conformes à ce dernier, antérieure- ment à la publication du présent dé- cret.Les constructions qui peuvent être régularisées doivent respecter les conditions suivantes : les règles géné- rales de l’urbanisme en termes : d’em- piètement sur l’espace de recul à l’intérieur de la propriété ; d’ouver- tures sur façades non autorisées par le permis de construire délivré ; de su- rélévation de niveaux ou d’étages non autorisés ; d) de dépassement d’em- prise au sol. les normes de construc- tion et de sécurité, notamment en zones sismiquesLe permis de construire modificatif ou le certificat de conformité, à titre de régularisa- tion, sont établis et notifiés aux de- mandeurs par l’autorité compétente après la levée des réserves, le cas échéant, dans les délais fixés dûment constatée et vérifiée par la commis- sion et du paiement d’une amende calculée sur la base d’un pourcentage variant entre 10 et 25% de la valeur fixée à l’article 13 ci-dessous, des par- ties rajoutées ou modifiées de la construction, en fonction de l’usage de la construction, arrêté comme suit : logements ruraux et logements réa- lisés dans les lotissements sociaux (Sud et Hauts-Plateaux), aidés par l’Etat : 10% ; habitations individuelles et logements collectifs : 15% ; constructions relatives aux projets d’investissement et les constructions recevant du public : 20%.

M

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Réception d’un navire anti-pollution de fabrication locale avec un taux d’intégration de 60%

u

n navire de lutte contre la pollution, fabriqué localement, avec un taux d’intégration de 60%, a été livré, au port d’Alger, par l’entreprise de réparation navale « ERENAV » relevant du groupe algérien de trans- port maritime (GATMA), lors d’une cérémonie présidé par le ministre des Transports Aissa Bekkai.Lors de son allocution, le ministre Bekkai a expliqué que ce navire lutte contre la pollution au niveau des ports commerciaux ou de pêche, expliquant que l’Algérie avait l’habitude d’importer ce type de navire en devises

« à un prix qui représente le double du prix de fabrication ».Il a ajouté qu’une réunion sera organisée au niveau de la wilaya d’Oran, qui prévoit la livraison de quatre (04) bateaux-pilotes.D’autre part, le Ministre a évoqué sa rencontre avec les représentants des ports de pêche et de plaisance dans le cadre de faciliter l’octroi des espaces disponibles pour les mettre à la disposition des opérateurs du domaine de l’industrie des bateaux de pêche.Il a également déclaré qu’après 15 jours, la société « ERENAV » réparera le paquebot « Tariq Bin Ziyad » et le remettra

en service. Wahibe K.

(5)

Mercredi 16 février 2022

La 5

« L

e processus judiciaire a étéponctué de failles. Les preuves re- tenues contre M. Rais- souni ne sont pas crédibles», a affirmé son avocate Souad Brahma, en présence du journa- liste en détention, lors des plaidoi- ries de la défense.M. Raissouni, 49 ans, un éditorialiste connu pour son ton critique vis-à-vis des autorités, est accusé d’»agression sexuelle» par un jeune militant LGBTQ. Une accusation qu’il re- jette, assurant qu’il est poursuivi

«à cause de ses opinions».L’en- quête a été ouverte à la suite d’une publication sur Facebook dans laquelle le plaignant l’accuse, sous pseudonyme, de l’avoir agressé sexuellement. L’accusa- tion se base également sur une conversation enregistrée et des échanges sur le système de mes- sagerie Messenger.Mais selon Me Brahma, «l’enregistrement audio et les messages qui l’incrimine- raient, et dont la véracité est réfu- tée par M. Raissouni, ne font pas allusion aux faits qu’on lui re- proche».»Pourquoi donc le télé- phone du plaignant n’a pas été saisi et expertisé car c’est sur cet

outil que l’audio a été enregistré et se trouvent les conversation at- tribuées à M. Raissouni ?», a de- mandé un autre avocat, Mohamed Messaoudi.En re- vanche, le téléphone du journa- liste «a été expertisé mais aucun élément l’incriminant n’y a été trouvé», a assuré Me Mes- saoudi.Accusé par la défense d’avoir fait des déclarations

«contradictoires», le militant LGBTQ — qui s’est constitué partie civile — maintient depuis le début du procès qu’il a été victime d’une agression sexuelle.Pour sa part, le parquet a estimé que les preuves de la culpabilité de M. Raissouni étaient «irréfutables» et a requis la peine maximale de dix ans contre lui.Arrêté en mai 2020, l’éditorialiste n’avait pas assisté à

la plus grande partie de son pro- cès en première instance — entre février et juillet 2021 — en raison d’une grève de la faim de 122 jours.Pour les autorités maro- caines, M. Raissouni a bénéficié d’un procès «équitable» et ces poursuites «n’ont rien à voir avec son travail journalistique». Le pro- cès reprendra le 21 février en cours.

u

ne vingtaine d’individus impliqués dans différents crimes ont été ar- rêtés courant de la semaine par les services de la sûreté de wilaya de Tipasa lors de descentes de la police dans des re- paires de malfaiteurs, a-t-on in-

diqué dans un communiqué

d e

cette institution sécuritaire.Les descentes de police ont été effectuées par la sûreté de wilaya de Tipasa, en coordination avec les sûretés des daïras, au niveau de la to- talité des points noirs du territoire de com- pétence, notamment les communes de la partie Est, selon le do- cument de la sû-

reté de wilaya.Menées dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, «ces opérations visent à instaurer un climat de sécurité et de tranquillité au sein de la population», a-t-on précisé.Ces descentes ont abouti, selon la même source, à l’arrestation de 20 individus parmi lesquels deux faisaient l’objet de mandats d’arrêt, à la saisie de quantités de drogues et de comprimés psychotropes destinés à la vente en milieux de jeunes, et la saisie d’un montant estimé à 60.200 DA, issu de la vente des stupéfiants.A cela s’ajoute la saisie de 10 armes blanches de différents types et calibres et d’un

fusil de pêche, utilisés dans l’agression des personnes, a-t-on fait savoir.La sûreté de wilaya a fait état également de la mise en fourrière de 143 motos pour absence de papiers, avec l’établissement de procès verbaux (PV) d’infractions à l’encontre de leurs propriétaires. A cela s’ajoute le contrôle de 644 véhicules et le pointage de 1.008 personnes, a-t-on précisé.Des procédures judiciaires ont été engagées contre les individus arrêtés en vue de leur présentation devant les tribunaux des par- quets territorialement compétents, a-t-on rapporté dans le communiqué de la sûreté de wilaya.

Tipasa: une vingtaine d’individus incriminés pour délits arrêtés par la police

Maroc/procès: La défense du journaliste Raissouni dénonce «les failles» du dossier

Les avocats du journaliste marocain Soulaimane Raissouni, condamné en première instance à cinq ans de prison, ont dénoncé les «failles» du dossier devant la Cour d’appel

de Casablanca, ont rapporté des médias.

Tiaret : démantèlement d’un réseau de trafic de drogue

L

es services de sécurité de la wilaya de Tiaret ont réussi, dernièrement à démanteler un réseau de trafic de drogue et à opérer la saisie de 1,7 kg de kif traité, a-t-on appris auprès des services de ce corps constitué.L’opération a été menée par la brigade de recherche et d’investiga- tion de la police judiciaire sur la base d’informations faisant état d’individus qui s’apprêtent à d’introduire une quantité considérable de kif traité à Tiaret, a-t-on indiqué.Une enquête sur cette affaire a permis d’identifier cinq mis en cause et de les arrêter avec la saisie de la quantité de drogue à l’intérieur d’un véhicule.Après accomplissement des procédures judiciaires, ils ont été présentés devant le procureur de la République prés le tribunal de Tiaret, qui a transmis le dossier de l’affaire au juge instructeur qui, à son tour, a ordonné d’écrouer l’un d’eux pour détention de la drogue (kif traité) et de placer les autres prévenus sous contrôle judiciaire.

Syrie: Plus de 40.000 déplacés ont regagné leurs

domiciles

P

lus de 40.000 personnes

déplacées internes sont rentrées chez elles dans le nord-est de la Syrie après la fin des hostilités, a indiqué l’Organisation des Nations unies.»A la date du 8 février, plus de 90%

des 45.000 personnes déplacées par les hostilités dans la ville d’Al-Hasakeh sont rentrées chez elles», a précisé le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) dans son dernier bulletin humanitaire.Ces retours font suite «à la fin des hostilités dans et autour du complexe pénitentiaire d’Al Sin’a le 31 janvier, bien que les opérations de sécurité et de recherche se poursuivent», précise la même source, notant que les retours ont eu lieu principalement dans les quartiers sud de Ghweiran et d’Al Zouhour.Toujours selon l’ONU, 2.000 autres personnes vivent dans des communautés d’accueil.

Relizane:

démantèlement d’un réseau d’escroquerie et de falsification

de diplômes

L

es services de police de Relizane ont démantelé un réseau criminel de 11 individus spécialisé dans l’escroquerie et la falsification de diplômes, a-t-on appris auprès de la sûreté de wilaya.Cette opération, menée dans le cadre de la lutte contre la cybercri- minalité, a permis aux enquêteurs de déceler un réseau criminel activant sur le territoire na- tional qui arnaquait les jeunes en quête de diplômes pour décrocher un emploi, a indiqué la chargée de communication et des relations publiques à la sûreté de wilaya.»Des membres du réseau ont créé des pages et des comptes sur les réseaux sociaux (Facebook) proposant des diplômes d’établissements de formation, publics et privés, et d’organismes publics à des prix attractifs», a-t-elle indiqué.Les investigations approfondies, la coordination avec l’instance ju- ridique et l’extension de compétence territoriale à plusieurs wilayas du pays ont permis de démanteler le réseau constitué de 11 membres dont quatre femmes, de saisir des appareils informatiques, de cachets contrefaits, de fichiers et autres matériels utilisés dans la falsi- fication, ainsi que des téléphones portables, selon la même source.Une procédure judi- ciaire a été engagée et les prévenus ont été présentés lundi devant la justice pour les chefs d’inculpation de «constitution d’association de malfaiteurs, de blanchiment d’argent, de faux et usage de faux dans des documents administratifs et officiels, d’imitation de sceaux et cachets, d’escroquerie», selon la même source.

(6)

Médéa

Régularisation de 80% des diplômés en insertion professionnelle et sociale

6

r é g I o n s

Mercredi 16 février 2022

Mila

Session de formation en pisciculture intégrée à l’agriculture

La station de pêche et d’aquaculture de Mila organisera «prochainement» une session de formation dans le domaine de la pisciculture intégrée à l’agriculture au profit des agriculteurs de la wilaya,

a-t-on appris auprès des services de cette station.

« D

epuis novembre

2021, les services de la station ont lancé la réception des dossiers des agriculteurs sou- haitant bénéficier de cette for- mation», a indiqué l’ingénieure en pêche maritime, Raoum Hamma dans une déclaration à l’APS, ajoutant que jusqu’à la se- maine en cours, 20 agriculteurs éligibles se sont inscrits pour cette formation.Elle a détaillé que les conditions requises pour s’inscrire à cette formation est la présence d’une source d’eau per- manente ainsi qu’un bassin d’eau d’une capacité de plus de 100 m3.Cette formation sera enca- drée par des professeurs spécia- lisés de l’Institut technologique des pêches et de l’aquaculture de Collo (wilaya de Skikda) qui initie- ront les apprenants aux tech- niques liées à la pisciculture intégrée à l’agriculture, ainsi que sur les maladies qui affectent les

poissons, en plus du procédé de préparation et d’entretien des bassins destinés à l’élevage de poissons, a-t-elle encore ajouté.Les services de la station de pêche et d’aquaculture de Mila visent, à travers l’organisa- tion de telles formation au profit des agriculteurs, à augmenter le rendement de nombreux filières agricoles en exploitant les eaux

des étangs de pisciculture qui contiennent des matières orga- niques bénéfiques aux cultures qui peuvent remplacer les en- grais chimiques, et ce, conformé- ment aux orientations du ministère de tutelle, a soutenu la même source.Cette initiative vise également à motiver les agricul- teurs à adhérer, de manière signi- ficative, dans l’activité piscicole

ce qui contribuera à son dévelop- pement et augmentera la pro- duction nationale halieutique par l’intensification des opérations piscicoles, a rappelé la même source.Cette prochaine session de formation de trois jours en pisciculture intégrée à l’agricul- ture organisée dans la wilaya de Mila, permettra également aux agriculteurs de connaître les me- sures proposées dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture, y compris les micro-crédits alloués aux investisseurs dans ce do- maine, dans la réalisation de tra- vaux d’aménagement d’étangs piscicoles, de restauration ou d’acquisition d’aliments, selon la même source.La même ingé- nieure a rappelé que deux forma- tions similaires ont été organisées auparavant ciblant environ 40 agriculteurs qui ont été encouragés à l’élevage de poissons en leur fournissant des alevins.

u

ne quantité de 600 quintaux de son a été cédée récemment au prix subven- tionné aux professionnels de l’élevage camelin activant à M’sila, ont annoncé les services de la wilaya.L’opération, faisant suite à une instruction du wali Abdelkader Djel- laoui, consiste à aider les 50 éleveurs de la fi- lière que compte la wilaya, avec un troupeau de 1.450 camelins, pour faire face au manque de fourrage, ont noté les services de la wilaya de M’sila.Cédés au prix réglementaire de 2.300 DA le quintal, ces 600 quintaux (60

tonnes) de son font partie d’une quantité glo- bale de 2.300 quintaux (qx) saisis durant les trois dernières semaines suite à des opéra- tions visant à lutter contre la spéculation commerciale, a noté la même source, indi- quant que la quantité saisie a été remise à l’Office algérien interprofessionnel des cé- réales (OAIC).L’élevage camelin est localisé essentiellement dans les communes de Sidi Aissa, Khettouti Sed El Djir, Souamaa, Chellal, Ouled Madhi et M’sif, a souligné la même source, ajoutant que la distribution de cette

quantité de son aux professionnels de l’éle- vage camelin contribuera à alléger les charges liées à cette activité et à les accom- pagner dans le cadre de la diversification de la production des viandes rouges dans la wi- laya de M’sila.La quantité distribuée consti- tue un appui pour valoriser de nouveau l’élevage camelin entré depuis les années 1960 dans une phase de marasme, ont rap- pelé les mêmes services, expliquant que M’sila constitue la destination préférée des adeptes de viande et de lait camelin.

M’sila

600 quintaux de son cédés au prix subventionné

u

ne série d’interventions en chirur- gie réparatrice et de consultations sont au programme des journées médico-chirurgicales pluridisciplinaires, ouvertes à l’Etablissement public hospi- talier «EPH-Mohamed Boudiaf» à Ouar-

gla, a-t-on appris des

organisateurs.L’opération concerne des interventions en chirurgie réparatrice pour plus de 300 personnes atteintes de brûlures et de malformations congéni-

tales, et d’autres liées à la reconstruction mammaire destinées aux femmes après un cancer du sein, alors que 68 enfants autistes vont bénéficier de consultations médicales, dans le cadre de cette initia- tive qui s’étalera sur quatre jours (14-17 février), a-t-on précisé.Encadrées par des praticiens spécialistes étrangers (France, Belgique et Canada), sous la conduite du Pr. Remy Zillox, en collaboration avec des médecins et paramédicaux locaux, ces

journées médico-chirurgicales consti- tuent l’opportunité d’organiser aussi des rencontres de formation sur les nouveau- tés dans le domaine médical en rapport avec les bonnes pratiques de prise en charge des enfants autistes et les patients souffrant de brûlures, a déclaré Salah Smail, directeur de la structure hospita- lière.Organisée conjointement par l’EPH- Mohamed Boudiaf et l’association locale

«El-Rahma» des implantés cochléaires,

en coordination avec l’Association du sa- voir de l’échange dans le domaine médi- cal, cette mission médicale a pour objectif de contribuer au renforcement de l’accès aux soins et le rapprochement des prestations médicales spécialisées des patients de la région.La mission mé- dicale vise également l’acquisition d’un savoir-faire, notamment dans la chirurgie réparatrice et le traitement de l’autisme chez l’enfant, a-t-il fait savoir.

ouargla

Journées médico-chirurgicales pluridisciplinaires à l’EPH-Mohamed Boudiaf

tlemcen

Vaste

campagne de curage du réseau

d’assainisseme nt à Maghnia

u

ne vaste campagne de curage du réseau d’as- sainissement a été en- tamée à Tlemcen dans la commune de Maghnia, a-t-on appris de la chargée de com- munication de l’Office natio- nal d’assainissement (ONA) zone d’Oran, Merzoug Faiza.Portant sur l’élimination des points noirs et la réduc- tion de la pollution de l’envi- ronnement et des ressources hydriques sur instructions du ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, la campagne vise à éviter les inondations et à prévenir contre les maladies à trans- mission hydriques (MTH), a souligné Mme Merzoug.Pour assurer le succès de cette opé- ration d’envergure, qui se poursuit lundi, 27 équipes de 180 personnes ont été mobili- sées dont 15 cadres, 165 chauffeurs et agents d’exploi- tation outre 25 camions avec cabines et 12 autres hydromé- caniques et une caméra d’ins- pection, selon la même source.Les équipes mobilisées effectuent des opérations de curage, de dépollution et de nettoyage au niveau de la route nationale (RN7), du cen- tre-ville de Maghnia et un nombre de quartiers dont haï Chouhada et haï El Bouraki, a- t-on fait savoir.Des campagnes similaires sont programmées dans d’autres wilayas relevant de la zone d’Oran de l’ONA, a annoncé Mme Merzoug.

Q

uatre-vingt pour cent (80 %) des diplômés uni- versitaires concernés par l’opération d’insertion des affiliés aux dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) et d’insertion sociale (PID) ont été régularisés, à ce jour, dans la wilaya de Médéa, a-t-on appris, du directeur local de l’emploi.La mise en œuvre du dispositif de régularisation a permis le placement dans le secteur administratif de pas

moins de 5337 diplômés univer- sitaires, sur un total de 6670 di- plômés affiliés aux dispositifs DAIP et PID, soit un taux de ré- gularisation de 80%, a déclaré à l’APS, Mohamed Lamine Zi- touni.Les placements réalisés ont concerné les secteurs des collectivités locales, avec la ré- gularisation de 3121 diplômés universitaires, représentant un taux d’intégration de 92%, la jeunesse et les sports, 368 pla- cements, la santé, 381 place-

ments et la formation profes- sionnelle, 116 placements, soit un taux de régularisation res- pectif de 98 %, 96% et 100 % pour ce dernier secteur, a-t-il ex- pliqué.Le secteur de l’éducation, qui concentre le plus grand nombre d’affiliés à ces disposi- tifs, totalisant près de deux mille diplômés, le directeur local de l’emploi a révélé que le taux de régularisation dans ce secteur se situe à 53 %, aboutissant au placement de 1003 diplômés

universitaires.348 autres diplô- més, affectés à diverses admi- nistrations, ont également bénéficié de régulation, soit un taux de 67% de l’effectif recruté par ces administrations, dans le cadre de ces dispositifs, a-t-on noté.S’agissant des placements effectués dans le secteur écono- mique, Mohamed Lamine Zi- touni a fait état de la régulation de la situation professionnelle de 7 diplômés, sur un total de 81 diplômés émargeant dans

ces dispositifs d’insertion pro- fessionnelle et sociale.Ce «fai- ble» taux de placement est dû, d’après ce même responsable, à la centralisation de la gestion des ressources humaines de certaines entreprises écono- miques et la situation financière délicate à laquelle font face d’autres entreprises, réduisant, ainsi, les possibilités de place- ment ou d’ouverture de postes budgétaires au profit de ces di- plômés, a-t-on conclu.

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