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: N je; h a VA-T-IL RELIRE* CLASSIQUES?

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if

...QUI ET

MANGE DES GRENOUILLES IGNORE LA GÉOGRAPHIE...

Oit-on toujours du français à l ’étranger qu’il est un homme «q u i mange des gre­

nouilles et ne connaît pas la géographie » ? C ’est possible, encore que vraisemblable­

ment d ’ autres soucis doivent d ifférer ce genre d ’opinions définitives. Cet axiome est-il du reste si arbitraire ? Des grenouil­

les ? oh certes oui, nous _en mangeons à l 'occasion, elles sont même devenues rares comme tant d'autres choses et depuis nous avons eu de plus étranges nourritures en­

core. Quant à la géographie!... il n ’y a pas si longtemps qu’un quidam, à qui un ami parlait du Liban, mis en vedette par les événements politiques répondait à la ques­

tion : «V o u s aimez le Liban ? — Oh moi, vous savez, j'a i horreur de tout ce qui est grec. »

Ce qui prouverait que la propagande, les grandes «ta r tin e s », les déclarations o ffi­

cielles ne suffisent pas à fa ire sentir, com­

prendre et aimer un peuple inconnu. C'est là que la mission du cinéma devient pas­

sionnante. Le cinéma -se devrait de situer l ’action de ses affabulations dans des pays peu connus ou mal connus dont- l ’ histoire même nous expliquerait les mœurs. C ’est ce que voulut réaliser Charles d ’Espinay, lorsqu’il mit en scène l ’ adaptation du ro­

man d ’i l . Bordeaux : Yamilé sous les Cè­

dres. D ’Espinay se révoltait contre ce que l ’on peut appeler le livre ou le film exoti­

que, ces œuvres qui se contentent de met-

> tre dans un décor oriental une bonne peti­

te histoire européenne, bu pire encore, de

«d ég u ise r» des acteurs en orientaux pour leur faire raconter une histoire fantaisiste où se mêlent les racontars, l ’imagination et les idées toutes faites... Yamilé, au con­

traire serait un roman d ’amour excessi-

* vement simple si le fait même de se situer au Libaij, d’éclore dans un milieu des ma­

ronites, chez qui la religion catholique a gardé une forme sauvage, n ’en faisait une

tragédie.

Nous ne concevons guère en Europe, mal­

gré des mouvements divers et violents, cet­

te force âpre d ’ une secte qui ne peut vi­

vre que si elle reste pure, accueillante à l ’étranger, tant qu’il est un visiteur mais farouchement hostile dès que l ’hôte veut se mêler réèllemént à la « tribu ».

L ’âpreté de cette vie, de ces convictions, de ces coutumes, contraste curieusement avec cet orient plus classique, tout pro­

che; cet Orient au luxe féérique, à la somptueuse civilisation. De cette situation, de ce voisinage des rocs et des cèdres op­

posés aux jardins et aux roses ja illit — c'est le terme exact — le drame de Yamilé.

Pour tourner ce film, les acteurs sont al­

lés sur place, ils se sont imprégnés du pays, moulés à l 'air et au sol, ils ont vécu sous la tente, ils ont vécu une expérience admi­

rable... d ’autant plus admirable que quel­

ques jours plus tard, les événements se dé­

chaînaient, il ne devait plus, et de long­

temps, être question de roman film é sous les cèdres légendaires. Si des caméras sont venues, ce n’étaient plus que celles des actualités.

Ce film ne sort que maintenant, mais loin de souffrir de ce décalage, il y trouve une force nouvelle, chacune de ses images est devenue un document, i l est possible qu’après avoir vu dix documentaires, vingt photos d ’actualités, le Monsieur de tout à l'heure ait pu faire sa réponse... il ne le pourrait plus en sortant de voir Yamilé sous les Cèdres.

Il est à souhaiter qu’ un homme comme Charles d ’Espinay reste fidèle à sa for­

mule, qu’il sache dépayser le cinéma pour lui éviter la rouille de la routine, qu’il ré­

siste à la tentation du studio et de ses fa ­ cilités, de l ’extérieur commode que l'on a sous la main. Certes les temps ne sont pas propices pour de semblables tentatives, mais peut-être pour certains hommes, vaut il mieux savoir attendre.

. M. R.

Quelque peu retardées par des vacan­

ces ou des absences qui se prolongent, aussi bien chez nos membres, que parmi notre 'Comité Directeur ou les personna­

lités pressenties, nos prochaines m ani­

festations seront :

La visite à la Cité du Dessin animé édifiée à Marseille sous les auspices de Pierre Collard ;

La réception officielle de l'Union dos Artistes dans notre local ;i

Les projections, en form at réduit, ce fragments de films marquants de l’épo­

que du « muet ».

Entre temps auront repris nos réceD- tions surprise.

®

D'autres manifestations sont à ¿’état de projet, soit pour nos samedis -à v e ­ nir, soit pour d’autres dates en cours de semaine.- Celles d’entr’elles qui pourront être annoncées à temps dans la Rievue ne feront pas l’objet d’une convo­

cation particulière. Aussi ne saurions- nous trop recommander à nos membres de suivre régulièrement chaque semaine cette rubrique.

®

Rappelons d’autre part que la carte de membre à jour des cotisations du troi­

sième trimestre 1942 9era strictement exigée à l’entrée de toutes nos réunions et manifestations.

®

' Nos permanences, rappelons-le, ont lieu les lundi et mercredi à 18 h. 30 et le Samedi à 17 h. 30. Tous renseigne­

ments y seront fournis et les deman­

des d’adhésion enregistrées.

. ®

Rappelons enfin que le dépliant conte­

nant les Statuts, précisant les buts et résumant, l’activité passée du Ciné-Club sera envoyé gracieusement à toute per­

sonne qui en fera la demande à notre siège, 43, Bd ne la Madeleine, à Mar­

seille.

llllllllllllllinrinîinntinUlIlTIIHItlîl... ... - ....1... ».i.i...mnim.m.i.mii’innntimiunnm«

La création de Jacques Dumesnil dans Yamilé sous les. Cèdres con­

tribuera à affirm er la classe ex­

ceptionnelle de ce comédien.

/

i j ê t o - ï it e

t iu p ñ lé frn ia n n a .

Annie Ducaux sera — et avec quelle grâ­

ce dans ses toilettes début X IX ' — Gar- lone dans Pont carrai, adapté du roman d ’ Alberic Cahuet.

itD

uis une heure de faprès midi, comme finuique la feu ille de travail du studio, Annie Ducaux se tient prête à tourner, c’est-à-dire que dans sa loge, • habillée et maquillée, elle attend le mo­

ment d aller rejoindre le vicomte de R°~

zan qui, lui, tourne depuis midi ; Rozan, c’est Jean Marchât, mais depuis plus de deux mois que Jean Delannoy a com­

mencé Pontcarral, l’ambiance est telle que les artistes eux-mêmes ont momen­

tanément délaissé leurs noms pour ceux du film . Pierre Blanchar n’est plus que le colonel Pontcarral ; Suzy Carrier ; Sy- bille et Annie Ducaux: Garlone. Pour elle ce personnage est une sorte de recomen- cemen-t e t la rajeunit de huit ans envi­

ron. On se souvient, en effet, de L ’Agonie des Aigles qui fut-son second film et où elle partageait la vedette’ avec le de­

mi-solde Constant. Rémy. A lire son ho­

roscope, y verrait-on l’ influence de l’é­

popée napoléonienne sur sa carrière d’artiste, ou est-ce’ simplement le hasard qui lui fit interpréter Joséphine dans' Napoléon Unique de Paul Raynal aux côtés de l’empereur Henri Rdllan ? Au­

jourd’hui il n’est pas question pour elle de partager le destin impérial, mais la tragédie à laquelle elle se trouve intime­

ment mêlée n’en es! pas moins vivante.

Nous, verrons, conformément à ce que nous décrit Albéric Cahuet, auteur du ro ­

FRANÇOISE BARRÉ

man, Garlone, la séduisante maîtresse du vicomte de Rozan, devenir par dépit or­

gueilleux la Colonelle Pontcarral et par­

tager la vie de ce farouche bonapartiste dont tout la sépare : famille, opinions politiques etc... Nous la verrons en calè­

che parcourir la distance qui sépare les trois châteaux des environs de Sirrlat où

>e déroule l’action. A ce sujet on pourra ragretter de ne pas vo ir Annie Ducaux dans la v ie écuyère émérite, monter avec art e t aisance. La dignité de son rô­

le et la ’sÆhiptuositë de ses toilettes s’accomodant mieux des landaus, elle a dû renoncer à caracoler sur un cheval nerveux aux côtés de Pierre .Blanchar qui, lui, se révélera un cavalier intrépide, fo s robes : imaginez les mousselines les plus aériennes pour le,s scènes champê­

tres et les brocarts les plus riches pour les réceptions de la Cour. L ’une d’elles d’ailleurs ne vécut que l’espace d’une journée. .Jean Delannoy tournant la scè­

ne de. l’orage et voulant du réel fit pas­

ser et repasser son héroïne sous une pluie battante qui bien qu’artificielle, n’en mouillail pas moins. Au bout de quatre fois la perfection fut aitoiïile...

et la robe définitivement perdue.

Pendant que sur. le plateau on règle les derniers éclairages sur une jeune femme dont la silhouette présente une analogie certaine avec la vraie Garlone, .je m,> renseigne auprès d’Annie Ducaux sur ce que sera son activité, future puis­

que Pontcarral. touche à sa fin.

— Vous commencez, .je cr-P.. bientôt Les ailes Blanplies avec Robert Péguy ?

— Non contrairement à c.e qui avait été annoncé je ne fais pas partie do la distribution. Il v a d’ailleurs une heure

exactement, que cela s’est' décidé ici même. Aussi êtes-vous la prem ière à le savoir. Mon engagement qui étn t de deux mois va me permettre de partir en vacances.

— Où ? si ce n’est pas indiscret ?

— Dans le Midi d'où je rentrerai pour joui'!- une pièce sur Liszt avec Pierre Rieiharo W illm .

Comme on le v o it Annie Ducaux reste fidèle à ses héroïnes historiques.

ERR ATU M . — Une « coquille » a subsis­

té dans la légende du cliché accompagnant, dans notre dernier numéro, la critique de Faux Coupables. Et l ’ on a pu lire que dans ce film, Dorothéa Wieck jouait la nièce de Karin Hardt. La critique, elle, indiquait la mère, et nous pensons que nos lecteurs auront choisi d ’eux-mêmes la version la plus vraisemblable.

= LA REVUE DE L’ECRAN s

«3, Boulevard de la Madeleine T4I. : National 26-82

* MARSEILLE

Directeurs : A. de WIASINI et

c.

SARNETTE

Rédacteur en Chef : Charles FORD.

Secrétaire général : R.-M. ARLAUD- Abonnement* i

France: 1 an: 65 rrs, 6 m ois: 85 rrs.

Suisse:

Charles Ducahre, Kursaal 25, Montreux : 1 an : 10 1rs suisses ; 6 mois : 6 frs ; le numéro: 30 centimes.

Etranger U. P. :

1 an: 1*0 fra, 6 mois: 7* rr».

Autres pays:

i an: 160 rrs, 6 mois: 81 rrs.

43, bd de la Madeleine, Marseille

(Chèques P o s ta u x i A . de M AS1NI, Ç. C. 466-62)

(3)

4

L'irritant parti-pris qu'ont parfois les directeurs de salles, de ne pas mention­

ner les courts-métrages qui fatidiquement accompagnent le grand tilm, ne facilite guère les recherches des amateurs de do­

cuments filmés. Souvent, dans l ’espoir d une surprise problématique, il faut as sister aux derniers ébats de M. Caron ou de M. .viii:)>de. Cuis, alors qu'on suppu­

tait avec délices un petit « de Gioanni- Thierry » mijoté à point, il faut absorber pour la dixième fois le voyage de l ’ex­

plorateur Martin dans le Haut-Congo, ou les exploits cyclistes de Jobard, singe savant.

En a-t-on connu de ces documents fil­

més sans prétentions, honteusement bâ­

clés par des réalisateurs improvisés, ou mutilés, à grands coups de ciseaux béo­

tiens pour les exigences d'un programme.

Modeste compagnon du grand film, le court-métrage fa it à ses côtés figure de parent pauvre. Il n’est que temps de lui donner enfin sa véritable place dans des salles spécialisées où ses thuriféraires pour­

ront sacrifier à loisir à leur innocente manie.

On y verra Balancelles, sans Cas de Conscience, Jeunesse et Beauté sans M.

Hector. Et on n ’y passerait point Les Archives Judiciaires.

Fidèle à une formule qui parait plaire aux Américains, la Métro-Goldwyn pour­

suit la série par une bande consacrée aux Accidents qui rapportent. On en connaît déjà l'idée directrice : le crime ne profite jamais. Un réalisateur français aurait mis en valeur l ’aspect, social ou moral du problème. Les metteurs en scène (le la Métro sont plus réalistes ; 95 % de leurs compatriotes étant supposés des criminels en puissance, il suffit de démontrer que le crime reste en somme une assez mau­

vaise affaire. Les ingénieux malfaiteurs qui esei'oquent les compagnies d'assu­

rances, au moyen d'accidents simplés, fin i­

ront une fois de plus à Sing-Sing.

On avait vu, sur un thème peu diffé­

rent, un film médiocre intitulé, je crois, Chasseurs d ’ Accidents. Les Accidents qui rapportent en sont la quintessence. L ’ac­

tion est alertement menée par une troupe homogène d ’où se détachent Edwyn Max­

well et Georges Lynn, familiers de ces

exercices. Mais les Archives Judiciares qui se proposent un peu prétentieusement de nous révéler les agissements secrets et hautement redoutables des bandits . américains n ’apportent rien qui ne nous ait été montré cent fois par le dernier des films policiers.

Si la plupart des documents filmés qui nous viennent d ’Amérique se plient par trop aux exigences commerciales, la Tos­

cane Etem elle qu’a réalisé M. Pacini pour la Scalera Film ne manquera pas de déso­

rienter son public. Reconnaissons à l ’œu­

vre cette qualité primordiale de ne faire aucune concession aux lieux communs consacrés. Elle nous prête même un en­

semble de connaissances que nous sommes loin de posséder, en nous promenant dans les hautes sphères de la peinture et de l 'histoire Florentines.

Rien n ’est plus stérile que l’érudition lorsqu’elle s ’adresse à des spectateurs moyens. Rien n ’est plus gratuit aussi qu'une certaine perfection technique. A défaut de l ’érudition, Rezzou possède cette gratuité. Quel magnifique sujet, pourtant ! Les méharistes de Dmeir poursuivent un groupe de pillards dans le désert syrien.

On ne vibre pas un instant, les réalisa­

teurs ayant négligé la fictioiï pour s ’ap­

pliquer à photographier consciencieuse­

ment le désert.

Les films J. C. Bernard n ’ont pas cher- eheé, comme les auteurs de Rezzou, un

lien logique entre les différentes scènes de leur dernier reportage. Ils exécutent la Corse en dix minutes et quelques vues plaisantes tandis que sussurre un sous Tino Rossi. C ’est une farandole échevelée de statues de Napoléon et de paysages.

I! faut encourager une telle sobriété.

Avec Naissance d ’un Port, la France en marche nous présente le meilleur repor­

tage filmé que nous ayions vu depuis long­

temps. Ce film met admirablement en va­

leur une des plus appréciables créations du Génie français, Port Saint-Louis, troi­

sième port méditerranéen, construit en moins de soixante ans à l ’embouchure du Rhône, sur les plans de l ’ingénieur Har- douin, père de Mme la Maréchale Pétain.

Solidement bâti et parsemé de vues lu­

mineuses et pittoresques, Naissance d’un.

Port bénéficie en outre d ’ un commentaire d ’une haute qualité littéraire. Ou aime­

rait qu ’une telle leçon ne soit pas perdue.

La France en marche récidive avec la Rhapsodie Arlésienne qui, dans un genre tout différent représente une égale réus­

site. Nous voici en Arles où la vie mo­

derne n ’a pas porté atteinte aux coutu­

mes ancestrales. On rencontre encore dans les Arènes, sur les gradins du Théâtre Antique et aux Alyscamps ces jeunes filles parées du traditionnel costume dont ce film montre l ’évolution au cours des âges, avec les différentes phases de l'habillage.

C'est ’ e pays mistralien tout entier qui revit avec ses chantres, ses fêtes, ses tra­

ditions et ses gitanes, retour du pèleri­

nage des Saintes-Maries de la mer.

®

A quel genre appartient S. O. S. 103, le monstre magnifique réalisé par Fran­

cesco de Robertis ? Comme Symphonie du monde, les Dieux du Stade, S. O. S. 103 crève les cloisons, s ’affranchit des règles et ne se recommande d'aucun critérium,

(suite page 8)

Drame ou documentaire S. O. S.-103 est un spec- tacle exceptionnel, qui y - f * atteste de la noblesse du

cinéma.

I

RELLYS

l ’ingénu, d o i l i l pagez une

gzande djance ?

jb m

Lorsque les producteurs voulurent « lan­

c e r » Rellys, comme on lance un produit nouveau, ils essayèrent de l ’intituler : Le remplaçant de Fernandel ! Surnom agressif qui donna bien des tracas à Rellys.

« Pourquoi le remplaçant ? se lamen­

tait-il alors, je ne remplace personne, je ne veux remplacer personne, je veux être Rellys, c ’est tout et ça me convient bien mieux. » D ’ailleurs, la formule n’a pas pris, et Fernandel, statue indéboulonna­

ble, eût depuis bien' des succès qui n ’an­

noncent pas encore son déclin. Pouvait-on réellement penser à faire de Rellys une sorte d ’imitateur de Fernandel ? Peut- être y a-t-on songé. C ’était certes une er­

reur. Le comique de Rellys est bien à lui.

Sa corde réelle, ce n ’est pas la clownerie, ce n ’est même pas l ’action, c ’est la dou­

ceur, disons le mot; l ’ingénuité. Rellys est l'Ingénu de l ’écran français. Il lui arrive des désastres, il les traverse sans s ’en ren­

dre compte, il est le monsieur dont la mon­

tre n’est jamais à l ’heure, il est celui qui dans une catastrophe de chemin de fer, en-

Quelle version va-t-il chan­

ter de la fameuse chanson L sur «Notre sergent-major»?

jamberait les wagons fumants à la recher­

che du contrôleur pour lui demander pour­

quoi on n ’a pas encore annoncé le second' service du wagon-restaurant.

Ce sens de 1 ingénuité a été exploité à fond dans Narcisse qui demeure le film marquant de Rellys, celui qui déclencha un rire inextinguible et qui, à chaque reprise, déchaîne des salles de la même façon au­

tomatique. On peut même dire que cet es­

prit ingénu domine les scènes du film mê­

me lorsqu’il n’y figure pas. Dans Narcisse on lie résiste pas aux acrobaties aériennes

Mais ici, notre Narcisse ne semble pas du tout disposé à chanter. La terreur que lui inspire le sergent-chef Gabrielle ne lui laisserait pas assez de voix...

I '

( fais«

MM

vues de loin à la simple idée que Rellys est dans la carlingue et (p i‘il doit faire une drôle de tête... et en effet il fa it une drôle de tête, mais continue à ne pas com­

prendre. Quant à la course en moto elle es: caractéristique : Rellys montant sur une moto qu’il ne sait .pas conduire et se livrant aux prouesses les plus affolantes, c ’est une trouvaille qui lui convenait tout spécialement.

Il semble du reste que Narcisse fut pour lui une telle chance, un départ si foudro­

yant qu il doive payer à Némésis une dé­

dite. Depuis ce film, la déveine s ’acharne sur Rellys.

Ne parlons pas de la guerre survenue au moment de la sortie du film et qui détrui­

sit bien des projets, c ’est là une sorte de malchance qu’il a partagée avec un certain nombre d'autres gens. Mais aussitôt après, Rellys était des tout premiers projets, il devait tourner à Marseille un grand rôle...

Le film ne fut pas autorisé. Déception...

On ne peut s ’empêcher de penser à la tête naïvement désolée de Rellys en apprenant cette tuile, et de rire à cette image. Ce que e est que d ’être comique, on n ’a mê­

me plus le droit d ’être plaint dans la vie c.vile. Mais Rellys ne devait pas tarder à prendre une revanche, un autre engagement l'attend, il y compte beaucoup, il tourne, ça marche, tous ceux qui voient les projec­

tions crient à la réussite... Las ! en cours de montage le film brûle. Rellys commence à devenir philosophe et soupire : «Ç a de-

(suite page 10)

f*-

7 m

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: € N je ; h a

VA-T-IL RELIRE* CLASSIQUES ?

On parle beaucoup en ce Jeanine Charrat. La voici, en dans La Mort du Cygne.

moment de la jeune danseuse compagnie d ’Yvette Chauviré,

Françoise Rosay et dans Drôle de Drame,

Jean Louis Barrault de Marcel Carné.

Jacques Copeau dans une scène de L ’ A ffa ire du Courrier de Lyon.

vient de projeter, dans les principa­

les^ villes de la zone libre, avec l ’ étiquette d ’ exclusivité, le Napoléon d ’Abel Gance, film muet réédité, voici plusieurs années, en sonore, avec l ’ adjonction de quelques

« raccords ».

Interdit, puis réautorisé, Le Puritain, le film si original de J e ff Musso, qui groupait dans son interprétation des artistes comme Jean Louis Barrault (dont le nom, comme on le verra par la suite, s’ attache étrange­

ment à l ’ énumération des œuvres à revoir), Viviane Rchiance et Pierre Fresnay, Le Puritain, qui eût un début de carrière dé­

cevant et s’ imposa par la suite, repart lui aussi, avec un lancement d ’exclusivité, vers de nouveaux succès.

Ces deux faits, que d ’ autres exemples pourraient appuyer, méritent qu’ on s’y ar­

rête. Sans doute, faut-il voir à leur origine une réaction normale des éléments com­

merciaux du cinéma en présence des pro­

blèmes actuels. On sait que pour clarifier

un peu le marché du film (je m excuse d'employer ces termes, mais l ’ art cinéma­

tographique a à sa base, vous vous en êtes peut-être aperçu, une industrie et un com­

merce) le Comité d ’ Organisation de ladite industrie a décidé d'interdire la projection publique des films dont la première sortie était antérieure à Septembre 1937, d ’une part; et d ’ autre part que la production française ne fournit pas, depuis l ’ armisti­

ce, le nombre de films jugé indispensable avant-guerre, aux écrans de notre pays.

C ’ est d ’ ailleurs en raison de cet état de chose autant que pour prolonger la vie d ’œuvres qu’ il en estime dignes à des titres dont il est seul juge, que le C.O.I.C. (c ’ est le nom familier du Comité sus-mentionné) a accordé d ’ assez nombreuses dérogations à sa décision.

Mais si les expériences type Napoléon ou Le Puritain ont à leur base ces contin­

gences matérielles, si l ’ on peut dire mê­

me que sans celles-ci on n ’ eût pas songé à tenter celles-là, il n’ en reste pas moins que le succès de ces expériences appelle des réflexions qui dépassent le cadre des préoc­

cupations mercantiles.

Le Cinéma mûrit. Le « muet » fut son enfance, au cours de laquelle il acquit une technique visuelle, qu’ assimila assez vite, et que perfectionna bientôt — quoi qu’ on en ait dit — le cinéma parlant. Disons qu’ il a adopté une forme protvisoirement définitive. Provisoirement, parce qu’ avec la couleur, et le relief, et que sais-je en­

core ?...

Sans doute, durant ces dix dernières an­

nées, la technique du parlant, a-t-elle fa it des progrès qui ont — tout au moins pour le professionnel et le cinéphile fervent — doainé de sérieuses rides aux films datant des environs de 1932 par exemple. Mais — je m ’excuse de vous poser la question — la majorité du public, sinon la majorité de nos lecteurs, y est-elle tellement sensible ? On fa it encore un honorable succès à La Route est Belle, dont il n’y avait déjà pas lieu d ’être fie r au moment de sa sortie.

Toujours est-il qu’ à la faveur de cet état de choses, et de cette disposition, on a maintenant la preuve qu’il est des films

M. Charles Boyer, pas en«# tain, et M lle Morgan, pas encore grande vedette, dans 0 ptation cinégraphique très libre, mais attachante, du Vf!

plus ou moins anciens, que vous verriez ou reverriez, avec autant d ’intérêt que des œuvres inédites.

Parmi eux s’ en trouvent qui, par la qualité de leur sujet, de leur réalisation ou de leur interprétation, ou par telle particularité, méritent de s’inscrire par­

mi les classiques de l'art cinématographi­

que. Souvent ces œuvres, à leurs débuts, ne connurent-elles pas le succès, tout au moins celui auquel elles pouvaient pré­

tendre. Depuis, le temps a travaillé pour elles. Leur technique, si elle était hardie, est devenue plus assimilable à la masse.

Leurs interprètes inconnus sont mainte­

nant des vedettes aimées. E t puis, le juge­

ment de la presse spécialisée, celui des amateurs avertis qui, parfois s ’ assiïnilient ou qu’ on assimile aux snobs, ce jugement va son petit bonhomme de chemin. Et tout le monde de convenir quelques années plus tard, que L ’Opéra de quat-sous, que l ’ on sifflait à son époque, était réellement un chef-d’œuvre.

Roger K arl, Pierre Blanchar et Suzet Maïs dans Le Joueur

(ex-Mirages) une bonne comédie sur le music-hall, dont l ’ interprétation groupait tout de même Jean Louis Barrault, Arlet- ty, Michel Simon et Jane Aubert; L ’A f ­ faire du .Courrier de Lyon, un mélo sans

doute, mais si remarquablement fa it; A nous la Liberté, le classique-type; L e Ro­

man d ’un Tricheur, le seul film vraiment

«c in é m a » de Sacha Guitry; Le Secret d ’une vie, de l ’excellent théâtre filmé, avec Pierre Blanchar, Gilbert Gil et Line Noro; La Maternelle, autre classique-type, et qui a si peu vieilli; Entrée des Artistes dont le succès ne fut jamais assez total pour être épuisé; La Fin du Jour, dont il faudrait revoir « en appel » le cas un peu décevant; Hercule, le meilleur et en tout

(suite page 8)

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Alors, pourquoi ne pas se lancer dans une politique de rééditions ? I l y a beau­

coup à relire, pardon, à revoir, dans les films que l ’ on peut encore projeter. Certes il faudra que cela se fasse avec discerne­

ment, d ’ abord parce que la pellicule ne se trouve pas assez aisément — toujours les contingences matérielles — pour permettre un nouveau tirage de n’importe quelle ban­

de, ensuite parce qu’ un abus du procédé ne pourrait que nuire à cette politique, enfin et surtout parce qu’ il serait navrant qu’une fois de plus on aille au plus sûr, au plus facile, alors qu’ en ce moment, du fa it de l ’ engouement du public, il n’y a pour le commerçant presqu’ aucun risque à miser sur des films qui seraient uniquement de bons films.

Et puisqu’il faut être cencret, pourquoi ne pas citer quelques exemples, en se bor­

nant pour l ’ instant à ce qui légalement peut se montrer ?

N ’ aimeriez-vous pas, par exemple, revoir Les Disparus de Saint-Agil, un des pre­

miers bons films français interprétés par des gosses, le premier, en tout cas, où Christian Jaque s’ affirm a grand metteur en scène; Les Filles du Rhône, une des ra­

res œuvres honnêtes et sincères sur le plus noble coin de notre M idi : Si tu m ’aimes

Ce fut un bien mauvais tour que l ’on fit, consciemment ou non, à Fcrnandel, déjà vedette, en lui faisant donner la ré­

plique à Noël-Noël, dans Ademaï aviateur.

Christiane Mardayne, Louis Jouvet et le regretté Dorville, trois énigmatiques visages du Drame de Shanghaï.

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8

cas le plus intelligent des « Fernandel » ; La Mort du Cygne, avec cette déesse de la danse : Mia Slavenska; Le Mort en fuite, filin contestable mais original, avec Michel Simon et Jules Berry; Les Anges noirs, œuvre âpre, capable de secouer salutaire­

ment notre apathie; L'Homme de nulle part, d ’ après I*'eu Mathias Pascal, de Luigi Pirandello; Crime et Châtiment, avec com­

me le précèdent, Pierre Blanchar; Grisou, d ’ après la pièce de Pierre Brasseur, inter­

prété par lui; Le Bal, le premier film de Danielle Darrieux, si frais et si moral; Ora­

ge, avec Charles Boyer, Michèle Morgan, Jean Louis Barrault; Le Drame de Shan­

ghai, un « Pabst » d ’une étonnante vigueur;

A déniai' aviateur, une des rares comédie comiques que nouis puissions opposer aux réalisations américaines; Métropolitain, l ’œuvre si visuelle de Maurice Cam; Drôle de drame, qui n’ est certes pas parfait, mais témoignage unique de loufoquerie dans la production française, avec une « affiche » qui vaut à elle seule le déplacement : Fran­

çoise Rosay, Michel Simon, Jean Louis Bar­

rault, Louis Jouvet, Henry Guisol; Mister Flou-, qui doit lui aussi « en appeler » de son insuccès, avec Fernand Gravey, Edwi­

ge Feuillère et Louis Jouvet; L ’Innocent, qui, tout seul, aura la lourde charge de jus­

tifier 1 existence cinématographique de M.

Cammage; L ’A ffa ire Lafarge, une œuvre pesante, mais d ’ une si extraordinaire at­

mosphère; Conflit, qui ne méritait ni l ’ex­

cessif battage qui précéda sa sortie, ni l ’ extrême indifférence qui la suivit; Le Joueur, de Dostoïewsky, avec Viviane Ro­

mance et Pierre Blanchar ?

André Brulé et Ginette Leclerc dans Métropolitain

W "

y * *

Jean Louis Barrault dans une scène du Puritain que l ’on pourra revoir sur nos

écrans.

J ’ ai eu un instant, après cette énuméra­

tion pourtant longue, l ’ envie de vous de­

mander : « E t vous, qu’en pensez-vous ? N ’y aurait-il pas d ’autres films que vous aimeriez revoir ? » Mais j ’ ai vu poindre le malentendu : je vous vois déjà réclamer Carnet de Bal ou Maverling — œuvres de

± jÈ Ê R m classe, mais qui du fait même de leur suc­

cès total et ininterrompu, ne peuvent ren­

trer dans la catégorie des films pour les­

quels le sort fut injuste — ou bien le pre­

mier «Réda-Caire», ou encore — ignoran­

ce, ingénuité ou malice — le film que, pré­

cisément, on ne pourra pas vous montrer.

REFLETS DU MONDE, IM AGES DE LA VIE

(suite de la page 4)

miracle qui restera sans lendemain parce que produit par une étincelle passageère dans une atmosphère sursaturée. Très sim­

plement' Robertis nous conte l ’agonie d ’un sous-marin, les efforts désespérés de l ’équi­

page, les recherches des sauveteurs. Sur le quai une jeune fiîle attend un marin qui ne reviendra pas ; c'est toute l ’intri­

gue sentimentale.

On ne peut s ’empêcher de songer au Sous-Marin D. 1 de la W arner Bros et à Nitchevo, où plastronnait M. Baur. Quelle noblesse et quel tact dans le film italien ! Quel dépouillement, quelle sublime sim­

plicité dans le jeu des acteurs anonymes ! Quelle maîtrise de l ’ image ! Dès la pre­

mière scène on ne peut se distraire de cette moderne tragédie. Une jeune fille attend, des hommes luttent contre la mort, la vie continue.

Robertis rénouvelle des thèmes éternels par des trouvailles d ’un symbolisme éblouissant. Des matelots crient leur joie du sous-marin retrouvé. Tout à coup ils se taisent. En gros plan un visage se tend vers un invisible drapeau, rayonnant d ’amour.

Après S. O. S. 103 nous pardonnerons bien volontiers au cinéma italien ses opé­

ras filmés. Car l ’œuvre mérite de rester comme un des classiques du document fil­

mé, un des essais les plus représentatifs du nouveau cinéma européen.

Pierre des V A L L IH R B S

Attrayante production de propagande améri­

caine, Le sous-marin D I était quelque peu affadi par son intri­

gue comico-seniamen­

tale. On reconnaît sur cette photo Wayne Morris, Pat O ’Brien et Frank Mc Hugh.

JENNY LIND.

Nous avons déjà vu, il y a quelques an­

nées, venant d ’Amérique, alors, une his­

toire de Jenny Lind. 11 est vrai que l ’a­

venture était ultérieure à celle servant de sujet au film qui sort en ce moment.

Bauer a choisi les débuts de Jenny Lind, sa sortie de l ’obscurité, sa montée vers la gloire, une gloire si grande qu’elle en­

trave son amour — ses amours. Andersen l ’auteur des contes, premier artisan de cette réussite, en est la victime. V ra i ? Pas vrai ? Je dois dire que je ne connais pas assez la biographie de Jenny Lind pour pouvoir répondreé, et puis après tout qu’ est-ce que ça peut bien vous faire ? On ne saurait trop répéter cette citation de Valéry qui, avec une certaine crânerie, était en exergue d ’un film récent : « L e souvenir est un poète, n’en fais pas un historien ! »

Toujours est-il que c ’est prétexte à si­

tuer une idylle dans' cette époque roman­

tique où, périodiquement, le cinéma quel­

le que soit sa nationalité revient avec un évident plaisir. Cela permet d ’enjoliver des histoires d ’amour, d ’incorporer des images de clair de lune et autres senti- mentaleries qui ne peuvent être tolérées que dans cette époque... L ’histoire est trai­

tée dans le style qui lui convient, au ryth­

me d ’une époque de diligence... e.t les di­

ligences de ce moment ne doivent pas etres confondues avee celles que poursuivent les Indiens.

Tout ceci est aimable à regarder. lise Werner est pour beaucoup dans cette réus­

site. Cette comédienne, quoique gardant une très nette empreinte nationale, est de cel­

les que l ’on peut dire «internationales».

Son jeu, son charme sont absolument com­

préhensibles pour tous les publies. C est une ingénue, mais pas une ingénune bébête.

J ’imagine que la Lorelei des Légendes al­

lemandes dtevant avoir le visage d ’M e Werner.

Elle sait du reste garder sa fraîcheur en marquant un peu plus son personnage, oh, par des touches très simples, à peine esquissées. La jeune fille des premières scè­

nes devient une femme, qui se défend, qui est partagées entre des passions contrai­

res, qui a ses crises d ’énervement et d 'or­

gueil enfantin. Près d’elle Joachim Gotts- chalk est un parfait Andersen.

Ce comédien, sait ne pas éviter les obs­

tacles, mais foncer résolument dedans, il se risque franchement à dessiner un jeune premier qui n ’est plus jeunet mais encore assez nigaud, et c ’est tout justement en ne craignant aucun ridicule que Gottschalk est juste, jamais risible et touche à une émotion très directe. Les autres rôles, selon la formule allemande habituelle, sont pous­

sés dans ls sens du pittoresque, à part K a rl Ludwig Diehl qui fait parfaitement comprendre ce que l ’ on appelle avoir de la branche.

R. M. A.

ROMANCE A TROIS.

C ’est évidemment du théâtre filmé. Di- sons-le tout de suite pour justifier le titre de la rubrique et n ’avoir plus à revenir.

Il se trouve que l ’adaptation de la pièce Trois et Une a été très habilement faite, ce qui mérite bien les circonstances atté­

nuantes.

Une jeune femme rencontre un après- midi à la salle des ventes un jeune hom­

me dont elle fa it immédiatement la con­

quête et qu'elle perd aussitôt de vue.

Quelques minutes plus tard, un incident la met en présence de son banquier qui tom­

be également sous le charme. Enfin, le soli­

de ce même jour, elle s ’installe pour une

quinzaine chez une de ses amies, cantatri­

ce célèbre. Etonnement, surprise et stupé­

faction, lorsqu’il s ’avère que la prima don­

na est non seulement la mère des deux hommes, mais encore celle d ’un troisième, champion de courses automobiles... Les ad­

versaires sont donc en présence, mais comme il faut pouvoir deviner leurs réac­

tions, ils ont adopté le caractère de leur profession. Le premier, Pierre, est musi­

cien, donc romantique, le second, Marcel, est financier, donc insensible, le troisième, Charles, est sportif, donc cynique. Cha­

cun se défend selon ses moyens. Pierre, à grands flots d’harmonie, Marcel avee quelques centaines de milliers de francs.

Signe particulier : Charles prétend rester en dehors du match et arbitrer le conflit.

Les chances sont alternatives selon que la dame se trouve avee l ’un ou l ’autre, qu’ el­

le se sent du vague à l ’âme ou envie d ’un objet coûteux... Le champion, lui, commen­

ce à trouver le temps long. I l explique devant nous à sa mère, dans un langage expressif, que : « l ’affaire risque de bar­

der salement entre Marcel et Pierre. » Qu 'à cela ne tienne. Il paraît : avee un peu d ’esprit et une voiture grand sport, il enlève la coupe. Récriminations énergiques de la part des deux antre concurrents.

Marcel est furieux, mais Pierre est meur­

tri. C ’est pour lui et sur les conseils de sa mère que Charles renoncera sportivement à son avantage. Tous quatre partiront en

voyage et oublieront bientôt jusqu’au ra­

vissant visage de l'aventure.

Tout cela est semé de plaisanteries, de mots qui pour ne pas être toujours de l’esprit le plus fin, n ’en sont pas moins d ’ une drôlerie efficace. Mais tout le mérite du film, malgré l ’aimable muflerie du dia­

logue, tieut dans la réalisation de Roger V oici réunis les cinq protagonistes de cette Romance à Trois :

Denise Grey, Bernard Blier, Fernand Gravey, Michel Marsay et Simone Renant.

(6)

R E L E - V S , l'ingénu, doit-il payer

une trop grande chance ?

(suite de la page 5)

vait arriver, jamais deux sans trois, main­

tenant j ’ai payé mon tribut, je suis tran­

quille. »

Alors que fait-il ? Oh, il n%st pas un arriviste, il attend, il fa it des .tournées, il constate que sa popularité est en hausse constante. Il attend. On fait des projets autour de lui, il attend sans s ’emballer, il à compris, la chance est un animal sauva­

ge, il faut s ’approcher d ’elle tout douce-

(suite)

Richebé. Le rythme en est tel qu'il entrai­

ne le texte et les personnages hors des cadres du théâtre filmé, vers une attrayan­

te formule.

Fernand Gravey se livre à mille facéties avec l ’entrain qu’on lui connaît. Il faut reconnaître qu ’il va du eroc-en-jambes à la scène d ’amour avec une grande virtuo­

sité. Bernard Blier, enfin sorti des ron­

deurs utiles, oppose à cette verve débor­

dante, son masque en accent criconflexe et c-ette forme particulière du talent qui est la sienne. Hélas ! ces deux frères talen­

tueux ont mangé Michel Marsay. Simone Renant est un ravissant enjeu. Enfin De­

nise Grey interprète intelligemment son rôle de mère-eneore-jeune, nMternelle avec retenue et bon escient.

G. G.

ment sur la pointe des pieds. Il u est pas grisé, il est modeste. Si d aventure il dit qu'il est allé la veille au cinéma et qu’ il s'est amusé à en être malade et si l ’on conta te que la. salle en question passait

Narcisse, il ne faut pas lui en vouloir. De lui ce n ’est pas de la crânerie, c ’ est vrai.

11 est ingénu, il s ’est amusé, il le dit, c ’est tout.

C ’ est quand même assez sympathique !

M . R O D .

Fernand Gravey et Simone Renant dans Romance à Trois.

UN NOUVEAU FILM DE G IT T A HORW ATH

Les Réductions Gaston H. Denys de Züricih, viennent de terminer, dans les stud os de Seebach-Zürich, un nouveau film de la danseuse e t vedette de cinéma suisse Giita Horwath. .

Celle dernière, après avoir tourne Le Boléro de Ravel, qui n’a pas,encore pas­

sé sur les écrans, et Die .W eUthenter, vient o'e créer spécialement pour le ciné­

ma Salomé que nous verrons au début de la saison prochaine.

Ce court métrage artistique est inspiré du drame d’Oscar W ilde, musique de l’opéra de Richard Strauss, chorégraphie et décors de l’artiste elle-même. Comme prem ier opérateur, nous retrouvons F e r­

nand Reymond, et pour le son, Conrad Lips.

Gitta Horwath vient de partir pour Venise, invitée à la Biennale, et elle présentera son dernier film à la presse dès son retour.

Cette nouvelle production .suisse, dans laquelle Gitta Horwath évoque puissam- mant l’héroïne du drame d’Oscar W ilde, sera sans doute un nouveau succès pour la sympathique vedette.

ON ROUVRE, ‘ ON ROUVRE...

A vec le mois de septembre, les ciné­

mas rouvrent leurs portes, et la saison d’h iver 1942-43 débute à grand renfort d’annonces. Les deux grandes villes de Suisse Romande, Genève e t Lausanne, ont fa it un effort particulier, dès la pre­

mière semaine de septembre déjà et ot- fraient des spectacles comme :

Les Inconnus dans la Maison, de la Continental, avec Raimu et Juliette Fa- ber, inaugurant le Rialto rénové à Genè­

ve, Les üalton avivent, à l'A.B.C. de la même ville, avec Kay Francis, George Bancroft à nouveau en vedette, et Kan- dolf Scott, production Universal de Geor­

ge Marshall. Carmen Miranda triom ­ phait pendant ce temps à l’Alhambra, dans Nuits de Rio,

Lausanne, la capitale vaudoise, ne restait pas en arrière, et avait à l'affi­

che : Soirs do Mlami, avec Betty Grable, Carole Landis et Don Amèche, de la Fox, Ziegfield Girl, avec Lana Turner, Hedty Larnarr, Judy Garland et. James Stewart, de la Métro, Une dépêche de Reuter, de la W arner Bros, film à l’hpnneur de la célèbre agence d’information, avec Ed­

ward G. Robinson.

Gomme ou le voit, cette ouverture de la saison se déroula avec de grands films américains et une production française très réussie. Genres différents, mêmes succès qui en appelleront d’ailleurs d'au­

tres au cours de la saison.

Charles Du c a r r e.

N O U V E L L E S IDE PARTOUT

__ Le prem ier tour (le manivelle de Monsieur “ e Lauraine s sera (■(inné lin Santcinbrc. Amlré "Oln-y

•est l’adaptateur du roman d’Al- pluvnse de Chateaubriand

__ Après de nombreux essais, Louis Daqutn a choisi Desailiy.

lauréat du Conservatoire pour donner la réplique à Assla Saris dans Le Voyageur de la Toussaint de Simenon, dialogues de Marcel Aymé. Sont également engagés : Jules Berry, Alexandre Rlgnault el

Gatrielle Dorzlat.

— La même Assla Noris incarne actuellement la douce et pure Isa­

belle de Valomb'reiüse qui Ht qujU- teij son castel de .Misère au baron

■de Slgognac promu par la force des choses Capitaine Fracasse, Fernand Gravey, Roland Toutain, Maurice Esoande, Jean W eber, Lu­

cien Nat, Roger Blin, Alice Tissot, Vlna Bovy, et Andrée Gulze sont les aunes interprètes du film que d i­

rige Abel Gance.

— René Oary est devenu aqteur.

On tourne P o rt d'attache dont il a écrjt le scénario el que Jean Choux moi en scène. Ce qui ne l ’empêche pas de tenir un des prlnciqautï réles avec DelmonJ, Michèle Alfa et Géula Vaury.

Le Comte de M onte-Cristo sera tourné en dente versions, ita­

lienne el française ei en deux épisodes.

— Jean dé Marguenat a com­

mencé La Granae Marnière avec Fernand Ledoux et Jean Chevrier.

— On termine Fréderlca de Jean Boyer avec Charles Trenet. EJvlre Fopcsco, suzet Maïs et Jacqueline Gauthier. L'histoire d'un chanson­

n ier que trois femmes et maintes complications ne peuvent détour­

ner de sa vocation.

— Selon la formule sketches qui lui est chère Yves Mirandc di­

rig e a Saint-Maurice la réalisaton de Jeunes Files dans la \uit, Louise Carletll, Sophie Dcsmarets, Cœollia raroldi. Henriette Bcrriau Eima Labourdette, ci Rosine Linguet y ont pour parents Gatoy Morlay, Jules Berry, Fernand Ledoux, ¡.tse Bcjamare, Simone Berriau et quel­

ques autres moins illujstres.

le quart PESTRIN

(Eau Pétillante)

d a n s t o u s l e s C a f é s

__ jean Grémlllon mei en scène Lum ière d'Eté d’après un scénarh de Jacques Prévert e) Pierre l-a- roche. Principaux inteiprèies: Ma­

deleine Renaud. Pierre Brasseur.

Paul Bernard, Blavetle, Saturnin Fabre, Roland Tot)tain et dans le rôle principal qui l'aillH échoir .a Odetie Joyeux, une jeune Incon­

nue: Evelyne Voiney.

— J. P. Paulin termine le mon­

tage de Cap au Large qui faillit s'appeler L'em preinte de la Mer.

— EditJi Piaf répète a Cessi s chez Carlo Rlm deux chansons de...

Carlo Rlm : La chanson à l'envers et De l'autre côté de la rou te.

— Dès son retour de Rome ou 11 achève Carmen, Christian Jaque commenderà Lu Cranuc Aventure d'après La Demoiselle de Panama et avec Pierre Blancbar. Fernand Gravey ne fera pas partie Je la distribuitoli comme on l ’avait an­

noncé.

— Edw ige Feuillère vouée aux héroïnes célèbres, sera sans doute

■Anna Karénine, la saison prochaine au théâtre Hébertol.

— Franeine Bessy, ex-Franclne W ells el remme de Maurice Bessy l'ancien rédacteur en chef de cin é - monde, reprendra au studio le rôle de Caby Sylvia dans Sylvie >7 le Fantôme d'A lfred Adam.

__ Pierre Mingand qui vient (le passer aux Optimistes dans son tour de chant, lient dans Jeunes Filles ' ‘ans In \ “ it le rôle d’un jeune veuf fantaisiste qi 1 épouse...

__ Renée Faure laquelle jouera dans la première pièce d'Henry cie Montherlant: La Iteine morte ou Comment on tue les femmes. Au­

nes on;p' ' "iin cl caurlce Esoande, Julien Bertheaia cl Made­

leine Renaud.

— Voici Ja distribution complète du Camion Blanc de Léon Joannhn:

Jules Berry. Blanchette Bruiioy, François Périer, Boger Karl. Char­

pin. Jean Parédès. Marguerite Mo- réno, Mila Parély. Olivier Dar-

>■ ie u V. Beaueliamp et Monlhil.

— C’est Gaby Morlay qui sera Sau r Claire dans Les Ailes Blanches le pro haïn nim (le Robert Péguy.

Irène Corday, Marcelle Génial, Jac­

ques Baumer, Saturnin Fabre, Jacques Dumesnll. 'C hristian Gé­

rard et Jacqueline Bouvier, la Coco de La Maison des Sept Jeunes F il­

les. complètent la distribution.

— Suzy P im est rhé'Oïiie fé ­ minine du B ienfaiteur que 'le n t de commencer Henri Decoin. Rai- tmi joue le personnage principal du scénario d’ Ashelbé.

— Max de Vaucorbel! réalisera bientôt Mademoiselle , Béatrice avec Gaby Morlay, Louise Carletti. An­

dré Lugj.et et Jacques Baumer.

— On termine Le Cœur sur 1“

Main réalisation de Richard l’ot- tler avec Suzy Dclair et Paul Meu- rlsse.

'P sXis-f I-giuim iia

B ra vo! Gier) joue !!

" p a i t e n C itrC fn C h ''...

Une dame, très genre « pe­

tite bourgeoise » nous dit :

— Moi, j ’ai beauc-oup ai­

mé Le Maitre de Forges !

— ... (Silence poli).

— Ah, je vois ! Vous n ’ai­

mez pas ce genre de films ré­

alistes ?

»

Dans un atelier on par­

le cinéma et bien entendu, du dernie'r « Tino » Fièvres. Une de ces demoiselles dit :

— Tu as entendu Tino Ros­

si chanter A vé Maria ?

— Oui, répond une autre, et de commencer à fredon­

ner : « Maria, j ’ aime tes grands yeux... »

— Mais non, imbécile, c est

*ee qu’il chante quand il est curé ! »

LES AÜ&OttLHlifcS fR&Rjjïï&ÏS

M squet de toute nature

DHUtCTXUR PARTICULIER

__ Dorothea WLeck que nous lions de revoir dans F“ tir Coupa­

bles, tourne actuellement ’à Rome dans un nlm intitulé Correspon­

dants de Guerre d’ après un scé­

nario d’ A’Svero Gravelli. La mise en scène est assurée par Romolo Mar­

cellin! et c'est Rossa u o Brazzi qui est le partenaire de Doiothea Wicck.

__ Lyda Baarova dont on n’ uvait plus parlé depuis longtemps, va reparaître dans un nlm Italien La F trna rtn a, aux côtés d'Anneliese Uhlig, ej d’ Andrea Ciécchi. Ce lllm est réalisé par Je vièux spécialiste des lllms historiques Enrlco ouaz-

ZOIli.

__ Luis T ren k er’ va réaliser poi.iv une société italienne un ülm qui s'appellera Flammes aux Indes.

— La presse italienne Tait une très grbsisé publicité au Rlm d'A t be) Gance Vénus Aveugle.

— Ferdinand Marian qui fui le Juif Stiss cl Cecil/Rhodes, va louer le rôle de sir Basil Zaharolt dans un Rlm italien.

— A Prague, le m eneur en scène tchèque Ottokar Vavra a tourné un Rlm intitulé La Maison En- t n antie qui est interprété par An­

na Mandlova et Zoienek Slepatiek.

(7)

12

Les P ro g ra m m e s à Marseille

S A L L E S R E C O M M A N D É E S

Alcazar, 42, cours Belzunce. — Les Conquérants.

Caméra, 112 La Canebière. — Une gueule en or.

Central, 90 rue d'Aubagne. — La charrette fantôme.

Cinévog, 3(5 La Canebière. — Anges aux figures sales Club, 112 La Canebière. — L'Orphelin de la brousse Comœdia, 60 rue de Rome. — Trois artilleurs à l ’Opéra.

Lacydon, 12 quai du Port. — La fiancée du ranehéro.

Madeleine; 36 avenue Foc-h. — Garde-Côtes Majestic, 57 rue Saint-Ferréol. — Narcisse.

Noailles, 39, rue de l ’Arbre. — Fièvres Phocéac, 36 La Canebière. — Les Flibustiers Rialto, 31 rue Saint-Ferréol. — Face au destin.

Roxy, 32 rue Tapis-Vert. — Fantômes .en croisière Studio, 112 La Canebière. — Narcisse.

- Claude A. à C lerm ont-Ferrand. — Vous pouvez encore voir sur les écrans les lllms suivants de Slilr- lcy Temple : Tch in -Tch in . I.n Mas­

cotte du Régim ent, Heidi, Mam zelle Vedette, Suzanne, Petite P r in ­ cesse, La vie en rose. Parmi les Juins Importants de Joan Bcnnetl on compte : Bulldog Drum-ncnul Mondes I>rivés, Vogues 38, I, h om ­ me gui a ! ait sauter la bangne, Collège Mixte, La fem m e a ijr ciga ­ rettes blondes et em preintes D ig i­

tales. Voici Ja liste complète des films d’ Annie V ernay: Hélène, I t Mensonge de .Vina Pctrovna, O rlo fl cl Tarakanova, W erther, Les Ota- • ges, Chantons quand même et Le C ollier de Chanvre. On peut encore voir plusieurs de ces lllms. Nous ne vendons pas de photos de v e ­ dettes américaines. Consultez notre liste e t veuillez choisir parmi les artistes français.

(*. C. à .vice. — Oui, la remme de Réda-Calre est artiste. Elle s’appelle Simone Bret. si vous avez gagné, envoyez-nous un morceau de chocolat !

M. R. à Marseille. — Vous vou­

lez des artistes pour donner un concert. Il .nous faudral) d’ abord un peu pluls de renseignements, De quel genre de concert s'agit 11 ? Vous n’ ignorez pas que les arti-les sont bien fréquemment appelés pour des représenta lions de bien­

faisance el U ne leur est guère possible d’ accepter que pour des choses d’ une certaine importance.

Par ailleurs, je vols mal la place d’ un acteur de cinéma dans un concert — à part ceup qui savent chanter. Enfin, en résumé, tenez compte qu 'l] n’est pas plus normal (le demander a un comédien de faire une représentation au rabais ou pour rien que de demander a voire boucher un gigot gratuit.

La plu» Im p o r ta n t»

O rga n isa tion T yp o gra p h iq u e du Sud - Is t

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}

Rose-Marie à Marseille. — Nous demanderons a notre correspondant de nous donner pour vous des nou­

velles de Nelson Eddy. Mais si, vous pouvez encore voir a Mar­

seille des films américains, seule­

ment ce sont des films anciens.

Nous avons parlé plusieurs fois de ltobert Montgomery et de L ew A-y- i’es dans la rubrique Le Clipper < st a rrivé et dans Soupe aux Canards.

H enri C. il Sèle. — Nous ne pou­

vons pas transmettre votre lettre a N’ino Frank, car 11 se trouve a Paris, il faudrait donc nous envo­

yer une carie Interzone. Il n’ y a guère (pie chez les bouquinistes que vous avez des chances — très minimes d’ailleurs — de trouver les ouvrages de Louis Delluc et de Jean Epsteln. La Maison du Mal­

tais d’ après le roman de Jean VI- gltaud a été réalisé par P ierre Che­

nal et interprété par Viviane Ro­

mance, Pierre Renoir, Marcel l>a- ho, Jany Holt, Gina Menés, Louis Jouvet et Florence Mar)y. La Mort

" " Cygne paisse sur les écrans, les deux autres' films qi;p vous citez, sont interdits par la censure.

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Travaux Or, Acier, Vulcanlte Aiiur.net IocIsIm Jean L. à Dagan sur Mer. Vous êtes directeur d ’ un journal de cinéma ! Oh ! Oh ! Quel esl donc ce confrère que nous igno­

rons ? manchette Brunoy a eui son prem ier rôle Important dans Clau­

dine à l ’Ecole, elle est filleule de Georges Duiiainel et il nous est im­

possible de donner son âge, meme à un confrère. Et la galanterie, que diable ! Quoiqu’ à vrai dire, m an­

chette Brunoy n’en ait pas b e­

soin !

A M ESSIEU RS LES DIRECI EURS de C IN EM A S

Je viens de céder ma salle. Je dispose de 3 mll-

’lons comptant et Je suis acheteur, lotaltié ou partl- ctpailon grande salle, ville agréable. Discrétion issu- réc. Ecrire: M. M. P. G., Bureau du journal qui transmettra.

Jean L. à Cignae-ta-.Verthe. René Dellgm csi de nationalité a l­

lemande ci tourne uniquement en Allemagne. U n'est Pas possible de d ire quel est son m eilleur film, cela dépend des goûts, mais on peut considérer Marajo et L ’Océan en Feu comme parmi ses Interpré­

tations les plus marquâmes. E vi­

demment qu’ un film peut avoir uns action tendancieuse. Par ailleurs, on est obligé de tenir compte qu’ un lllms est une marchandise comme une autre qui dépend des règles de tiallc international.

L e G é ra n t: A. d i Marin 'TDDr. Mis t r a l - Ca v a il l o t

NO S P H O T O S D’A R T I S T E S

Avant cessé la ditruslon des séries de photos d’artistes du Studio Erpé, nous procédons à la vente des exemplaires restant en notre possession.

Nous disposons encore les photos suivantes, parmi les­

q u e l s nos lecteurs pou-rom Taire leur choix.

AUBERT Uuby ANDREU ANDKEX Pau] CAAIBO CHARPIN

Maurice CHEVALIER Janine DARCEY

René DARY Claude DAUPHIN Jean DAURAN’ D

Georges FLAMANT K CI 11 G ALU AN Jim GERALD Georges I.ANNES Jacqueline LAURENT

Albert PREJEAN Su.zy PHJM BEI.LYS

Germaine ROGER Pierre STEPHEN

Chaque photo, format carte postaje internationale est ven­

due 3 francs à nos bureaux Pour les envols par poste, ajouter 15 % pour les frais de port (minimum 2 francs:.

Les règlements devront se faire par versement à noire C.

C. Postal, A. de Mas i ni 466-62 Marseille. Il ne sera tenu au­

cun compte des demandes d'erwol contre rem bourse­

ment.

Alain Cuny et A rletty dans Les Visiteurs du Soir.

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