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Évolutiondelaprocédureperopératoiredelasurrénalectomielaparoscopiquepourphéochromocytomesurunepériodede21ansetcomparaisondelavoied’abord:transpéritonéalevsrétropéritonéale Latechniqued’urétéro-rénoscopieeffectuéechezlesadultespeut-elleêtreutiliséedefac¸on

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Academic year: 2022

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Communications orales 797

2Département d’urologie et de transplantation rénale, CHU d’Amiens, Amiens, France

3Département d’hypertension artérielle, CHU Rangueil, Toulouse, France

4Département d’endocrinologie, CHU Larrey, Toulouse, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :prudhomme-thomas@hotmail.fr (T. Prudhomme) Objectifs Analyser les facteurs prédictifs de persistance de l’hypertension artérielle après surrénalectomie dans l’adénome de Conn.

Méthodes Entre janvier 1996 et décembre 2016, 160 sur- rénalectomies pour adénome de Conn ont été réalisés dans 2 centres experts. La pression artérielle, la kaliémie et le nombre d’antihypertenseurs ont été évalués en pré- et en post-chirurgie.

Résultats Soixante-douze femmes et 88 hommes ont eu une surrénalectomie pour adénome de Conn. Cent cinquante-deux sur- rénalectomies ont été réalisés par laparoscopie (100 par voie rétropéritonéale et 52 par voie transpéritonéale) et 8 ont été réalisés par laparotomie. a médiane de la durée opératoire était de 90 minutes. a pression artérielle systolique moyenne postopé- ratoire a diminué de 145,9±2 mmHg à 131±2 mmHg (NS). Le nombre de traitement antihypertenseur a diminué significativement (2,8 à 1,4 en postopératoire ;p= 0,02). À 6 mois postopératoire, l’ancienneté de l’hypertension des patients nécessitant un trai- tement antihypertenseur était plus importante que l’ancienneté de l’hypertension des patients sans traitement antihypertenseur (10,5 ans vs 5,2 ans ;p= 0,029) et leur IMC était significativement plus élevé (29,3±0,6 vs 24,2±0,6 ;p= 0,03).

Conclusion L’ancienneté de l’hypertension et l’IMC sont des facteurs prédictifs de la persistance de l’hypertension après surré- nalectomie dans l’adénome de Conn. Ces facteurs permettent une meilleure sélection des patients à la chirurgie.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2017.07.229

CO-224

Évolution de la procédure

peropératoire de la surrénalectomie laparoscopique pour

phéochromocytome sur une période de 21 ans et comparaison de la voie d’abord : transpéritonéale vs rétropéritonéale

T. Prudhomme1,∗, J. Gas1, A. Gryn1, M. Thoulouzan1, M. Mazelolles2, F. Atalalh2, B. Duly3, A. Bennet4, M. Soulié1, E. Huyghe1

1Département d’urologie et de transplantation rénale, CHU Rangueil, Toulouse, France

2Département d’anesthésie et de réanimation, CHU Rangueil, Toulouse, France

3Service d’hypertension artérielle, CHU Rangueil, Toulouse, France

4Service d’endocrinologie, CHU Larrey, Toulouse, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :prudhomme-thomas@hotmail.fr (T. Prudhomme) Objectifs L’objectif était d’évaluer l’évolution sur une période de 20 ans, de la réalisation de la surrénalectomie laparoscopique pour phéochromocytome et de comparer la voie d’abord de la surrénalectomie laparoscopique : transpéritonéale versus rétropé- ritonéale.

Méthodes De janvier 1996 à décembre 2016, 135 surrénalecto- mies laparoscopique pour phéochromocytome ont été réalisé dans un centre expert (76 femmes et 59 hommes). Nous avons comparé deux périodes : (1) 1996—2006 et (2) 2007—2016. Vingt-neuf surré-

nalectomies laparoscopique ont été réalisé sur la première période et 106 sur la seconde période. Les paramètres étudiés sont la durée opératoire moyenne, la pression artérielle systolique maximale peropératoire, la durée d’hospitalisation en soins continus et le taux de complication peropératoire.

Résultats L’âge médian était de 46,8 ans et de 50,9 dans les périodes 1 et 2, respectivement (NS). La moyenne de la durée opé- ratoire a diminué de 150 à 110 minutes (NS,p= 0,09). La moyenne de la pression artérielle systolique maximale peropératoire est res- tée stable (174 mmHg pour la période 1 et 175 mmHg pour la période 2 ; NS). La durée moyenne d’hospitalisation en soins continus d’urologie a diminué de 2,8 jours à 1,5 jours (p= 0,07). Le taux de complications peropératoire était de 17,2 % (5/29) pour la période 1 et de 12,3 % (13/106) pour la période 2 (NS). La médiane du sai- gnement peropératoire, la médiane de la durée opératoire, le taux de complications per- et postopératoire étaient identiques dans les groupes surrénalectomies transpéritonéales et surrénalectomies rétropéritonéales.

Conclusion Les progrès anesthésiques et chirurgicaux ont permis d’améliorer la prise en charge des patients ayant eu une surréna- lectomie laparoscopique pour phéochromocytome. La voie d’abord de la surrénalectomie laparoscopique pour phéochromocytome n’a pas d’impact sur l’efficacité de la chirurgie et sur la survenue de complications.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2017.07.230

Lithiase — Urétéroscopie — Évaluation et coût

CO-225

La technique d’urétéro-rénoscopie effectuée chez les adultes peut-elle être utilisée de fac ¸on similaire chez les enfants ? Étude analytique comparative

R. Benrabah1,∗, R. Sadki2, H. Bozoada2, S. Koudri2, M. Azli2, M. Souid2, M. Lounici2

1Hôpital Mohamed Seghir Nekkache, Alger, Algérie

2Hôpital central de l’arm, Alger, Algérie

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :benrabahrabah72@yahoo.fr (R. Benrabah) Objectifs Le but de cette étude est examiné la tolérance et com- paré les résultats du traitement par urétéro-rénoscopie pour la prise en charge des lithiases rénales chez les différents groupes d’âges des patients.

Méthodes Étude prospective portant sur 314 patients qui ont subi une urétéro-rénoscopie avec laser Holium Yag pour lithiases rénales, réalisée par un seul urologue entre septembre 2014 et mars 2017.

Les patients ont été classés en 2 groupes en fonction de leurs âges.

Groupe 1, l’urétéroscopie réalisait chez les enfants de moins de 14 ans. Dans le second groupe, celle-ci a été faite chez les patients dont leurs âges dépassaient 18 ans. Il s’agissait de 21 enfants et 293 patients adultes. L’étude a été effectuée en per protocol et la significativité statistique a été retenue lorsque lep< 5 %. Nous avons réalisé une étude analytique comparative complète. Le suc- cès du traitement était défini par l’absence de fragments résiduels à 3 mois.

Résultats L’âge moyen des patients était de 6.8 ans vs 46.8 ans. La taille moyenne des calculs était de 17,4 mm dans le G1 et 18,1 mm dans le G2. La densité moyenne du calcul était de 1002,1 UH vs 1092,7 UH G1 vs G2, respectivement. Le taux de succès

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798 Communications orales

était respectivement de 66,6 % vs 67,2 % dans le G1 vs G2. Les causes d’échecs étaient les mêmes dans les 2 groupes, ils s’agissaient de la taille du calcul (OR = 0,5, IC = 0,01—0,02 ;p= 0,01 ; G1 vs IC = 3,4—6,5,p< 0,004 ; G2 et le siège caliciel inférieur (OR = 0,56, IC = 0,25—0,19 ;p= 0,01 ;G1 vs OR, IC = 1,4—4,7,p= 0,1 ;G2). Étude multivariée après régression logistique a montré que seule la taille du calcul avait une influence significativep< 0,01. Les complications étaient rares G1 :1 % vs G2 :1,7 %,p< 0,01. La durée moyenne du séjour hospitalier était équivalente dans les 2 groupes.

Conclusion L’urétéro-rénoscopie pour le traitement des lithiases du rein chez les enfants est sûre, efficace et présente des similitudes techniques avec l’adulte. Nous n’avons trouvé aucune différence entre les taux de réussite ou de complication chez les 2 groupes. Les résultats sont équivalents ; un pourcentage de retraitement faible.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2017.07.231

CO-226

Évaluation de la charge lithiasique avant urétéroscopie flexible : quelle mesure choisir ?

F. Legrand, R. Diamand , B. Banyurwabuke , M. Idrissi-Kaitouni , E. Coppens , T. Roumeguere

CUB hôpital Erasme-ULB, Bruxelles, Belgique

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :francois.legrand@erasme.ulb.ac.be (F. Legrand) Objectifs Évaluer rétrospectivement la capacité des différentes techniques d’évaluation de la charge lithiasique, par tomo- densitométrie, à prédire le succès de l’urétéroscopie flexible (URSf).

Méthodes Soixante-sept patients admis pour premier traitement endoscopique d’au moins un calcul rénal mis en évidence par tomo- densitométrie abdominale ont été revus. A été étudiée la relation entre l’absence de fragment résiduel après URSf (stone-free) et la charge lithiasique évaluée selon : le diamètre maximal (DM), la surface calculée (SC), le volume calculé (VC1 et VC2), le diamètre cumulé (DC), les volumes tridimensionnels total (V3Dt) et du cal- cul le plus volumineux (V3Dm) ; au moyen de courbes ROC et par régression logistique uni- et multivariée.

Résultats Toutes les mesures radiologiques étudiées prédisent efficacement l’absence de fragment résiduel significatif après URSf.

Aucune différence significative n’a été observée entre les aires sous la courbe (AUC) correspondant aux différentes mesures radiolo- giques (Fig. 1,Tableaux 1 et 2).

Conclusion L’évaluation de la charge lithiasique est essentielle dans l’estimation de la probabilité de succès d’une URSf. Notre étude rapporte une capacité comparable des différentes mesures tomodensitométriques disponibles, qu’elles soient planaires ou volumétriques. Si les mesures volumétriques semblent plus précises et plus reproductibles, la mesure du diamètre maximal reste la plus simple d’utilisation et la plus facilement accessible dans la pratique clinique quotidienne.

Figure 1 Courbes ROC (receiver operative characteristic) cor- respondant aux mesures radiologiques étudiées. DM : diamètre maximal ; SC : surface calculée ; VC : volume calculé ; DC : dia- mètres cumulés ; V3Dm : volume tridimensionnel moyen ; V3Dt : volume tridimensionnel total.

Tableau 1 Régressions logistiques univariées et multivariées du stone-freeaprès urétéroscopie flexible (n= 67).

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