• Aucun résultat trouvé

Quelle est l'efficacité de l'évaluation clinique infirmière, dans la détection des signes et symptômes d'un état de stress post-traumatique, chez les patients ayant survécu à un arrêt cardio-respiratoire, dans les trois mois qui suivent ?

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Quelle est l'efficacité de l'évaluation clinique infirmière, dans la détection des signes et symptômes d'un état de stress post-traumatique, chez les patients ayant survécu à un arrêt cardio-respiratoire, dans les trois mois qui suivent ?"

Copied!
230
0
0

Texte intégral

(1). TRAVAIL DE BACHELOR. QUELLE EST L’EFFICACITÉ DE L’ÉVALUATION CLINIQUE INFIRMIÈRE, DANS LA DÉTECTION DES SIGNES ET SYMPTÔMES D’UN ÉTAT DE STRESS POSTTRAUMATIQUE, CHEZ LES PATIENTS AYANT SURVÉCU À UN ARRÊT CARDIORESPIRATOIRE, DANS LES TROIS MOIS QUI SUIVENT ?. Par Sandrine Dollinger, Diana Ramos Pensado et Anaïs Rochet Sous la direction de Madame Guye Anne-Lise. Haute Ecole Arc Santé Neuchâtel Remis le 5 juillet 2019.

(2) . i. Table des matières Lexique .............................................................................................. v Résumé............................................................................................ vii Remerciements ................................................................................ xi Chapitre 1 : Introduction ................................................................... 1 Chapitre 2 : Problématique ............................................................... 5 2.1. Question de départ ......................................................................... 6 2.2. Pertinence pour les soins infirmiers et la discipline infirmière ............. 9. 2.2.1. Concepts du métaparadigme infirmier ........................................ 9 2.2.2. Savoirs infirmiers .................................................................... 14 2.3. Revue exploratoire de la littérature (scopingreview) ........................ 19 2.4. Préciser et répertorier les concepts pertinents................................. 22 2.5. Perspectives et propositions pour la pratique .................................. 23 Chapitre 3 : Concepts et champ disciplinaire infirmier ................... 25 3.1 Définir les concepts retenus ........................................................... 26. 3.1.1 Trouble de stress post-traumatique ........................................... 26 3.1.2 Qualité de vie : quality of life .................................................... 29 3.1.3 Évaluation clinique infirmière ciblée ........................................... 32 3.2 Cadre théorique aidant pour éclairer le sujet et/ou y répondre .......... 35. 3.2.1 Le modèle de l’adaptation de Callista Roy .................................. 35.

(3) ii. Chapitre 4 : Méthode ....................................................................... 41 4.1 Question « PICOT »........................................................................ 42 4.2 Conduite de la recherche ............................................................... 43 4.3 Sélection des articles ..................................................................... 44 4.4 Analyse des articles ....................................................................... 45 Chapitre 5 : Synthèse des résultats/discussion .............................. 47 5.1 Synthèse des résultats des articles .................................................. 48. 5.1.1 Articles traitants des conséquences et des effets psychologiques de l’ACR ............................................................................................... 48 5.1.2 Articles traitant des facteurs favorisants la survenue d’un ESPT ... 51 5.1.3 Articles traitant des outils de mesure et de prévention de l’ESPT . 55 5.1.4 Articles traitant du rétablissement de l’ESPT .............................. 56 5.2 Développement des résultats en lien avec la question PICOT ............ 60. 5.2.1 Conséquences et effets psychologiques de l’ACR ........................ 60 5.2.2 Facteurs favorisants l’apparition d’un ESPT ................................ 61 5.2.3 Moyens d’évaluation de l’ESPT .................................................. 63 5.2.4 Conséquences de l’ESPT sur le rétablissement ........................... 66 5.3 Discussion ..................................................................................... 67 5.4 Perspectives/propositions pour la pratique ....................................... 68 Chapitre 6 : Conclusion.................................................................... 71 6.1 Apports du travail .......................................................................... 72. 6.1.1 Éléments facilitants .................................................................. 73.

(4) iii. 6.1.2 Éléments contraignants ............................................................ 74 6.2 Limites.......................................................................................... 74 6.3 Perspectives pour la recherche ....................................................... 76 Chapitre 7 : Références ................................................................... 79 Chapitre 8 : Annexes ....................................................................... 85 Annexe 1 : Mots-clés ........................................................................... 86 Annexe 2 : Articles sélectionnés ........................................................... 87 Annexe 3 : Grilles adaptée du Fortins (2010) ......................................... 90.

(5) .

(6) v. Lexique ACR : arrêt cardio-respiratoire ESPT : état de stress post-traumatique IM : infarctus du myocarde OFS : Office Fédéral de la Statistique OMS : Organisation Mondiale de la Santé PTSD : post-traumatic stress disorder SCA : syndrome coronarien aigu TSA : trouble de stress aigu TSPT : trouble de stress post-traumatique.

(7) .

(8) vii. Résumé Problématique : La thématique abordée au début du travail était ; “Quelles sont les. interventions infirmières appropriées pour des patients ayant subi un arrêt cardio-respiratoire vécu comme une situation traumatique ?”. Une première revue exploratoire nous a permis de constater que l’arrêt cardio-respiratoire touche en Suisse, près de 8000 personnes par année, soit presque un individu par heure (Fondation Suisse de Cardiologie). Cela justifie la préoccupation majeure de santé à laquelle les infirmières sont confrontées au quotidien. Bien que les interventions de réanimation soient largement répandues, la prise en charge émotionnelle liée au traumatisme reste encore peu exploitée dans la littérature. Nous avons donc souhaité diriger nos recherches vers la détection du trouble de stress post-traumatique dans le but de prévenir son apparition.. Concepts abordés : La thématique de cette revue de littérature a permis de faire émerger différents concepts afin de les définir dans un but de compréhension et d’approfondissement. Les concepts retenus, c’est-à-dire “le trouble de stress post-traumatique”, “la qualité de vie” et “l’évaluation clinique infirmière”, ont par la suite été mis en lien avec les savoirs et les paradigmes du métaparadigme infirmier dans le but de les intégrer dans la discipline infirmière. La théorie de soins de Callista Roy est présentée et utilisée en y.

(9) viii. intégrant notre thématique afin d’appuyer la pertinence et les éléments éclairés par celle-ci.. Méthode : Une revue exploratoire de littérature a été réalisée dans le but de répondre à la question de recherche suivante : « Quelle est l’efficacité de l’évaluation clinique infirmière dans la détection des signes et symptômes d’un stress posttraumatique chez les patients ayants survécu à un arrêt cardio-respiratoire dans les trois mois qui suivent ? ». Elle a été mise sous forme « PICOT » soit : Arrêt cardio-respiratoire (P), évaluation clinique (I) trouble de stress posttraumatique (O) cela a permis d’effectuer des recherches dans les bases de données scientifiques telle que PubMed, CINAHL, Medline et PsychInfo. Après la mise en application des critères d’exclusions et la concertation des auteurs sur la pertinence des articles pour notre problématique, 15 articles ont été retenus et analysés à l’aide de la Grille de Fortin (Fortin & Gagnon, 2010).. Résultats : A l’issue de l’analyse des 15 articles, ils ont été classés en catégories afin de reprendre les points-clés de notre question de recherche et de pouvoir par la suite y répondre. Une fois les articles comparés, nous avons élaboré un protocole de prise en charge sous forme de fil rouge en reprenant les outils mis en avant des études présentées. Nous préconisons donc d’agir rapidement.

(10) ix. en s’approchant des victimes d’ACR en utilisant des échelles dans le but de déceler les premiers symptômes et de compléter les évaluations en fonction des résultats recueillis. Des techniques d’entretien basées sur le stress ont également été mises en avant comme efficaces par une des études retenues, c’est pourquoi, nous recommandons l'utilisation de celles-ci au moyen de distribution de documents informatifs dans le but de sensibiliser et aider les patients à gérer ce qu’ils vivent.. Conclusion : Pour terminer, ce chapitre permet de faire le bilan de notre travail. Cet écrit nous a apporté de nouvelles connaissances théoriques, au sein du groupe et personnelles telles que la communication et la collaboration. Tout au long de ce processus de recherche, nous avons identifié des éléments facilitants et contraignants que nous mettons en avant. Étant conscientes des lacunes persistantes de ce travail, nous ressortons les limites et les perspectives de recherches futures.. Mots-clés : Evaluation clinique infirmière - Détection des signes et symptômes - État de stress post-traumatique (ESPT) - Arrêt cardio-respiratoire (ACR).

(11) .

(12) xi. Remerciements Notre travail de Bachelor a été réalisé sur une période de deux ans durant lesquels nous avons été soutenues par plusieurs personnes que nous souhaitons remercier chaleureusement. Tout d’abord, un grand merci à notre directrice de travail de Bachelor, Madame Anne-Lise Guye. Vous avez été disponible pour organiser des entretiens enrichissants qui nous ont permis de nous remettre en question et d’orienter notre processus de réflexion sur le bon chemin. Nous souhaitons d’ores et déjà remercier l’expert qui s’intéressera à notre travail en y apportant une lecture critique. Nous tenons également à remercier nos familles et nos proches qui nous ont apporté leur soutien quotidien tout au long du travail et qui ont fait preuve de compréhension lors des moments de doutes et de difficultés. Chacune de nous souhaite remercier les deux autres auteures pour le travail effectué dans une cohésion remarquable parvenant à surmonter les difficultés rencontrées tout en renforçant nos liens d’amitié. Finalement, nous souhaitons vous remercier vous chers lecteurs qui portez aujourd’hui attention à notre travail..

(13) .

(14) . Chapitre 1 : Introduction.

(15) 2. Pour conclure notre formation en soins infirmiers à la Haute école Arc, nous avons effectué un travail de Bachelor à partir d’une thématique attitrée au courant de la deuxième année de formation. Notre thématique concerne les interventions infirmières appropriées après un arrêt cardio-respiratoire vécu comme traumatique. Elle traite d’un problème de santé peu récurrent, mais qui engendre fréquemment des conséquences psychologiques ayant une influence directe sur le mode de vie du patient. En effet, les vécus traumatiques dans le cadre d’un ACR sont peu explorés dans la littérature, c’est pourquoi nous nous intéressons à cette partie cachée et encore peu connue de la pratique infirmière. Notre travail a pour but de comprendre et de mettre en avant une problématique de soins actuelle sous forme de question de recherche en essayant d’y apporter des réponses théoriques et des pistes d’application à la pratique, au travers d’analyses d’articles scientifiques. De plus, ce travail nous initiera à la recherche et nous permettra par la suite de continuer à l’appliquer dans notre pratique professionnelle. Nous allons débuter par l’élaboration de la problématique qui aura pour objectif de décrire le but et la nature même de notre travail. C’est dans ce chapitre que nous allons exposer nos motivations à développer cette thématique et les liens que nous faisons avec les quatre métaparadigmes infirmiers. Elle servira ainsi de base à notre travail..

(16) 3. Le chapitre suivant traitera des concepts en lien avec notre thématique, que nous détaillerons et expliciterons en nous basant sur des données scientifiques probantes. Une théorie de soins sera également présentée dans ce chapitre que nous décrirons et argumenterons en concordance avec notre thématique. Ensuite, viendra le chapitre traitant de la méthode, dans lequel nous exposerons notre démarche de recherche pour la sélection de 15 articles scientifiques en lien avec notre question PICO(T) préalablement élaborée. Nous passerons ensuite à la présentation et à l’interprétation des résultats recueillis, en les mettant directement en lien avec notre question de recherche. Dans ce chapitre, nous nous permettrons également de parler de quelques perspectives et propositions pour la pratique infirmière. Pour finir, nous aborderons une conclusion dans laquelle nous mettrons en avant les éléments facilitateurs et limitants identifiés au cours de notre travail de Bachelor..

(17) .

(18) . Chapitre 2 : Problématique.

(19) . 6. 2.1. Question de départ Afin de définir le sujet du travail de Bachelor traité par chacun des groupes, une liste de propositions de thèmes a été distribuée par la He-Arc Santé à tous les groupes. Ceux-ci composés de trois étudiants en général, ont dû indiquer les cinq sujets qui les intéressaient le plus dans un ordre de priorité. Pour conclure, la répartition finale des thèmes a été effectuée par la déléguée de classe en essayant de respecter au mieux les préférences de chacun. Nous étions principalement intéressées par des sujets dans les contextes aigus, de soins intensifs ou de pédiatrie. Nous avons finalement obtenu le thème que nous avions classé en priorité et qui est le suivant :. « Quelles sont les interventions infirmières appropriées pour des patients ayant subi un arrêt cardio-respiratoire vécu comme une situation traumatique ? ». Cette thématique de travail de Bachelor est importante à nos yeux, car elle renforce notre souhait très présent, dans le groupe, de travailler dans les soins aigus. Il s’agit d’un contexte dans lequel, nous y rencontrons principalement des personnes présentant des troubles appelés « somatiques », à tous les âges de la vie et nécessitant des investigations invasives. De plus, les unités de soins aigus sont les premiers lieux de prise en charge des personnes ayant subi un arrêt cardio-respiratoire, dans lesquels nous prodiguons la première partie des soins, afin de limiter l’apparition de séquelles..

(20) 7. L’ACR engendre des conséquences tant bien pour la personne que pour ses proches et son environnement. C’est donc un point que nous souhaitons approfondir médian notre travail, grâce à plusieurs recherches ciblées sur le vécu et les traumatismes que peut engendrer cet événement. Nous nous sommes également aperçues que dans ce domaine, plusieurs recherches purement somatiques et cliniques ont pu être entreprises aux dépens des aspects plus psychologiques entraînés par cet accident. Malgré nos parcours de formation et nos trajectoires personnelles différents, nous avons toutes rencontré, à plusieurs reprises, des situations de personnes souffrant de problèmes cardiovasculaires, qui ont survécu ou succombé à un arrêt cardio-respiratoire. Il s’agit donc d’un thème très complexe qui va nous permettre d’élargir nos connaissances. De plus, mis à part dans le contexte professionnel, les arrêts cardio-respiratoires sont susceptibles d’être rencontrés également en extra-hospitalier, c’est-à-dire, dans la vie quotidienne de n’importe quel individu, d’où l’importance accrue de savoir l’identifier et agir en fonction. En conclusion, nous partageons toutes le sentiment d’un manque d’informations transmises concernant les séquelles traumatiques que l’ACR pourrait engendrer. Il nous semble important de traiter cette thématique, car elle nécessite une vision holistique de l’être humain et de sa prise en charge, en incluant l’accompagnement émotionnel et psychique du patient ainsi que celui de ses proches. Cela apporte donc un champ de vision différent et important de la.

(21) 8. discipline infirmière en impliquant certaines compétences du rôle infirmier telles que les habiletés relationnelles, l’éducation thérapeutique, le soutien moral et la gestion de projets. Nous avons rapidement entamé des recherches exploratoires à ce sujet, dans les bases de données scientifiques ainsi qu’à la bibliothèque, ce qui a permis d’étendre notre vision de la problématique. Nous avons décidé de mettre en avant la prise en charge post-ACR en s’intéressant principalement à la prise en charge émotionnelle des patients ayant vécu cet événement ainsi que des personnes concernées de loin ou de près par cet accident. Nous accordons une grande importance aux suites de cet événement plutôt qu’à l’instant « T » regroupant principalement les techniques de réanimation que nous ne banalisons pas, mais dont nous estimons que les recherches sont déjà riches. En nous focalisant plus précisément sur le vécu et la qualité de vie après l’arrêt cardio-respiratoire, nous estimons nous intéresser à un point de vue moins recherché et nous placer dans un positionnement purement infirmier avec pour intérêt l’individu et non la pathologie. En effet, d’après plusieurs recherches, c’est en agissant directement sur le vécu du patient que nous pouvons avoir un impact sur sa qualité de vie et ainsi tenter de la maintenir à un niveau adapté à ses besoins et ses ressources. Tout ce cheminement, nous a permis d’affiner notre sujet vers une première question plus construite et précise : « Quelles sont les interventions.

(22) 9. infirmières appropriées chez les patients ayant subi un arrêt cardio-respiratoire pour que le vécu traumatique n’évolue pas vers un état de stress posttraumatique ».. 2.2. Pertinence pour les soins infirmiers et la discipline infirmière 2.2.1. Concepts du métaparadigme infirmier Afin d’ancrer ce travail dans la discipline infirmière, nous mettons en lien notre question de départ avec les concepts du métaparadigme infirmier définis par Fawcett (1984 et 2005). Pour débuter, il semble pertinent de rappeler la fonction de celui-ci qui, selon le même auteur, est d’amener une certaine unité à la discipline infirmière. En ce qui concerne les concepts, ils permettent aux membres de cette même discipline de communiquer avec les autres. Le métaparadigme infirmier permet de prendre conscience de ses actes et les raisons de ceux-ci. De plus, il offre la possibilité à l’infirmière d’avoir une ressource théorique pour la guider aussi bien dans ses interventions que dans ses décisions. Toujours selon Fawcett, le métaparadigme fait référence à la manière dont les phénomènes qui concernent les soins infirmiers sont structurés et organisés..

(23) 10. Le fait de définir ces concepts permettent de se positionner en tant que professionnel des soins infirmiers, lors notamment de la collaboration avec l’ensemble des intervenants dans les situations d’arrêt cardio-respiratoire. Le métaparadigme infirmier comprend donc quatre concepts, définis selon Fawcett. (1984. et. 2005). et. détaillés. ci-dessous ;. l’être. humain,. l’environnement, la santé et les soins infirmiers.. L’être humain Le premier concept selon l’auteure ; « fait référence aux individus, à leur reconnaissance dans une culture, dans une famille, dans une communauté, dans un groupe et à leur participation aux soins infirmiers ». Ce concept considère la personne malade pas comme un simple « patient », mais comme un sujet qui comprend les familles et les groupes sociaux qui sont venus à définir la personne en tant que telle. L’individu est unique, réel et ne doit pas être considéré comme un simple objet de soins. Notre question de départ est en lien direct avec ce concept, car il décrit les expériences humaines. De ce fait, lorsqu’une personne subit un arrêt cardio-respiratoire, l’expérience, le contexte dans lequel cela s’est déroulé, les circonstances ainsi les caractéristiques de cet événement, resteront gravés dans l’histoire de vie de l’individu. Sa réhabilitation et le retour à une santé seront modifiés par cet accident. Sa famille, ses amis voire d’autres personnes qui ont, d’une façon ou d’une autre également vécu cet événement.

(24) 11. potentiellement traumatisant à travers leur proche peuvent en ressortir marqués. Dans notre travail nous nous intéresserons au vécu de la personne dans différentes périodes de vie allant de la survenue de l’ACR jusqu’à la réadaptation et au retour à domicile. Le travail cherchera à comprendre quelles interventions mises en place par les soins infirmiers, permettent au patient et à son entourage, de surmonter cet événement afin que ce traumatisme soit plus supportable.. La santé Le concept de santé « fait référence aux processus humains de vie et de mort ». L’arrêt cardio-respiratoire est considéré comme un accident et engendre dans tous les cas des répercussions sur la santé de l’individu. En effet, même si la personne survit avec peu de séquelles, elle verra sa santé et sa qualité de vie modifiées. La prise de médicaments afin de prévenir un nouvel arrêt, les contrôles médicaux fréquents, la modification de l’hygiène de vie et d’autres éléments encore, sont tous des aspects qui agissent directement sur la santé de la personne et sont donc des conséquences de l’arrêt cardiorespiratoire. L’Organisation mondiale de la Santé (1946) définit elle la santé comme ; « un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Cela démontre la.

(25) 12. globalité de la santé et ne la réduit pas uniquement à l’absence de maladie. Dans la plupart des situations d’arrêt cardio-respiratoire, la santé de la personne sera modifiée et avec elle sa qualité de vie. Les personnes victimes d’ACR ont plus ou moins de séquelles psychologiques avec lesquelles elles vont devoir vivre au quotidien en adaptant leur mode de vie. L’ensemble de ses modifications peuvent avoir un impact sur la santé psychique de la personne et sur son entourage.. L’environnement Ce concept « fait référence aux personnes proches et à l’environnement physique des êtres humains ainsi que les circonstances dans lesquelles les soins ont lieu, ce qui peut aller d’une maison privée aux hôpitaux et même à la communauté dans son ensemble ». On peut donc facilement mettre en lien notre question de départ avec ce concept, car lors d’un arrêt cardio-respiratoire, l’environnement dans lequel l’individu se trouve pourra influencer sa prise en charge et par conséquent la qualité de survie de celui-ci. Un arrêt cardiaque se déroulant dans un centre hospitalier équipé d’un personnel préparé à ce genre de situations ou en pleine rue entouré de passants directement exposés à l’événement inhabituel peut engendrer des conséquences différentes. En effet, en milieu hospitalier, les intervenants sont des professionnels préparés et expérimentés alors que pour.

(26) 13. ce qui en est des passants, qui eux, bénéficient de moins de ressources et ne sont pas habitués intervenir dans de telles situations. Il est donc aisé d’imaginer l’impact traumatique que provoque l’arrêt cardio-respiratoire sur l’environnement qui, comme expliqué précédemment, comprend les éventuels témoins, les proches de la victime et les intervenants de la situation. L’environnement professionnel, financier et social du patient pourrait être modifié en fonction des séquelles potentielles.. Les soins infirmiers Le concept des soins infirmiers fait lui « référence à la définition des soins infirmiers, aux mesures prises par les infirmières pour les êtres humains, ou en relation avec eux ainsi que les buts ou les résultats des actions de soins infirmiers. Ces actions sont vues comme des processus mutuels entre les participants aux soins et les infirmières. Ce concept englobe des activités qui sont souvent désignées comme l’étiquetage, la planification, l’intervention et l’évaluation ». C’est principalement le concept le plus en lien avec notre question de départ, puisqu’ell concerne directement les interventions infirmières à mettre en place pour assurer un suivi d’un patient ayant subi un arrêt cardiorespiratoire. Effectivement, en tant qu’infirmières, on vise à identifier les stratégies et les actions les plus bénéfiques au bon rétablissement du patient. Le rôle principal et primordial concerne ici, la reconnaissance des signes et.

(27) 14. symptômes en lien avec un traumatisme psychologique. De plus, l’infirmière est le soignant le plus présent auprès du patient, ce qui montre l’importance du lien et du processus dans le dépistage d’un traumatisme tout comme dans la bonne évolution de celui-ci.. En conclusion, notre thématique s’inscrit dans la discipline infirmière au vu des liens précédemment établis dans chacun des quatre concepts du métaparadigme infirmier. Le développement des savoirs infirmiers et leurs mises en lien avec notre thématique permettront de renforcer leurs pertinences.. 2.2.2. Savoirs infirmiers Le savoir est défini par le dictionnaire le Petit Robert (Robert et al., 2011) comme « un ensemble de connaissances plus ou moins systématisées, acquises par une activité mentale suivie ». Conformément à la discipline infirmière, Chinn et Krammer (2008) attestent que « le savoir infirmier est l’expression de la compréhension qui peut être partagée aux autres et qui reflète ce que les membres d’une collectivité́ ont retenu comme standards et comme critères leur étant propres »..

(28) 15. Carper (1978) propose donc quatre modes de savoirs infirmiers : le savoir empirique, le savoir éthique, le savoir esthétique et le savoir personnel.. Savoir empirique Carper (1978) définit le savoir empirique comme faisant référence aux connaissances. basées. sur. des. recherches. scientifiques. ou. d’autres. méthodologies et organisées à travers des lois générales et des théories. Son but est de décrire, prédire et comprendre la préoccupation de la discipline infirmière. D’après White (1995) le savoir empirique ne se base pas uniquement sur des théories objectives, mais également sur l’exploration et la compréhension des phénomènes en lien avec les connaissances scientifiques, les observations et l’expérience de l’infirmière. Concernant notre question de départ, le savoir empirique met l’accent sur les connaissances infirmières telles que les surveillances, la détection, les facteurs. de. risque. ainsi. que. les. signes. précoces. de. troubles. psychopathologiques. En effet, l’anxiété, la dépression, le stress aiguë et les troubles du sommeil sont des maux qui pourront être évalués à l’aide de différentes échelles dans le but de prévenir leur péjoration pouvant mener à l’apparition d’un trouble de stress post-traumatique. Les connaissances physiopathologiques sont indispensables à la compréhension des séquelles de l’arrêt cardio-respiratoire qui peuvent elles, expliquer le développement de troubles psychologiques..

(29) 16. Savoir éthique Ce savoir prend en compte les connaissances des normes ou cadres déontologiques et est avant tout, un processus de raisonnement qui permet de clarifier les valeurs et d’explorer les alternatives possibles dans la prise de décisions (Chinn & Kramer, 2011). Le savoir éthique exige donc de comprendre les différentes positions philosophiques de ce qui est juste, bon et souhaitable pour le patient (Carper, 1978). L’infirmière fait preuve d’un savoir éthique lorsqu’elle tient compte des valeurs de la personne et de sa famille ainsi que les valeurs de la société et de la profession infirmière. Lechasseur (2008) donne le nom de morale et éthique à ce savoir et identifie trois grands principes : la moralité personnelle qui représente ce qui semble bon et juste pour autrui, la moralité publique ou sociale qui sont des normes ou des règles se traduisant dans les Codes de la profession et enfin les normes et les principes éthiques. Lors de la prise en charge d’un patient ayant subi un arrêt cardiorespiratoire, l’infirmière qui fait preuve d’un savoir éthique, doit prendre des décisions raisonnables et responsables, tout en tenant compte des intérêts et du bien-être du patient ainsi que de son entourage. Par exemple, lorsque nous observons des signes d’une péjoration de l’état psychique de l’individu, il est de notre responsabilité de le prendre en compte et d’en faire part à l’ensemble de l’équipe soignante afin que ces aspects soient considérés dans la prise en charge. C’est ainsi que nous ferons valoir notre rôle « d’avocat du patient ». Il.

(30) 17. est important de respecter les besoins et les demandes du patient et ainsi de ne pas aller à l’encontre de sa volonté malgré les avantages dont il pourrait bénéficier. Toujours selon le même exemple, si le patient refuse un entretien qui lui est proposé dans le but d’investiguer son ressenti il est de notre rôle de le respecter son choix qui devra être éclairé.. Savoir esthétique Selon Carper (1978), le savoir esthétique correspond à l’appréciation du sens d’une situation basée sur l’imprégnation des différentes situations passées auxquelles l’infirmière a été confrontée. L’infirmière, grâce à la pensée rationnelle, au jugement clinique et aux habiletés techniques et relationnelles, tente de capter le sens profond de la situation afin d’adapter sa prise en soins et de combler les besoins du patient dans son unicité. Lechasseur (2008) décrit ce savoir comme, une combinaison de savoir, d’expérience, d’intuition et de compréhension. Ce savoir reprend plusieurs aspects présents dans les savoirs précédents. En effet, la compréhension et l’analyse du vécu des patients après un ACR en se basant sur l’expérience se combinent afin d’atteindre un but holistique en essayant de capter le sens profond de ce qu’ils vivent. Afin d’illustrer ce savoir, nous pouvons imaginer la situation suivante ; une infirmière travaillant dans un service de soins intensifs depuis plusieurs années et ayant été confronté à plusieurs reprises à des ACR, sera plus à même de détecter les signes.

(31) 18. précurseurs de troubles psychiques et agir en conséquence, en se basant sur ses précédentes expériences.. Savoir personnel Il s’agit là (Carper, 1978), d’un des savoirs les plus complexes à maîtriser et à enseigner. Il correspond à la connaissance et à la perception qu’a l’infirmière d’elle-même (Pepin et al., 2010). Il permet une ouverture aux autres et l’émergence d’une interaction qui enrichit l’expérience (Chinn & Kramer, 2008). Ce savoir permet à l’infirmière de percevoir la situation selon plusieurs angles et d’en avoir une vision globale et unique en faisant appelle à ses connaissances, ses valeurs, son expérience et son expertise. Cela facilite l’ouverture aux autres et la relation soignants-soignés. Le lien du savoir personnel avec l’arrêt cardio-respiratoire est la mobilisation d’un savoir dit interpersonnelle, afin que les soins soient centrés sur la personne et non pas uniquement sur les aspects techniques et somatiques. Ce savoir sollicite une connaissance de soi en tant que soignant et de créer par la suite, une relation soignant-soigné optimale se traduisant par une présence vraie (Pepin & al., 2010) et permettant la mise en place d’une alliance thérapeutique avec le patient. Celle-ci laissera place à des échanges riches et authentiques..

(32) 19. Pour conclure ce point, nous pouvons donc dire que la mobilisation et la combinaison de l’ensemble de ces savoirs permettent aux infirmières de pratiquer leur profession avec l’ensemble des compétences requises.. 2.3. Revue exploratoire de la littérature (scopingreview) L’ensemble des recherches effectuées permettent l’enrichissement des connaissances professionnelles dans l’optique d’améliorer la prise en soins des personnes touchées par l’arrêt cardio-respiratoire. Les recherches vont dans plusieurs axes : •. Les séquelles d’ordre psychologiques font intégralement partie des conséquences engendrées par l’ACR. L’état de stress post-traumatique est peu pris en compte par les soignants et n’est que rarement repéré malgré des signes avant-coureurs sur lesquels il est possible d’intervenir de manière précoce.. •. La promotion et la prévention de la santé post-ACR peuvent favoriser la santé et le bien-être des individus en sensibilisant le personnel soignant aux recommandations de détection du trouble de stress posttraumatique.. •. Lors d’ACR, l’organe principalement touché est le cerveau, ce qui entraîne des séquelles neurologiques influençant la qualité de vie. D’où.

(33) 20. l’importance de débuter au plus vite un programme de réadaptation physique et psychologique. •. La mise en place de protocoles d’actions standardisés comme le BLS (Basic Life Support) enseignés au plus grand nombre de personnes, lors des cours samaritains pour le permis de conduire par exemple, et le ALS (Advenced Life Support) pratiqué en milieu hospitalier par les professionnels de santé dans le but de diminuer les séquelles explicitées plus haut.. Selon la Fondation Suisse de Cardiologie, l’arrêt cardio-respiratoire est une urgence vitale caractérisée par l’atteinte simultanée des trois fonctions indispensables à la vie. L’absence de ventilation, la perte de conscience et l’absence de pouls carotidien ou fémoral sont les principaux signes qui le caractérisent. Pour compléter cette brève définition et mieux percevoir son impact à l’échelle mondiale ainsi qu’en Suisse, nous nous sommes référés à diverses données statistiques. En premier lieu selon la Fondation Suisse de cardiologie, l’arrêt cardiorespiratoire touche chaque année 8’000 personnes en Suisse avec un taux de mortalité qui s’élève à 95 %..

(34) 21. Parmi les victimes, 85 % d’entre elles (Y. Krokhaleva and M. Vaseghi, 2018) souffrent au préalable de maladies cardiovasculaires qui, à elles seules, représentent la principale cause de mortalité au monde, comme l’illustre les. diagrammes. ci-contre. (OFS,. 2018). Les causes d’origine non cardiaques, soit environ 15 % des cas, peuvent être dues à une embolie pulmonaire, une hémorragie d’origine non traumatique, des intoxications et à l’asthme. L’incidence de l’arrêt cardiorespiratoire sur la population diffère selon l’âge. En effet, chez les personnes de moins de 35 ans, l’incidence est de 1/100’000. Elle augmente considérablement après cet âge à 1/1000. C’est à 75 ans que le taux le plus élevé est constaté (Y. Krokhaleva and M. Vaseghi, 2018). Ces données épidémiologiques démontrent qu’il s’agit bien d’un problème de santé actuel tant en Suisse qu’au niveau mondial. Chez les survivants, l’arrêt cardio-respiratoire entraîne dans la majorité des cas, des conséquences neurologiques comme les fonctions mécaniques, cognitives, chimiques et physiologiques dont leur gravité va dépendre entre autres, du temps écoulé avant la prise en charge. L’ACR peut également entraîner des conséquences psychologiques, qui elles, ne dépendent pas du.

(35) 22. temps d’action, mais plutôt de l’environnement et des séquelles après l’accident. Selon le résumé de littérature de D. Naber, et M. Bullinger (2018), plus de 40 % des survivants d’un arrêt cardio-respiratoire survenu en extrahospitalier souffrent d’anxiété, 30 % de dépression et 25 % de troubles de stress post-traumatique (TSPT). Tout comme les victimes, les témoins et intervenants présents lors de la réanimation peuvent également développer des troubles similaires. En effet, il est rapporté par le même article, que 50 % des donneurs de soins en extra-hospitalier lors d’un ACR présentent des symptômes liés au trouble de stress post-traumatique. Selon l’étude sur les états de stress post-traumatique du Dr. Daniel Smaga, les soignants qui travaillent dans un service d’urgence ou de traumatologie souffrent de ESPT dans 10 % des cas.. 2.4. Préciser et répertorier les concepts pertinents Suite à ces diverses recherches en lien avec notre question de départ, plusieurs concepts prédominants ont été retenus afin d’être développés dans le chapitre suivant. Le trouble de stress post-traumatique a été retenu comme étant l’élément le plus pertinent en rapport à l’influence qu’il joue sur la vie des différents protagonistes post-ACR. C’est-à-dire, tant bien sur le patient que sur les témoins, leurs proches et les soignants. L’arrêt cardio-respiratoire n’a quant à lui pas été retenu, car nous le considérons comme un prérequis à la.

(36) 23. compréhension de notre travail et non comme un point essentiel à développer. Le deuxième concept retenu est la qualité de vie, car selon les études, elle représente un critère de qualité d’une bonne réanimation cardio-respiratoire et influence la santé mentale du survivant. Cela mène au troisième et dernier concept que l’on souhaite approfondir, qui est, l’évaluation clinique infirmière. Celle-ci joue un rôle essentiel dans la prise en charge holistique du patient comprenant entre autres, le dépistage médian la détection des signes avantcoureurs d’un état de stress suite au traumatisme induit par l’ACR. En résumé, les trois concepts retenus sont les suivants : •. Le trouble de stress post-traumatique (stress aigu, anxiété, dépression). •. La qualité de vie. •. L’évaluation clinique infirmière ciblée. 2.5. Perspectives et propositions pour la pratique La réalisation de la problématique, a permis à l’ensemble du groupe d’élargir leurs connaissances en ce qui concerne l’ACR et ses conséquences sur lesquelles notre rôle propre a une influence primordiale. Au vu des données mondiales rapportées, la famille des maladies cardiovasculaires représente un enjeu important dans les réflexions et les actions de santé. Ceci marque l’importance des différents axes de prévention et de sensibilisation auprès de la société. De plus, suite aux recherches effectuées, il a été constaté qu’il est.

(37) 24. important d’agir au niveau infirmier sur les conséquences psychologiques, car elles sont peu considérées par les soignants et ont un impact direct sur la qualité de vie des patients. En effet, cette première partie de recherches démontre que l’état de stress post-traumatique est dans la majorité des cas, un trouble avancé. Il survient à la suite d’une mauvaise prise en compte des troubles précédents, tels que l’anxiété, la dépression, le stress aigus etc… Notre sujet touche plusieurs aspects de la profession et contribue à des conséquences tant financières qu’organisationnelles qui apporteraient aux soins infirmiers davantage de valorisation. Agir précocement sur les conséquences psychologiques induites par l’ACR, aura un impact favorable sur les coûts des soins pour les patients et pour la société en évitant des potentiels frais de suivi psychologique. Cela peut donc justifier, l’importance d’accorder plus de temps aux infirmiers pour les soins relationnels, ce qui représente un problème actuel dans le domaine..

(38) . Chapitre 3 : Concepts et champ disciplinaire infirmier.

(39) 26. 3.1 Définir les concepts retenus 3.1.1 Trouble de stress post-traumatique Selon le DSM V, le trouble de stress post-traumatique est un trouble mental survenant durant les six premiers mois qui succèdent une situation traumatique. Cette situation fait référence à la survenue d’un événement inattendu et inhabituel qui peut engendrer des conséquences psychologiques. En lien avec notre thématique, l’arrêt cardio-respiratoire est considéré comme une situation traumatique qui peut affecter les différents acteurs de l’événement. En effet, la personne qui est victime d’un ACR est directement confrontée à la mort ou à de graves blessures (physiques, neurologiques, psychiques, etc.) qui sont des éléments confirmés comme traumatiques. Lorsqu’une personne est témoin de cet accident, elle est confrontée à des images violentes inattendues et inhabituelles pouvant à nouveau créer un traumatisme au même titre que la victime. De plus, l’annonce qu’un proche a subi un ACR est une source de stress pour les membres de la famille ou les amis, cela peut de même amener un traumatisme. Pour finir, les personnes qui interviennent auprès des patients victimes d’un arrêt cardio-respiratoire de manière répétée ou extrême sont également confrontées à des situations traumatisantes. Selon la littérature, plusieurs maux peuvent être engendrés suite à l’exposition à un fait traumatisant, soit un trouble anxieux, un trouble dépressif ou un trouble de stress post-traumatique. Bien que chacun de ces troubles.

(40) 27. nous semblent intéressants et seront défini brièvement, nous souhaitons porter un intérêt plus conséquent à l’état de stress post-traumatique en référence à notre thématique. En ce qui concerne l’anxiété, elle peut être de divers types suite à l’exposition à un traumatisme. L’anxiété de séparation, qui représente la peur d’être séparé des figures d’attachements ou le trouble de l’adaptation avec une anxiété qui se manifestent par la survenue de symptômes émotionnels ou comportementaux en conséquence à un ou plusieurs facteurs de stress. La dépression qui représente elle aussi, une conséquence possible au traumatisme, elle est définie comme la présence d’une humeur triste, vide ou irritable, accompagnée de modifications somatiques et cognitives perturbant les capacités fonctionnelles de l’individu. Elle est déterminée chez un individu comme un découragement, une tristesse, un désespoir, une perte de motivation ou d’intérêt pour la vie en général. L’état de stress post-traumatique succède dans la moitié des cas à un état de stress aigu (TSA), dont les manifestations cliniques sont semblables à celles de l’ESPT, se distinguant néanmoins par l’intensité et la persistance de ceuxci. Le TSA survient dès les trois premiers jours qui suivent l’exposition à un traumatisme et peut évoluer favorablement après un mois ou persister et évoluer vers un ESPT..

(41) 28. Le trouble de stress post-traumatique présente des signes et symptômes répertoriés en quatre catégories soit : 1. Symptômes envahissants 2. Symptômes d’évitement 3. Humeur négative 4. Symptômes d’éveil Parmi les plus caractéristiques, on retrouve notamment ; la reviviscence répétée de l’événement traumatique, dans des souvenirs, des rêves ou des cauchemars ainsi que l’émoussement émotionnel, le détachement par rapport aux autres tout comme l’évitement des activités ou des situations pouvant réveiller le souvenir du traumatisme. L’ESPT peut également se manifester à travers de la colère ou de l’agressivité, par des comportements irréfléchis ou autodestructeurs, soit la consommation d’alcool, l’usage de drogues, l’automutilation et parfois même des idéations suicidaires. Les facteurs de risque et les facteurs protecteurs sont divisés en pré, péri et post-traumatique qui comprennent des facteurs tempéramentaux, environnementaux, génétiques et physiologiques. Le processus de guérison peut durer de nombreuses années et entraîner une modification chronique de la personnalité. Le rétablissement complet est en général estimé à trois mois chez approximativement la moitié des personnes atteintes d’ESPT, mais celui-.

(42) 29. ci peut persister pendant plus de douze mois voire pendant plus de cinquante ans. Cet aspect relève l’importance de la détection des signes et symptômes décrits précédemment, dans le but d’agir précocement et ainsi empêcher une chronicité du trouble qui aura un effet direct et délétère sur la qualité de vie du patient.. 3.1.2 Qualité de vie : Dans le but d’expliquer ce concept, nous nous sommes inspirées de l’article de Gunilla Haydon and al. (2016), de la définition donnée par l’OFS ainsi que l’ouvrage de Monique Formarier (2007). Le concept de la qualité de vie est en réalité né d’Aristote qui a décrit ; « le. bonheur comme étant une activité de l’âme, congruente avec les mœurs et aboutissant à une bonne vie ». Dès les années 1940, plusieurs échelles telles que celle de KATZ en 1943 et celle de KARNOSFKI en 1948 ont permis d’évaluer la qualité de vie. En 1975, émerge la version moderne de cette conception avec le développement des maladies chroniques comme les maladies métaboliques, cardiovasculaires, pulmonaires, mentales, etc… Depuis, plusieurs auteurs ont concouru à définir la qualité de vie avec des notions différentes bien que dans l’ensemble, les auteurs se retrouvent sur les éléments influençant celle-ci soit : l’état de santé et la gravité du handicap, les.

(43) 30. aspects psychologiques et spirituels, la famille et l’entourage ainsi que le niveau socioéconomique. Nous concernant, nous avons choisi celle donnée par l’OMS en 1993, soit « La qualité ́ de vie est définie comme la perception qu’un individu a de sa place. dans la vie, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lequel il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes. C’est un concept très large qui peut être influencé de manière complexe par la santé physique du sujet, son état psychologique et son niveau d’indépendance, ses relations sociales et sa relation aux éléments essentiels de son environnement ». Ce concept permet la mesure du bien-être de la population dans ses différentes dimensions. C’est un élément complexe et subjectif qui comprend des dimensions matérielles et immatérielles comme la santé, qui est l’une des onze dimensions schématisées ci-dessous..

(44) 31. La qualité de vie est difficilement mesurable, en effet, en reprenant les éléments influençant présentés précédemment, seule une personne peut évaluer sa propre qualité de vie en raison de ce qui lui importe. De plus, plusieurs éléments comme l’âge, la santé et la maladie, sont susceptibles d’évoluer au courant de la vie et ont une influence directe sur celle-ci. Il existe néanmoins plusieurs échelles qui proposent de l’évaluer comme le MQOL-R (questionnaire McGill pour la qualité de vie), le WHOQOL (WHO Quality Of Life assessment) développé par l’OMS, le SF-36 (The Short Form (36) Health. Survey) ou encore le NHP (Nottingham Health Profile). Dans la plupart des cas, la mesure de la qualité de vie est restreinte aux principaux aspects concernés, dans notre cas on peut alors parler de « qualité de vie liée à la santé », qui prend en compte les domaines physiques, psychologiques, relationnels, symptomatiques, et d’autres aspects plus particuliers tels que la sexualité et l’image de soi. Aujourd’hui, les professionnels de la santé portent une grande attention à cette notion. En effet, la qualité de vie a fait évoluer la conception des soins actuels vers une orientation davantage centrée sur le mieux-vivre du patient, compte tenu de son état plutôt que sur le traitement médicamenteux. Pour Schipper H., « améliorer la qualité ́ de vie d’un patient consiste à réduire les. répercussions. fonctionnelles. négatives. (sur. l’activité ́ physique,. l’état. psychologique, les relations sociales, etc.) de sa maladie et de ses traitements, tel qu’il les perçoit. » (Arnould & Letzelter, s.d.)..

(45) 32. En lien avec notre travail, le concept a été retenu, car il est étroitement lié avec notre thématique. En effet, en se basant sur cette définition, la détection précoce des symptômes de l’état de stress post-traumatique peut empêcher l’évolution du trouble et donc maintenir la qualité de vie de la personne, bien que nous soyons conscientes que la santé n’est pas son unique déterminant. En conclusion, celle-ci détermine un des buts de notre travail ainsi que les préoccupations actuelles des soignants.. 3.1.3 Évaluation clinique infirmière ciblée Le dernier concept de notre travail concerne l’évaluation clinique qui comprend deux notions clés, soit l’examen clinique et le jugement clinique. Brûler et Cloutier définissent l’évaluation clinique comme : « une observation. minutieuse de la personne et de ses réactions dans son environnement [...] ». Selon le HUG, l’évaluation clinique infirmière comprend, un recueil de données du patient, un examen physique et/ou mental suivi d’une analyse réflexive toute en entretenant une relation thérapeutique avec celui-ci dans le but d’assurer son bien-être. Cette pratique permet de dépister des anomalies ou d’éventuelles péjorations et de réagir en fonction. En terme plus professionnel, cette pratique nommée évaluation clinique, permet d’émettre un jugement clinique et de mettre en place des interventions adaptées en sollicitant le personnel adéquat pour pallier aux problématiques du patient, (diététicien, physiothérapeute, assistante sociale, etc.). Cette pratique favorise la sécurité.

(46) 33. du patient ainsi que la transmission d’informations dénotant de la pratique infirmière. En ce qui concerne l’examen clinique, il existe de nombreuses définitions. En effet, plusieurs auteurs comme Carolyn Jarvis, Brûler et Cloutier ou encore Barbara Bates présentent leur propre définition. Selon Carolyn Jarvis, l’examen clinique sert à l’établissement du profil de santé de la personne. De même, elle définit l’examen clinique comme étant l’expertise et le rôle central de l’infirmière en matière de jugement clinique et de prise de décision pour répondre aux besoins grandissants des patients, tout en priorisant les interventions qui en découlent. Grâce à l’utilisation de différentes méthodes d’évaluation de la santé, les infirmières participent efficacement aux soins permettant d’exercer leur leadership. Le recueil de données se divise en plusieurs étapes qui se composent, de données subjectives, permettant de savoir ce que le patient dit à son sujet et de données objectives, provenant de l’examen physique et paraclinique. D’autre part, Brûler et Cloutier estiment que : « l’examen clinique est. nécessaire pour évaluer la stabilité ́ de l’état clinique de la personne. [...] Il permet d’identifier tout signe ou symptôme de déséquilibre affectant l’état de santé ; de relever des observations précises et uniques lorsqu’une situation clinique évolue subitement ou lorsqu’un tout nouveau signe ou symptôme inattendu apparait [...] »..

(47) 34. Du point de vue de Barbara Bates, l’examen clinique permet d’entrer dans le domaine de l’évaluation du patient et d’y intégrer les éléments essentiels de la clinique comme l’écoute empathique, la capacité d’entretien avec les personnes de tous âges, la technique d’examen des différents appareils et pour finir le processus de raisonnement clinique. Elle précise que celui-ci, débute dès la première rencontre avec le patient et que l’expérience de l’infirmière s’étendra au fur et à mesure du temps. Le jugement clinique lui « permet de réunir les informations résultant de. l’observation, de les examiner, de les relier entre elles, d’établir des liens avec ce qui est déjà connu sur le sujet, et de les considérer d’un regard rationnel et critique [...] » (Cloutier, Delmas & Dall’Avasantucci, 2010, p. 8). En vue de notre thématique, nous favorisons l’évaluation clinique infirmière psychique qui se base sur un ensemble de signes et symptômes évalués grâce à différentes échelles, telles que l’IES-R (Impact of Event Scale Revised), qui nous permet de mesurer la détresse subjective liée à un événement spécifique en lien avec les critères présentés par le DSM IV. Si le score s’élève au-dessus de 22 durant le mois qui suit l’événement, c’est l’indice d’un stress aigu nécessitant une surveillance, si celui-ci se situe au-delà de 36 plus d’un mois après l’événement, il s’agit d’un indice de stress posttraumatique. Néanmoins, il est important de tenir compte de l’état clinique du patient, dans le but d’adapter l’examen clinique aux capacités de celui-ci. Par exemple, afin d’évaluer le niveau d’anxiété chez une personne aphasique, il.

(48) 35. sera primordial de tenir compte de tous les aspects non verbaux et des signes cliniques présents.. 3.2 Cadre théorique aidant pour éclairer le sujet En regard de notre thématique et de notre question de départ, nous avons choisi la théorie de Callista Roy afin de montrer en quoi celle-ci est aidante pour éclairer notre sujet. Nous estimons que le modèle d’adaptation de C. Roy est particulièrement pertinent dans l’approche des troubles psychiques induits par l’arrêt cardio-respiratoire. En effet, cette théorie met en avant la notion d’adaptation, qui est un concept essentiel dans la récupération ou le maintien de la qualité de vie des patients ayant survécu à un ACR. Nous développons donc ci-dessous, la théorie en question tout en la mettant en lien avec notre thématique.. 3.2.1 Le modèle de l’adaptation de Callista Roy À travers son modèle d’adaptation, Roy (2009) décrit les personnes en termes de systèmes adaptatifs holistiques. La personne survivante à un ACR, doit être considérée comme un tout, en prenant en compte tous les aspects influencés par cet incident. En effet, comme expliqué précédemment, l’ACR entraîne une diversité de conséquences qui touchent la somme des parties de l’individu, soit son physique, son psychique, son environnement et ses proches. Le but est donc de s’occuper de l’être humain et non d’une seule.

(49) 36. problématique qui serait ici l’ACR ou l’ESPT car, lorsque l’individu est touché par cet événement, c’est l’ensemble du système qui se voit perturbé.. Les concepts Roy définit l’environnement, comme un système humain qui interagit avec un environnement changeant et qui réalise des réponses adaptatives. L’environnement est toujours changeant et présente de nouveaux défis au système humain. Puisque l’environnement change, les personnes ont la possibilité de se développer, de croître et de transformer le sens donné à leur vie.. Les stimuli Selon Callista Roy, l’être humain est soumis à des stimuli. Ils peuvent être focaux (internes ou externes), qui confrontent le plus rapidement et de la façon la plus marquée le système humain, contextuels qui sont présents dans la situation et qui contribuent à l’effet du stimulus focal, mais sans être le centre de l’attention ou de l’énergie et résiduels qui ont un effet peu clair sur la situation. Ces trois types de stimuli agissent ensemble et influencent le niveau d’adaptation. En lien avec notre thématique, lorsqu’une personne est victime d’un ACR, pouvant être identifié selon Roy, comme un stimulus focal, car celui-ci viendra confronter de façon marquée le système de l’individu, de potentielles.

(50) 37. conséquences. neurologiques. et. psychiques. représentant. les. stimuli. contextuels peuvent surgir. Pour terminer, le stimulus résiduel représente, dans ce cas, l’ensemble des croyances et des valeurs du patient en lien avec ses représentations et la signification qu’il met à l’événement.. Les niveaux d’adaptation Les réponses aux stimuli peuvent être adéquates ou non. Lorsqu’elles sont adéquates, l’individu se trouve dans un niveau d’adaptation intégré ou compensatoire, c’est à cet instant-là, qu’il va mettre en place des processus de coping, développés ci-dessous. Au contraire, lorsque les réponses sont inadéquates, l’individu se situe dans un niveau compromis, c’est donc à ce moment-là, que l’intervention infirmière est nécessaire. Il s’agit ici, de l’un des principaux buts de notre travail qui est de détecter les niveaux d’adaptation compromis afin d’agir précocement, dans le but d’éviter l’apparition d’un ESPT.. Processus de coping Les processus de coping font référence aux manières qu’ont les individus font face aux stimuli, lorsque leur réponse est adéquate. Ils peuvent être innés ou acquis, c’est-à-dire présents dans la génétique ou résultant des apprentissages et de l’expérience. Roy a établi deux sous-systèmes soit, le sous-système de coping régulateur, qui implique les systèmes nerveux,.

(51) 38. chimiques, endocriniens et le sous-système relié à la cognition, qui implique la perception et le traitement de l’information, l’apprentissage, le jugement et les émotions. Concernant l’arrêt cardio-respiratoire, chaque personne répond aux stimuli de celui-ci d’une manière unique et propre en fonction des processus innés présents dès la naissance et des processus acquis au fil de son développement. La réponse sera par conséquent imprévisible en fonction de l’individu d’où l’importance de se montrer particulièrement attentif à celle-ci.. Les modes adaptatifs En référence à l’attention particulière qui doit être portée aux victimes d’un ACR, l’infirmière se base sur les quatre modes adaptatifs suivants : Le mode physiologique, qui concerne les besoins physiologiques de l’individu soit l’oxygénation, l’élimination, la protection, la nutrition et l’activitérepos ainsi que les quatre processus complexes, regroupant l’équilibre hydrique, électrolytique, acide-base, la fonction neurologique, la fonction endocrine et les sens. Les besoins cités ci-dessus, ont un rôle important dans les moments qui succèdent l’arrêt cardio-respiratoire : les cellules en manque d’oxygène sont lésées ce qui engendre des troubles pouvant affecter la nutrition, l’activité et l’élimination qui sont difficile à accepter. De même, les processus complexes peuvent être associés : l’excès de stress dû à une régulation hormonal inefficace est un risque mais également un élément.

(52) 39. traumatisant. Les cellules neurologiques hypoxiques lors d’un ACR impactent également les fonctions neurologiques en provoquant des séquelles. Le deuxième mode est le concept de soi, séparé en deux champs : le soi physique avec l’image de soi et les sensations corporelles ainsi que le soi personnel concernant le soi éthique-moral-spirituel, l’idéal de soi, la cohérence, la consistance de soi et l’estime de soi. De plus, il est régi par trois processus : le développement de soi, la perception de soi et le centrage de soi. Les conséquences de l’ACR peuvent induire une modification de l’estime de soi, de l’image de soi et de l’idéal de soi. Le troisième mode adaptatif comprend les fonctions et les rôles. Il est composé de deux processus soit, le développement du rôle qui consiste à ajouter de nouveaux rôles au fil du développement de la personne et la prise de rôle, qui a pour but de chercher ou anticiper le comportement d’un individu en l’observant dans le rôle qui lui est attribué. Roy définit trois types de rôles soit, primaires (âge, sexe), secondaires (mari, père, profession) ou tertiaires (société, groupes sociaux, loisirs). La personne qui a survécu à un ACR voit potentiellement un bouleversement de ses rôles secondaires et tertiaires et développe un nouveau rôle ; celui de patient. En ce qui concerne le quatrième mode adaptatif, il s’agit de l’interdépendance, soit les relations interdépendantes des individus et des groupes. Il explique l’implication des relations interdépendantes dans la volonté et la capacité à donner et à accepter tout ce que nous avons à offrir.

(53) 40. comme l’amour, le respect, les valeurs, les connaissances, les compétences ou encore le temps. En référence à l’ESPT, l’individu doit accepter ce que l’on peut lui apporter en tant que soignant telles que nos compétences et nos connaissances afin de prévenir ou favoriser son rétablissement. De même, il est contraint d’accepter ce que lui apportent ses proches.. En conclusion, le modèle de l’adaptation de Roy pose un cadre sur les éléments de surveillance grâce aux modes adaptatifs afin de considérer l’être humain comme un tout indivisible, unique et en constante interaction avec son environnement. De plus, cette théorie nous désigne des clés dans la relation avec la personne dans le but de créer une alliance thérapeutique qui nous permettra par la suite, de détecter les réponses inadéquates aux stimulus afin de prévenir et anticiper les signes d’un état de stress post-traumatique..

(54) Chapitre 4 : Méthode.

(55) . 42. 4.1 Question « PICOT » Nous avons effectué une revue exploratoire de littérature découlant de notre question de départ : « Quelles sont les interventions infirmières. appropriées chez les patients ayant subi un arrêt cardio-respiratoire pour que le vécu traumatique n’évolue pas vers un état de stress post-traumatique ». Cela nous a permis de définir les concepts principaux de notre travail et de procéder maintenant à l’élaboration de notre question de recherche selon la méthodologie « PICOT » présenté par Melnyk et Fineout-Overholt (2011). Les différentes connaissances théoriques acquises durant les recherches scientifiques ont permis d’éclairer notre projet de recherche. L’objectif principal de ce travail est donc de mettre en avant le rôle infirmier dans la détection précoce des signes annonciateurs d’un état de stress post-traumatique chez les survivants d’un arrêt cardio-respiratoire et ainsi empêcher son évolution. Nous avons élaboré notre question de recherche selon la méthode « PICOT » afin de pouvoir procéder à une recherche d’articles scientifiques adaptée. Nous avons décidé de formuler notre question de recherche comme suit : « Quelle est l’efficacité de l’évaluation clinique infirmière dans la détection. des signes et symptômes d’un stress post-traumatique chez les patients ayant survécu à un ACR dans les trois mois qui suivent ? ». Il s’agit d’une question de type intervention, puisqu’elle cherche à identifier l’efficacité des mesures préventives du trouble de stress post-traumatique spécifique dans le cadre d’un arrêt cardio-respiratoire..

Références

Documents relatifs