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IMPACT DE L HYPNOSE CONVERSATIONNELLE SUR L ANALGESIE POSTOPERATOIRE IMMEDIATE pour l avulsion des troisièmes molaires

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Academic year: 2022

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(1)

ECOLE D’INFIRMIER(E)S ANESTHESISTES DIPLOME(E)S D’ETAT

IMPACT DE L’HYPNOSE CONVERSATIONNELLE

SUR L’ANALGESIE POSTOPERATOIRE IMMEDIATE pour l’avulsion des troisièmes molaires

Par

Chansac Nadège

Sous la direction de Docteur François Lebrun

Médecin Anesthésiste Réanimateur – Polyclinique de Poitiers

Madame Christelle Bachelier

Infirmière Anesthésiste Diplômée d'Etat- CHU de Poitiers

Octobre 2021

UE 7 : MEMOIRE PROFESSIONNEL

En vue de l’obtention du diplôme d'Etat d'infirmier anesthésiste

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PRÉFET DE LA RÉGION NOUVELLE-AQUITAINE

Charte anti-plagiat de la Direction régionale et départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale Nouvelle-Aquitaine

La Direction régionale et départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale Nouvelle- Aquitaine délivre sous l’autorité du Préfet de région les diplômes du travail social et des auxiliaires médicaux et sous l’autorité du Ministre chargé des sports les diplômes du sport et de l’animation.

Elle est également garante de la qualité des enseignements délivrés dans les dispositifs de formation préparant à l’obtention de ces diplômes.

C’est dans le but de garantir la valeur des diplômes qu’elle délivre et la qualité des dispositifs de formation qu’elle évalue que les directives suivantes sont formulées à l’endroit des étudiants et stagiaires en formation.

Article 1 : Tout étudiant et stagiaire s’engage à faire figurer et à signer sur chacun de ses travaux, deuxième de couverture, l’engagement suivant :

Je soussignée CHANSAC Nadège

atteste avoir pris connaissance de la charte anti-plagiat élaborée par la DRDJSCS Nouvelle-Aquitaine et de m’y être conformé.

et certifie que le mémoire/dossier présenté étant le fruit de mon travail personnel, il ne pourra être cité sans respect des principes de cette charte

Fait à Poitiers, Le 30 juin 2021.

Article 2 :

« Le plagiat consiste à insérer dans tout travail, écrit ou oral, des formulations, phrases, passages, images en les faisant passer pour siens. Le plagiat est réalisé de la part de l’auteur du travail (devenu le plagiaire) par l’omission de la référence correcte aux textes ou aux idées d’autrui et à leur source »1.

Article 3 :

Tout étudiant, tout stagiaire s’engage à encadrer par des guillemets tout texte ou partie de texte emprunté(e) ; et à faire figurer explicitement dans l’ensemble de ses travaux les références des sources de cet emprunt. Ce référencement doit permettre au lecteur et correcteur de vérifier l’exactitude des informations rapportées par consultation des sources utilisées.

Article 4 :

Le plagiaire s’expose aux procédures disciplinaires prévues au règlement intérieur de l’établissement de formation.

En application du Code de l’éducation2 et du Code pénal3, il s’expose également aux poursuites et peines pénales que la DRDJSCS Nouvelle-Aquitaine est en droit d’engager. Cette exposition vaut également pour tout complice du délit.

_____________

1 Site Université de Genève http://www.unige.ch/ses/telecharger/unige/directive-PLAGIAT-19092011.pdf

2 Article L. 331-3 du Code de l’éducation : « les fraudes commises dans les examens et les concours publics qui ont pour objet l’acquisition d’un diplôme délivré par l’Etat sont réprimées dans les conditions fixées par la loi du 23 décembre 1901 réprimant les fraudes dans les examens et concours publics ».

3 Articles 121-6 et 121-7 du Code pénal.

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REMERCIEMENTS

J'adresse mes sincères remerciements à toutes les personnes m’ayant apporté de l'aide et du soutien durant ces deux années, ainsi que dans la réalisation de ce travail de recherche, en particulier :

François Lebrun, Médecin Anesthésiste Réanimateur de la Polyclinique de Poitiers, pour son aide précieuse et sa confiance ;

Christelle Bachelier, Infirmière Anesthésiste Diplômée d’État au CHU de Poitiers, pour son suivi tout au long de la réalisation de ce mémoire, pour ses conseils, sa bienveillance, son empathie et le temps qu'elle m'a consacré ;

Dominique Sergent, Infirmière Anesthésiste Diplômée d’Etat au CHU de Poitiers, pour sa gentillesse, son partage et sa disponibilité ;

L'équipe encadrante de l'école d'infirmier(e) anesthésiste ;

L’équipe méthodologique du CHU de Poitiers et plus particulièrement Elise Gand, pour sa patience, son accompagnement et sa disponibilité ;

Mon mari, pour un soutien inconditionnel et de qualité en toutes circonstances ;

Mes enfants, qui se sont intégrés dans ce projet devenu familial. Merci d’avoir compris, merci pour tous vos bisous et pour les petits mots cachés dans ma trousse ;

Mes amis, pour ne pas m’avoir oublié alors que je me suis isolée chez moi pour travailler, merci pour vos nombreux et réguliers messages, merci pour les moments de détente et de rire que vous m’avez poussé à prendre ;

Ma famille, pour votre confiance et l’aide pour la logistique familiale. A Loïc, mon frère, pour avoir partagé tes compétences ;

Greg, pour avoir su me faire progresser en informatique ;

Pauline, ma camarade de promotion, pour avoir partagé de manière sincère cette formation avec moi.

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ABREVIATIONS

AIVOC : Administration Intra Veineuse à Objectif de Concentration AG : Anesthésie Générale

AL : Anesthésie Locale

ASA : American Society of Anesthesiologists BMI : Body Mass Index

CNIL : Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés DDS : Dents De Sagesse

EEG : Electro Encephalogramme EMC : Etat Modifié de Conscience HTA : Hyper Tension Artérielle

IADE : Infirmier Anesthésiste Diplômé d’Etat

IRMf : Imagerie par Résonnance Magnétique fonctionnelle MAR : Médecin Anesthésiste Réanimateur

NVPO : Nausées Vomissements Postopératoires PSE : Pousse Seringue Electrique

SFAR : Société Française d’Anesthésie et Réanimation SSPI : Salle de Surveillance Post-Interventionnelle TEP : Tomodensitométrie par Emission de Positrons

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SOMMAIRE

INTRODUCTION... 1

I. HYPNOSE ... 2

1. Historique ... 2

2. Définitions ... 4

3. But et indication ... 6

4. Différentes formes d’hypnoses ... 6

Hypnose Ericksonienne ... 6

Hypnose conversationnelle ... 8

Communication hypnotique ... 8

II. DOULEUR ... 8

1. Définition ... 8

2. Mécanismes de la douleur ... 9

3. Composantes de la douleur... 10

4. Physiologie de la douleur ... 10

5. Différentes échelles de la douleur ... 11

6. Douleur et DDS ... 11

III. ETUDE ... 12

1. Type d’étude ... 12

Objectif principal ... 12

Objectifs secondaires ... 12

2. Matériel et méthode ... 12

Critères d'inclusion ... 12

Critères de non inclusion ... 13

Critères d'exclusion ... 13

3. Traitement et recueil des données ... 13

4. Outils statistiques ... 13

IV. RESULTATS ... 14

1. Description de la population d’étude ... 14

2. Résultats de l'objectif principal ... 16

3. Résultats des objectifs secondaires ... 19

V. ANALYSE ET DISCUSSION ... 21

1. Données démographiques ... 21

(6)

2. Objectif principal ... 21

3. Objectifs secondaires ... 22

VI. LIMITES DE L'ETUDE ... 24

VII. PROPOSITIONS ET PERSPECTIVES ... 24

CONCLUSION ... 25 BIBLIOGRAPHIE

TABLE DES ANNEXES

(7)

1

INTRODUCTION

Le terme « Hypnose » est porteur de nombreuses idées reçues, telles que la manipulation et la perte de contrôle. Ce terme mal connu a souvent été lié à la croyance spirituelle ou religieuse, au don ou au miracle. Dans les esprits, il existe encore un amalgame entre l’hypnose thérapeutique et l’hypnose de spectacle.

L’hypnose peut représenter un intérêt thérapeutique, notamment au bloc opératoire. Dans cet environnement, j’ai pu observer, durant mon expérience antérieure en qualité de panseuse pendant dix ans, l’expansion de cette technique, et plus particulièrement de l’hypnose conversationnelle. Malgré sa subjectivité, son bénéfice est réel dès l’accueil du patient, de l’installation de la voie veineuse périphérique, et lors de l’induction : relation de qualité, détente, anxiolyse….

Jusqu’où l’hypnose offre des bienfaits dans la prise en charge anesthésique ? Qu’en est-il de la douleur postopératoire immédiate ? En tant que future IADE, il est propre à mes compétences de pallier à la douleur. Notre étude portera sur l’impact de l’hypnose conversationnelle sur la douleur postopératoire immédiate d’une population ayant subi une avulsion des troisièmes molaires. En effet, cette chirurgie est courante et pourvoyeuse de douleurs.

Dans un premier temps, l’aspect théorique de l’hypnose ainsi que la notion de douleur seront abordés.

Dans un deuxième temps, ce mémoire :

- Décrira l’étude que nous avons menée, afin de mesurer l’impact de l’hypnose sur l’analgésie postopératoire immédiate.

- Evaluera le recours à des antalgiques supplémentaires, l’incidence des NVPO et des saignements en post opératoire ainsi que la durée de séjour en SSPI.

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2

I. HYPNOSE

1. Historique

Cette partie concerne l’évolution de l’hypnose et des personnes contribuant à son développement à travers l’histoire [1][2][3].

Dès la préhistoire, les guérisseurs chamaniques utilisaient déjà l’hypnose. Puis, dans l’Antiquité, ce fut en Egypte et en Grèce antique, que les guérisseurs faisaient appel à la suggestion dans les temples du sommeil.

L’hypnose médicale fit son apparition au XVIIIème siècle grâce au médecin allemand Franz Anton Mesmer. Il identifie le « magnétisme animal ». Il le décrit comme un fluide qui circule à travers l’humain, la terre, les corps célestes et dont le dérèglement provoquerait des maladies. Il pratique les suggestions de manière directive et autoritaire : il s’agit l’hypnose classique.

Ce n’est qu’à partir du XIXème siècle que les premières chirurgies se déroulent sous hypnose. En 1830, en France, le Dr Jules Cloquet réalise une mastectomie unilatérale sous hypnose seule. En 1843, en Angleterre, le Dr John Elliotson pratique une amputation de la jambe à l’aide de cette méthode. Sur cette même année, le chirurgien Ecossais James Braid nomme le terme « hypnose » et le définit comme un état de sommeil nerveux induit par la fixation du regard sur un objet brillant.

En 1847, l’anesthésie découvre la narcose par inhalation avec l’arrivée de l’éther et

du chloroforme. L’anesthésie chimique se développe en laissant de côté l’hypnose.

En 1878, c’est au tour des psychiatres de s’intéresser à cette technique, à commencer par Jean Martin Charcot. Il utilise l’hypnose comme traitement de l’hystérie, la considérant elle-même comme une hystérie artificielle. A son opposé, en 1907, Hyppolyte Bernheim utilise les suggestions hypnotiques.

Début du XXème siècle, Alice Magaw, infirmière anesthésiste américaine, réduit les

doses d’éther jusqu’à 80% en associant l’hypnose. C’est la pionnière de l’hypnosédation.

Par la suite, le développement de l’anesthésie locorégionale ouvre la voie à l’utilisation de l’hypnose.

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3 En 1937, le psychiatre américain Milton Erickson innove et développe l’hypnose non autoritaire qui portera son nom. Elle devient non directive, plus permissive, usant de suggestions indirectes. Il conçoit l’hypnose comme un état naturel qui permet de reconnecter le patient à ses propres ressources, sans perte de contrôle de lui-même. Cette théorie rend donc l’hypnose accessible à tous, selon la capacité d’adaptation du thérapeute. Il a mis au point des méthodes précises d’hypnothérapie avec des modes d’inductions variés.

En France, François Roustang, hypnothérapeute et philosophe, pense l’hypnose comme une perte de contact avec l’environnement habituel, dans le but de réancrer la personne dans la multitude de liens qu’elle possède.

Les neurosciences

Grâce aux neurosciences et aux nombreuses études menées sur les mécanismes physiologiques de l’hypnose, il a été mis en évidence que celle-ci modifie le fonctionnement cérébral.

En 1949, grâce L’EEG, il est montré par Bernard Gorton que l’hypnose est une forme

d’éveil [4].

En 1997 à Montréal, le Professeur Pierre Rainville démontre que l’hypnose agit sur la douleur au niveau de l’émotion et de la sensation grâce au TEP. En effet, lors d’un stimulus douloureux (immersion de la main dans une eau à 47°), le sujet sous hypnose à qui on suggère que la sensation n’est pas déplaisante, présente une modification du cortex cingulaire antérieur [5]. Il confirmera cela par une deuxième étude en 1999 [6].

Alain Forster à Genève (pratiquant l’hypnoanalgésie sur les grands brûlés) et Elisabeth Faymonville à Liège (MAR) s’associent pour l’échange de leur savoir. En 1992, le Dr Faymonville pratique de l’hypnose en adjuvance d’une sédation intraveineuse consciente pour l’ablation d’une petite tumeur au genou. Elle développe par la suite cette technique d’hypnosédation en chirurgie plastique et cervicale. Depuis, elle a pratiqué plus de 9000 interventions sous hypnosédation. Elle participe à la recherche en démontrant que plusieurs aires cérébrales sont activées par le travail hypnotique : il existe une connexion entre le cortex cingulaire antérieur et préfrontal (dans les processus attentionnels, le contrôle cognitif et la modulation de la douleur), le cortex occipital et temporal (processus visuel procurant la capacité à se souvenir où à imager selon les suggestions). Puis d’autres

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4 zones sont désactivées : le cortex cingulaire postérieur (qui implique la perception de soi dans le monde extérieur)et le précunéus (conscience de soi) [7][8].

En 2003, elle dirige une nouvelle étude qui établit que l’hypnose permet une activation de la partie moyenne de la cingulaire antérieure du cortex mais aussi une modification de sa connectivité avec d’autres régions impliquées dans la gestion de la douleur concernant son intensité. Il est rapporté une diminution de 50% environ de la douleur évaluée chez les sujets hypnotisés par rapport au groupe contrôle grâce à la remémoration d’un souvenir agréable, ceci en y associant un stimulus douloureux. Il en résulte une baisse de l’intensité douloureuse (sensorielle) et une baisse de la perception du désagrément (affectif).

Elle a pu observer que l’hypnose provoquait une augmentation du débit sanguin cérébral au niveau des régions corticales et sous corticales (impliquées dans les différentes composantes de la douleur, sensitives, affectives, cognitives et comportementales) [9]. Elle le confirmera grâce à l’IRMf en 2009 [10]. L’hypnose apparaît donc comme un modulateur de la douleur (Annexe 2).

2. Définitions

Etymologiquement, le mot « hypnose » vient du grec « hypnos » qui signifie

« sommeil » en référence au dieu du sommeil[2].

Selon Milton Erickson : «L’hypnose est un état de conscience modifié différent de la

veille et du sommeil » [3].

Selon l’APA : Américan Psychological Association : « l’hypnose est un état de conscience impliquant une attention focalisée et une moindre sensibilité à l’environnement, caractérisée par une capacité accrue de répondre à la suggestion » [11].

Selon les sociétés savantes en anesthésie, en 2019, la SFAR considère l’hypnose comme « un état d’attention focalisée impliquant une concentration focale et une absorption interne avec une suspension relative de la conscience périphérique » [11].

L’hypnose est donc un état d’éveil de l’attention, ce n’est pas le sommeil. Il existe une relation particulière entre le thérapeute et le patient sans aucune perte de contrôle induite. L’objectif de l’hypnose est d’utiliser les intérêts de cet EMC également appelé la transe.

(11)

5 L’hypnose comporte des règles et des étapes, comparables à une anesthésie générale : accueil, installation, induction, entretien, réveil. François Roustang décrit un schéma du processus hypnotique [1] :

- Phase 1 : Phase de focalisation : le patient est focalisé par son propre vécu ;

- Phase 2 : Phase d’ouverture : la première étape consiste à le défocaliser en l’amenant à quitter cette perception restreinte, sa perception ordinaire par des exercices d’induction. Dans ces exercices, il lui est proposé de porter son attention sur une perception qui peut être, au choix ou successivement, une image, un son ou un mouvement. Le patient commence à faire abstraction de toutes les autres perceptions. C’est cette centration qui permet le passage vers la dissociation ;

- Phase 3 : Phase de dissociation : la transe. C’est le moment où l’individu perd ses certitudes afin d’en changer. La dissociation psychique est une dynamique de pensées. La transe est un état naturel induit grâce à la focalisation et à la fixation de l’attention. Il s’agit d’un passage d’une conscience restreinte centrée principalement sur nos problèmes vers une conscience plus large. Cela implique d’aller de la conscience critique ordinaire et consciente vers la conscience hypnotique inconsciente en créant une dissociation de l’esprit. C’est être déconnecté de la réalité environnante tout en étant présent, être ici et ailleurs. Elle peut être positive (comme être absorbé par une lecture, ou être dans nos rêveries, fréquemment lors de la conduite automobile) ou négative (comme la douleur ou un traumatisme) ;

- Phase 4 : Phase de l’espace ouvert : cette phase est celle d’un agrandissement des perceptions, du mouvement, de la souplesse, de l’ouverture (Annexe 3).

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6

3. But et indication

- L’hypnoanalgésie : à visée antalgique, elle est utilisée dans le but de modifier et soulager une douleur aiguë, chronique ou en soins palliatifs ;

- L’hypnosédation : utilisée en anesthésie, elle se définit par la combinaison de l’hypnose selon une transe formelle, de la sédation consciente intraveineuse, par faibles doses de narcotiques, de morphiniques, et de l’infiltration chirurgicale anesthésique ;

- L’hypnothérapie ou hypnoanalyse : elle est pratiquée dans le cadre psychothérapique pour des troubles dépressifs, burn-out, troubles du comportement alimentaire, addictologie, affirmation de soi, coaching, sexologie… ;

- L’auto hypnose : Elle se pratique en autonomie et est intentionnelle [1].

4. Différentes formes d’hypnoses

- L’hypnose Ericksonnienne ; - L’hypnose conversationnelle ; - La communication hypnotique.

Hypnose Ericksonienne : hypnose formelle

Elle créé et utilise les états de transe ou EMC de manière formelle, dite à la personne [12].Il y a donc un cadre précis, des étapes de préparation en collaboration avec la personne, comme le choix d’un thème et souvent dans le cadre d’une sédation associée.

Ce procédé utilise une combinaison de techniques de communication, de suggestion et de dissociation [2] :

- La communication paraverbale : rythme de parole lent, pacing respiratoire (élocution sur l’expiration du patient), timbre de voix plus grave, monotonie, pause et silence ;

- La communication non verbale : gestuelle, habillement, poignée de main, signaling (geste codifié pour remplacer la parole) ;

- La communication verbale : forme affirmative, langage positif, choix des mots.

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7 La stratégie :

- Directive ou non ;

- La suggestion ouverte (invitation) ou fermée (ordre) ;

- La définition du canal sensoriel du patient pour y adapter la communication : VAKOG : Vision, Audition, Kinesthésie, Odorat, Goût ;

- L’utilisation de ce qui vient du patient, le mirroring (répétition des dires de la personne) ;

- Le yes set ou séquence d’acceptation : c’est un enchainement de questions fermées auxquelles une réponse positive est attendue, ceci afin de lui prouver notre attention ;

- L’implication : c’est une suggestion positive sur un évènement futur ; - La métaphore : « comme si » ;

- La confusion : elle crée un bref instant de surprise, comme une aberration (exemple : pour une pose de perfusion, « vous mettez combien de café dans votre sucre ? ») ;

- La dissociation en créant un « ailleurs » ;

- La réification ou chosification : elle transforme une sensation en une chose (exemple : une douleur en aiguille) ;

- Le remplissage pour maintenir une transe longue ; - La focalisation (exemple : sur un objet).

Les techniques complémentaires : - Idéodynamiques

• Moteur : la catalepsie (suspension complète du mouvement volontaire des muscles), lévitation (faire maintenir le bras en équilibre) ;

• Sensitif : la suggestion du gant de protection, l’analgésie locale par le froid seulement par imagination, le crayon magique qui diffuse un produit magique (pour les enfants), la modification d’une sensation ;

• Végétatif : la dilatation des vaisseaux grâce à des métaphores ; - Boucles hypnotiques : « effet boule de neige » positif.

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8 Hypnose conversationnelle : hypnose Informelle

L’hypnose conversationnelle utilise les techniques de langage et de suggestions de l’hypnose Ericksonienne mais de manière informelle. C’est le plus souvent une conversation. La personne va donc entrer en transe (EMC) sans se rendre que cela s’est produit, en dépit de son état conscient, grâce à la confiance établie avec le thérapeute [12].

Ce dernier fait appel à son inconscient tout en discutant avec elle. Cela demande de l’expérience pour contrôler ce type de transe car elle requiert une observation poussée, une créativité plus présente. Elle est placée de manière discrète, sans information préalable au patient et sans déclarer le moment de l’induction, ce qui évite les peurs, les anticipations négatives, les blocages et autres résistances.

Les techniques peuvent être communes à l’hypnose formelle : accueil attentive, alliance, position basse, pacing, mirroring, rythme de la voix, mots positifs, observation, questionnement, thème, langage dissociatif, utilisation du présent... Toutes les inductions, même les techniques de l’hypnose formelle pourraient être rapides à partir du moment où nous créons, avec l’adhésion du patient, des conditions optimales à la mise en place d’un lien thérapeutique [2].

Communication hypnotique : outil de communication

C’est le nom que l’on donne à l’utilisation « hors transe » des outils et techniques propres à l’hypnose Ericksonienne. Cette méthode utilise des suggestions et une formulation positive sur le modèle « Milton Erickson » [12] (Annexe 4).

II. DOULEUR 1. Définition

Milton Erickson disait que « la douleur était un tiers de douleurs passés, un tiers de douleurs actuelles, et un tiers d’anticipation de la douleur » [1].

Selon l’International Association for the Study of Pain, « la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable résultant d’une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en de tels termes. ». Ceci considère l’expérience sensorielle (l’intensité) et l’expérience émotionnelle (l’affectif). L’expérience de la douleur n’est jamais

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9 un évènement sensoriel isolé. Il arriverait avec l’influence d’un contexte donné et d’une signification qui lui est propre. La douleur est imprégnée d’une croyance, d’une attention, d’une attente et d’une émotion au regard de la façon dont elle arrive. Il s’agit donc d’une expérience subjective [13].

Un texte de la SFAR indique que l’anticipation anxieuse de la douleur est beaucoup plus complexe que l’anxiété seule. Elle met en jeu l’ensemble de l’individu, tant sur le plan somatique que psychologique et touche au plus profond de la conscience. « La mémoire de la douleur peut être plus dommageable que son expérience initiale » [14].

On différencie la douleur aigüe, symptôme d’une lésion, d’apparition brutale et la douleur chronique dont l’évolution excède 3 à 6 mois.

La douleur aiguë (type postopératoire) n’a pas eu le temps de s’installer dans le corps du patient. Elle est finalement assez facile à prendre en charge par hypnose. Quand la douleur est aiguë, à force de fixer cette douleur, elle finit par occuper tout le champ de perception de la personne comme une hyperfocalisation. La douleur est considérée comme une transe négative [1].

2. Mécanismes de la douleur

- Les douleurs nociceptives : par excès de nociception. Elles impliquent la mise en jeu du système physiologique qui permet de ressentir une douleur par la stimulation du système de transmission de la douleur. Ce sont les plus fréquentes (coups, brûlures, douleurs postopératoires, inflammations, fractures…) ;

- Les douleurs neurogènes ou neuropathiques : elles apparaissent suite à une lésion nerveuse (récente ou ancienne) entrainant un dysfonctionnement du système nerveux périphérique ou central (neuropathies du zona, du diabète, amputation, cicatrices…) ;

- Les douleurs psychogènes : elles concernent l’aspect psychologique de l’individu, sans lésion tissulaire. Elles se vivent et se ressentent comme toutes les autres douleurs (deuil, traumatisme…) ;

- Les douleurs idiopathiques : ce sont des syndromes douloureux actuellement mal connus (fibromyalgies, les douleurs myofasciales, les glossodynies…) [15].

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3. Composantes de la douleur

- Sensitivo-discriminative, multisensorielle : elle renseigne sur l’intensité, la tonalité (piqûre, écrasement), la localisation et l’évolution, l’alerte de la douleur ;

- Cognitive ou intellectuelle : ce processus mental renseigne sur le sens donné à l’expérience douloureuse : processus d’adaptation, d’anticipation, de diversion, mémorisation (selon la culture, l’éducation) ;

- Emotionnelle et affective : elle détermine son contexte, le ressenti propre de la personne (anxiété, dépression) ;

- Comportementale :elle englobe l’ensemble des manifestations verbales et non verbales, qu’elles soient proportionnelles ou non (plaintes, gémissements, mimiques) [1].

4. Physiologie de la douleur

Il existe trois niveaux de la douleur :

- Périphérique : les nocicepteurs perçoivent la douleur et la transmettent via un premier neurone. Le message passe par les canaux ioniques qui s’ouvrent selon l’intensité, ceci jusqu’à la corne postérieure de la moelle épinière ;

- Médullaire : par l’intermédiaire des fibres sensitives et fibres de la douleur, il y a transmission grâce à un deuxième neurone jusqu’au thalamus ;

- Centrale : Le transfert se fait via un faisceau rapide et un faisceau lent grâce à un troisième neurone jusqu’au cortex. Ce dernier est chargé de l’interprétation par différentes aires : préfrontal, cingulaire, insulaire, somesthésique.

Il existe également des systèmes antinociceptifs descendants permettant de contrôler l’afflux de message douloureux à tous les niveaux [16] (Annexe 5).

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11

5. Différentes échelles de la douleur

Malgré le caractère subjectif du ressenti de la douleur, des outils de mesure ont été créé afin d’exploiter une valeur de référence et de suivre son évolution.

- L’EVA : Echelle Visuelle Analogique : Il s’agit d’une réglette avec un curseur à placer par le patient entre « pas de douleur » et « douleur maximale ». Ceci correspond à un résultat au dos pour le soignant entre 0 et 100 mm ;

- L’EN : Echelle Numérique. C’est une échelle mesurant l’intensité de la douleur par le patient par une valeur numérique comprise entre 1 et 10 ;

- L’EVS : Echelle Visuelle Simple : elle est catégorielle avec une liste de qualificatif : pas de douleur, faible, modérée, forte, insupportable [17].

6. Douleur et DDS

Il s’agit d’une douleur aiguë, induite par une intervention chirurgicale consistant à l’ablation de la dent de sagesse, sa racine et son sac alvéolaire. Elle est le plus souvent inflammatoire et d’intensité modérée à sévère [18].

L’avulsion des troisièmes molaires est une procédure courante en cabinet dentaire mais aussi en milieu hospitalier, notamment sous AG. La douleur est une complication fréquente. Il s’agit d’une douleur faisant l’objet de nombreuses recommandations pour la prise en charge analgésique [19][20].

Mais qu’en est-il pour l’hypnose, a-t-elle sa place ?

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12

III. ETUDE 1. Type d’étude

Il s’agit d’une étude descriptive, rétrospective et monocentrique au sein de l’établissement « La Polyclinique de Poitiers ». Elle concerne des patients opérés pour l’ablation des quatre dents de sagesse, durant la période du 03/11/2020 au 11/02/2021.

Une demande auprès de la CNIL a été faite au préalable (Annexe 1).

Objectif principal

- Comparer le niveau de douleur entre un groupe ayant bénéficié d’hypnose conversationnelle en pré-induction et un groupe de patients témoin.

Le critère de jugement principal est l’EN en SSPI.

Objectifs secondaires

- Evaluer le recours à un antalgique supplémentaire en SSPI et le type d’antalgique utilisé ;

- Evaluer la durée de séjour en SSPI.

- Evaluer l’incidence des NVPO et des saignements postopératoires ;

2. Matériel et méthode

Critères d'inclusion

Ont été inclus pour cette étude des patients ASA 1 ou 2, de tout âge, bénéficiant d’une AG pour l’ablation des quatre dents de sagesse par un même chirurgien et ceci du 03/11/2020 au 11/02/2021.

Les patients du groupe hypnose ont été pris en charge par quatre IADE de la clinique formés à cette pratique. L’hypnose conversationnelle est pratiquée dès l’accueil du patient jusqu’à son induction.

Le groupe témoin a été composé de patients étant pris en charge par les neuf autres IADE de la clinique, non formés à l’hypnose.

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13 Critères de non inclusion

Ont été exclus les interventions sous AL, pratiquées par un opérateur différent, les patients ASA 3 et 4, les patients ayant subi l’ablation de moins de 4 DDS ou d’une extraction de dents supplémentaires.

Critères d'exclusion

- Données manquantes ou EN non réalisée.

3. Traitement et recueil des données

L’ensemble des données recueillies, leur stockage et leur traitement ont été anonymisés sur le logiciel Excel®. Les données ont été extraites des dossiers médicaux informatisés via le logiciel d’anesthésie Diane®. Les données de la SSPI ont été recueillis sur les dossiers papiers, extraits des archives internes de la Polyclinique de Poitiers.

Les données recueillies ont été :

- Données concernant le patient : date de naissance, âge, poids, taille BMI, sexe, ASA ;

- Données concernant la chirurgie : nom du chirurgien, durée de chirurgie ; - Données concernant l’anesthésie : nom de l’IADE, durée de l’anesthésie,

prémédication, pratique de l’hypnose ; dose reçue de Propofol, Kétamine, Rémifentanil, Dexaméthasone, Dropéridol, agent halogéné, Perfalgan, Profenid, Néfopam ;

- Données concernant la SSPI : durée de présence en SSPI ; EN à l’entrée, EN maximale et EN à la sortie de SSPI ; dose de titration de morphine ; injection d’antalgiques supplémentaires, présence d’un saignement et de NVPO.

4. Outils statistiques

Les données ont été standardisées et triées à l’aide du logiciel Excel®. Une analyse descriptive de la population a été réalisée.

Les données qualitatives ont été exprimées en effectif et en pourcentage. Les données quantitatives ont été exprimées en médianes et interquartiles. Les tests statistiques ont été réalisés à l'aide du site internet en ligne BiostaTGV®. La comparaison des variables

(20)

14 quantitatives a été réalisée au moyen du test non paramétrique de Man-Whitney. La comparaison des variables qualitatives a été faite par le test du Chi2 ou par le test exact de Fischer, en cas d'effectif insuffisant. Une valeur de p< 0,05 a été considérée comme statistiquement significative.

IV. RESULTATS

1. Description de la population d’étude

Diagramme de flux de la population d’étude

Ce diagramme détaille la proportion de la population d’étude. Il a été noté que le taux de traçabilité de la pratique de l’hypnose par les IADE formés est de 48%. Néanmoins, ces professionnels ont affirmé pratiquer l’hypnose de manière systématique dès l’accueil du patient au bloc opératoire. C’est pourquoi, nous nous sommes basés sur l’effectif total pour le groupe hypnose.

Les caractéristiques des patients inclus dans l’étude ont été présentées dans les tableaux 1, 2, 3 et 4. Les données quantitatives ont été exprimées en médianes et interquartiles.

POPULATION INCLUSE

n = 169

Groupe hypnose

n = 69

Tracé

n = 33 (48%)

Non tracé

n = 36 (52%)

POPULATION D'ÉTUDE

n = 140

Groupe standard

n = 71

Exclusion : données manquantes

n = 29

(21)

15 Tableau 1 : Caractéristiques démographiques de la population

Paramètres Groupe standard n=71 Groupe Hypnose n= 69

Sexe Homme/Femme n (%) 27 (38%)/44 (62%) 26 (38%)/43 (62%)

Age (ans) 19 [16 ; 23] 18 [16 ; 23]

IMC (kg/m2) 21 [19 ; 24] 21 [19 ; 24]

ASA

1 n (%) 64 (90%) 58 (84%)

2 n (%) 7 (10%) 11 (16%)

Antécédents des ASA 2 (n)

Obésité 0 2

Asthme 3 2

HTA 0 1

Polyarthrite 0 1

Hémochromatose 1 0

Non déterminé 3 5

Prémédication en pré-op (%) 0 0

Tableau 2 : Caractéristiques per opératoires de la population

Paramètres Groupe standard n=71 Groupe Hypnose n=69

Durée de chirurgie (min) 11 [8 ; 13] 11 [8 ; 14]

Durée d'anesthésie (min) 29 [22 ; 35] 27 [20 ; 34]

Hypnotique

Propofol (mg) 250 [200 ; 300] 200 [200 ; 300]

Sévoflurane(%) 100 100

Prévention des NVPO

Administration de dexaméthazone (%) 99 99

Administration de dropéridol (%) 14 6

Quantité reçue

Dexaméthazone (mg) 4 [4 ; 6] 4 [4 ; 8]

Dropéridol (mg) 1 [1 ; 1,19] 1 [1 ; 1]

Antalgiques

Administration de Kétamine (%) 66 77

Administration de Paracétamol (%) 100 99

Administration de Profénid (%) 99 96

Administration de Néfopam (%) 13 36

Quantité reçue

Kétamine (mg) 15 [10 ; 20] 20 [15 ; 20]

Paracétamol (g) 1 [1 ; 1] 1 [1 ; 1]

Profénid (mg) 100 [100 ; 100] 100 [100 ; 100]

Néfopam (mg) 20 [20 ; 20] 20 [20 ; 20]

(22)

16 En per opératoire, le morphinomimétique utilisé a été le Rémifentanil. Administré soit en mode AIVOC, soit en PSE. Les bases de ces dispositifs ne sont pas connectées au logiciel informatique utilisé pour le dossier du patient (Diane®). Les doses administrées ont été saisies manuellement par les IADE. Nous avons décrit la traçabilité de ce médicament dans le tableau 3.

Tableau 3 : Administration du Rémifentanil

Paramètres Groupe standard n=71 Groupe Hypnose n=69

Administration de Réminfentanil (%) 100 100

Taux de traçabilité du Rémifentanil (%) 87 55

Dose administrée du Rémifentanil (µg) 360 [253 ; 429] 373 [308 ; 446]

Tableau 4 : Caractéristiques postopératoires de la population

Paramètres Groupe standard n=71 Groupe Hypnose n=69

EN à l'arrivée en SSPI 0 [0 ; 2] 0 [0 ; 0]

EN maximale en SSPI 3 [0 ; 3] 0 [0 ; 2]

EN à la sortie de SSPI 1 [0 ; 3] 0 [0 ; 2]

Recours à un antalgique supplémentaire (%) 27 10

Antalgiques supplémentaires

Titration de morphine (%) 79 71

Néfopam (%) 16 29

Doses d'antalgiques supplémentaires reçus

Morphine (mg) 3 [3 ; 3] 3 [3 ; 3]

Néfopam (mg) 20 [20 ; 20] 20 [20 ; 20]

Saignement (n) 3 0

NVPO (n) 0 1

Durée de séjour en SSPI (min) 65 [60 ; 75] 60 [55 ; 65]

2. Résultats de l'objectif principal

L’objectif principal de cette étude a été de comparer l’analgésie postopératoire immédiate en SSPI entre un groupe standard et un groupe bénéficiant de l’hypnose en pré- induction. L’évaluation de la douleur a été effectuée par l’EN. Cette évaluation a compris l’EN à l’entrée en SSPI, l’EN maximale au cours du séjour en SSPI puis l’EN à la sortie de SSPI.

(23)

17 Le tableau 5 et la figure 1 présentent les résultats de cette évaluation, ils ont été exprimés en médianes et interquartiles.

Tableau 5 : Evaluation de la douleur en SSPI

Paramètres Groupe standard n=71 Groupe Hypnose n=69 P-value

EN à l'arrivée en SSPI 0 [0 ; 2] 0 [0 ; 0] 0,00655

EN maximale en SSPI 3 [0 ; 3] 0 [0 ; 2] 0,00011

EN à la sortie de SSPI 1 [0 ; 3] 0 [0 ; 2] 0,00308

Figure 1 :

Afin d’être plus précis, nous avons observé la répartition de la population d’étude concernant ces évaluations, pour chacun des scores obtenus pour l’EN à l’entrée, maximale et à la sortie de SSPI. Les données ont été exprimées en effectifs dans les tableaux 6, 7 et 8 puis en pourcentages dans les figures 2, 3 et 4.

(24)

18 Tableau 6 : EN entrée SSPI Figure 2 : EN entrée SSPI

EN entrée

Groupe standard

n=71

Groupe Hypnose

n=69

p value

0 51 62 0.0068

1 1 0 1

2 4 2 0.6808

3 7 3 0.3260

4 1 1 1

5 2 0 0.4965

6 2 0 0.4965

7 2 1 1

8 1 0 1

Tableau 7 : EN maximale en SSPI Figure 3 : EN maximale en SSPI EN

maximale

Groupe standard

n=71

Groupe Hypnose

n=69

p value

0 23 44 0.0002

1 4 4 1

2 8 6 0.61205

3 19 8 0.02296

4 5 3 0.7186

5 2 1 1

6 4 1 0.3657

7 4 1 0.3657

8 2 1 1

Tableau 8 : EN sortie SSPI Figure 4 : EN sortie SSPI EN sortie

Groupe standard

n=71

Groupe Hypnose

n=69

p value

0 29 45 0.0053

1 8 5 0.4124

2 15 11 0.4302

3 19 8 0.0229

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Echelle numérique de la douleur

EN A L'ENTREE DE SSPI

Groupe standard Groupe hypnose

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Echelle numérique de la douleur

EN MAXIMALE EN SSPI

Groupe standard Groupe hypnose

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Echelle numérique de la douleur

EN A LA SORTIE DE SSPI

Groupe standard Groupe hypnose

(25)

19

3. Résultats des objectifs secondaires

Le tableau 9 montre les différents antalgiques utilisés en per opératoire ainsi que les doses reçues. Les résultats ont été exprimés en effectifs, pourcentages, médianes et interquartiles.

Tableau 9 : Antalgiques administrés en peropératoire

Paramètres Groupe standard

n=71

Groupe Hypnose

n=69 p value

Antalgiques

Administration de Kétamine n (%) 47 (66%) 53 (77%) 0.1645

Administration de Paracétamol n (%) 71 (100%) 68 (99%) 0.4928

Administration de Profénid n (%) 70 (99%) 66 (96%) 0.3624

Administration de Néfopam n (%) 9 (13%) 25 (36%) 0.0011

Quantité reçue

Kétamine (mg) 15 [10 ; 20] 20 [15 ; 20] 0.1036

Paracétamol (g) 1 [1 ; 1] 1 [1 ; 1] 1

Profénid (mg) 100 [100 ; 100] 100 [100 ; 100] 0.2365

Néfopam (mg) 20 [20 ; 20] 20 [20 ; 20] 1

Les objectifs secondaires ont été d’observer les patients ayant eu recours à un antalgique supplémentaire en SSPI, ainsi que les quantités reçues. Les résultats ont été décrits dans le tableau 10 et la figure 5, les doses ont été exprimées en médianes et interquartiles.

Tableau 10 : Nécessité d’un recours à un antalgique supplémentaire en SSPI Paramètres

Groupe standard

n=71

Groupe Hypnose

n=69

P-value

Recours à un antalgique supplémentaire n (%) 19 (27%) 7 (10%) 0.0114

Antalgiques supplémentaires

Titration de morphine n (%) 16 (79%) 5 (71%) 0.5875

Néfopam n (%) 3 (16%) 2 (29%) 0.5875

Doses d'antalgiques supplémentaires reçus

Morphine (mg) 3 [3 ; 3] 3 [3 ; 3]

Néfopam (mg) 20 [20 ; 20] 20 [20 ; 20]

(26)

20 Figure 5 : Recours à un antalgique supplémentaire

La durée de séjour en SSPI a été relevée et comparée dans le tableau 11 et la figure 6. Les résultats ont été exprimés en médianes et interquartiles.

Tableau 11 : Durée de séjour en SSPI

Paramètres Groupe standard n=71 Groupe Hypnose n=69 P-value

Durée de séjour en SSPI (min) 65 [60 ; 75] 60 [55 ; 65] 0,00254

Figure 6 : Durée de séjour en SSPI

27

10

0 5 10 15 20 25 30

Pourcentages

Recours à un antalgique supplémentaire

Groupe standard n=71 Groupe Hypnose n=69

(27)

21 Dans le tableau 12, il a été observé dans les deux groupes étudiés, l’incidence et le traitement des NVPO, ainsi que le saignement postopératoire. Les résultats ont été exprimés en effectifs et en mg pour les traitements.

Tableau 12 : Saignement et NVPO

Paramètres Groupe standard

n=71

Groupe Hypnose n=69

Saignement (n) 3 0

Recours à un traitement (n) 1 0

Changement de compresses (n) 2 2

Dose d'acide tranexamique (mg) 1500 0

NVPO (n) 0 1

Recours à un traitement (n) 0 1

Dose d'ondansétron (mg) 0 4

V. ANALYSE ET DISCUSSION 1. Données démographiques

Le nombre de patients inclus a été modeste (n=140) et la répartition des deux groupes a été homogène : groupe standard (n=71), groupe ayant bénéficié de l’hypnose (n=69). Il en a été de même pour le sexe, l’âge, l’IMC répartis de manière uniforme dans les deux groupes. Le temps chirurgical a été également similaire dans les deux groupes avec une durée médiane de 11 minutes d’intervention.

2. Objectif principal

L’objectif principal de cette étude a été de mesurer l’impact de l’hypnose sur l’analgésie postopératoire immédiate sur les patients opérés de l’ablation des quatre dents de sagesse.

Dès l’entrée en SSPI, l’analgésie a été de meilleure qualité dans le groupe qui a bénéficié de l’hypnose. 90% des patients ont obtenu une EN égale à 0 alors que dans le groupe standard, ce taux s’élevait à 72%. Concernant l’EN maximale, nous avons observé que, pour chacun des scores d’EN, les patients du groupe hypnose ont été moins douloureux que les patients du groupe standard. La proportion des patients restant non

(28)

22 douloureux a été de 64% pour le groupe hypnose, 32% pour le groupe standard. Pour l’EN à la sortie de SSPI, la même tendance a été observée avec un nombre moins important de patient douloureux pour le groupe hypnose, pour chacun des scores, soit 65% de patients avec une EN à 0 pour le groupe hypnose, 42% pour le groupe standard. Ces résultats ont été statistiquement significatifs.

Néanmoins, il a été important de prendre en considération la répartition, le type et la quantité des antalgiques reçus en per opératoire, ce paramètre agissant également sur la douleur postopératoire. L’analgésie multimodale a inclus l’administration de Kétamine, Paracétamol, Profenid et Néfopam. La différence de répartition et de dosage entre ces médicaments a été non significative. Toutefois, concernant le nombre de Néfopam administré les résultats ont été plus marquants avec 13% pour le groupe standard et 36%

pour le groupe hypnose. Les doses administrées de cette molécule sont restées similaires dans les deux groupes.

Dans la littérature, nous avons observé les mêmes tendances : en 2009 par Mackey, une étude prospective randomisée concernant 100 patients a démontré que l’hypnose avait diminué la douleur postopératoire ainsi que la consommation d’antalgique des sujets [21]. Puis en 2013 par Abdeshahi, une autre étude a été menée sur 24 volontaires dont chacun avait subi l’ablation d’une dent de sagesse sous AL et d’une seconde sous hypnose.

La douleur ressentie par les participants a été significativement moins importante pour l’extraction effectuée sous hypnose. L’intensité de cette douleur était réduite jusqu’à 12 heures après l’intervention [22].

3. Objectifs secondaires

Les objectifs secondaires de cette étude ont été d’observer la présence d’une différence significative liée à l’utilisation de l’hypnose concernant le recours à un antalgique supplémentaire, à l’incidence des NVPO et de saignements postopératoires et la durée de séjour en SSPI.

10% des patients ayant bénéficié de l’hypnose ont eu besoin de l’administration d’un antalgique supplémentaire, alors que 27% des patients du groupe standard en ont eu la nécessité. Cette différence a été statistiquement significative (p=0,0114). Le traitement utilisé a été majoritairement la titration de 3 mg de morphine puis le Néfopam 20 mg. La

(29)

23 répartition de l’utilisation de ces deux molécules entre les deux groupes n’a pas fait état de différences significatives.

Une diminution du séjour en SSPI a été observée chez les patients bénéficiant d’hypnose en pré-induction. Le groupe hypnose a montré une médiane de 60 minutes alors qu’elle s’est élevée à 65 minutes pour le groupe standard. La différence a été peu importante mais sur l’ensemble des données et leurs répartitions, elle a été statistiquement significative (p= 0,00254).

L’incidence des NVPO postopératoires s’est montrée peu fréquente dans les deux groupes. Il en a été de même à propos des saignements sur le site opératoire. Dans la littérature, en 2008 Enqvist, a observé une réduction des NVPO, chez 50 patientes ayant subi une chirurgie de réduction mammaire. Les saignements étaient de 39% dans le groupe hypnose et 68% dans le groupe standard [23].

Différentes études réalisées dans d’autres spécialités que la stomatologie ont notées des observations similaires : Utilisée en préopératoire, l’hypnose a réduit les douleurs postopératoires, l’anxiété, les NVPO et la fatigue postopératoire en chirurgie plastique [24], en chirurgie cardiaque sur les pontages coronariens [25], en oncologie sur les chirurgie du cancer du sein [26], en urologie sur les lithotrities [27], en endocrinologie avec la thyroïdectomie [28].

En 2013, une importante analyse a été réalisée incluant 2597 patients : il s’agissait d’un rassemblement de multiples Essais Contrôlés Randomisés (ECR) afin de trouver les points communs sur les bénéfices de l’hypnose. Cette étude rigoureuse a révélé des effets positifs sur la détresse émotionnelle, la douleur, la consommation de médicaments, les paramètres physiologiques, la récupération et la durée de l’intervention chirurgicale [29].

Les patients dans le groupe hypnose ont-ils une douleur moins importante que le groupe standard grâce à l’hypnose ou à la différence d’administration analgésique au cours de l’intervention ?

L’hypnose a-t-elle modulé la douleur directement ou par son effet anxiolytique ? Plusieurs études ont démontré la réduction de l’anxiété grâce à l’hypnose : par Sourzac en 2018, en gynécologie pour 20 patientes opérées d’une hystérectomie [30] ; et par Saadat en 2016 pour la chirurgie ambulatoire sur 76 individus [31]. Il a également été analysé que les émotions ont une influence sur la perception de la douleur : peur, colère, tristesse, anxiété…[32]

(30)

24 L’expérience de l’hypnose est subjective car les suggestions appliquées auront un impact unique selon le vécu de la personne, selon le souvenir évoqué. La douleur est également subjective car elle dépend aussi du vécu individuel.

S’il y a réduction d’effets secondaires grâce à l’hypnose, cela créé également un bénéfice quant à la réhabilitation postopératoire, la durée de l’hospitalisation et donc le coût que celle-ci représente.

VI. LIMITES DE L'ETUDE

Lors du recueil de données pour mener cette étude, nous avons pu nous rendre compte qu’il existait un biais d’information par le manque de traçabilité et la transcription manuelle. Certaines données se sont retrouvées inexistantes ou incomplètes telles que la pratique de l’hypnose et la dose reçue de Rémifentanil. Néanmoins, concernant ce dernier, ce biais n’est pas à prendre en compte de par la courte cinétique de cette molécule.

Nous avons pu également relever un biais de confusion : malgré une bonne homogénéité des deux groupes d’étude, il existait une différence sur l’administration de l’analgésie multimodale per opératoire (notamment le Néfopam : 13% dans le groupe standard et 36% dans le groupe hypnose). Cette différence a pu influer sur les résultats obtenus concernant la douleur postopératoire immédiate et sa prise en charge.

VII. PROPOSITIONS ET PERSPECTIVES

Afin d’éliminer les différents biais, il peut être envisagé d’utiliser la même méthodologie mais en créant deux groupes d’études appairés avec différents paramètres : âge, sexe, poids, taille, et surtout le même protocole antalgique en per opératoire.

Il peut également être envisagé, de manière prospective, de délivrer un questionnaire au patient afin de connaitre ses ressentis face à cette expérience. Juge-t-il cela favorablement ? En 2017, il a été créé par un étudiant IADE de Poitiers, une échelle visuelle analogique pour mesurer l’anxiété des patients. Cette dernière pourrait être utilisée afin de d’observer une éventuelle corrélation entre l’anxiété et la douleur [33].

(31)

25

CONCLUSION

Cette étude nous a permis de mettre évidence les bienfaits de l’hypnose sur l’analgésie post opératoire immédiate pour les patients opérés d’une avulsion des quatre dents de sagesse. Les résultats trouvés sont significatifs mais de par les biais existants, les résultats restent une probabilité.

Ce travail représente une source d’enrichissement personnel et professionnel, tant sur le sujet abordé, que sur les démarches méthodologiques appliquées.

L’hypnose conversationnelle doit être envisagée comme un adjuvant non médicamenteux à l’anesthésie. Sa valeur est de plus en plus étudiée afin de la rendre plus fiable statistiquement.

La pratique de l’hypnose s’exerce par un thérapeute et nécessite donc une formation. Néanmoins, une sensibilisation à l’ensemble du personnel soignant avec l’utilisation de la communication thérapeutique pourrait améliorer la relation avec le patient et peut-être bien plus.

« Pour accéder à l’hypnose, il faut se rendre là où on ne pourra plus penser »

François Roustang

(32)

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