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Chambre d'Agriculture de l'AIN CATALOGUE DES FILIERES - La filière porcine

L L a a f f i i l l i i è è r r e e P P O O R R C C I I N N E E

État de la filière

ƒ

PLACE DE LA PRODUCTION PORCINE DANS L'ACTIVITE AGRICOLE DÉPARTEMENTALE

Bien que la part de la production porcine ne représente que 13 % des productions carnées en valeur, elle occupe la seconde place en volume (derrière la production avicole) avec 27 166 tonnes produites en 2003.

ƒ

PLACE DES DIFFERENTS TYPES D'ANIMAUX DANS LA PRODUCTION PORCINE

En 2003, la production porcine diminue de 3,1 % par rapport à 2002.

L’élevage départemental est déficitaire en porcelets, le taux de couverture étant de l’ordre de 70 %.

Les intervenants de la filière amont importent donc des porcelets en provenance d’autres régions françaises ou pays (Allemagne, Pays Bas, pays de l’Est…)

Part du porc dans la production agricole de l'Ain en valeur.

Végétaux

40% Bovins

10%

Porcins 7%

Volailles, lapins, œuf

13%

Lait 24%

autres animaux

6%

Source : Comptes départementaux 2003 - Agreste numérique.

Part du porc dans la production animale de l'Ain en valeur.

Ovins, caprins,

équins

1% Bovins 17%

Porcins 13%

Volailles, lapins, œuf

23%

Lait 44%

Autres animaux

2%

Part des différents types de porcs dans l'Ain (têtes).

Porcelets 33,5%

Porcs à l'engrais 37,4%

Verrats 0,1%

Jeunes truies > 50

kg Jeunes 1,7%

porcs de 20 à 50 kg

21,7%

Truies- mères 5,5%

Source : SAA - Agreste n° 164 - 2005.

(2)

ƒ

SITUATION PAR RAPPORT À LA PRODUCTION RÉGIONALE ET NATIONALE - Le département de l’Ain occupe une

place déterminante dans la région puis- qu’elle totalise plus de 40 % des effectifs porcins en 2004.

- L’Ain possède également d’importantes structures d’abattage. Elles sont nettement supérieures à la production porcine départementale. Ainsi, l’Ain connaît de fortes circulations de porcs importés(ce qui peut poser des problèmes sanitaires).

- Place de la production porcine de l’Ain en France en 2003 -

France Rhône-Alpes Ain

Porcins total - effectifs (têtes) 15 004 320 711 860 161 000 Porcins total - tonnage produit net (T) Environ

2 300 000 64 310 27 166

% du tonnage produit par l’Ain 1,2 % 42,2 %

Rang de l'Ain (par rapport à l'effectif) 15ème 1er

Source : Agreste - Rhône-Alpes - Coup d’œil n° 77.

Bien qu’il occupe la première place régionale, l’Ain représente seulement 1 % des effectifs nationaux. La densité d’élevage y est de 15 fois inférieure à celle des Côtes d’Armor (Bretagne). Le tonnage produit s’en ressent, il est sans commune mesure avec les départements du Grand Ouest de la France.

- Évolution de la production* -

1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2001 2002 2003

Poids produits

(TEC) 18 469 17 619 19 693 20 402 20 827 25 056 27 761 28 797 28 037 27 166 Nb têtes prod. 218 000 225 000 245 000 248 200 242 100 259 300 283 000 293 500 283 500 274 000 Poids moyen

carcasse (kg net) 84,7 78,3 80,4 82,2 86,0 96,6 98,1 (90,4)98,1 (88,98)99 (89,8)99

Sources : Agreste - Rhône-Alpes - Coup d’œil n° 77 et précédents.

*Ces chiffres de la DDAF doivent être pris avec recul. En effet, les résultats du groupement MC PORC figurant entre parenthèse sont moins importants.

Part de l'Ain dans la production porcine de Rhône-Alpes (effectifs).

Ain 42%

Ardèche 4%

Drôme 14%

Isère 11%

Loire 18%

Rhône 4%

Savoie 3%

Hte-Savoie 4%

Source : SAA - Agreste n° 164 - 2005.

(3)

La production est restée relativement stable entre 1970 et 1990. À partir de cette date, on observe une tendance globale d’accroissement des volumes de production pour répondre à une demande croissante des industries de transformation, mais ceci s’explique également par un regain de dynamisme de la structure coopérative départementale. A noter tout de même une baisse de plus de 6 % en deux ans, sur la période 2001-2003.

Même si l’évolution du cheptel porcin est relativement faible au cours de ces 30 dernières années (75 500 têtes, soit ± 1%/an), l’augmentation du volume de viande produit est plus nette (augmentation d’environ 8 000 TEC, soit 3 %/an) du fait du gain en poids de carcasse, pour répondre aux exigences des industries de transformation (production d’un porc lourd, caractéristique de la région).

L’analyse de ces évolutions est relativement complexe.

Globalement, l’Ain possède une tradition porcine bien ancrée. De 1988 à 1995, une hausse notable s’opère. Elle peut s’expliquer par des progrès techniques, par des bâtiments nouveaux…

En 1992, la loi sur l’eau réduit fortement les autorisations d’exploiter et crée un frein important. Ceci entraîne non pas une diminution des volumes mais une certaine concentration des élevages.

Les évolutions s’expliquent également par la nature même du marché du porc. Il est caractérisé par une variabilité cyclique très forte, avec une alternance d’oscillation entre des années de cours très hauts, moyens et bas. Ainsi, par exemple, 1992 et 1997 ont été des pics de prix particulièrement hauts. Ils sont respectivement dûs à la réforme de la PAC et à la "vache folle". Une illustration de cette viabilité est donnée par le fait qu’après l’excellente année de 1992, l’excédent d’offre a fait brutalement chuter les cours, qui ont connu des niveaux exceptionnellement bas en 1993.

La conjoncture est donc ici, plus qu’ailleurs, très variable. Mais d’autres éléments entrent en jeu et compliquent encore ces évolutions.

L’année 2003 a été catastrophique au niveau des céréales notamment. Cette situation s'est répercutée sur les prix des aliments pour porcs et a contribué à une année difficile pour la production porcine. L’exercice 2004 a également été touché par les répercutions de la sécheresse de 2003.

En outre, les GMS tendent à jouer un rôle nouveau sur les cours. L’offre de porcs étant généralement excédentaire, lorsque c’est moins le cas, elles achètent beaucoup moins. Alors, la situation change et l’offre est à nouveau trop forte, engendrant une baisse des coûts.

L’offre nationale, comme dit ci-dessus, est excédentaire, mais il faut ajouter que les bassins voisins de production de porcs (Allemagne, Pays Bas, Pays de l’Est…) parviennent à être en concurrence directe avec les producteurs français, sur le marché national…

Il résulte de ces constats assez complexes, qu’en plus de variations très fortes des cours, ceux-ci semblent connaître une tendance générale à la baisse.

Les remarques ci-dessus laissent augurer de la difficulté de s’installer dans cette filière.

Evolution de la production porcine dans l'Ain depuis 1970.

- 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000 35 000

1970 1973 1976 1979 1982 1985 1988 1991 1994 1997 2000 2003 tec

- 50 000 100 000 150 000 200 000 250 000 300 000 350 000

effectifs

Poids produit Nombre de têtes

Sources : Agreste - Rhône-Alpes - Coup d’œil n° 77 et précédents.

(4)

Répartition sur le territoire

Répartition du cheptel porcin de l’Ain et densité des élevages

Les statistiques qui ont permis de réaliser cette carte datent de 2000. Si les quantités ont pu varier depuis, reste que la répartition est aujourd’hui sensiblement la même.

La spécialisation des élevages entraîne un accroissement de la taille des ateliers et une concentration de la production. Localisée essentiellement dans les zones de plaine, la densité des élevages porcins reste "acceptable" (9 fois moins que la Bretagne).

Mais, à cette production se superposent d’autres types d’élevages comme l’aviculture ou les bovins, ce qui peut localement poser le problème des surfaces disponibles pour l’épandage du lisier. Les pressions urbaines et environnementales obligent les producteurs à bien choisir les sites

d’implantation de nouvelles unités de production.

(5)

Organisation de la filière

Organigramme de la filière

Fabricants d’aliments pour bétail (1) Assistance Technique(1)

Intégrateurs Groupements Éleveurs indépendants

ABATTOIRS Ventes en vif (vers l’Italie surtout)

Charcutiers- Salaisonniers

Bouchers (Vente directe) Chevillards

Bouchers GMS Grossistes Collectivités Bouchers GMS Grossistes Collectivités Restauration Commercialisation

(1) Un certain nombre d’ateliers sont équipés d’un système de FAF (Fabrication d’Aliments à la Ferme) qui permet une autoconsommation des céréales produites sur l’exploitation. L’assistance technique est essentiellement réalisée auprès des éleveurs adhérant à un groupement.

A noter que les abattoirs, activité qui dégage une marge minimale, tendent de plus en plus à procéder à de la découpe et intègrent ainsi la fonction de chevillards. Cette évolution leur permet de dégager des marges plus importantes. Cette dynamique existe au niveau national, elle n’est pas spécifique à l’Ain.

Intermédiaires

(6)

L'activité d'élevage

Le département recenserait environ 250 élevages plus ou moins spécialisés. Il faut souligner toutefois que ce chiffre est peu représentatif de la situation. En réalité, une cinquantaine de gros producteurs cohabite avec de nombreux sites sous-traitant une partie de leur activité (naissage, post- sevrage…).

30 % des ateliers comptaient plus de 400 porcs en 2000. Depuis, il y a eu une considérable concentration des élevages et la tendance actuelle est toujours vers un renforcement de concentration de la production dans des structures de plus en plus spécialisées.

Le schéma global du système de production est complexe. Les exploitations porcines sont sur un mode dit "multisite". Il s’agit d’un type de sous-traitance dont il est fait mention ci-dessous. Il existe donc un véritable réseau qui lie les exploitations les unes aux autres. Cela appuie par ailleurs la thèse d’un recensement délicat.

L’activité porcine départementale souffred’un déficit d’installation (en naisseur et engraisseur). En réalité, il est indispensable de souligner que l’activité porcine, en plus des l’aspects de l’élevage lui même, se tourne de plus en plus vers un métier d’entrepreneur. Les besoins en capitaux sont très importants (150 000 € de fonds propres au départ pour une exploitation de taille inférieure à la moyenne) et le mode de gestion doit être extrêmement suivi (étant données les spécificités des marchés et les risques très élevés).

Dans l’Ain, la moyenne depuis 2000 est d’environ une installation par an, et il s’agit non pas de créations nouvelles mais bien de reprises ou d’intégrations au sein d’une entreprise existante. La tendance globale est ainsi et toujours à la diminution du nombre d’éleveurs, du fait de départs en retraite.

ƒ

LISTE DES GROUPEMENTS DE PRODUCTEURS

ACTIVITE 2002 ou 2004 Groupements Rayon d’action Nombre

d’adhérents

(actifs) Porcs

charcutiers Truies MC PORC Massif Central

Rhône-Alpes 600

42 (Ain) 560 000

97 872 (Ain) 35 000 4 259 (Ain) SICA Bresse

Dombes Ain, Saône-et-

Loire, Rhône 34 32 242 2 643

Outre l’activité de commercialisation, les groupements offrent à leurs adhérents des appuis techniques (en matière d’alimentation, génétique, conduite sanitaire …), financiers (aides à l’installation), génétique.

De plus, ces groupements s’inscrivent dans des démarches qualité : QUALITÉ CARREFOUR, PORC

BRESSE BOURGOGNE, PROJELY (Promotion de la Rosette Jésus de Lyon)… Ces orientations visent à améliorer la rémunération. Il faut néanmoins garder à l’esprit deux éléments : les volumes concernés restent relativement faibles et, surtout, la plus-value est assez réduite.

Les groupements s’engagent également dans des actions environnementales visant à limiter les nuisances et à améliorer l’image de la production porcine. Plusieurs exemples peuvent être mentionnés : des initiatives portes ouvertes, éviter les épandages de lisier à l’approche du week- end, mise en place de processus de "lavage d’air" qui réduisent les nuisances olfactives…

Structuration des élevages porcins de l'Ain (en fonction de la taille) en 2000

< 49 51,5 %

200 à 399 9,8 % 50 à 199

9,4 %

> 1200 porcs 10,2 %

900 à 1199

1,9 % 600 à 899 7,5 %

400 à 599 9,8 %

Source : Agreste Ain - RGA 2000

(7)

ƒ

LISTE DES INTEGRATEURS DE LA REGION

Intégrateurs Verdannet SA Pellizari SA SA Massard SA Larçon

Frères Provent SA Pintrans (Alpiporcs)

Adresse 74 ANNECY 74 ANNECY 01540

VONNAS 01430 VIEU

D’IZENAVE 73 CHAMBÉRY 38 ST-ISMIER

Production (porcs /an) 180 000 150 000 70 000 60 000 Environ

60 000 -

Sources : Interporc Rhône-Alpes / DDAF de l’Ain

Ces sociétés, très importantes, spécialisées en élevage porcin, contrôlent la production hors groupements. Elles disposent toutes d’importantes maternités couvrant une partie de leurs besoins en porcelets, bien qu’elles soient à leur origine seulement engraisseurs.

ƒ

LISTE DES FABRICANTS D'ALIMENTS POUR PORCS AYANT LEUR SIEGE DANS L'AIN

Fabricants Adresse Téléphone

SARL Guillermin Le Grand Pré

01190 GORREVOD 03 85 30 30 37 SA SOTEFAC 3, rue Barthélémy

01000 BOURG-EN-BRESSE 04 74 23 24 37 SOREAL (moulin

Guénard) 01540 VONNAS 04 74 50 93 00

Il s'agit de structures implantées dans l’Ain, mais le marché est largement ouvert et il faudrait ajouter nombre de fournisseurs situés hors du département.

L'activité d'abattage

ƒ

LISTE DES ABATTOIRS

Nom Adresse Téléphone Volume d’abattage approx. (porcs/an) Poids moyen/

porc abattu (kg) Abattoir des Crêts 3, rue Joseph Jacquard

01000 BOURG EN BRESSE 04 74 23 36 19 220 000 (soit 22 000 T) 100 Société LA BRESSE Le Village

01660 MÉZÉRIAT 04 74 25 29 26 250 000 (soit 24 000 T) 96 Abattoir municipal

(CAB) 32, rue François Arago

01000 BOURG EN BRESSE 04 74 22 30 66 70 000 (soit 5 500 T) 78

Source : OFIVAL

En 2004, les abattages contrôlés représentent un peu plus de 50 000 tonnes de porcs dans l’Ain.

(8)

L'activité de transformation

ƒ

PRODUCTION CHARCUTIERE ET SALAISONNIERE REGIONALE

La filière porcine s’organise dans une dynamique à échelle régionale, incluant même la Bresse de Saône- et-Loire et la Franche-Comté.

Ce grand bassin de production alimente en partie la puissante industrie de transformation charcutière (les approvisionnements étant complétés, en carcasses, par des achats en Bretagne, Belgique, Hollande pour pallier à la carence

"régionale").

Son dynamisme assure un débouché indéniable à la production porcine locale.

- Liste des ateliers de transformation -

Ateliers Commune Téléphone Type d’activité Nbre

salariés La Bresse (Sté) 01660 MÉZÉRIAT 04 74 25 29 26 Charcuterie, salaisons 422 Sté GénéraleTraiteur 01440 VIRIAT 04 74 25 39 70 Charcuterie - pâtisserie fraîche 642 Ste Stemmelen Salaisons 01700 MIRIBEL 04 78 91 89 89 Charcuterie 121 Société St André 01960 SAINT ANDRÉ

S/ VIEUX JONC 04 74 52 77 44 Produits à base de porc,

denrées alim. 164

Sté Comptoir de l’Ain

Produits Alimentaires 01960 SERVAS 04 74 52 76 22 Plats cuisinés 50 à 99 Sté Monterrat Roland 01570 FEILLENS 03 85 36 13 23 Charcuterie - Salaisons 123 Sté SBB 01300 BELLEY 04 79 81 59 67 Boyauderie, Charcuterie -

Salaisons 20 à 49

Sté Nouvelle Couturier 01570 FEILLENS 03 85 36 13 23 Charcuterie -Salaisons Sté Sibert et Fils 01360 LOYETTES 04 78 32 70 23 Boudin, charcuterie, conserve Sté Européenne

Gastronomique d Ch t i

01270 SALAVRE 04 74 47 33 00 Salaisons Sté Chevallier 01510 VIRIEU LE GD 04 79 87 80 64 Charcuterie Sté Les Fils de Benoit Diennet 01090 MONTMERLE S/

SAÔNE 04 74 69 35 30 Charcuterie, traiteur Sté Deplatière SA 01400 CHATILLON S/

CHALARONNE 04 74 55 04 83 Salaisons, Charcuterie en gros 11 à 19 Sté Duby Jean 0 570 FEILLENS 03 85 30 03 09 Charcuterie, conserves

Sté Bouton Gérard 01190 PONT DE VAUX 03 85 30 33 17 Charcuterie - Salaisons

Ets Chêne Jean et Fils 01480 SAVIGNEUX 04 74 00 71 44 Charcuterie, conserves < ou = 10 Sté Périnet Salaisons 01570 FEILLENS 03 85 30 11 50 Salaisons

Sté Corobert Salaisons 01660 MÉZÉRIAT 04 74 30 26 54 Charcuterie, traiteur Vivarelli 01360 LOYETTES 04 78 32 73 59 Produits à base de viande

Source : Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ain

Fabrication de charcuterie et conserves de viandes en Rhône-Alpes en 2000

Jambon,épaules et viandes salées, en saumure,séchées ou

fumées 19,7 % Conserves de

viandes et préparations diverses

6,2 %

Saucisses cuites ou à cuire, andouilles, andouillettes, boudins

7,3 % Pâtés 13,2 %

Jambons cuits 11,9 %

épaules et autres pièces cuites

3,3 % Saucisses et

saucissons secs 35,8 % Saucissons cuits ou à

cuire 2,6 %

Source : Agreste - Rhône-Alpes - Coup d'œil n° 63 – mai/juin 2002

(9)

Aspects réglementaires

ƒ

RÉGLEMENTATION ENVIRONNEMENTALE

Type d’animaux

Correspondance équivalent porc 1. Réglementation sur les Installations Classées :

Installations soumises à :

ÎDÉCLARATION : si 50 à 450 places équivalent porc

ÎAUTORISATION : si supérieur à 450 places équivalent porc

Porc charcutier...1 Porcelet...0.2 Truie, verrat...3 Autour de l’axe Lyon - Bourg et à proximité des agglomérations, les pressions environnementales et urbaines empêchent le développement de la production, malgré les efforts de communication et de sensibilisation (opérés notamment par les groupements).

3. Réglementation sur les plans d’épandage :

Elle est assez contraignante (plan et cahier d’épandage…).

Il existe différents seuils : par exemple, au-dessus de 750 truies ou 2 000 engraissements, il y a obligation de déclarer les rejets ammoniacaux.

2. Distances réglementaires

d’implantation des installations :

4. Réglementation sur le bien-être animal

La réforme de la PAC introduit à partir de 2007 de nouveaux éléments à respecter (directive 91/630 du 19/11/1991) sur la surface minimum en fonction du poids des porcs, les attaches, la ventilation des

bâtiments…

Dynamique régionale

ƒ

LES AIDES

À l’échelle européenne, la production porcine est excédentaire. Aucune aide publique n’est attribuée pour augmenter la capacité de production. Par contre, des aides peuvent être accordées pour la reprise ou la rénovation d’ateliers existants :

AIDES NATIONALES À LA RÉNOVATION DES BATIMENTS D'ÉLEVAGE PORCIN

Î

SUBVENTIONS AUX ÉLEVEURS*

Hors PI PI PI + JA

Zone non défavorisée 20 % 25 % 30 %

Taux d’aide

Zone défavorisée 25 % 35 % 43 %

Application du taux de 60 % conduit aux forfaits suivants pour la rénovation : Barème

de dépense pris en compte

Place de truie allaitante

Place de truie gestante ou à saillir

Place de post-sevrage

Place de porcs charcutiers

1 395 € 516 € 93 € 138 € Distances réglementaires d'implantation

Pisciculture 500 m

100 m 35 m

Habitation de tiers Cours

d'eau

(10)

Bénéficiaires : - Idem que pour les prêts PSE ou PSM

Conditions sur le bâtiment : - Taille < 2 400 porcs charcutiers ou équivalent - Age : au moins 6 ans

Obligations :

Maintenir son activité pendant 5 ans.

Adhérer à un groupement de producteurs

Réaliser un diagnostic du bâtiment selon un procédé agréé (complété par un diagnostic clinique vétérinaire

Mettre en œuvre une méthode de gestion technique et/ou technico-économique Conditions

à remplir pour bénéficier de ces aides

Travaux éligibles :

Chauffage et aménagement des nids à porcelets

Cloisonnement des salles d’engraissement, des maternités et des locaux de post sevrage

Isolation, ventilation, aération et régulation thermique, aménagements des sols

Amélioration et réfaction des installations électriques

Aires de rassemblement, de stockage et pesée des animaux avec quai d’embarquement

*

Plafonnées

Î

PRÊTS BONIFIÉS

Depuis la circulaire du 07/01/2005, l’accès à tous les prêts bonifiés est soumis à une condition de revenu (critère de viabilité).

Zones défavorisées Autres zones Prêts spéciaux modernisation :

- Taux

- Jeunes agriculteurs - Durée de bonification

PI (Plan d’Investissements) 3 %

2 % 12 ans

PI 4 % 3.5 % 9 ans

- Montant 90 % de la dépense pour les biens immobiliers, 80% pour les matériels (après déduction de toutes les aides publiques) Montant maximum :72 000 €/UTH dans la limite de 2 UTH par exploitation (Pour les GAEC prise en compte du nombre d’exploitation regroupées dans la limite de 3)

Prêts spéciaux d’élevage : - Taux

- Durée de bonification - Montant

-

Plafond d’encours/exploitation

4 %

9 ou 12 ans(idem PSM)

70 % dépense ( (après déduction de toutes les aides publiques)

58 000 €

(GAEC : même règle que pour les PSM)

AIDES DES GROUPEMENTS Les groupements

proposent à leurs adhérents

différentes aides favorisant :

L’installation d’ateliers naisseurs, par une garantie de prix minimal ou une revalorisation de 1,52 € par porcelet

La création et la rénovation de bâtiments (prêts bonifiés sous conditions)

La gestion financière des élevages par des aides à la trésorerie

(11)

Perspectives

ƒ

SITUATION DU MARCHÉ

La production porcine de l’Ain s’inscrit dans le marché mondial européen en excédent structurel. De ce fait, cette production non contingentée et non régulée ne bénéficie d’aucune aide nationale ni européenne à l'exclusion de la reprise d'un bâtiment existant lors de l'installation d'un nouvel éleveur.

Malgré cela, la région Rhône-Alpes étant un grand pôle de transformation alimentaire et de consommation, elle se distingue d’autres régions françaises par l’existence de déficits de production entre chaque maillon : l’Ain (tout comme l’ensemble de la région Rhône-Alpes) importe des porcelets, des carcasses et des pièces. L’ensemble de la région est donc dépendante d’autres bassins de production (ce qui peut fragiliser sa situation sanitaire). En effet, seul un porc sur trois consommé dans la région est élevé en Rhône-Alpes.

ƒ

DÉBOUCHÉS

L’Ain offre donc un bon potentiel de développement de la production porcine, mais la fluctuation des cours et les lourds investissements freinent considérablement cet élan.

La structure des élevages départementaux risque d’évoluer dans les prochaines années : si la situation financière des éleveurs le permet (maintien des cours à un niveau correct), des investissements importants doivent être faits afin de renouveler le "parc" des bâtiments vieillissants, ce qui permettra certainement aux éleveurs d’envisager d’accroître leur volume de production. À noter qu’une nouvelle norme européenne est en cours, sur le bien-être animal.

ƒ

POSSIBILITÉS D'INSTALLATION

Au regard du déficit de production dans l’Ain, il semblerait nécessaire d’installer et de développer de nouveaux ateliers. Néanmoins, il faut se rappeler que cela se situe dans un contexte de production excédentaire au niveau français et européen. La création de volumes de production supplémentaires ne peut s’envisager qu’en réponse à un créneau commercial spécifique : porcs lourds, qualité définie… Pour le reste, l’installation de nouveaux producteurs peut s’envisager dans les structures existantes.

S’installer en production exige :

- Beaucoup de capitaux (2 à 3 fois plus qu’en bovins lait) - Des compétence pointues en techniques de production - Des capacités de gestion financière et économique

- De prendre en compte les données environnementales (écologiques, sociales, urbaines…) La production de porc fermier couplée à un atelier de transformation semble être un créneau d’avenir dans le département, pour quelques éleveurs.

Contacts

CHAMBRE D’AGRICULTURE DE L’AIN Service Agro-environnement

Tél. 04 74 45 47 05

Établissement Départemental d'Élevage Tél. 04 74 45 56 88

DDAF DE L’AIN M. DUFOUX Tél. 04 74 32 39 65

DSV DE L'AIN M. MASSON Tél. 04 74 45 61 86

URPRA (Union Rég. Porcine Rh.-Alpes) 107, bd Stalingrad

69628 VILLEURBANNE CEDEX Tél. 04 72 69 91 99

MC PORC M. JOURDAN

9 bis, rue B. Thimonnier 01000 BOURG EN BRESSE Tél. 04 74 52 25 13

SICA BRESSE DOMBES M. LABROSSE

"Champagne"

01540 VONNAS tél. 04 74 50 93 11

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