Groupe IBMA – 20 avril 2010
Plantes invasives : la coordination
dans les Pays de la Loire
1. Vers une stratégie nationale
La feuille de route 2009/2010 aux Services (DDT – DREAL)
Contexte : Développement d’une Stratégie européenne, Grenelle de l’Environnement, Développement d’une stratégie nationale
Nécessité de lutte contre ces espèces (préjudice à la biodiversité)
Dispositif Outre mer renforcé
Dispositif métropolitain :
Renforcer la veille technique et scientifique, la réglementation et la sensibilisation
Missions confiées par le MEEDDM aux MNHN (faune) et à la Fédération
des CBN (flore)
Sensibiliser les publics concernés
Recenser les actions
Recenser les organisations scientifiques
Renforcer les relations avec la protection des
végétaux, les établissements publics et les collectivités territoriales
Développer les contrôles de la réglementation existante
La feuille de route 2009/2010 aux Services (DDT – DREAL)
Poursuite du Comité végétaux invasifs « élargi » avec intégration d’espèces terrestres (pilotage DREAL)
Création d’un groupe faune invasive (copilotage ONCFS/DREAL/ONEMA (poursuite d’actions Ibis et Erismature rousse, autres espèces à lister)
PERSPECTIVES POUR LES
PAYS DE LA LOIRE
Présentation du Groupe de Travail Invasions Biologiques en Milieux Aquatiques 27 janvier 2010
2. Plantes invasives en Pays de la Loire
www.lesannuaires.com/regions/pays-de-loire.html
Invasive avérée 19 plantes (dont jussies, élodée dense, de Nuttall, renouée du Japon, baccharis, myriophylle du brésil et ambroisie)
Plante non indigène montrant actuellement un caractère invasif avéré
dans le territoire considéré, c’est-à-dire ayant une dynamique d’extension rapide dans son territoire d’introduction et formant localement des
populations denses et bien installées, du fait d’une reproduction sexuée ou d’une multiplication végétative intense.
2.1 Quelles plantes invasives en Pays de la Loire* ?
* Conservatoire botanique de Brest, 2008
Invasives potentielles (24 plantes dont hydrocotyle fausse renoncule, renouée de sacchaline)
Plante non indigène ne présentant pas actuellement de caractère invasif avéré dans le territoire considéré mais dont la dynamique (par
reproduction sexuée ou multiplication végétative), à l'intérieur de ce
territoire et/ou dans des régions limitrophes ou climatiquement proches, est telle qu'il existe un risque de la voir devenir à plus ou moins long terme une invasive avérée. A ce titre, la présence d’invasives potentielles sur le territoire considéré justifie une forte vigilance et peut nécessiter des
actions préventives.
oA surveiller (52 plantes dont élodée du Canada)
Dans les milieux naturels ou semi-naturels, une plante à surveiller est une plante non indigène* ne présentant actuellement pas (ou plus) de caractère invasif avéré dans le territoire considéré mais dont la possibilité de développer un caractère invasif (par reproduction sexuée ou multiplication végétative) n’est pas totalement écartée, compte tenu notamment du caractère invasif de cette plante dans d’autres régions du monde. La présence de telles plantes sur le territoire considéré, en
milieux naturels ou anthropisés, nécessite une surveillance particulière.
Quelques exemples de plantes présentes en Pays de la Loire…
Les grandes renouées (Reynoutria japonica, R.
sacchalinensis, x R. Bohemica, Polygonum polystachyon)
Ambroisie à feuilles d’armoise (ambrosia artemisofolia)
Séneçon en arbre (Baccharis halimifolia)
Hydrocotyle fausse renoncule (Hydrocotyle ranunculoides)
Les jussies (Ludwigia sp.)
Le myriophylle du Brésil (Myriophyllum brasiliense)
L’Élodée dense (egeria densa) Le Lagarosiphon (lagarosiphon major
L’Élodée de Nuttal (elodea nuttallii)
3. Un appui technique régional et une
organisation en réseaux
Les missions du Comité des Pays de la Loire
Elles s’articulent autour de cinq objectifs principaux :
1. Disposer d’une connaissance actualisée de l’état d’envahissement en Pays de la Loire,
2. Développer la connaissance et l’analyse des moyens de contrôle et de gestion (efficacité et conséquences sur le milieu),
3. Développer la communication et l’information,
4. Promouvoir la formation,
5. Suivre les évolutions réglementaires.
3.1 Le niveau régional
Son organisation en deux commissions thématiques
Une commission
scientifique (animation GIS Macrophytes) :
Suivis et mise en place de démarches scientifiques, universitaires
(phytosanitaires, projet jussie terrestre…) et techniques
(chantiers d’arrachage)
Avis sur dossiers (mise en place d’un réseau d’experts)
Rédaction,relecture et validation des produits du Comité
Bibliographie, veille
scientifique et liens avec le monde de la recherche
Participants : Agrocampus Rennes, Cemagref, UCO Angers, DRAAF,
Conservatoire botanique…
Une commission « gestion- formation-communication »
(animation : DREAL et Forum des marais atlantiques ) :
Mise à jour du guide technique
Par intégration des données scientifiques
Par intégration des
données des gestionnaires (retours d’expériences)
Cartographie de
localisation des plantes et de bilan des chantiers
(progression des plantes et efficacité des méthodes)
Participants : Conseils
généraux et fédérations de pêche, PNR Loire Anjou Touraine, Agence de l’eau, IAV, IIBSN…
Élaboration d’un plan de communication (brochures, site Internet…) en lien avec les départements
Organisation de journées techniques de formation en Pays de Loire (2005
(formation des réseaux), 2009 (renouées))
Bilan sur les perspectives
d’évolutions réglementaires
(contact avec les ministères
concernés)
Bilan départemental 2009 du suivi et des interventions PAEE
Groupe technique de coordination "Plantes aquatiques exotiques envahissantes" 2009 - Département de la
Vendée
3.2 Le niveau départemental : l’organisation en réseaux
(exemple de la Vendée)
Les plantes aquatiques exotiques envahissantes en Vendée ORGANISATION DE LA COLLECTE DES DONNES EN 2009
Gestionnaires locaux 1 - Syndicat Hydraulique de la Sèvre aux Menhirs Roulants 2 - Syndicat Mixte des Maines Vendéennes
3 - Syndicat du Bassin Versant de Grand Lieu 4 - Syndicat Mixte
de Gestion Écologique du Marais Breton
5 - Syndicat Mixte des Marais de la Vie,
du Ligneron et du Jaunay
8 – Communauté de Communes du Pays Mareuillais
7 – Communauté de Communes du Pays Yonnais
6 – Ville de LA ROCHE SUR YON
1 - Organisation de la collecte des données PAEE 2009
11 gestionnaires locaux
10 - Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise
11 – Syndicat Mixte du Marais Poitevin, Bassin de la Vendée, de la Sèvre et des Autizes
9 - SYNERVAL
1 - Organisation de la collecte des données PAEE 2009
Les plantes aquatiques exotiques envahissantes en Vendée ORGANISATION DE LA COLLECTE DES DONNES EN 2009
Structures ayant une couverture départementale
1. La FDGDON avec localement ses groupements cantonaux,
2. La FDP85 avec localement ses AAPPMA,
3. L’ONEMA,
4. Le Conseil Général : Service Eau,
5. Le Conseil Général : Service Environnement,
6. Le Conseil Général : Service Infrastructures Routières,
7. Vendée-Eau
8. La LPO
9. La DDEA
10. Bureaux d’Etudes (ex. : SERAMA)
20 structures sur le Département suivant la problématique des PAEE
2 - Bilan 2009 des états des lieux – Nouveaux sites
Jussie
: globalement peu d’extension de cette plante sur les cours d’eau / zone de marais car chantiers d’arrachage déjà organisés (sauf quelques inquiétudes sur le développement
de cette plante sur des mares de chasse dans le Marais Breton).
•
Environ 75 plans d’eau sont recensés sur le département comme présentant de la Jussie.
Bilan cartographique provisoire de la présence des PAEE en 2009
En rouge : présence de Jussie (Ludwigia sp)
En vert : présence de Myriophylle du Brésil (M, aquaticum)
En jaune : présence d’Egeria (Egeria densa)
En marron : présence de Renouée du Japon (R. japonica)
2 - Bilan 2009 des états des lieux – Nouveaux sites
Myriophylle du Brésil
: Absence de nouveaux sites répertoriés sur les rivières / canaux du Département.
•
Environ 90 plans d’eau recensés comme présentant du Myriophylle du Brésil.
En rouge : présence de Jussie (Ludwigia sp)
En vert : présence de Myriophylle du Brésil (M, aquaticum)
En jaune : présence d’Egeria (Egeria densa)
En marron : présence de Renouée du Japon (R. japonica)
2 - Bilan 2009 des états des lieux – Nouveaux sites
Bilan cartographique provisoire de la présence des PAEE en 2009
L’Egeria densa est vraisemblablement la plante aquatique exotique envahissante qui posera le plus de soucis en terme
d’envahissement et de gestion sur le Département de la Vendée dans les années à venir.
En rouge : présence de Jussie (Ludwigia sp) En vert : présence de Myriophylle du Brésil (M, aquaticum)
En jaune : présence d’Egeria (Egeria densa) En marron : présence de Renouée du Japon (R. japonica)
Groupe technique de coordination PAEE 2009
Les 7 chantiers majeurs en 2009 sur le département
1-Intervention du arrachage manuel Jussie du Syndicat Hydraulique de la Sèvre aux
Menhirs Roulants : phase d’entretien + prospection
de leur territoire 2-Intervention du
Syndicat Mixte de Gestion Écologique du
Marais Breton par arrachage manuel de la Jussie sur le Canal du Perrier et l’Etier de Sallertaine : phase
d’entretien
3-Intervention arrachage manuel + arrachage mécanique
Jussie et Myriophylle du Brésil du Syndicat Mixte des Marais de la
Vie du Ligneron et du Jaunay sur le Marais du Jaunay : phase
d’entretien
5-Intervention de la Communauté de Communes du Pays Mareuillais – Arrachage manuel de la Jussie sur le Lay et la
Smagne : phase d’entretien
6-Intervention du SMMPBVSA –
Arrachage manuel de la Jussie : phase
d’entretien et de restauration – Faucardage de
l’Egeria densa : phase d’entretien
7-Intervention de l’IIBSN - Jussie : phase d’entretien
4-Intervention de la Communauté de Communes du Pays Yonnais – fauches de la Renouée du Japon :
phase d’entretien
Reconduction des 7 chantiers principaux 2009
Objectif n°1 : Problématique de gestion de l’Egeria densa sur la rivière Vendée ou sur la rivière l’Yon.
Objectif n°2 : Organisation des états des lieux + chantiers Renouée du Japon sur le département.
Chantiers 2010 : perspectives
41. Veille et suivis cartographiques
4. Des documents de référence
La méthode
L’organisation
Fonctionnement de réseaux départementaux (fédérations de
pêche/Conseils généraux/DDT/FDGDON…)
Saisie des données par les gestionnaires (manuel et/ou numérique) avec une fiche par site et par espèce (importance de champs minimum communs)
Compilation et synthèse dans les
départements (production de bilans et de cartes annuelles)
Envoi à la DREAL qui assure la réalisation de cartes régionales, voire départementales (format Access et Map-info).
4 2. Le Guide technique
Disponible sur
www.paysdelaloire.developpe ment-durable.gouv.fr
Méthodes et
recommandations
pour la gestion Facteurs de limitation et de prévention
Facteurs indirects (hors intervention)
Facteurs abiotiques (nutriments, gel, nature et texture du sol (renouées) Facteurs biotiques (consommation, compétition)
Facteurs directs (avec intervention possible)
Courant (reprise de dynamique fluviale) Lumière (plantations, bâchage)
Température et modification des niveaux (variations de température forcées, assèchements (lors de périodes de gel))
Assec
Espèces aquatiques à développement terrestre (broyage et semis en cours d’expérimentation)
Une bonne définition des priorités d’actions.
L’intégration des filières d’élimination des déchets dans le programme global.
les méthodes d’enlèvement et de destruction
Les précautions ( pose de filets amont et aval – enlèvement
rigoureux des fragments – stockage temporaire protégé – nettoyage des engins, des outils, des camions et de l’ensemble du site).
Les périodes d’intervention (importance de la précocité pour limiter l’ampleur des travaux).
La régularité et la fréquence (principe d’un entretien régulier pour l’enlèvement des oublis et des reprises).
La surveillance.
Crédit photo : EDEN – FMA – SAARA Génillon
Réduire au maximum l’intervention et son impact sur le milieu naturel
:impact souvent important (temporaire
ou non) sur le milieu (faune et flore)
Crédit photos : EDEN-Ets Fougère-DIREN-N.Pipet
L’arrachage manuel pour les petits herbiers diffus ou en mélange et en complément d’une action mécanique : moins traumatisant pour le milieu et plus complet ( sensible réduction des
risques de bouturage).
L’arrachage mécanique ( pelle mécanique (enlèvement au godet)- griffe ou le
moissonnage bateau moissonneur …) : à réserver aux herbiers importants.
Très utile aussi en site d’accès difficile et en intervention
précoce
A NOTER : Utilisation de produits phytosanitaires en milieux aquatiques : en voie de disparition (retrait des produits
homologués)
Les méthodes d’enlèvement pour les espèces de berges (grandes renouées en particulier)
A voir deux sites (entre autres) :
Le site de la faculté des sciences agronomiques de Gembloux (Belgique)
(www.fsagx.ac.be/ec/gestionsinvasives/pages/doc-dispo.htm)
Le site de la FRAPNA Haute Savoie (ressources.renouees.free.fr)
Projet de programme d’actions sur l’ambroisie à feuilles d’armoise (pilote : DRASS)
PRIVILÉGIER LES FILIÈRES « CONTRÔLÉES » :
Le compostage(résultats intéressants et prometteurs de valorisation de la jussie dans du compost).(autres valorisations non développées : méthanisation, enfouissement agricole (propositions de résultats en 2010)
Les dépôts en décharge et enfouissement (veiller à la sécurisation et de la compétence du responsable de la plate forme, méconnaissance sur les
conséquences).
L’incinération (problèmes des grosses quantités et des rejets atmosphériques).
La gestion des déchets végétaux
4 3. …Et autres documents de référence
Disponible sur www.paysdelaloire.developpement- durable.gouv.fr
Éléments de stratégie
Cahier des charges type pour chantiers d’enlèvement
Fiches « chantier » depuis 2005
Synthèse bibliographique…
5. Des suivis et des projets annuels
5.1 Etude Jussie Terrestre Marais de Mazerolles (44)*
* Jacques HAURY, Julie COUDREUSE, Michel BOZEC
Participation : Jean-Luc MAISONNEUSE (EDENN), Jean Gilles RIALLAD & Pierre HOFLACK (Domaine de Mazerolles)
Intérêt des acteurs
● Demande forte des agriculteurs pour « récupérer » des prairies expérimentation sur le domaine de Mazerolles
● Natura 2000
● Objectifs : tester des travaux en zone complètement envahie et essayer de restaurer un couvert graminéen ou pluri-spécifique intéressant les
agriculteurs et proche des prairies « naturelles » inondables
VOIR PRESENTATION DE JACQUES HAURY
5.2 Etudes quantitatives et gestion de deux espèces invasives en Brière :
la Jussie et l’Ecrevisse de Louisiane*
*Jacques HAURY, Alice GINON, Jean-Patrice DAMIEN,
(co-encadrement Mémoire : J. HAURY, J.-M. PAILLISSON & J.-P. DAMIEN) Ludwigia grandiflora
Procambarus clarkii
Objectifs
a. Étude de la sélection d’habitats clés des marais par chaque espèce
b. Quantification des interactions Jussie/Écrevisse de Louisiane
c. Évaluation d’initiatives de contrôle des deux espèces dans un objectif de restauration de la biodiversité
Possible mais lourd en temps et en moyens
À suivre : mesure d’une restauration de la biodiversité, possibilité (si nécessaire) de réimplanter des espèces végétales
Etape tremplin : essai d’épuisement sur plan d’eau plus grand ; projet de restauration de mares en périphérie du marais ; mise en place d’une méthode de suivi des populations en Ecrevisse.
Épuisement de stocks d’Écrevisses :
● « Lutte biologique » inenvisageable
● Nécessité de prise en compte du facteur « Écrevisse » dans les modalités de gestion de la Jussie.
● Plus ample connaissance nécessaire de la réponse des dynamiques de colonisation en Jussie et Écrevisse de Louisiane, vis-à-vis des
conditions climatiques et des niveaux d’eau.
Conclusion générale
●
Accompagnement scientifique d’une action Natura 2000 de rajeunissement de la roselière (CNRS/Cemagref)
Impacts des écrevisses sur repousses de roseaux
•
Poursuite de l’expérimentation écrevisses
Validation épuisement
Suivi reprise végétation
Épuisement sur grands plans d’eau
Pièges sélectifs
Projets 2010 Brière/Ecrevisse
•
Rétention de la dispersion des propagules
barrage berge
Sens du courant
Espace d’accumulation des boutures
Schéma de principe de la mise en œuvre des barrages filtres
Partenariat Parc-SMAHBB
5.3 Télédétection hyperspectrale des espèces végétales aquatiques*
Application à Ludwigia grandifloraet Ludwigia peploides
Maîtres de stage: M Benjamin Bottner (IAV) M Jacques Haury (Agrocampus-Ouest)
M Hervé Nicolas (Agrocampus-Ouest)
*Stage réalisé par Morgane Klimkowicz Master 2 professionnel STUE
Planètes et environnement -Cartographie et Gestion de l’Environnement
Glénac
Gannedel
Murin
Apigné
Le Petit Val
Ludwigia
grandiflora seule
Goulaine
Ludwigia
peploides & grandiflora
Sites d’étude
●
Relevés de végétation sur le terrain (vérité terrain) pour l’analyse des images de télédétection
●
Prélèvement d’échantillons de plantes pour mesurer la réflectance des feuilles
●
Mesures sur le terrain de la réflectance des couverts végétaux
Données: les observations in situ
Données 1: les images de feuilles
●
Acquisition des images : caméra Hyspex VNIR 1600
Résolution spectrale = 3,7 nm
Résolution spatiale = 0,2 mm
●
Gamme spectrale couverte : [400 – 980 nm]
Soit 160 valeurs discrètes par pixel
Données 2: les couverts végétaux
Acore
Lentilles d’eau Roseau
Nénuphar Glycérie Iris
Carex Jussies
●
Mesures de la signature spectrale des couverts
végétaux des espèces végétales aquatiques
Données 3: image aérienne du marais de Goulaine (22/07/2008)
●
Acquisition de l’image : capteur Hymap le 22 juillet 2008
Résolution spectrale moyenne = 15 nm
Résolution spatiale = 4 m
●
Gamme spectrale couverte : VIS-PIR-MIR [450 – 2 500 nm]
Soit 124 bandes
Résultats
● Dérivée première de la réflectance des feuilles des espèces végétales aquatiques
Feuille de jussie classée en zone homogène de
reflectance Feuille de jussie
Résultats
● La réflectance des couverts végétaux des espèces végétales aquatiques
Spectres de réflectance des espèces végétales aquatiques (2009)
Redon le 1 juillet
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
400 500 600 700 800 900
longueur d'onde (nm)
réflectance
Lemna minor glycérie feuilles couchées
glycérie feuilles dressées
acore (+ prele) iris
roseau carex
nénuphar (dressées et flottantes)
jussie (fleurs):
Gannedel
jussie (fleurs et reste): Murin jussie: Glénac
Toutes les espèces végétales indigènes se distinguent entre elles
Analyse discriminante pour les données des espèces végétales aquatiques
-5 0 5 10 15
-4-202468
1st discriminant function
2nd discriminant function
jus jusjusjus
jus jus
jus jusjus jus jus
jus
jus jus jusjus jusjus jusjusjusjusjusjus
jusjus jus
jus jusjus jusjusjusjusjusjusjus
jus jusjusjusjusjus jusjusjus jus
jusjus jus jusjusjusjusjusjus jusjus
jusjus jusjus jusjusjus jusjusjusjus jusjus jusjus jusjus
jus jus jusjusjusjus
jus jus glyglyglyglyglygly
gly
gly glyglygly
glygly gly
glyglygly glygly glyglyglyglyglygly
gly gly
nen nennen
nen
nen nen
nennen nennen nennennen nen
nen nennennennennennen
nen nen
nennen nennen
nen nennen
nen nen nen irir
ir irir ir ir
irir ir
iririr irir ir
ir irir
ir ir
iririr ir irir
cacaca caca ca
cacaca caca cacacaca ca cacaca ca ro
roro ro roro roro
ro ro ro ro
ro ro
ro ro ro ro ro ro roro roro roro
ro ac ac ac
acac ac acacacacacacacac
ac ac
acac ac acacacacacacac
jus jusjusjus
jus jus
jus jusjus jus jus
jus
jus jus jusjus jusjus jusjusjusjusjusjus
jusjus jus
jus jusjus jusjusjusjusjusjusjus
jus jusjusjusjusjus jusjusjus jus
jusjus jus jusjusjusjusjusjus jusjus
jusjus jusjus jusjusjus jusjusjusjus jusjus jusjus jusjus
jus jus jusjusjusjus
jus jus glyglyglyglyglygly
gly
gly glyglygly
glygly gly
glyglygly glygly glyglyglyglyglygly
gly gly
nen nennen
nen
nen nen
nennen nennen nennennen nen
nen nennennennennennen
nen nen
nennen nennen
nen nennen
nen nen nen irir
ir irir ir ir
irir ir
iririr irir ir
ir irir
ir ir
iririr ir irir
cacaca caca ca
cacaca caca cacacaca ca cacaca ca ro
roro ro roro roro
ro ro ro ro
ro ro
ro ro
ro ro ro ro roro roro roro
ro
ac ac ac
acac ac acacacacacacac
Juillet : analyse avec la jussie
-5 0 5 10 15
-50510
1st discriminant function
2nd discriminant function
gly gly gly
glyglygly glygly gly
glyglyglyglygly glyglyglyglyglyglyglygly glyglygly gly gly
nen nen
nen nennennen
nennen nennen nennennen nen
nen
nen nen
nennen nen
nennen nen
nennen nen
nennennen nen
nen nen ir nen
ir irir ir
iririr ir
irir ir ir iririr
ir ir irir iriririr ir
irir
cacaca ca ca ca
caca
cacacacaca ca ca
ca cacaca ca
roro
ro roro
roro roro rorororo
roro ro
ro
roro ro ro ro rororo
ro ro
ac acac acacac ac
acacacacacac
Juillet: analyse sans la jussie
Confusions Espèce déterminée
jus : jussie ; nen : nénuphar ; ir : iris ; ca : carex ; ro : roseau ; gly : glycérie ; ac : acores La jussie se distingue des autres espèces
Goulaine le 5 août et Redon le 12 août
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
400 500 600 700 800 900
longueur d'onde (nm)
réflectance
jussie aquatique
jussie terrestre (fleurs)
jussie terrestre (mélange)
jussie terrestre
jussie terrestre: tiges rouges couchées
jussie aquatique
Spectres de réflectance de la jussie
L. grandiflora
L. peploides
●
Analyse de l’image aérienne
Kilomètre
Image classée (réduite par MNF à 14 bandes)
Pixels non classés Jussie terrestre Lentilles
Glycérie
Mélange glycérie – roseau Prairie
Forêt Cultures Arbuste Eau