C OMPOSITIO M ATHEMATICA
F. C AMPANA
Réduction d’albanèse d’un morphisme propre et faiblement kahlérien. II. Groupes d’automorphismes relatifs
Compositio Mathematica, tome 54, n
o3 (1985), p. 399-416
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399
REDUCTION D’ALBANESE D’UN MORPHISME PROPRE ET FAIBLEMENT KAHLERIEN. II. GROUPES
D’AUTOMORPHISMES RELATIFS
F.
Campana
Abstract
Dans le chapitre 8, la notion de groupe relatif d’automorphismes relatifs est introduite.
Dans le chapitre 9, la décomposition en parties linéaire et torique de la composante neutre du groupe d’automorphismes relatifs d’un morphisme propre et faiblement Kahlérien est établie. Dans le chapitre 10 enfin, on étudie les morphismes faiblement Kahléricns propres et à fibres algébriques: on montre que l’obstruction à l’algébricité (voir définitions) d’un tel morphisme gît dans la partie torique du groupe relatif d’automorphismes, et que l’obstruc- tion à l’algébricité uniforme de ce morphisme, supposé algébrique, gît dans la partie linéaire
de ce même groupe relatif. De premières conséquences de ce résultat sont données.
Nous préservons la bibliographie de l’article précédent (Comp. Math. 54 (1985) 373-398).
© 1985 Martinus Nijhoff Publishers, Dordrecht. Printed in The Netherlands.
§7. Groupes méromorphes
relatifsUn
morphisme d’espaces analytiques
réduits y: G - S et uneapplication méromorphe
A:G SG ~ S
au-dessus de S définissent sur G une structure de groupeméromorphe
surS(*)
si:. La restriction de y à toute
composante
irréductible de G est propre etsurjective.
. Il existe des ouverts de Zariski denses S* de S et G* c
y-1(S*)
de Gtels que la restriction
y*
de y à G* soit lisse.. La restriction 0394* de à à G*
S*G*
estanalytique
et il existe surchaque
fibreG*S
dey*
une structure de groupe,notée · ,
telle que l’onait,
pour tout(g, h)
E(G*S)2: 0394*(g, h)
= g.h-1.
La section neutre de G est la section
méromorphe
de y dontl’image
est
NG = 0394(0394G),
où0394G
est ladiagonale
de G X G. Lacomposante
neutre1 Cette notion a été introduite, dans le cas absolu, par Liebermann et Fujiki, qui a également introduit les notions des §§7 et 8 du présent travail dans: "On a holomorphic
fiber bundle with meromorphic structure"; Publ. R.I.M.S., Kyoto Univ. 19 (1983) 117-134.
de
G,
notéeG0,
est lacomposante
irréductible de Gqui
contientNG.
Legroupe
méromorphe
y: G - S est ditfaiblement
Kâhlérien si la restric- tion de y àchaque composante
irréductible de G est unmorphisme
faiblement
Kâhlérien,
et propre si y est propre.Soit y: G - S un groupe
méromorphe
surS,
et soit (p: X - S unmorphisme
dont la restriction àchaque composante
irréductible est propre etsurjective.
Une actionméromorphe
de G sur X au-dessus de S est uneapplication méromorphe
A:G SX ~ S
au-dessus de S dont larestriction à
G* S*X*,
avecX*=~-1(S*),
estanalytique
etinduit,
pour toute fibre
G*S
dey*
une action du groupeG*s
surXs.
Un
morphisme
sur S du groupeméromorphe
y : G ~ S dans le groupeméromorphe
q: H - S est uneapplication méromorphe
M: G - Hau-dessus
de S, analytique
et à valeurs dans H* surG*,
et induisant surchaque
fibre dey*
unmorphisme
de groupes à valeurs dans la fibrecorrespondante
deq*.
Un sous-groupe
méromorphe
de y: G ~ S est un sous-espaceanaly- tique
fermé K de Gqui
est adhérence de son intersection K* avecG*,
ettel que la restriction yK de y à
K,
et la restriction0394K
de à àK SK supposée
à valeurs dansK,
définissent sur K une structure de groupeméromorphe
sur S.On vérifie immédiatement que le
noyau Ker(M) = M-1(NH)
etl’image Im(M)=M(G)
d’un telmorphisme
sont des sous-groupesméromorphes
de G et Hrespectivement.
Soit y: G - S un groupe
méromorphe sur S,
~i:Jg -
S des espaces au-dessus deS,
etA; :
GSXi ~ Xi
une actionméromorphe
de Gsur Xi
pour i =
1,
2. Uneapplication méromorphe
x:X1 ~ X2
est dite G-équivariante
sur S siA2 ’ (’G
XX) = (’G
XX) 0 Al.
On dit que X est G-invariante si elle estG-équivariante lorsque A 2
est l’action triviale de Gsur
X2,
c’est-à-dire laprojection
de GX X2
sur son second facteur.PROPOSITION 1: Soit (p: X - S un
morphisme analytique,
et A : GX s
X ~ Xune action
méromorphe
du groupeméromorphe
propre y : G - S sur S. Il existe undiagramme commutatif, appelé
lequotient méromorphe
deX par
G:
dans
lequel
qG est uneapplication méromorphe surjective
etG-invariante,
et tel que pour toutdiagramme commutatif
danslequel
q: X - Y est uneapplication méromorphe
G-invariantesurjective,
il existe uneunique appli-
cation
méromorphe surjective
r:(X/G) ~
Ytelle que
q = r 0 qG.Rappelons
la construction duquotient méromorphe canonique
de(X/G),
la démonstration étantanalogue
à celle de[L]:
pour tout x de~-1(S*) = X*,
l’orbite G · x de x sous l’action deGs,
avecs: cp(x),
estZariski-ouverte et dense dans son adhérence
G · x, qui
estanalytique
fermée dans
Xs.
Sur l’ouvertU,
G-invariant et Zariskidense,
de Xconstitué des x de X* au
voisinage desquels X
est normal et la dimensiondes orbites sous l’action de G constante, on a un
morphisme qg:
U -
L(X/S)
au-dessus de S* défini parq*G(x)
= 1.(G · x) ([B2]) qui
seprolonge
en uneapplication méromorphe
qG:X ~ L(X/S)
au-dessus deL(X/S).
On pose alors:( X/G ) = qG(X).
§8. Groupes d’automorphismes
relatifsSi 99: X - S est un
morphisme
propre etsurjectif d’espaces analytiques irréductibles,
onappellera cp-suite
Y toute suite finie Y =(Y1,
... ,yn)
desous-ensembles
analytiques
fermésyh
deX,
pourh = 1,..., n,
dontchaque composante
irréductible estsurjective
sur S pour (p. On notera alors S* un ouvert de Zariski dense de S au-dessusduquel X
et lesYh
sont
géométriquement plats ([B2]).
Si
03B2:
B - S est unmorphisme surjectif d’espaces irréductibles,
onnote TB:
XB - B
lemorphisme
déduit de (p par lechangement
de base,8,
etYB
la~B-suite
définie parYB
=( YB, ... , YB ).
Si s est dans
S*,
onnote Ys
la suite(Y1s, ..., Yns)
oùs Yh ~ Xs
pour
h = 1,..., n.
Si x:X1 ~ X2
est unmorphisme
au-dessus de Sd’espaces
irréductibles (pi:Xi ~ S surjectifs
surS,
etYi = (Y1i, ... , Ynnll)
une
~l-suite
pour i =1, 2,
on note:~(Yl) (resp. ~-1(Yi)) la ~2-suite (resp.
991-suite)
définie par:~(Yi) = (~(Y11), ... , ~(Yn11)) (resp. ~-1(Y2) = (~-1(Y12),...,~-1(Yn22)),
et onl’appelle l’image
deY’ (resp. l’image réciproque
deY2)
par X.Soit 9),:
Xi ~ S
unmorphisme
propre etsurjectif d’espaces analy- tiques irréductibles, et l§
une~i-suite, pour
i =1,
2. Soit T:X1 SX2 ~
Sla
projection
déduite de 991XCP2’
et 99 *:L(X1 SX2/S) ~ S
le mor-phisme d’image
directe decycles
par ~. On noteégalement
cP * la restriction de ç * à toute intersection d’un ouvert et d’un fermé de Zariskide L(X1 S X2/S).
La démonstration de la
proposition
2.1 de[L]
montre que le sous-en- sembleIsom*S(X1, X2; Y,, Y2)
deCC(XI xsX2/S)
constitué desgraphes
de
multiplicité
un desisomorphismes
d’une fibreXl,s
de (p,, avec s ES*,
sur la fibre
X2,s correspondante
de ~2,qui
envoient la suiteY1,s
sur lasuite
Y2 ,,
est l’intersection d’un ouvert et d’un fermé de Zariski deL(X1 S X2/S).
On noteIsoms*S(X1, X2; Y,, Y2 )
la réunion descomposantes
irréductibles de cet ensemble dontl’image
par (P. n’est pasmaigre
dansS*,
etIsomS(X1, X2; YI, Y2 )
l’adhérence deIsoms
(Xl, X2; YI, Y2)
dansL(X1 SX2/S),
dont c’est une réunion decomposantes
irréductibles.On notera, pour
abréger: IsomS(X1, X2; Xl X2 )
=IsomS(X1, X2 );
Isoms(Xl, Xl; Y,, Y,)
=Auts(Xl; Y,)
etIsoms(Xl; Xl)
=Auts(Xl).
On utilise avec des
significations analogues
les notations:Aut*S(X1), Aut*S(X1; Y,)
etIsom*S(X1, X2).
La
composition
desapplications
définit naturellement desapplications
au-dessus de S* :
C*Xl : Aut*S(Xi) Xs Aut*S(Xl) ~ Aut*S(Xi)
«Pi’ : Aut*S(Xi) SXi ~ Xi
pour i =1,
2Ir*
Aut*S(X1) Xs Aut*S(X2) X s Isom*S(X1, X2) ~ Isom1( Xl, X2)
A* :
Isom*s (Xl
,X2) SX1 ~ X2
par les
égalités: C*Xl(h, g)
= hg-1; 03A6*i(g, x)
= g · x;r*(h, g, j) =
go j 0 h-I; 039B*(j, x) = j · x.
PROPOSITION 1: Les
applications précèdentes
sontanalytiques,
et seprolon-
gent en des
applications méromorphes
au-dessus deS, respectivement
notées:
CX: Aut(Xi) S AutS(Xi) ~ AutS(Xi), 03A6i: AutS(Xi) SXl ~ Xi,
:
Auts(XI)XsAuts(X2)Xslsoms(Xl, X2) - Isoms(XI, X2)
et A :IsomS(X1, X2) SXI - X2.
Lorsque
~1 et CP2 sontfaiblement Kâhlériens, CX
,définit
surAuts(xi)
une structure de groupe
méromorphe faiblement Kâhlérien
surS,
pourlaquelle 03A6i
est une actionméromorphe
surXi,
et pourlesquelles
r est uneaction
méromorphe
du groupeproduit AutS(X1) X S AutS(X2)
surIsomS(X1, X2 ).
Si
Yi
est unecprsuite pour
i =1, 2,
alorsAutS(Xl; Yl)
est un sous-groupeméromorphe
deAuts(X¡).
DÉMONSTRATION : Nous allons démontrer le résultat pour
r,
les autresrésultats admettant des démonstrations
analogues:
soitZ, ~ X, X s Xi
Xs G, (resp. Zo
cXl
XSX2
Xs I)
lesgraphes
des familles universelles decycles de X, SXi (resp. Xl SX2) paramétrées
parAutS(Xl) (resp.
IsomS(X1, X2),
et soit pi(resp. qi)
laprojection
deZ, (resp. Z0)
sur sonpremier (resp. ième facteur)
ceci pour i =1, 2,
et où l’on aposé:
AutS(Xi)
=G,
etIsomS(X1, X2)
= I. Soit Z le sous-ensembleanalytique
fermé de
Z1 Z0 Z2 ~ X1 S X1 SG1 S X1 S X2 SX2 SG2 = P,
défini par les
équations:
pl = ql et P2 = q2, et soit -r: Z ~(G1 X s G2
Xs I) X sXl
XSX2
la restriction à Z de 03C03 X 7r6 X 03C09 X 7r2 X 03C08, oùuj désigne
la
projection
de P sur sonjième facteur,
pour 1j
9. Alors 03C0 est propre, sonimage 03C0(Z)
est legraphe
d’une familleméromorphe
decycles
deXl
xsX2 paramétrée
parG,
XsG2 X sI.
on vérifie quel’appli-
cation
méromorphe
au-dessus de S de( Gj SG2 SI)
dansL(X1 SX2)
associée à cette famille coïncide avec le
prolongement
cherché r de f*.Lorsque
~1 et CP2 sont propres et faiblementKâhlériens,
le lemme 10 du§5
montre que la restriction de(~i)* : %(Xi SXi) ~
S auxcomposantes irréductibles de
Auts(Xi)
est propre et faiblementKâhlérien,
et donc queAuts(X¡)
est un groupeméromorphe
sur S. Lesautres assertions se démontrent comme la
précèdente.
PROPOSITION 2: Soient CP,:
Xi -
S unmorphisme faiblement Kâhlérien,
propre et
surjectif d’espaces analytiques irréductibles,
etY,
uneT,-suite
pour i =1, 2, géométriquement plats
sur l’ouvert de Zariski dense S* de S.Si,
pour tout s deS*,
il existe unisomorphisme
deX1,s
surX2,s qui
envoie
Y1,s
surY2,s,
alorsIsoms(XI, X2; Y,, Y2)
est nonvide,
et il existeune
application biméromorphe
naturelle03B2: (X1/G1) ~ (X2/G2)
au-dessusde
S,
avecG,
=AutS(Xl; Y,)
pour i =1, 2.
DÉMONSTRATION:
L’hypothèse
du théorème est que S* est contenu dansl’image
deIsomS(X1, X2; Y,, Y2)
par (p,. Le théorème de Baire montre que l’une des composantes irréductibles deIsomS(X1, X2; Y,, Y2)
a uneimage
d’intérieur non vide dans S. LaS-propreté
de cettecomposante
irréductible démontre lapremière
assertion. Soit cp * : I - S une com-posante
irréductible deIsomS(X1, X2; Y,, Y2), surjective
sur S donc.On a une
application biméromorphe
au-dessus
de S,
où A estl’application méromorphe
introduite dans l’énoncé de laproposition
1. On a, d’autre part, une actionméromorphe
B de
G, X SG2
sur( I
XXl)
au-dessusde S,
ainsi définie: B =(A 0 p, )
X(03A6l ql),
oùet
sont les
projections
naturelles.On
vérifie,
d’autrepart,
facilement que, pour ces actions:.
li
X A estG,
XSG2-équivariante
. la
projection
naturelle de ISXl
sur(Xl/Gl)
estG,
XsG2-invariante
et définit une
application biméromorphe /3,: (I S Xl/G1 SG2) ~ (Xi/Gi).
L’application biméromorphe G, XsG2-équivariante (1/ 039B)
définitdonc,
par passage auquotient
pr(G, X S G2 )
uneapplication
biméromorphe 03B2: (X1/G1) ~ (X2/G2)
rendant commutatif le di- agramme :§9.
Parties linéaire ettorique
d’un grouped’automorphismes
relatif s dans le cas f aiblement KâhlérienSoit T: X - S un
morphisme
propre et faiblementKâhlérien,
tel que, au-dessus de l’ouvert de Zariski dense et normal S*de S, 9)
soit lisse à fibres connexes et le faisceaucohérent ~*(0398X/S)
soit localementlibre,
où0398X/S désigne
le faisceau des germes dechamps
de vecteurs verticaux.la réduction d’Albanèse de cp, et T * :
Aut0S(A) ~ S
lacomposante
neutre deAutS(A).
On démontre alors. Comme dans la
proposition
1 du§6
l’existence d’unmorphisme
naturel de groupesméromorphes
sur Sanalytique
et àvaleurs dans
Auto0S*(A)
surAut0S*(X): J: Aut0S(X) ~ Aut0S(A)
tel quepour
tout j
deAut0S*(X)
on ait:a 0 j
=J(j)
a.On
appellera
J lemorphisme
de Jacobi de cp.On note
TS(X) l’image
deJ;
c’est un tore relatif sur Sappelé
lapartie torique
deAut0S(X).
Soit
LS(X)
le noyau dumorphisme
de groupes relatifs J:Aut0S(X) ~ Aut0S(A)
au-dessus de S: c’est un groupe de Lieméromorphe
sur Sappelé
lapartie
linéaire deAut0S(X).
Ce terme
provenant
de ce que,d’après [L]
ou[F],
pour tout s deS*,
lafibre de
Lg(X)
au-dessus de s est naturellement munie d’une structure de groupe linéairealgébrique.
Si G est un sous-groupeméromorphe
deAut0S(X), surjectif sur S,
on noteet
et on
l’appelle
lapartie
linéaire( resp. torique)
deG;
ce sont,respective-
ment, des sous-groupes
méromorphes
deLS(X)
etTS(X).
On déduit donc de ce
qui précède
undiagramme
commutatifd’appli-
cations
méromorphes; appelé diagramme
dedécomposition de cp relatif
àTe
résultant de ce que a est invariante par
LS(G),
de ce que l’action de G surL(X/S) qui prolonge
son action sur X laisse(X/LS(G))
stable et passedonc au
quotient
en une action deTs(G)
sur(X/LS(G)),
et enfin de ceque
l’application composée (qT 0 a):
X -(A/T0S(G))
est invariante par G.REMARQUE:
Dans lediagramme précédent,
lemorphisme produit: (qG
X03B1L): (X/LS(G)) ~ (X/G) (A/T0S(G))
A est unisomorphisme
faible surson
image (c’est
à dire que c’est unebijection
de(X/LS(G))
sur sonimage)
au-dessus d’un ouvert de Zariski dense de S.Il suffit évidemment de démontrer cette
propriété
dans le cas absoluoù S est un
point (réduit).
Toutd’abord,
aL est bien unmorphisme, puisque (X/LS(G))
cW( X/A )
où X est au-dessus de A par a; eneffet,
ilexiste un ouvert de Zariski dense de
(X/LS(G))
constitué d’adhérences d’orbites sous l’action deLS(G);
comme une telle orbite est contenue dans une fibre de a, aL est la restriction à(X/LS(G))
dumorphisme
a * :L(X/A) ~ A d’image
directe par a. Montrons ensuite que qG est aussiun
morphisme:
toutd’abord,
le roupeT0S(G) agit
sanspoint
fixe sur(X/LS(G)).
Eneffet,
si g E G est tel que sonimage tg
dansT0S(G)
ait unpoint fixe y
dans(X/LS(G)),
on a:Toutes les orbites de
(X/LS(G))
sont doncisomorphes
àT0S(G),
de tellesorte que qG est
analytique,
et que(qG 03B1L)
définit unebijection
de(X/LS(G))
sur sonimage.
§10. Morphismes
faiblement Kàhlériens à fibresalgébriques
Le
morphisme
propre (p: X ~ S est ditalgébrique (resp.
presque-projectif)
(*) s’il admet unealgébrisation (resp.
unep-projectivisation),
2 Les définitions relatives à la projectivité (resp. l’algébricité) gardent un sens lorsque ç est
supposée méromorphe et holomorphe au-dessus d’un ouvert de Zariski dense de S (resp.
méromorphe).
c’est-à-dire un
couple (F, jn)
formé d’un faisceauanalytique
cohérentesur S et d’une
application méromorphe
it:X ~ P(F)
au-dessus de Squi
est
biméromorphe
de X sur sonimage 03BC(X) (resp. qui
est auplongement
au-dessus d’un ouvert de Zariski dense de
S).
Lemorphisme
propre T:X ~ S est dit
uniformément algébrique (resp. uniformément p-projectif ) si, après changement
de base par une modificationv: ~ S
deS,
il admetune
algébrisation (resp.
unep-projectivisation) ( it)
danslaquelle,3?7 est globalement
libre surchaque composante
irréductible deS.
Cespropriétés
sont évidemment stables par
changement
de base/3:
B - Ssurjectif.
Si cp
est uniformémentalgébrique,
il estalgébrique
et donc à fibresalgébriques (i.e.:
deMoisezon).
On amontré,
dans[C4],
quesi T
estfaiblement kâhlérien et à fibres
algébriques,
il est, localement surS,
uniformémentalgébrique. Si T
est fini et Scompact,
ousi cp
estalgébrique, S compact
etalgébrique, alors 99
est uniformémentalgébrique.
Cependant,
ces troispropriétés
sont deux à deuxinéquivalentes
engénéral,
mêmelorsque S
estcompact
et X kâhlérienne.Par
exemple,
si T est un tore de dimension 2 de dimensionalgébrique a(T) égale
à un, et p: T - E sa réductionalgébrique,
alors p est à fibresalgébriques,
mais nonalgébrique. Sinon,
il serait uniformémentalgébrique
et on aurait
a(T) = 2, puisque lorsque
T: X ~ S est à fibresalgébriques
de base
compacte, (p
est uniformémentalgébrique
si et seulement sia(X) = a(S) + dimC(X) - dimC(S). (voir appendice).
D’autre
part,
si S est une surface K3 Kâhlérienne telle queH1(S, OS )
= {1} (il
enexiste), et cp = P(Ts) -
S leprojectifié
du fibrétangent Ts
àS,
on vérifie facilement queP(Ts)
ne contient d’autre sous-ensembleanalytique compact
et irréductible que les fibres de cp. Enparticulier, a(P(TS)) =
0et 99
estalgébrique
sans être uniformémentalgébrique.
Un
morphisme
propred’espaces analytiques
irréductibles cp: X - Ssera dit
régulier
s’il estsurjectif,
faiblementKâhlérien,
lisse et à fibreconnexe au-dessus d’un ouvert de Zariski dense S* de S.
THÉORÈME: Soit ~: X- S un
morphisme régulier
àfibre générique algébrique projective,
soit Y unecp-suite
dans le sens du§9,
soit G =Aut0S(X; Y)
et soit:le
diagramme
dedécomposition de cp relatif
à G. Lesmorphismes
qgG, ro, aG et aL sont alorsuniformément p-projectifs
et lemorphisme
a est presque-projectif,
etl’application méromorphe
qL estalgébrique.
DÉMONSTRATION : On suppose que (p est lisse à fibre connexe et
algébrique projective
au-dessus de l’ouvert de Zariski dense S* de S.Remarquons
tout d’abord que le théorème sera établilorsque
l’on auramontré que a est
presque-projectif
et ~G uniformémentp-projectif.
Eneffet,
laproposition
2 del’appendice
montre alors que qL estp-projectif
et que aG et la restriction
de ’1"0
à03B1G(X/G)
sont uniformément p-pro-jectifs. Puisque, d’après
la remarque finale du§9,
aL est déduit de aG par lechangement
de base qT: A -(A/TS(G))
et que aG est uniformémentp-projectif,
aL l’est aussi.D’autre
part, puisque
la restrictionde ’1"0
àl’image
de 03B1G est uniformé- mentp-projectif,
la remarque 5 del’appendice
montrequ’il
existe unsous-ensemble
analytique
ferméirréductible S
de03B1G(X/G)
tel que la restriction de Toà
soitsurjective
etgénériquement
finie.Si l’on considère maintenant le
morphisme régulier
à fibregénérique algébrique projective
’1"0:(A/Ts(G)) ~ S
et la(p-suite ,
on constate que le groupeméromorphe
G sur S est réduit à sa section neutre, de telle sorte que(03C40)G
est iciégal
à ’1"0’qui
est donc uniformémentp-projectif.
Il nous suffit donc d’établir les
propriétés
énoncées pour a et TG.Nous utilisons les notations introduites dans le
§6:
7r:Pic(X/S) ~ S désigne
la variété de Picard de X relative à T, 8 :D(X/S) ~ Pic( X/S ) l’application méromorphe
naturelle del’espace
des diviseursgénériques
relatifs à cp dans
Pic(X/S),
ondésigne
parPic+(X/S)
la réunion descomposantes
irréductibles dePic(X/S) qui
contiennent la classe d’un diviseur trèsample
sur une fibre lisse de (p, et parD+(X/S) l’image réciproque
dePic+(X/S) par 8.
Démontrons la
p-projectivité
de a : soit P+ unecomposante
irréduct- ible dePic+(X/S)
contenant unpoint p qui
est la classe d’un fibré endroites
!!)s
sur une fibre lisseX,
de ~, avec s dansS*, qui
est trèsample
sur
XS
et tel queH1(XS, -qs)
= 0 pour tout i1,
et D + =03B4+1(P+).
L’existence d’une telle
composante
P+ résulte du théorème de Baire et du fait que les conditions énoncées sont Zariski-ouvertes.La
projection
ç*: D+ ~ S est alors unmorphisme régulier
à fibresgénériques algébriques projectives.
Le théorème 3 du§6
montre alors que lemorphismeà: D(D+/S) ~ Pic(D+/S)
estpresque-projectif. L’appli-
cation de Kodaira
KD+ :
X -D(D+/S)
est, d’autrepart,
unplongement
au-dessus d’un ouvert de Zariski dense de
S, d’après
leshypothèses
faitessur D + .
L’application composée:
à -KD :
X -Pic(D+ /S)
est donc presqueprojective.
Lapropriété
universelle de a :X ~ Alb(X/S) = A
associe à(0394 KD )
uneapplication méromorphe 03B2:
A -Pic(D+ /S)
au-dessus de S telle que/3 0 a
= à -KD.
Laproposition
2 del’appendice
montre alorsque a est
presque-projective.
Il reste donc à montrer que TG est uniformément
presque-projectif.
Cette
propriété
sera déduite de la:PROPOSITION: Soit cp: X ~ S un
morphisme régulier
àfibre générique algébrique projective,
et Y une99-suite.
Ilexiste
alors unmorphisme
surjectif,
propre,fini
etuniformément p-projectif
a : S -S, avec
Sirréduct-
ible, un morphisme régulier et uniformément p-projectif cp:
X ~ S et uneT-suite Y
tels queIsomS(XS, X; Yg, Y)
soit non vide.Avant de démontrer cette
proposition, montrons qu’elle
entraîne l’uni- formep-projectivité
de ~G: soitXl
=XS, X2 = X, G1
=Aut0S(XS; YS)
etG2
=Aut0S(X; Y).
La
proposition
2 du§8
montrel’existence
d’uneapplication biméromorphe 03B2: X1/G1 ~ X2/G2
au-dessus deS,
dont onpeut
vérifierici qu’elle
est unisomorphisme
au-dessus d’un ouvert de Zariski dense de S. Laproposition
2 del’appendice
montre que laprojection CPG : X2/G2
~ S est uniformément
p-projective.
Laprojection ~G1: (X1/G1)
l’estdonc
aussi.Cependant, ~G1
est déduite de 99G par lechangement
de base03C3: S ~ S,
de sorte que le corollaire à laproposition
2 del’appendice
montre l’uniforme
p-projectivité
de ~G.DÉMONSTRATION DE LA PROPOSITION: La
première étape (lemmes
1 et 2ci-dessous)
est la construction d’unmorphisme surjectif 03B2:
B - S tel que lemorphisme
déduitde (p
par lechangement
de base03B2
soit uniformé- mentp-projectif.
LEMME 1: Soit ~: X ~ S un
morphisme régulier
àfibre générique algébrique projective,
et soit 03C0+: P+ ~ S une composante irréductible dePic+(X/S) (notaions
introduites au§6
etrappelées
au début de la démonstration duthéorème ).
Le
morphisme
(pXP+ ~ P+
déduit de cP par lechangement
de base 7T + est alorsp-projectif.
DÉMONSTRATION: Soit
03B4+: D+ ~ P+ la
restrictionde 03B4 à D+ = 03B4-1(P+).
On identifie
(T.)p,: D(X/S) SP+ = D(X/S)P+ ~ P+
à(~P+)*:
D(XP+/P+) ~ P+
par lesapplications naturelles,
et D+ à un sous-en-semble
analytique
fermé deD(XP+/P+)
par leplongement 1D+
X03B4+:
D+ ~ D+ SP+
au-dessus deP+.
Avec cetteidentification,
D+paramètre
une famille universelle de diviseurs relatifs deXp+
surP+,
dont le
graphe
est noté Z c D+ Xp+Xp+.
Soit
P+*
l’ouvert de Zariski dense de P+ au-dessusduquel 03B4+
estlisse,
et est un fibré localement trivial de fibre
Pr,
pour un r ~ N*. Laprojection 03B6:
Z -Xp+
estalors,
au-dessus deP ’ *,
un fibréholomorphe
localement trivial de fibre
Pr-1. L’application
de KodairaKD+: XP+ ~ D(D+/P+)
au-dessus de P+ associée à cette famille de diviseurs est doncanalytique
au-dessus deP+*,
et unplongement
au-dessus de l’ensemble despoints p
de P+* pourlesquels
la fibre03B4-1+(p)
est lesystème
linéairecomplet
d’un fibré trèsample
surXs,
avec s =03C0+(p).
La
proposition
1 del’appendice
montre, d’autrepart,
que la restriction(03B4+)*: D(D+/P+) ~
P+ à toutecomposante
irréductible deD(D+/P+)
est
presque-projective. L’application composée (03B4+)* KD+: Xp+ - P+, qui
coïncide avec (pp+, est doncpresque-projective.
REMARQUE:
Onpeut,
enfait,
montrer que lemorphisme
CPB:XB ~ B
déduit de cp par le
changement
de base/3:
B - Ssurjectif,
avec Birréductible,
est presqueprojectif
si et seulement s’il existe uneapplica-
tion
méromorphe
p : B ~Pic+(X/S)
au-dessus de S.LEMME 2: Soit qq: X -S un
morphisme presque-projectif d’espaces irréductibles,
et JL: X ~P(F)
unepresque-projectivisation
de cp. Soit(r + 1)
lerang de 3?7
surS, I = Isoms(P(F), S Pr) et 03C8*:
I - S lemorphisme d’image
directepar 03C8 : P(F)
Xs (S
XPr)
- S.Le
morphisme
~I:XI ~
I déduit de tp par lechangement
debase
* est alorsuniformement p-projectif.
REMARQUES:
1. (p
estpresque-projectif,
donc faiblementKâhlérien ;
doncIsomS(P(F), S
XPr)
est nonvide, irréductible, et 4j *:
I ~ S est propre et faiblement Kâhlérien.2. Avec les
hypothèses
et les notations du lemme2,
lemorphisme
déduit de 99: X - S par le
changement
de base p:IsomP+(P(F),
P+ XPr) ~ S composé
de 03C0+ et de laprojection
deIsomP+(P(F), P+ Pr)
sur
P+
est uniformémentp-projectif. Remarquons
ici que p est propre et faiblement Kâhlérien à fibresgénériques algébriques projectives.
DÉMONSTRATION DU LEMME 2: Notons encore A: I X
SP(F) ~ Pr l’ap- plication méromorphe
au-dessus de S définie dans laproposition
1 du§8 pour Xl
=P(F)
etX2
= S XPr: 039B
est unisomorphisme
au-dessus d’un ouvert de Zariski dense de S.L’application méromorphe composée
039B
(11
Xli): Xj -
I XPr,
est donc unep-projectivisation
uniforme de cp, où O:XI ~ I SP(F)
est définie parl’égalité: 0398 = pI 03BC pX, pI (resp. px) désignant
la restriction àXI
c X X I de laprojection
de X X Isur son second
(resp. premier)
facteur.DÉMONSTRATION DE LA PROPOSITION: Soit 03BC:
XI -
I XPr
une p-pro-jectivisation
uniforme de çj :Xj - I,
construite à l’aide des lemmes 1 et 2.Soit
YI
laçj-suite
déduite deY = (Y1, ... , Yn)
par lechangement
debase p :
I ~ S,
et soit03BC(YI) l’image de Y
par p,, et03BC(YI)h
pour h =1, ..., n, l’image
par p deYhI
=Y SI.
On poseY0 = X, Y°
=XI
et03BC(YI)0 = 03BC(X).
Pour
h = 0,
,1,..., n,
’
l’espace analytique 03BC(YI)h
est,d’après jB2],
legraphe
d’une familleméromorphe
decycles
dePr paramétrée
parI;
soit m h : I ~L(Pr) l’application méromorphe associée,
m :I ~ L(Pr)n+
1 leproduit
desMhl V
unecomposante
irréductible deL(Pr)n+1
contenantl’image
de m.La
propreté
de p: I ~ Simplique
celle de p Xlv:
I X V - S X V.L’image
par(p
X1 v )
dugraphe
M c I x V del’application méromorphe
m est donc un sous-ensembleanalytique
fermé de I X Vsurjectif
sur S.Puisque V
estalgébrique projective,
la remarque 5 del’appendice montre
donc l’existence d’un sous-ensembleanalytique
ferméirréductible S de
( p
X1V)(M)
tel que la restriction à S de laprojection
de S V sur
son premier
facteur soit propre,surjective,
etgénériquement
finie. Soit m : S -
V ~ L(Pr)n +
1 larestriction
à S de laprojection
de(S V)
sur son secondfacteur,
etm h : S ~ L(Pr)
lacomposée
de mavec la
projection
deL(Pr)n+1
sur son facteur d’indiceh,
pour h= 0, 1,..., n.
Siyh est
legraphe
de la famille universelle decycles
deP,
paramétrée par S et associée au morphisme mh,
pour h =0, 1,...,
n, siX =
Y°
et si~: X ~ S Prx ~ S la restriction
dela projection sur
lepremier facteur,
la construction desyh montre
que Y =(Y1,..., Yn )
estune
~-suite
et que,pour s générique
dansS,
il existe unisomorphisme de
X,
surYs, qui envoie Y.
surYs,
cequi
montre queIsomg(Xg, X; Yg, Y )
est non
vide, puisque
Tg etT
sont faiblement Kâhlériens.REMARQUES:
1. La démonstration précédente montre
aussi que si S estcompact
et03BB: S ~ R
une réductionalgébrique
deS,
onpeut
construire on mor-phisme régulier
et uniformémentp-projectif i-p: k - R tel
que§i: XS
X Ssoit déduit
de ~
par lechangement
debase À: S - R.
Ceci montrel’existence d’un ouvert de Zariski dense S* de S sur
lequel À est analytique,
et tel que la restriction de çy au-dessus de l’intersection de S*avec toute fibre de À est un fibré
holomorphe
localement trivial de fibreXs,
avec simage
d’un élément de cette fibre par a.2. Si cp: X ~ S est un
morphisme régulier
à fibresalgébriques,
et Yune
(p-suite, G = Aut0S(X; Y),
U un ouvert relativementcompact
de Set:
le
diagramme
dedécomposition de 99
relatif àG,
alors au-dessus deU,
les restrictions de 03B1L, aG, CPGet’
To sont uniformémentalgébriques
et lesrestrictions de a et qL sont
algébriques.
Il
suffit,
eneffet,
d’observer que le lemme du§6
montre l’existence d’une modification E: X’ ~ X au-dessus de U telle que l’onpuisse appliquer
lethéorème
précédent
à~’ = ~ 03B5, Y’ = 03B5-1(Y)
et G’ =Auto(X’; Y’)
au-dessus de U. Le lemme 3 ci-dessous montre, d’autre
part,
que lediagramme
dedécomposition
decp’
relatif à G’ domine celuide cp
relatifà G au-dessus de
U,
de sorte que le résultat découle de laproposition
2de
l’appendice.
LEMME 3: Soit E: X’ - X une
modification
propre de variétés compactesconnexes et
faiblement Kiihlériennes,
Y un sous-ensembleanalytique fermé
de
X,
etY’ = 03B5-1(Y).
SiG = Aut0(X; Y) ( resp . G’ = Aut0(X’; Y’))
estla composante neutre du groupes des
automorphismes
de X( resp. X’) qui
laissent Y
(resp. Y’)
invariantglobalement,
et si L(resp. L’)
etT(
resp.T’) désignent
lesparties
linéaire ettorique
de G(resp. G’),
il existe unmorphisme
de groupes de Liecomplexes injectif
etfermé
naturel E.:G’ - G tel que
e *(L’)
= L rl03B5*(G’),
d’où l’on déduit enparticulier
unmorphisme injectif:
E * : T’ - T( ce qui
a un, sens, car X’ et X ont mêmevariété
d’A lbanese ).
DÉMONSTRATION: Le théorème
d’Hartog’s
montre l’existence d’uneinjec-
tion 03B5*:
H0(X’, 0398X’) ~ H0(X, 0398X)
deschamps
de vecteurs holo-morphes globaux
sur X’ à valeurs dans leschamps
de vecteurs holo-morphes globaux
sur X. D’où unmorphisme
de groupes de Lie: 03B5*:Aut0(X’) ~ Aut0(X);
si unautomorphisme
g de X’ laisse Y’stable, 03B5*(g)
laisse évidemment Y stable. DoncE,,(G’)
c G. Soit a : X - A uneréduction d’Albanese pour
X;
donc a 0 E: X’ ~ A en est une pour X’.Mais un élément g de G’
appartient
à L’ si et seulement s’il laisse stable les fibres de(a 0 03B5),
c’est-à-dire si et seulement si03B5*(g)
laisse stable les fibres de a, c’est-à-direappartient
à L. D’où le lemme.Donnons
quelques applications
du théorèmeprécédent:
Si cp: X - S est unmorphisme régulier,
on note:dim(T)
=dim(X) - dim(S), x( cp)
ladimension de Kodaira d’une fibre
générale
de cp,b1(~)
lepremier
nombre de Betti d’une fibre lisse de T,
g(~) (égal
àdimc (qr 0 qL))
ladimension d’une orbite
générique
deAut0S(X)
etr(CX/S)
le rang sur Sde
99 *(Ox/s).
COROLLAIRE 1: Soit T: X - S
régulier
àfibres algébriques
avec Xcompact.
Alors :En
effet,
les seulespertes
de dimensionalgébrique
sont localisées dans qLet
qT, et on
a:dimC (qL) + dimC (qT) = g(~).
COROLLAIRE 2: Sous les mêmes
hypothèses,
on a:1. Si
x(~) 0,
a estuniformément algébrique
eta(X) a(S) + x(~).
2. Si
x(~) 0, et si
~ estalgébrique,
alors ep estuniformément algébrique.
3. Si
b1(~)
=0,
ep estalgébrique.
4. Si
x(~)
0 et sibl ( ep )
=0,
alors ep estuniformément algébrique.
5. Si
b1(~) = 0 et dimC(qL) = 0, alors 99
estuniformément algébrique.
En
effet,
sib1(~) 0, qL
est unisomorphisme,
et sib1(~) = 0,
alorsa = ep. La seconde
partie
de lapremière
assertion résulte del’inégalité
r(0398X/S) dim(~) - k(~)
([L],
théorème4.10,
dont la démonstration est valable dans notre situa-tion).
Remarquons
que,lorsque k(~)
=dim(~),
on a:a(X)
=a(S)
+dim(~),
et
qu’il
n’est pas nécessaire de supposer 99 faiblementKâhlérien, puisqu’il
est
algébrique ([U]).
Nous dirons
qu’un
groupeméromorphe
sur S y: G - S est connexe sises fibres sur S le sont. Si G
agit
au-dessus de S sur T: X ~S,
nousdirons que X est
préhomogène
sous l’action de G si pour tout s deS*,
legroupe
Gs
a une orbite dense danschaque composante
irréductible deXs.
Nous dirons
également
que le sous-ensembleanalytique
fermé Y de X estG-stable
si,
pour tout s deS*, Ys
estGS-stable.
Si Z estanalytique compact irréductible, a(Z)
est sa dimensionalgébrique.
COROLLAIRE
3(*):
Soit tp: X ~ S unmorphisme surjectif faiblement Kâhlérien d’espaces analytiques compacts
etirréductibles,
àfibre générique algébrique
irréductible et tel quea( X)
=a(S).
Il existe alors un
plus grand
sous-groupeméromorphe
connexeGo
deAut0S(X)
tel que tout sous-ensembleanalytique fermé
irréductible Y de X tel que~(Y) = S
soitGo-stable.
Deplus,
X estpréhomogène
sous l’actionde
Go.
DÉMONSTRATION: Le théorème
précédent
montre que, pour touteep-suite
Y =
(Y1, ... , Y’)
de sous-ensemblesanalytiques
fermés irréductiblessurjectifs
surS,
X estpréhomogène
sous l’action deGY = Autl( X; Y).
Soit
Yo
uneT-suite
pourlaquelle dim(Aut0S(X; Yo )
soit minimum. SiY0
est un sous-ensembleanalytique
fermé deX,
irréductible etsurjectif
sur
S,
et siY = (Y0, Y0),
on a donc:Aut 0 ( X; Y) ~ Aut0S(X; Y0),
d’oùl’égalité
par la minimalité de la dimension deGY.
Comme on a, d’autrepart, Aut0S(X; Y )
cAut0S(X; Y0l)
on voit queY0
est stable sous l’actionde
G Yo,
et le corollaire estétabli, puisque Go
doit contenirG Yo.
3 Dans le cas particulier où T est projectif et où b1(~)=0, ce résultat a été obtenu
indépendamment par Fujiki, dans son manuscrit: "On the structure of compact mani- folds in W ".