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Solution de la question 407

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OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

E. DE J ONQUIÈRES Solution de la question 407

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 19 (1860), p. 316-319

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(2)

SOLUTION DE LA QUESTION 407

(voir t. XVI, p. 408) ;

PAR M. E. DE JONQÜIÈRES.

LEMME. Étant données, sur une droite, deux séries de segments en involution, qui se correspondent anhar- moniquement, il existe deux segments de la première

(3)

série qui sont divisés harmoniquement par ceux qui leur correspondent dans la seconde série.

En effet, supposons que. les équations

( i ) x7 -H ax -f- b = o et

(2) x2<+- Ax -4- B = o

aient respectivement pour racines les distances des points doubles des deux involutions proposées à une origine fixe prise sur la droite donnée ; a, &, A, B sont des^fanötités connues5 les équations suivantes :

(3) x2 -H a'x -f b = o et

(4) .r2-4-A',r H B — o,AA'

9

dans lesquelles d et A' sont deux indéterminées, pour- ront représenter les deux séries de segments en involulion.

Car chaque valeur particulière de a' détermine un seg- ment qui est divisé harmoniquement par le segment fixe que représente l'équation (1), puisque la relation

b -h ( b \ = o (voir Géom. sup., n° 93, p. 61)

\ 2 / 2

es.t satisfaite 5 et réciproquement, chaque segment de la première involution détermine une valeur de a', et le même raisonnement s'applique à l'équation (2). Mais, d'après l'énoncé, les segments des deux séries se corres- pondent anharmoniquement ; donc il existe, entre les deux variables cl et À', une relation du premier degré de la forme

(4)

et, par conséquent, l'équation (4) devient, en y substi- tuant cette valeur de A',

— ( B H ? J = o .

\ i a! H- u J

Pour que les deux équations (3 ) et (5), qui ne contiennent plus qu'un seul paramètre variable a', représentent deux

•segments en rapport harmonique, il faut qu'on ait (Géom.

sup., n* 93)

aa' . ^ A )«'-t-v a'(\.af + v) b — B • — 1 y-- -' = o,

2 2 rt' + tt 2(fl'-+-f*)

c'est-à-dire une équation de la forme

a'2 -h OL(I' -h p = o

qui donnera pour «' deux valeurs (réelles ou imaginaires) auxquelles correspondront, dans chaque série, deux seg- ments satisfaisant à la question. c. Q. F. B.

THÉORÈME. Étant données deux coniques dans un même plan, le lieu d'un point tel, que les quatre tan- gentes, menées de ce point aux deux coniques, forment un faisceau harmonique est une conique (les deux tan- gentes d'une même conique étant conjuguées entre elles dans le faisceau harmonique) (*).

On va démontrer qu'une droite quelconque L lie coupe le lieu cherché qu'en deux points.

En effet, soit T Tune des tangentes communes aux deux coniques. Si un point a se meut sur L, les tangentes aux deux coniques, issues de ce point, marquent sur T deux séries de segments en involution (Géorn. sup., n°702),

(*) Évident pour deux cercles; donc... TM

(5)

et les segments de la première série correspondent anhar- moniquement à ceux de la secotlrf^^t#:^ parce que les uns et les auties correspondent au%|pQÏots #.

Donc, d'après le lemme, il y a, da&Stcbaque série, deux segments qui divisent harmoniquemeni leurs homologues, et par suite il y a sur L deux points (réels ou imaginaires) qui satisfont à la question. Donc le lieu cherchée est une conique.

Cette conique passe par les huit points de contact des quatre tangentes communes aux deux coniques. Car, pour chacun d'eux, les deux tangentes à Tune des coniques se confondent avec Tune de celles qu'on peut mener de ce point à l'autre conique, et, par conséquent, ces quatre tangentes, dont trois sont coïncidentes, satisfont à la con- dition. Donc, inversement, ces huit points de contact sont * sur une même < onique, comme on le démontre directe- ment (voir Nouvelles Annales, t. XV, p. g$9

Ces points de contact peuvent être définis il*iMïe ma- nière qui donne plus de généralité à l'énoncé et I ta, con- struction, en disant qu'ils sont les points d'intersection des deux coniques par les polaires de deux centres d'ho- mologie conjugués, prises relativement à ces deux courhes respectivement. ^ ^

Le théorème qui précède, tra. tttifbfj^ IMOS^ théorie de»

tigures corrélatives, devient cef$iHçL{^ -,

L'enveloppe d'une droite mpMJfap qui coupe deux coniques données en quatre points qui sont constant*

ment en rapport harmonique, est une conique,- et cette conique touche les huit tangentes qtion peut mener aux deux courbes par les quatre pôles de deux de leurs axes de symptose conjugués, ces pôles étant pris par rapport aux deujc coniques respectivement.

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