M. LESSIRE - B.
LECLERCQ -
L. CONAN*INRA
Nouzilly
Station de Recherches Avicoles 37380 Monnaie
*
INRA Domaine du
Magneraud
17700
Surgères
Variabilité de la valeur
énergétique
de la graine de soja
traitée
pour les volailles
L’utilisation de la graine entière de soja par les espèces domestiques
aété multipliée par 3 entre 1986 et 1987. Malgré cette progression,
sapart dans
les aliments composés produits
enFrance reste très faible (1,3 %). Pour les volailles, qui consomment environ 1 200 000 tonnes de tourteau de soj a et
40 000 tonnes de corps gras végétaux,
sonniveau moyen d’incorporation
est tout aussi faible (2 % environ). Après application de traitements
technologiques appropriés, la graine de soja peut
concurrencerl’association du tourteau et de l’huile dans l’alimentation des volailles.
La
graine
entière desoja
est, par sa richesseen
protéines,
en huile et acides grasessentiels,
une matière
première qui pourrait
être utilisée dans l’alimentation des volaillesaprès
élimina-tion des facteurs
antitrypsiques
thermolabilesqui
réduisent ladisponibilité
desprotéines
et acides aminés. Leur inactivationpermet
auminimum de doubler la rétention azotée chez le
poulet
consommant desrégimes
à base degraines
desoja (Wiseman 1980).
En outre, ladigestibilité
deslipides
de lagraine
entière crue,qui
estbeaucoup plus
faible que celle d’unmélange
reconstitué de tourteau et d’huile desoja (Hill
et Renner1963), peut
être amélioréepar les traitements
mécaniques (broyage)
outhermomécaniques (granulation,
extrusion,toastage). ).
Les traitements
thermomécaniques appliqués
aux
graines
desoja correspondent
donc à deuxobjectifs : 1)
détruire les facteurs antinutrition-nels et
2)
améliorer ladisponibilité
deslipides
par rupture des
enveloppes
cellulaires.Au cours de cette
étude,
nous avons dans unpremier
temps(expérience 1),
cherché à mesu-rer la variabilité de la valeur
énergétique
des lotsde
graines
crues ou traitées rencontrées enFrance. Dans une deuxième
étape,
nous consi- dérons les variations de l’utilisationdigestive
d’un lot de
graines
extrudées en fonction del’âge
de l’oiseau(expérience 2)
et du taux d’in-corporation
dans lerégime
alimentaire(expé-
rience
3).
1 / Conditions expérimentales
La valeur alimentaire des
graines
desoja
estappréciée
ici par leur teneur enénergie
métabo-lisable mesurée en utilisant en
parallèle
deuxgroupes de 6 à 8 animaux
logés
en cages indivi- duelles : coqs dansl’expérience
1 etpoulets
dans les
expériences
2 et 3. L’un de ces groupes est nourri ad libitum avec unrégime
témoin, l’autre avec unrégime expérimental composé
degraines
desoja
et derégime
témoin. Les ali-ments sont distribués en farine. Les oiseaux sont accoutumés aux
régimes pendant
3jours puis
mis à
jeûn pendant
24 heures defaçon
à viderleur tube
digestif.
Ilsreçoivent
ensuite l’alimentpendant
48 heures et sont de nouveau mis àjeûn
24 heures. Les fientes sont collectées entotalité
pendant
les trois derniersjours
du bilanpuis lyophilisées
etanalysées
pour leur contenuen
énergie
brute.L’énergie
métabolisable durégime
est calculée en faisant la différence entrel’énergie
bruteingérée
etl’énergie
brute excré-tée.
Résumé
________________________L’utilisation de la
graine
entière desoja
chez les volailles nepeut
pas êtreenvisagée
sans destruction des facteurs
antitrypsiques.
Pour cefaire,
de nombreux traite- mentsthermomécaniques
sontutilisables ;
ils ontégalement l’avantage
d’améliorer ladigestibilité
deslipides
de lagraine.
Tous les traitements
technologiques comparés
ici(extrusion, jet sploding,
toastage, micro-ondisation etgranulation)
améliorent la valeurénergétique
de lagraine (+
3 à +19 %) ;
un desplus
efficaces est l’extrusion. L’utilisationmétabolique
desgraines
extrudées sembleindépendante
del’âge
de l’oiseau. Al’inverse,
aux dosesd’incorporation supérieures
à cellespratiquées
dans l’industrie(<
10%),
la valeurnu!tritionnelle des
graines
desoja
extrudées décroît.Les différents traitements
technologiques appliqués améliorent
la valeur énergétique
de
lagraine
desoja de3à19%.
La teneur en
énergie
métabolisable de lagraine
desoja (EM GS )
s’obtient par la méthodede substitution :
où
EM X
= EM durégime expérimental
conte-nant X % de
graine
EM
T =
EM durégime
témoin.Expérience
1Nous avons collecté
auprès
d’industriels pro- ducteurs et de fabricants d’aliments du bétail 13 3 lots degraines
crues ou traitées de différentesfaçons :
extrusion sèchesimple
oudouble, jet sploding, toastage, granulation
et traitementaux micro-ondes.
La valeur
énergétique
dechaque
lot a étéensuite déterminée en utilisant des coqs adultes
(animal
deréférence)
nourris avec un alimentexpérimental
contenant une forteproportion
degraines (30 %)
defaçon
à réduire les erreursliées au mode de calcul de
l’énergie
métabolisa- ble de lagraine
pure.Expérience 2
Nous avons
comparé
les valeursénergétiques
de
graines
desoja
extrudées mesurées chez despoulets âgés
de 14, 21 et 35jours
et chez descoqs adultes. Les
graines
desoja
étaient incor-porées
à 30 % dans lerégime expérimental.
Deplus,
en raison des différences de rétention azo-tée existant entre les
poulets
en croissance et les coqs nous avonscorrigé l’énergie
métabolisable desrégimes
et de lagraine
pour un bilan azoté nul(EM N= 0 ).
Expérience 3
L’énergie
métabolisable degraines identiques
à celles de
l’expérience
2 a été mesurée chez despoulets âgés
de 21jours
en faisant varier leurproportion
dans lesrégimes expérimentaux.
Lestaux
d’incorporation
retenus ont été de 0, 5, 10, 20, 30 et 40%,
la teneur enénergie
métabolisa- ble(EM, o)
de lagraine
pure étant alors calcu- lée par la méthode de substitution et parrégres-
sion curvilinéaire.
2 / Résultats - Discussion
Expérience
1La
composition
centésimale ainsi que les teneurs en facteursantitrypsiques,
enénergie
brute et en
énergie
métabolisable des lots degraines analysées figurent
au tableau 1.Les teneurs en
protéines
etlipides
sont com-prises respectivement
entre 38,9 et 41,7 % et entre 19,0 et 22,2% ;
la variabilité de la teneuren
lipides (CV
= 4,63%)
est environ le doublede celle des
protéines (CV
= 2,10%),
commel’avait
déjà
notéWaldroup (1982).
Parailleurs,
les traitements
technologiques
ne semblent pas modifier cettecomposition ;
àl’inverse,
ils réduisent defaçon
trèsimportante
les teneursen facteurs
antitrypsiques qui
sont ramenées de50
TUI/mg
à moins de 8TUI/mg.
Les traite- ments ontégalement
un effetpositif important
sur
l’énergie
métabolisable mesurée chez le coq adulte.Cependant,
compte tenu du mode d’ob- tention des échantillons degraines :
collecte etnon pas traitement d’un seul lot
initial,
il est dif- ficile de classer lestechnologies
en fonction del’énergie
métabolisable mesurée. Al’inverse,
le rapporténergie
métabolisable surénergie
brute(Kmb) qui indique
lapart
métabolisable del’énergie
contenue dans lagraine
initialepermet
ce classement. Les résultats montrent que les animaux retiennent une faible
proportion (64
%environ)
del’énergie
totale contenue dans lagraine
crue. Ce taux d’utilisation est peu amé- lioré par lejet sploder
et letoastage (64,5
% à66,7
%).
Al’inverse,
des traitements tels quel’extrusion,
le toastage et les micro-ondes suivis d’unegranulation, permettent
des Kmbsupé-
rieurs ou
égaux
à 70 %. L’extrusion conduit àune amélioration du Kmb de la
graine
initiale de 10 à 15 % ou de19 % (76,7
vs64,4 %)
selonqu’elle
a étéappliquée
defaçon simple
ou dou-ble.
D’un
point
de vuenutritionnel,
l’extrusion semble donc être unetechnique particulière-
ment bien
adaptée
au traitement de lagraine
desoja.
Son avantage, parrapport
à d’autrestechnologies
que celles mentionnées dans cet article(autoclavage, micronisation)
aégalement
été démontré par Wiseman
(1980)
et Mc Nab(1985). ).
Les données
énergétiques
mentionnées parces auteurs
(Tableau 2)
sontcependant
difficile-ment
comparables
aux notres du fait de l’utilisa- tion deprotocoles expérimentaux
et desystèmes énergétiques
différents(énergie
métabolisableapparente
ou vraie,corrigée
ou non pour le bilanazoté).
Expérience 2
On a déterminé
l’énergie
métabolisable d’un lot degraines
desoja
extrudées chez despoulets âgés
de 14, 21 et 35jours
et chez des coqs adultes utilisés comme référence dans les tables d’alimentation des volailles. Les valeurs obte-nues sont
présentées
au tableau 3.La valeur
énergétique
EM et surtoutEMN
=o,du
régime expérimental
contenant 30 % degraines
extrudées est peu modifiée parl’âge
dupoulet,
même si l’onenregistre
des valeurs unpeu
plus
élevées àl’âge
de 35jours.
La compa- raison avec le coq adulte faitapparaître
des dif-La teneur en
énergie
métabolisable de
lagraine extrudée décroît lorsque
saproportion dans
lerégime augmente au-delà
des niveauxpratiques d’utilisation.
férences
d’énergie
métabolisableimportantes (+
100 à 200 kcal en faveur dupoulet) qui dispa-
raissent
lorsque
l’onéquilibre
le bilan azoté desanimaux
(EMN = o ).
Cette absence de différenceau niveau du
régime expérimental
conduit à desvaleurs
énergétiques (EM, o)
de lagraine
seule similairesquel
que soitl’âge
de l’oiseau. Pour le lot degraines
testé on peut donc conclure quel’âge
de l’oiseau ne semble pas exercer d’effetsur la valeur
énergétique,
celle-ci se situantautour de 3 800
kcal/kg
deproduit
sec. Cettevaleur est à
rapprocher
del’énergie
métabolisa- ble(3
895kcal/kg
deproduit sec)
d’unmélange équivalent (80/20)
de tourteau desoja
44 et d’huile. Les utilisationsdigestives
desprotéines
et des
lipides
contenus dans le tourteau, l’huile et lagraine
extrudée sont donc trèsproches
etindépendantes
del’âge
de l’oiseau.Ces conclusions semblent
cependant spécifi-
ques aux
graines ayant
subi les traitements lesplus poussés.
En effet Kan et al(1988)
obser-vent, pour des
graines
toastées, d’une part des différences de valeurénergétique
et dedigesti-
bilité des
lipides
entrejeune
etadulte,
et d’autrepart
une utilisationdigestive
deslipides
infé-rieure à celle du
mélange
tourteauplus
huile. Demême Carew et al
(1961),
Hill et Renner(1963)
ont démontré que les traitements les moins effi-
caces
conduisaient,
chez lepoulet,
aux moinsbonnes
digestibilités
et valeursénergétiques.
A l’inverse des traitementsplus performants
telsque l’extrusion ou les
infrarouges permettent l’utilisation,
sansperte
deperformance,
degraines
entières chez lepoulet (White
etal 1967,
Hull et al 1968, Paradis et al
1978).
Expérience 3
Nous avons mesuré la valeur
énergétique
Conclusion
_
La
graine
entière desoja
correctement traitéea une valeur alimentaire élevée pour les
volailles ;
à la suite de certains traitements, l’ex- trusion enparticulier,
ellepeut
atteindre la valeur dumélange équivalent
d’huile et de tour-teau. En outre, son utilisation
digestive
ne sem-ble pas liée à
l’âge
de l’oiseau maisplutôt
à sontaux
d’incorporation
dans lerégime.
En
définitive,
lagraine
entière desoja, après
traitement
mécanique
etthermique,
se révèleêtre une matière
première parfaitement adaptée
à l’alimentation des volailles. Son
utilisation,
et le choix du traitement àeffectuer, dépendront
surtout de son
prix d’intérêt,
lié à ceux de l’huileet du tourteau.
Cependant,
en dehors desaspects
nutritionnels etéconomiques,
d’autresarguments
existent en faveur de lagraine
desoja.
Son utilisationpermet
en effetd’incorpo-
rer des
lipides
dans l’aliment sans matérielspé-
cialisé et ceci à des niveauxsupérieurs
à ceuxatteints par les
techniques
habituelles d’enro-bage,
limitées par la tenue dugranulé
final.Enfin,
laqualité
de l’huileapportée
par lagraine
est
généralement supérieure
etplus
constanteque celle des sources conventionnelles de matières grasses.
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J.B.
COULON, D. ROYBIN, E.CONGY,
A. GARRET. A survey on milkcomposition
and milkcoagulation
time.A detailed survey was conducted on 41
dairy
farms located in the Thônes area(Haute-Savoie)
to determine some of the factors in herd management that influence milk quality with respect to cheese making. Farm structures, herd structures and feeding practices were related to the chemical com-position of milk and to milk coagulation time. Large variations in milk composition were noted among farms. The difference between values amounted to 6.5
g/kg
for milk fat content, 4.0g/kg
for milk protein content and 11 min for milkcoagulation
time. In winter, low milk protein con-tents and
large monthly
variations in milkcoagulation
times were associated with poor feeding practices. In summer, differences incalving
datesexplained,
to alarge
extent, the differences observed in milk protein contents. Theanalysis
of individual results measured monthly in a total of 814cows showed the specific effects of the stage of lactation and of the season on milk composition. In particular, milk coagulation time was minimum
(25 min)
at the beginning of lactation and maximum(32 min)
during the 6th month of lactation. Milk coagulation time was also shown to be maxi-mum in late winter and mid-summer.
COULON J.B., ROYBIN D., CONGY E., GARRET A., 1988. Composition
chimique
et temps decoagulation
du lait de vache : facteurs de variations dans lesexploitations
du pays de Thônes. INRA Prod. Anim.,1(4),
253-263.M. LESSIRE, B.
LECLERCQ,
L. CONAN. Metabolizable energyvariability
of full-fatsoybeans
inpoultry.
Full-fat soybeans can not be used in
poultry
diets without destroying the antitrypsic factors. Several methods for this are available, and these meth- ods also increase fatdigestibility
of soybeans.All processing methods used in our study (extrusion, jet
sploding,
toasting, microwave andpelleting)
increased the metabolizable energy value of full-fatsoybeans (from
3 to 19%).
Extrusion was one of the most effective. The metabolic utilization of extruded beansappeared
to beindependant
of bird age but decreased with high incorporation levels
(greater
than those used in thepoultry industry).
LESSIRE M., LECLERCQ B., CONAN L., 1988. Variabilité de la valeur
énergétique
de la graine de soja traitée pour les volailles. INRA Prod. Anim.,1(4),
265-270.M.
PAQUIGNON, J.
BUSSIERE, F. BARITEAU. Effectiveness of different boar semenstorage techniques.
This review surveys the
techniques
used for the preservation of semen in theliquid
or frozen state.As
regards
storage in theliquid
state, several diluents have beendeveloped
to preserve thefertilizing
capacity of semen for severaldays.
In order to ob-tain the highest conception rate and
prolificacy,
it seems necessary to use the total fraction of ej aculate and to dilute semen in B.T. S. medium to 3 x 109spz/100 ml. In such conditions, the
fertilizing
capacity is preserved for up to 3 days after collection without reduction in conception rate andprolifi-
cacy.
As
regard
storage ofdeep-frozen
semen, several methods have beendeveloped. Semen quality
afterthawing
variesaccording
to thefreezing-thawing
diluents used and to the
techniques
of preparation and storage. Electronic microscopicanalysis
of spermatozoa and their environment aftercryosub-
stitution, shows that
dehydration
atfreezing
is an important factor for the preservation of semenquality
after thawing, at least asregards
the acrosome integrity. Results of artificial inseminationperformed
during the last 10 years do not show any difference between the use of straw orpellets
for thedeep-freezing
of boar semen with respect to thefarrowing
rate andprolificacy..
However, other factors such as inseminationperiod,
inseminator and boar may affectfertility.
In conclusion, frozen semen used for A.I. can be expected to result in a conception rate of to 20 to 30 % lower and in a litter size of about 1 to 3piglets
less than does fresh semen.PAQUIGNON M., BUSSIERE J., BARITEAU F., 1988. Efficacité des
techniques
de conservation de la semence de verrat. INRA Prod. Anim.,1(4),
271-280.