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pa;rticu[üremem à rernmcier.
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®r. ŒOV®Jfl!®Jfl rf;azid », qui a drigé notre trwai[ ses cornseib et ses co`m:rriertiaries précieux, i[ nous a perîris de sumorïter as di!f f icu[iés et de progresser dams ce trwa;i[. 9iÆerci d'cwoir été aussi pa,tiem et compréhensifi
œ owi riotre gratùude et nos remerciementi vont vers glÆ:rrie S.@.
flf;mg\lïl:ÆS et N. Sot)(LV (Vriwersùé de fl6a;m lz;z;et Œa;ysa,[ à Œo[u en Tmqrie) et ®r. N. MflJ{fl:M®IOvflL pouÏ bur cride dans bs mesumes de
®ŒX, MÆŒ et Œ®flx.
9`lious tenon à remercier bs mem6res dujwry d'æoir accepté & jmer ce modeste trwa,i[ et nous now réjoujssons par œ vamce d'ei'i:±end:n burs
bctures, questiorLs, sa;voirs et cormaissamces sciemi!f iques.
Nos remerciements s' étendiem éga&i'im± à ®r. N. ŒOVNfl:qLchef de dépanement de gérie des procédés pour ses 6onnes e)q?tica,±ioi'is et ses
efforts dwramt rwtre forma,tion péda,gogique.
Merci à tous bs enseigna:nts dès dépa,nements f q=FST et de gérie des procédés, pour bwrs effbrts tou± a,u bng de notre cursw wriverstiaime.
Fi:mbment, nous rerriercions rivemem nos chères paffenis, nos fiamiûbs frères, sœ urs et nos a,mjs pour burs encouffagements et bur soutien mora[
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flcetlBq]rim'adormétiivie,bsym,6oh@etemÆresse,qwis'e§tsacri:!fiéepoiw mon 6onheur et ma, néussiti, à ma mère Mmme6a.
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chÆquefiois que j'e:n a;wa;is 6esoim, m'orti o!ffien toute bur aiÆe e± hw a,±terïtion.
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Sommaire
Chapitre 1 : Présentation des supraconducteurs à base de fer
Introduction
1.2. Phénomène de la supraconductivité 1.2.1. Bref historique
1.1.2. Théories de la supraconductivité 1.2.1 Propriétés d'un supraconducteur
1.2.1.1 Résistivité nulle
1.2.1.2 effet Meissner
1.3. supraconducteurs à base de fer 1.3.1 Familles des pnictures de fer
1.4 Structures cristallines des pnictures de fer 1.4.1 Structue cristalline de la famille TR1111 1.4.2 Effet du dopage dans les pnictures de fer
1.5. Quelques applications des matériaux supraconducteurs
1Jffi\ü
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... _... 8
Chapitre 11 : synthèse et caractérisation des écliantillons
11.1. Technique de synthèse 11.1.1. Synthèse par voie solide
11.1.2 Synthèse par voie humide II.2. Préparation des échantillons 11.2.1.Stœ chiométrie de départ
11.2.2. Calcination ...
Sommaire
II.2.3.BroyageFrittage
11.2.4. Mise en forme (pastillage) 11.3. Techniques de caractérisation 11.3.1. Difliaction des rayons X 11.3 .1.1. Diffraction des poudres
11.3.1.2. Principe de la diffraction des rayons X 11.3.1.3 . Loi de Bragg
11.3.2. Microscopique électronique à balayage(MEB) 11.3.2.1. Principe de fonctionnement
11.3.3. dispersion d'énergie de rayons x (EDAX)
_..._..."..24
Chapitre 111 : Résultats et discussion
111.1.Introduction
111.2. Etude structurale
111.2.1. Analyse de diffi.action des rayons X (DRX) III.2.2.Interprétation des diagrammes de DRX 111.3. Protocole de traitement des résultats de DRX
111.4. Affinement des paramètres de maile et lndexation des pics
111.4.1. Calcul des fractionsdes composés Eu1111, Gd1111 et Y1111 ... 42
111.5. Caractérisation microstructurale
111.5.1. Observation au microscope électronique à balayage 111.5.2. Analyse EDAX
Conclusion généra]e ... 46
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Liste des figues
Chapitre 11 : synthèse et caractérisation des échantillons
Figure 11.1. Etape de calcination dans un fou de marque CARBOLITE à (800°c) /5h ... 22
Figure 11.2. Diagramme du cycle de calcination
Figure 11.3. Etape de broyage dans un mortier en agate
Figure 11.4. Diagramme du cycle de ffittage
Figure 11.5. Etape de pastillage par la presse de type CARVER
Figure 11.6 Etape de synthèse de composé TR1111 par voix solide
Figure 11.7. Schéma de principe de diffractomètre
Figure ll.8.réflexion des rayons X par une famille de plans réticulaires espacésd'une distance
Figure ll.9.vue général du Microscope électronique de MEB
Figui.e 11.10. Ensemble des radiations pouvant être émises lors de l'interaction entre le fàisceau d'électrons et l'échantillon
Figurell.1 l.schéma de dispersion d'énergie de rayons x (EDAX)
Chapitre llI:Résultats et discussion
Figure 111.1. Diagrammes de DRX de composé Eul 111
Figure 111.2. Diagrammes de DRX de composé Gd1111
Figure 111.3. Diagrammes de DRX de composéY1111
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Liste des figures
Figure 111.4. Méthodologie pour le traitement des diagrammes de DRX après enregistrement
Figure lll.5.Résultat d'indexation des pics pou le composé Eul 111
Figurelll.6.Résultat d'indexation des pics pou le composé Gdl 111
Figure lll.7.Résultat d'indexation des pics pou le composé Y1111
Figurelll.8.Variation des paramètres de maille a e/ bdes composés Eu11l l,Gd1111
etY1111
Figure 111.9. Variation de paramètre de maille c des composés Eul 111, Gd1111 etY1111
Figure 111.10. Variation de volume de maille (y) des composés Eu1111, Gdl 111 et Y1111
Figure 111.11. Microphotographies au MEB d'échantillon Eul 111
Figure 111.12. Microphotographies au MEB d'échantillon Gd1111
Figure 111.13. Microphotographies au MEB d'échantillonsY1111
Figure 111.14. Spectres EDAX su le composé Eu1111
Figure 111.15. Spectres EDAX sur le composé Gd1111
Figure lll.16.SpectresEDAX su le composé Y1111
Figure lll.17.Variation des concentrations EDAX su le composé Eu1111 ... 49
Figure 111.18. Variation des concentrations EDAX su le composé Gd1111 ...,..,,.,... 49
Figure lll.19.Variation des concentrations EDAX sur le composé Y1111 ... 50
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Liste des tableaux
ChaDitre I : Présentatîon des suDraconducteurs à base de fer
Tableau 1.1. Températures critiques de quelques pnictues de fer
Tableau 1.2. Variation de Tc, max en fonction de la distance interarticulaire d Fe.F ... 14
Chapitre 11 : Synthèse et caractérisation des échantillons
Tableau ll.l.Quantités prises des oxydes de départ pou la synthèse de nos échantillons TR
FeAsO (Eu, Y et Gd)
ChaDitre llI:Résultats et discussion
Tableau.III.1. Résultat d'affinement de paramètre de maille de composéEu1111 ... 37
Tableau.III.2. Résultat d'affinement de paramètre de maille pou le composé Gd1111 .. 38 Tableau.III.3.Résultat d'affinement de paramètre de maille pou le composéYl 111 ... 39 Tableau 111.4. Paramètres de maille des composés Eu1111, Gd1111 et Y1111 ... 40
Tableau 111.5. Poucentages des phases TR1111 et les phases parasites(q) (+) ... 42
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Introduction énérale
Les matériaux ont de tout temps définit le niveau d'évolution de notre civilisation. Les premiers pas de l'hunanité ont été notés par l'âge de la piene, du bronze et du fer. Aujoud'hui i]s jouent un rôle essentiel et critique dans toutes les mutations technologjques. Les progrès techriques sont en grands partis tributaires de la mise au point de matériaux nouveaux aux perfomances améliorées [ 1 J.
La supraconductivité est un état particulier de la matière dans lequel le matériau perd toute résistmce électrique. Ainsi, tout courant parcourant une boucle supraconductrice peut perduer indéfiriment sans perte d'énergie liée à l'effet Joule. Le phénomène de supraconductivité a été découvert par hasard par Heike Onnes enl911. Le scientifique Dmois faisait des expériences su l'hélium liquide, qui n'existe qu'à des températures inférieues à 4K, la résistance électrique des conducteus diminuait avec leu températue, mais quand l'échmtillon de mercure fiit refioidi par l'hélium liquide, sa résistance passa brusquement à 0
[2].
Les diffërentes théories élaborées ne donnent pas encore une description satisfaisante pou ui contrôle total de tous les paramètres et des limitations rencontrées dans leu utilisation [3]. En 2008, la découverte d'une nouvelle famille de supraconducteurs à haute température critique (SHTC), les supraconducteus à base de fer, a relancé l'espoir de trouver une compréhension plus profonde de la supraconductivité. Le but principal c'est d`aboutir à la synthèse des échantillons de grande qualité, pemettant d'élever la températue critique à la température ambiante favorisant ainsi l'exploitation de leurs propriétés et de leurs perfomances dans des applications diverses à moindres couts [4].
Nous sommes intéressées dans ce travail à l'étude de l'effet des éléments de teiTes rares tels que le Gadolinium, l'Euopium et l' Yttrium su la fomation structual et microstructural des supraconductems à base de fer de la famille TR1111. Ce mémoire s'organise en trois chapitres :
Le premier chapitre rassemble des généralités su le phénomène de la supraconductivité et une description de la structue cristalline des supraconducteus à base de fer.
Le second chapitre constitué de deux parties, la première est consacrée à détailler la méthode de synthèse des échantillons TR1111 (TR : Eu, Gd et Y). Alors la deuxième partie, elle décrira les techniques de caractérisation que nous avons utilisées (diffiaction de rayon X, microscopie électronique à balayage et analyse par dispersion d'énergie de rayons x).
Le troisième chapitre portera une discussion des résultats obtenus par DRX, MEB et EDAX.
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Chapitre 1 Présentation des supraconducteurs à base de fer
1.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous allons décrire la supraconductivité d'un point de vue général, en introduisant tout d'abord les notions fondamentales nécessaires à la compréhension de ce phénomène, ainsi que ses aspects phénoménologiques et théoriques. Ensuite, nous allons nous intéresser aux propriétés structurales des supraconducteus à base de fer en présentant leu structure cri stal line.
I.2.Phénomène de [a supraconductîvité
1.2.1. Bref historique
Le phénomène de supraconductivité a été découvert par hasard par Heike Chnes en 1911.
Le scientifique Danois faisait des expérienccs su l'hélium liquide, qui n'existe qu'à des températues inférieures à 4.2K, un record à ce momentlà. On avait déjà remarqué que la résistmce électrique des conducteurs diminuait avec leu température, mais quand l'échantillon de mercure fiit refroidi par l'hélium liquide, sa résistance passa brusquement à 0.
Omes découvrit par la suite plusieus autres supraconducteurs, et il reçut en 1913 le prix Nobel de physique pou son travail su la supraconductivité [2].
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Tompereture Kelvin "e#1#,O
Figure 1.1. Représentation gmphique de la courbe de résistance électrique duMercure en fonction de sa tempémture [5].
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Chapitre 1 Présentation des supraconducteus à base de fer
Onnes a observé le comportement du mercure refioidi en dessous de sa température mais en appliquant un champ extérieu ; il a remarqué que ce champ provoquait la disparition de la
supraconductivité de l'échantillon de mercure. La valeu du champ à partir de laquelle la supraconductivité disparaît et appelée champ critique. La même démarche a été fàite mais en tentant de fàire passer un courant électrique dans un échmtillon, il a remarqué que le matériau redevient normal si on essaye de faire passer un courant supérieu à une certaine valeu. Cette
demière est appelée courant critique. Ainsi apparaissaient déjà les trois paramètres
fondamentaux de la supraconductivité : la température r, le champ magnétique f7 et la densité de courant /. Le comportement d'un matériau supraconducteu en fonction de ces trois paramètres est illustré dans la figure 1.2. La surface délimitée par rc, /c et fJc est appelée surface critique [6].
Figure 1.2. Surface cri.ique délimitant la région où existe la supraconductivité.
1.1.2. Théories de la supraconductivité
En 1935, les deux frères Fritz et Heinz London développèrent, en s'appuyant sur ces différentes observations, la première théorie phénoménologique de la supraconductivité, en ajoutant aux équations de Maxwell de l'électromagnétisme des équations constitutives prenant en compte les résultats expérimentaux concemant la résistance nulle et l'effet Meissner. Ils
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Chapitre 1 Présentation des supraconducteus à base de fer
déduisirent ainsi que le champ extérieu appliqué ne disparaissait pas brutalement à la surface du supraconducteu, mais diminuait progressivement dms la profondeu des matériaux.
En 1950, V. L. Ginzbug et L. D. Landau élaborent une théorie phénoménologique pour mieux comprendre la supraconductivité. Cette théorie consiste à utiliser les techniques de description des transitions de phase du second ordre à la transition supraconductrice en affectant comme parainètre d'ordre la fonction d'onde des électrons supraconducteurs.
En incorporant des temes assurant l'invariance par changement de jauge, Ginzbug et Landau Proposèrent deux équations très riches pemettant de décrire l'état supraconducteu.
Près de 45 ans après la découverte du phénomène de supraconductivité, une théorie nommée BCS, du nom de ses inventeurs John Bardeen, Leon Cooper et John Schrieffer parvint à expliquer le phénomène de manière convaincante, celleci, ftit publiée en 1957.
Elle est basée su le couplage des électrons dans certains métaux. En effet, dans les métaux dits en paire, les électrons se déplacent deux à deux, c'est ce que l'on appelle les paires de Cooper. Elles obéissent au principe de l' interaction phononélectron :
Lorsqu'ui électron traverse un réseau d'ions positifs, ceuxci attirent d'abord le premier électron. Une fois passé, cet électron va modifier la position de ce réseau, mais très légèrement étant domé la grande inertie des ions, et de telle façon que, localement, le métal va être chargé positivement durant ui certain temps, ce qui va pemettre d'attirer un autre électron, qui va alors se trouver proche du premier électron, malgré la répulsion coulombienne entre ces deux particules de charge négative, étant alors trop frible pou les éloigner. On observe donc un phénomène de couplage des électrons, car le premier électron émet un phonon, qui va être absorbé par le second, et ainsi de suite [7] .
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Chapitre 1 : Présentation des supraconducteus à base de fer
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Figure 1.3. Formation de pair de Cooper [2|.
Avec cette théorie, le mécanisme de la supraconductivité ne pemettrait pas d'obterir des températures critiques supérieues à une trentaine de Kelvins (audelà, l 'agitation themique casse les paires). Pou leurs travaux, Bardeen, Cooper et Schrieffer reçoivent le Prix Nobel de physique en 1972.
1.2.1 Propriétés d'un supraconducteur
1.2.1.1 Résistivité nulle
Généralement, pou connaitre la résistivité d'un métal, ayant une section S faible devant sa longueu L, on doit mesurer la résistance R total. On peut déteminer aisément cette résistivité p àpartirdelarelationbiencomu:p=R.:[7].
La disparition totale de la résistance en dessous d'une certaine température appelée températue critique Tc est la propriété la plus comue des matériaux supraconducteuis (Figue 1.4). Cette température sépare le comportement de l'état normal du matériau de celui de son état supraconducteur. La transition entre les états normal et supraconducteu apparaît dans un intervalle de température extrêmement réduit pou des matériaux très purs et de quelques milli Kelvin pou les matériaux à bas température critique Tc [4].
Chapitre I : Présentation des supraconducteus à base de fer
Métal
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Figure 1.4. Evolution de ]a résistivité électrique en fonction de la température[8].
En 1 986, Johames Bednorz et Alex Müller découvrent dans des matériaux de structure pérovskite de cuivre à base de lanthane une supraconductivité ayant une température critique de 35 K, le record était battu. Mais ce n'était qu'un début : 9 mois après, YBaCuO avec une
température critique égale à 92 K, BiSrCaCuO en 1988 avec une température critique égale à 110 K, puis également en 1988 TlBaCaCuO avec une température critique égale 125 K fiirent
découverts. Cette découverte apporte un regard nouveau su la supraconductivité : les supraconducteurs à hautes températures critiques (SHTc). Ceci a fortement renforcé 1'intérêt pour les supraconducteus qui pouvaient désormais être refioidis à l'azote liquide. Ce fluide est moins cher et plus facile que d'autre fluide (hélium liquide par exemple). Cette découverte
relance alors la recherche dans ce domaine, et permet ]a mise en évidence de ce phénomène jusqu'à 164 K, en 1998. Pour leus travaux, Bednorz et Müller reçoivent le prix Nobel de
physique en 1987 [9].
La figure mome que la découverte de la supraconductivité a basse de fer a été apparaitre à partir 2008 jusqu'à aujoud'hui.
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Chapitre I : PréSentation des supraconducteurs à base de fèr
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Figurel.5.Températurecritiquedesprincibauxmatériauxsupmconducteursaucoursdu 'embs ,,0,.
1.2.1.2 Effet Meissner
C'est en 1933 que Walter Meissner bt Robert Ochsenfeld découvrent me propriété
1
dessupraconducteurs:lediamagnétismeparfàiL
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Unepropriétéimportantdesmatéri}uxsupraconducteursestleuaptitudeàexpüser m champ magnétique extérieu appliqué Ha (Pe frible amplitude), quand ils sont refiDidis en dessoŒdeleur7c.LOHqu'onrefioidtmsupïaconducteu,etonlüappliqœ unffiblechamp magnétique, les lignes de flux ne pénètrent pàs dans le matériau. Le champ magnétique 8 à
1
l'intérieu du matériau est donc nul. Cette cadctéristique appelée « effet Meissner » n'est pas une propriété d'ui conducteu parfàit qü est'i seulement caractérisé pm m résistance nulle.
Meissner et Ochsenfeld ont expliqué que +e propriété des supraconducteurs est due à l'apparition des super courants à la surface dL matériau créant `m flux magnétique Bs qui
1
s'oppose au champ magnétique extérieu suivant l'équation suivante : 8 pOHa sj) [11].
Chapitre 1 Présentation des supraconducteurs à base de fer
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Figure 1.6. a) Expulsion des lignes des chamiM par effet Meissner
b) le phénomène de ]évitation [9].
1.3 Supraconducteurs à base de fer (pnictures de fer)
En juillet 2006, l'équipe du professeur Hosono du Japon (Tokyo lnstitute of Technology), présenta les propriétés d'un composé à base de fer et de couches d'oxypnicturesLaFepo, de Tc = 4K [12].
Dès février 2008 sont publiés des résultats montrant que le composé Laoi.xFXFeAs est supraconducteu avec une Tc, max de 26 K [ 12].
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ChapitreI:Présentationdessupraconducteuisàbasede_fË:±
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"m stpeo[ondt.cim a.cl) as SriRuO|` KO=zQ.. N l.3t+ZO.5 d L.ft.P„ (111 y.11)..7 Àme tb r.
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FigureL7Pr€mièrepublicationdekamiharaetaLPourlecomposéLaFepo.
Depuis début 2008, une foule de lnouveaux composés supraconducteuis ont été
1
synthétisés. Ils sont tous à base d'un métal de ltransition et d'm pnictogèneŒig. 1.8). Le teme
1
pnictogène désigne la £mille d'éléments chimiques correspondant à la quinzième colome du tableau périodique des éléments 0¢, P, As, Sb et Bi). Ce teme vient du grec ancien et est composédusuffixegènequisignifiequiprov|que,etdelaracinepnictoquisignifieétouffer [13]. Ceci frit référence à la toxicité des éléhents de cette colome cornme le phosphore et
1
l'arsenic. L'élément principàl de ces pnictues bst évidement l'atome fer. Le Fe est considéré
1
comme la clé fondamentale du phénomène de subraconductivité observé dans ces matériaux.
Chapitre I : Pr sentation des supraconducteurs à base de fer
CeCOtemComŒig.
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Figure 1.8. Illustration des élémen s pnictogènes et métaux de transition dans un tableau périoLacommunautés'intéresserapidem ique des éléments.ntdecettedécouverte et déjà les publications su
mposé fleurissent. Ceci marque le début 'une nouvelle fiàmille de supraconducteurs à bas§e pérature critique, venant briser le monopo e des cuprates. A titre d'exemple, nous avons les
posés comme Bal xKXFe2As2 de Tc, mSmoi.xFXFeAsestlecomposéayant 38K [14].laTc,maKla plus élevée pour l'instant, 55K [15]
1.9). Une désignation commune appropri e pou tous ces composés est supraconductems à base de fer, mais ils sont aussi communément ppelés pnictues de fer.10
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Chapitre 1 Présentation des supraconducteurs à base de fer 1.3.1. Famil]es des pnictures de fer
On peut différencier les supraconducteus à base de Fe en cinq familles classées selon leu structure cristalline, représentées dans la figue 1.9. Lesprictures de fer possèdent toutes en commui la présence de « plans » atomiques régulièrement espacés selon l'axe c et arrangés périodiquement suivant les axes a et b dans une structure où un atome M (M = Métal) est en coordination tétraédrique avec 4 atomes X (X = Pnictogène ou Chalcogène).
Les structures cristallines variables qui séparent ces plans atomiques « MX » sont à l`origine de la classification de ces différentes familles de supraconducteuis à base de Fe dont le nom provient de manière conélée des fomules chimiques des composés et des stœ chjométries respectives des différents éléments constitutifs. On distingue alors :
* ière famiiie : appelée famille 11 en réfërence à la stœ chiométrie des composés (exemple :
Fese, FeTe).
* 2èm. fami|le : la famille 11 l(exemple : LiFeAs, NaFeAs).
* 3ème fami||e : |a famille 122quiprésente deux couches de FeAs pou une couche réservoir de (AFe2As2 où A = Alcalinoterreux, exemple : BaFe2As2, SrFe2As2).
* 4ème fami|le : la famille 1 1 1 1 (TRFeAsO où TR = Tene rare, exemple : LaoFeAs, SrFFeAs).
* 5èmc fami|le : la fami|le à larges plans séparateurs (exemple : Sr4V206Fe2AS2, Sr2V03FeAS).
[16].
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Chapitre 1 : Présentation des supraconducteurs à base de fer
Le tableau 1. résume les températues critiques maximales des différents pnictures de fer sous pression ambiante :
rume illl Tc lll Famine 122 Tc Autres fimiües TcDI
Laoi..F|FeAS 26 Bai,zKZFe!As: 38 LiFep 6
Ndoi.xFreAs 52 Bai.xRbxfc2As2 23 LiFeAs 18
Proi.zFZFCAs 52 Sri.:KFei.As2 36 NalJeAs 25
Smoi.xF,FCAs 55 Sri.xCs[ F e:A§2 37 Fesek 8
Gdi.,ThofcAs 56 SftFei.sNi*)iAs] 10 Sri.,Sm*FFeAs 56
LaFeAS0r6 28 Ca(Fei.xCox)2AS2 17 Sri.,LaïFFeA§ 29
NdFeAsoiÔ 53 Ba(Fei.xRh)2ASî 24 CaFFei.:CoæAs 22
PrFeAsoi6 48 BaŒei..Pd)2A52 19 sr4sc!o6Fel.p! 17
ShFeAsoi6 55 Sr(Fei..RhJ2A§2 22 Sr+V20Fei2AS 37
GdFeAsoiÔ 53 S«Fei.xlrJ2As] 22 C"206.`.FC2P 17
TbFeAsoiÔ 52 Eui.ghaxFe2AS2 35 Ca4Alz06.`.Fe2As! 28
DyFeAsoii 52 Ba(Fei.xRux)2AS2 21 C a+(}IgTi)30}. Fc:As3 43
Tableau 1.1. Températures critiques de quelques pnictures de fer [17].
1.4. Structures cristallines des pnictures de fer
Dans la structure cristalline des composés supraconducteus à base de fer, le bloc de base est le bloc ferarsenic, fomé de tétraèdres FeAs4. Toutes les structures des difïérentes familles sont fomées d'altemance de couches de FeAs et de couches d'entretoise, ou 'blockinglayers' (Figue 1.10). Elles sont toutes tétragonales à température ambiante, de symétrie
du réseau P4/mmm, c'estàdire que la maille est un parallélépipède rectangle à base carrée.
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Chapitre 1 Présentation des supraconducteus à base de fer
Souvenc me distorsion orthorho+bique du réseau apparaît lorsque le système est reffoidi. La maille est alors un parallélépipède rectangle à base rectangle. Pou l'essentiel, le
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plan cané d'atomes de fer est l'ingrédient clé de ces composés. Selon les £Àmilles, la
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stœ chiométrie dome une à deux couches FèAs par couche séparatrice. Celle¢i est plus ou moins épaisse, étamt nulle dans Fese et u+ bloc perovskite pour la friille à larges plans
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séparateurs. ,
Le paramèt[e de maille suivant l'àxe c varie de 6 à 12 À alors que a varié très peu
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autou de 4 Â. Tous les composés parents (non dopés) de ces cinq frilles présentent des couchesconstituéesd'unréseaucarTéd'atome!deFeliésàdesatomesd'Asoudeserépartisde paftetd'auùeduréseaudeFe.CesplansFe*(X=Asouse)sontsoitdirectementempilésles uns su les autres (frille 11) soit séparés bar des atomes alcalins dans la friille 111, des
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alcalinoterreux dans la fÀmille 122, des oxydes ou fluorures de terres rares dans la famille 1111,
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des combinaisons plus compliquées dans le ¢as de la famille « à larges plans séparateurs »
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Figure 1.9. Stmctures cristallines des 5 fami]]fs des pnictures de Fe
c)122mllllmLa+esplanssépamteurs
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a) fami]]e 11 ; b) 111 ;
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Chapitre 1 Présentation des supraconducteurs à base de fer
1.4.1. Structure cristalline de la famille TR1111
Les pnictues de fer auxquels nous allons nous intéresser ont pou fomules TRFeAsO (TR= La, Ce, Y, Sm, Eu, Nd, Gd, etc). Ils sont appelés `'oxypnictides" puisqu'ils contiement de l'oxygène et un atome pnictogène comme l'arsenic. À température ambiante, le TRFeAsO est dms la stmcture tétragonale avec le groupe de symétrie P4/nmm (groupe de symétrie N° 129) avec des paramètres de maille de a = G = 4,03 À et c = 8,72 À [12].
À la figue 1.13 nous voyons la structure en plans du composé TRFeAsO, le plan de fer est entouré par deux plans d'arsenic et le plan d'oxygène étant entoué par deux plans de TR.
Dans la figue l.13(b), nous voyons qu'en fait chaque atome de fer est au centre d'un tétraèdre formé par des atomes d'arsenic et que chaque oxygène est au centre d'un tétraèdre fomé par des atomes de TR. Les tétraèdres fomés par les atomes d'arsenic ne sont pas parfàits et dépendent de la distance entre le fer et 1'arsenic. 11 y a une transition de phase de la structure tétragonale à la structure orthorhombique ayant les symétries du groupe Cmme OV° 67) lorsque la températue descend en dessous de 155 K [19]. Nous avons alors des paramètres de maille a = 5,70 À, b =
5,67 À et c = 8,70 À à 2 K.
La supraconductivité s'établie dans les couches de (FeAs) qui sont séparées par des couches de TRO. D'un point de vue cristallographique, le plan aD est parallèle aux couches, tandis que l'axe c est orthogonal aux couches. Les plans FeAs sont responsables des propriétés supraconductrices, les plans doubles TRO jouent le rôle de réservoirs de charge
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Chapitre I : Présentation des supraconducteurs à base de fer
Figure 1.11. Structure cristalline de la fami]]e TR1111 des pnictui" de fer.
1.4.2. Effet du dopage dans les pnictures de fer
11 existe detK façons de doper le composé soit en substituant un cation par un autre de valence diffërente' soit en ajoutant des oxygènes supplémentaires. Dans tous les cas, le dopage conespond à ui transfert de charges depuis les blocs réservoirs TRO vers les plans FeAs. Ce mécanismeestillustrédansla(figure1.14)[20]',
Figure 1. 12. Représentation des p]ans FeAs entourés des réservoirs de charges TRO.
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Chapitre I : Présentation des supraconducteurs à base de fer
Des substitutions déférentes pemettent de faire un dopage électron (LaFeAsoi.xFx de Tc = 43K, SmFeAsoi.x de Tc = 55K, Gdi.xThxFeAsO de 56K de Tc, ou un dopage trou Œai.
xsrxFeAsO, Tc = 25K [21] Beaucoup de combinaisons sont possibles entre le choix de la terre rare, du métal de transition, du pnictogène, et les possibilités de dopage en substituant sur chacun des éléments par d'autres éléments de valence différente ou non.
1.6 Que[ques applications des matériaux supraconducteurs
La compréhension et la maîtrise de la supraconductivité ont pemis de développer de nombreuses applications, certaines sont déjà couramment utilisées, d'autres très prometteuses en cours de développement. Ces utilisations de la supraconductivité interviennent dans des domaines aussi variés que l'énergie, l'imagerie médicale, les télécommunications,1'électrorique, l'infomatique, la géophysique, et même l'archéologie. On peut citer quelques applications :
• Réseaux supraconducteurs qui ne perdent pas d'énergie par effet Joule ! L'enjeu est triple.
• Créer des circuits intégrés qui perdent peu d'énergie et donc réduire leur consommation électrique.
• Créer des puces électroniques et ainsi augmenter les perfomances des processeurs actuels.
• La très forte intensité des champs magnétiques nécessaire aux techniques telles que l'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) est produite par des bobines supraconductrices.
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Chapitre 11 : Synthèse et caractérisation des échantillons 11.1. Technique de synthèse
11 existe un grand nombre de méthodes d'élaboration des oxydes fonctionnels polycristallins, soit sous fome de poudres, soit de céramiques compactées, soit de couches minces ou épaisses [23].
Dans tous les cas, l'objectif d'une méthode de synthèse donnée consiste à maîtriser les conditions d'élaboration, afm d'assuer une fomation optimale des phases désirées
Les méthodes de synthèse sont classées en deux types.
La réaction à l'état solide reste une méthode très utilisée pou l'élaboration des oxydes supraconducteurs. Pour obtenir de bons résultats en suivant cette méthode, de divers paramètres doivent être bien contrôlés, tel que :
• La stœ chiométrie de départ
• Le paramètre temps et températue de calcination
• Laduéedefrittage
• L'atmosphère du fou 11.1.1. Synthèse par voie solide
La synthèse par voie sèche est réalisée par combinaison des oxydes simple selon une réaction de type solide solide qui s'effectuer à haute température. Le choix de celleci dépend des caractérisations physiques des composés de base
Dans le cas des synthèses £àisant intervenir des alcalinoterreux, il est préférable d'utiliser les carbonates aux lieux des oxydes qui s'hydrolysent facilement à l'air. Un préchauffage de ces carbonates set indispensable pou une décarbonations totale. L'obtention d'un précurseur de grande pueté demande une série de traitement themique qui nécessite temps de réaction longs.
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Chapitre 11 : Synthèse et caractérisation des échantillons 11.1. Technique de synthèse
11 existe ui grand nombre de méthodes d'élaboration des oxydes fonctionnels polycristallins, soit sous forme de poudres, soit de céramiques compactées, soit de couches minces ou épaisses [23].
Dans tous les cas, 1'objectif d'une méthode de synthèse domée consiste à maîtriser les conditions d'élaboration, afin d'assurer une fomation optimale des phases désirées
Les méthodes de synthèse sont classées en deux types.
La réaction à l'état solide i.este une méthode très utilisée pou l'élaboration des oxydes supraconducteurs. Pour obtenir de bons résultats en suivant cette méthode, de divers paramètres doivent être bien contrôlés, tel que :
• La stœ chiométrie de départ
• Le paramètre temps et températue de calcination
• Ladurée de frittage
• L'atmosphère du four 11.1.1. Synthèse par voie solide
La synthèse par voie sèche est réalisée par combinaison des oxydes simple selon une réaction de type solide solide qui s'effectuer à haute température. Le choix de celleci dépend des caractérisations physiques des composés de base
Dans le cas des synthèses faisant intervenir des alcalinoterreux, il est préférable d'utiliser les carbonates aux lieux des oxydes qui s'hydrolysent facilement à l'air. Un préchauffage de ces carbonates set indispensable pou une décarbonations totale. L'obtention d'un précuseu de grande pueté demande une série de traitement themique qui nécessite temps de réaction longs.
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CI]apjtre 11 : Synthèse et caractérisation des échanti]lons Cette techrique comprend le mélange mécanique des quantités adéquates des composés de départ suivi par des traitements de calcination et broyages pou fomer les phases désirées. En dépit d'une utilisation très répondue, la simple méthode céramique présente plusieus inconvénients.
En premier lieu, elle met en jeu les hautes températures qui nécessitent de gramdes quantités d'énergie. En outre, la phase ou le composé désiré peut être instable ou se décompose à des températures aussi élevées.
Le second désavantage est la lenteur des réactions à l'état solide. En général les solides ne sont pas portés à leu températue de fiision et la réaction s'effectue à l'état solide. Une telle réaction ne se produit qu'à l'interface entre les deux solides. Lorsque la couche de surface réagit, la réaction ne peut se pousuivre que si les réactifs difiüsent depuis le cœ u vers l'interface.
L'élévation de la températue accélère la réaction car la diffiision à travers le solide s'effectue plus rapidement qu'à température ordinaire. Malgré cela, la diffiision est souvent l'étape limitant
11 est donc important que les matériaux de départ soient broyés pou réduire la taille des particules et qu'ils soient très bien mélangés pou avoir la surface de contact maximum et réduire la distance de diffiision. Le broyage des réactifs doit être minutieux. Souvent le mélange réactionnel est prélevé durant le chauffage et broyé à nouveau pou renouveler les surfaces en contact et accélérer la réaction.
Un troisième inconvénient est l'hétérogénéité de composition des produits élaborés.
11.1.2. Synthèse par voie humide
Cette méthode est principalement utilisée pour la synthèse des produits instables à haute températue par conséquent inaccessibles par voie sèche. Elle est basée su le principe d'échange ionique entre ui composé solide et la solution aqueuse dans laquelle il est dissous.
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Cl)apitre 11 : Synthèse et caractérisatÉOD des échanti]]ons Le caractère acide ou basique de certains composés peut être à l'origine de ces échanges qui seront dans ce cas, des réactions acidobasiques entre le composé solide et le milieu liquide.
La méthode humide permet un contrôle précis des propriétés physique et chimique des poudres et des précurseus avec autre avantage [24].
• L'accentuation de l'homogénéité.
• L'uniformité de fome des particules
• La conservation de la stœ chiométrie
11.2. Préparation des échanti]lons
Le choix de la composition initiale est essentiel car il détemine, au couis de la synthèse,
Dans ce travail, nous nous sommes intéressés à élaborer trois échantillons.
. YFeAsO . EUFeAsO . GdFeAsO
11.2.1. Stœ chiométrie de départ
A tire d'exemple, les étapes suivies pour le calcul des quantités à peserdes oxydes de départ pou la phase YFeAsOsont :
• En premier lieu et pou avoir une stœ chiométrie YiFeiAsioiS, on doit diviser la masse molaire de chaque oxyde par le coefficient stœ chiométrique de sa fomule chimique.
• Deuxièmement, une fois la masse molaire totale est obtenue et, par souci d'avoir une masse finale de l'échantillon égale à 2g, il suffit de trouver un coefficient de division.
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