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'0ue fiscale
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luefiscale Bercy en ordre de marche.
rviewEricWoerth, ministre du Budget:
dministrationfiscalea fait degros progrès.1>
érationsuisseétait biencalculée.
fraudeursonttoujoursun coupd'avance.
ndBercypêcheau gros.
Imentse défendreen casde contrôle.
)ulisses
IraitPierreMangin,présidentde laRATP.
magesBonanniversaire, les hypers!
réritésur l'appétit de Bernard Krief Consulting.
IOrtageSodexo apprend l'intégration.
nancesprivées
Troisfaçonsde rentabiliser les bonnes bouteilles.
nobilier.Le conseil fiscal de Bernard Monassier.
ctualitéen portefeuille Les valeurs ferroviaires.
: 40.Leconsensus.Banc d'essai Vallourec.
~airesprivées
Irle plaisir La voie du Japon, FannyGuinochet.
Mtions Les émissions littéraires à la télévision, 'Jean-BaptisteDiebold.
Vented'arts premiers, par Bernard Géniès.
:essoiresSacs pour homme, par Yasmin Kayser.
:oursenSubaruForester,parOlivierPéretié.
ItinationMarrakech,parVincentBeaufils.
Itronomie,par Philippe Couderc.
~bleje, de Patrick Fauconnier et Airy Routier.
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A notre santé
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énéralement, ce journal sonne les cloches quand les déficits se creusent, particulièrement s'ils sont publics. Mais le trou de la Sécurité sociale, et particulièrement celui des dépenses de maladie, établi début octobre à 11,5milliards d'euros en 2009, n'est pas un déficit tout à fait comme les autres. Il n'est pas sans contrôle-
il a été divisé par deux, avant qu'une chute de recettes ne le fassereplong gression des dépenses est strictement contenue dans l'enve 3% fixée par le Parlement; et un pays où l'espérance de vie progresse de trois mois par an peut admettre que ce soit à la fois une source de coût et un atout pour la croissance.
Surtout, notre système de soins est un élément fondateur du contrat social français. Le s ut-être, qui fasse encore résonner la triple
devise républicaine . alité de soins
pour tous les patients, y compri . es les plus pauvres qui bénéficient d'une couverture médicale universelle;
fraternité dans l'adversité, un système de solidarité et d'assurance permettant aux ménages de n'acquitter que 8,4%des dépenses totales, et même 3% quand il s'agit du fardeau d'une hospitalisation.
Un séjour, aussi récent qu'inattendu, à l'hôpital européen Georges-
Pompidou,pour un pontage
-incidentclassiquechezle mâle
dominant de 56 ans
-
est venu fort à propos me le rappeler. Bien entendu, la magnifique opération ne m'a rien coûté, hors le fameux forfait hospitalier-
16 euros, pris en charge par la mutuelle. Bien entendu, tout cela n'est pas . : très exactement 14841 eurospour un quadruplepan
'gorie 1 ne nécessitant que 1,3jour de réanimation au cœur essionnants plateaux techniques de Pompidou. Bien entendu, cette semaine a coûté près de huit fois la dépense moyenne de santé annuelle d'un Français. Mais pas plus, pas moins que pour mes compagnons de chambrée.Ce système n'est pas seulement garant de notre cohésion sociale.
Il est aussi efficace. La France dépense 10%de son PIE pour la santé, quand les Etats-Unis y consacrent 5 points de plus, tout en laissant 50 millions d'Américains sans soins, ce que Barack Obama cherche, en vain jusqu'alors, à corriger. De ce côté-ci de l'Atlantique, tous les efforts de réforme doivent être encouragés, précisément pour sauvegarder ce symbole: un système public plus performant qu'une gestion privée. Et puis ne faut-il pas célébrer une administration où des artistes chirurgiens et des réanimateurs qui sauvent des vies sont payés à peine 100000 euros par an? Le niveau de salaire auquel démarrent les traders de la finance. Il
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ALAIN BESSE,avocat fiscaliste, est l'invité de notre forum, MERCREDI14 OCTOBREDE 17 HEURESA 18H30 Posez-luidès maintenantvosquestionssur Challenges.fr
Ce numérocomprend,en diffusion partielie des abonnés, un tout-en-unmontre Hooker, un message Le Revenu, une iettre SFRTalk et un encart GrandFormbroché entres ies pages46-47.
8 OCTOBRE 2009 - CHALLENGES N° 183 .. 13
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