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Représentations spinorielles fondamentales du groupe de Lorentz général et retournements de l'espace, du temps et de l'univers

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HAL Id: jpa-00235794

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Submitted on 1 Jan 1958

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Représentations spinorielles fondamentales du groupe de Lorentz général et retournements de l’espace, du temps

et de l’univers

J. Winogradzki

To cite this version:

J. Winogradzki. Représentations spinorielles fondamentales du groupe de Lorentz général et retourne-

ments de l’espace, du temps et de l’univers. J. Phys. Radium, 1958, 19 (2), pp.159-165. �10.1051/jphys-

rad:01958001902015900�. �jpa-00235794�

(2)

REPRÉSENTATIONS SPINORIELLES FONDAMENTALES DU GROUPE DE LORENTZ GÉNÉRAL

ET RETOURNEMENTS DE L’ESPACE, DU TEMPS ET DE L’UNIVERS.

Par J. WINOGRADZKI,

Institut Henri-Poincaré, Paris.

Sommaire.

2014

Étude des représentations spinorielles du groupe de Lorentz général qui sont les plus simples pour les retournements de l’espace, du temps ou de l’Univers, et de celles qui sont

les plus simples pour l’ensemble de ces trois retournements.

Abstract.

2014

Study of the spinor representations of the full Lorentz group which are the most

simple for the reflections of space, time or the Universe, and of those which are the most simple for

all the three reflections.

LE JOURNAL PHYSIQUE 19, FÉVRIER 1958,

L’application de l’algorithme spinoriel à l’étude

d’un problème physique peut être facilitée par

l’adoption d’une représentation spinorielle parti-

culière. On sait le service que rendent certaines

représentations devenues classiques. Dans ce travail, nous étudions les représentations spino-

rielles du groupe de Lorentz général qui sont les plus simples pour les retournements de l’espace,

du temps et de l’Univers.

,

Les représentations normales.

1. Définition des représentations normales.

-

Considérons les trois groupes de deux éléments

contenant, en dehors de la transformation iden-

tique, l’un des trois retournements fondamentaux : le retournement de l’espace

le retournement du temps

le retournement de l’Univers

(Les indices grecs prennent les valeurs 1 à 3, les

indices latins 1 à 4 ; X4

=

ict. Les systèmes de

référence sont orthonormaux.) Ces trois groupes sont des sous-groupes du groupe de Lorentz général.

Nous appelons « normales )) les représentations spinorielles du groupe de Lorentz général, réduites,

pour l’un de ces trois sous-groupes, en représen-

tations de dimension 1.

Il résulte de cette définition que trois types de représentations normales sont à distinguer, suivant

la nature du retournement figurant dans la défini-

tion (« retournement caractéristique »). Ils seront désignés par (E), (T) et ( U).

2. Une condition nécessaire et suffisante pour

qu’une représentation spinorielle soit normale.

---

Comme il est bien connu, la matrice de transfor-

mation spinorielle s’écrit pour le retournement de

l’espace (1.1)

pour le retournement du temps (1.2)

et pour le retournement de l’Univers (1.3)

,

yk sont des matrices de Dirac, c’est-à-dire quatre

matrices d’ordre quatre satisfaisant à la condition

(1 est la matrice unité d’ordre quatre.) À

=

1 ou i,

T

Les valeurs de À et de À déterminent la flecto-

Il T

variance du spineur

considéré [3].

Ainsi, pour qu’une représentation spinorielle soit normale, il faut et il suffit que l’une des trois matrices y4, yly2y3, yly2y3y4 soit diagonale. Or

Si l’une des trcis matrices y4, y1y2y3, yly2y3y4

est diagonale, l’une des trois matrices y4, i y1y2y3, y1y2y3y4 est donc égale, à l’ordre des éléments

près, à la matrice

1 étant la matrice unité d’ordre deux,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001902015900

(3)

160

3. Forme des matrices de Dirac normales.

--

Les matrices diagonales ou antidiagonales par

rapport aux sous-matrices joueront un grand rôle

dan. ce qui suit. Pour alléger le langage, nous appellerons « gonales » les matrices diagonales ou antidiagonales, . « quasi-gonales », « quasi-dia- gonales » ou « quasi-antidiagonales » les matrices d’ordre 2n gonales, diagonales ou antidiagonales

par rapport aux sous-matrices d’ordre n.

Pour déterminer la forme des matrices de Dirac

« normales »

-

matrices de Dirac correspondant

à une représentation normale

-

utilisons le fait

qu’une matrice commutant avec J est quasi-dia- gonale et qu’une matrice anticommutant avec J est quasi-antidiagonale.

Chacune des matrices yk commute ou anti-

commute avec chacune des matrices y4, y1y2y3, yly2y3y4. Les matrices de Dirac normales sont donc

quasi-gonales.

La définition des trois matrices y4, (±) yly2y3, (Jr) yly2y3y4 est symétrique par rapport aux trois

indices d’espace. Par conséquent, chacune d’entre elles ou bien commute avec les trois matrices ya ou bien anticommute avec ces trois matrices. Les trois matrices y", appartenant à un même jeu de matrices de Dirac normales, sont donc toutes du même

genre : toutes quasi-diagonales ou toutes quasi- antidiagonales.

Comme il n’existe pas de jeux de matrices de Dirac dont les quatre matrices seraient quasi-dia- gonales ( 1), trois cas seulement peuvent se présenter :

I.

-

yk quasi-antidiagonales ;

II.

-

ya quasi-antidiagonales, y4 quasi-diago- nale ;

III.

-

ya quasi-diagonales, y4 quasi-antidiago-

nale.

Dans chacun de ces trois cas, une seule des trois matrices y4, yly2y3, yly2y3y4 est quasi-diagonale.

La nature de cette matrice détermine donc le type

de la représentation. C’est yly2y3y4 qui est quasi- diagonale dans le cas (1), y4 dans le cas (II)

et yly2y 3dans le cas (III). Les représentations (1)

sont donc de type ( U), les représentations (II) de type (E) et les représentations (III) de type (T).

Inversement, des matrices de Dirac quasi- gonales, les trois matrices ya étant du même genre, forment un jeu de matrices de Dirac normales.

En effet, dans ce cas, les trois matrices ya yB et

l’une des trois matrices y4, yly2y3y y1y2y3y4 sont quasi-diagonales. Les trois matrices ya yB anti-

commutent entre elles. Chacune des matrices y4, yly2y3, ylyzy3y4 commute avec les trois

matrices ya yfi. Une matrice d’ordre deux, commu-

(1) Sinon il existerait quatre matrices du second ordre

satisfaisant à la condition

tant avec trois matrices d’ordre deux non singu-

lières anticommutant entre elles, est propor- tionnelle à la matrice 1. Les sous-matrices d’une matrice d’ordre quatre quasi-diagonale, commu-

tant avec trois matrices d’ordre quatre quasi- diagonales non singulières anticommutant entre

elles, sont donc également proportionnelles à la

matrice 1.

4. Propriété principale des représentations nor-

males.

---

Les représentations spinorielles normales

du groupe de Lorentz général ont été définies

comme les représentations spinorielles, réduites,

pour certains groupes de deux éléments, en repré-

sentations de dimension 1. Cherchons les sous-

groupes du groupe de Lorentz général pour lesquels

les représentations normales sont réduites en repré-

sentations de dimension 2.

Comme il est bien connu, la matrice de trans- formation spinorielle s’écrit pour la rotation de

l’angle 0 de e vers x-

(L’angle 0 est réel ou imaginaire suivant la nature du plan Xk xm.)

En U-représentation, les six matrices p yn sont quasi-diagonales et, par conséquent, aussi S. En

km

représentations de dimension 2, les U-représen-

tations sont donc réduites pour le groupe de Lorentz propre (2).

En E-représentation et en T-représentation, les

trois matrices ya yB sont quasi-diagonales et, par

conséquent, aussi S. En représentations de dimen-

sion 2, les E-représentations aa sont donc réduites pour le groupe des rotations et retournements

spatiaux, les T-représentations pour le groupe des

rotations spatiales et du retournement du temps.

De ce qui précède, on déduit une nouvelle défi- nition des représentations normales : représen-

tations spinorielles du groupe de Lorentz général, réduites, en représentations de dimension 2, pour

un groupe contenant les rotations spatiales et l’un

des trois retournements fondamentaux (3).

En effet, dans de telles représentations, les trois

matrices ya ys et l’une des trois matrices y4, y1y2y3, y1y2y3y4 sont quasi-diagonales. Que des matrices

de Dirac satisfaisant à cette condition sont nor-

males a été démontré au § 3.

(2) Sous-groupe du groupe de Lorentz général pour les transformations duquel dét. (;::) = + 1. dx k

(3) La quasi-diagonalité des matrices ya yB et yl y2 ya y4

,

entraine celle des matrices ya y4. Les représentations spino-

rielles réduites pour le groupe des rotations spatiales et du

retournement de l’Univers et celles réduites pour le groupe

de Lorentz propre sont donc les mêmes.

(4)

5. Représentations normales du groupe des retournements de l’espace, du temps et de l’Uni-

vers (4).

-

Il résulte de la forme des matrices de Dirac normales qu’en représentation normale, la

matrice de transformation spinorielle est quasi- gonale pour chacun des trois retournements fonda- mentaux. D’où l’intérêt d’écrire, en représentation normale, les lois de transformation des spineurs

pour les retournements de l’éspace, du temps et de

l’Univers en mettant en évidence les semi-spineurs.

1) En représentation normale, pour le retour- nement caractéristique, la màtrice de transfor- mation spinorielle s’écrit

le coefficients À étant égal, d’après (2.1), (2.2) et

1

(2.3), à À, i À ou À À, suivant la nature du retour-

E T E T

nement caractéristique. Donc, en représentation normale, pour le retournement caractéristique, chaque semi-spineur se transforme en lui-même, au

coefficient + 1 ou * 1 près, les deux semi-spineurs

étant de parités relatives opposées :

(op et Ç désignent les semi-spineurs 03C81, 1V2 et 03B33 T4 d’un spineur de Dirac 03C8k).

2) En représentation normale, pour chacun des deux retournements fondamentaux non caracté-

ristiques, la matrice de transformation spinorielle

est quasi-antidiagonale et, par conséquent, chaque semi-spineur se transforme en une fonction de l’autre.

Les six représentations fondamentales.

6. Condition supplémentaire imposée à la loi de transformation des semi-spineurs pour les retour- nements fondamentaux non caractéristiques.

-

En représentation normale quelconque, pour chacun des deux retournements fondamentaux non carac-

téristiques, chaque semi-spineur se transforme en une fonction de l’autre.’Pour un de ces deux retour- nements, imposons à ces fonctions une forme aussi simple que possible, en posant :

,

avec À

=

1 ou i. (On ne peut pas poser À

=

1. La

2 2

valeur de À dépend en effet de la flectovariance du

2

spineur considéré, si À

=

1 pour certains spineurs,

2

A

=

i pour les autres.)

2

La loi de transformation pour le dernier retour-

(4) Groupe de quatre éléments contenant, en dehors de la transformation identique, ces trois retournements.

nement fondamental se trouve ainsi.déterminée. On

obtient, en effectuant successivement, dans un or-

dre quelconque, les transformations (5.2) et (6.1) :

À

=

1 ou i. Les trois coefficients À sont liés par la

3 a

relation

7. Définition des représentations fondamentales.

-

Les matrices de transformation spinorielle correspondant aux lois de transformation (6.1) et

(6.1’) sont

La matrice de transformation spinorielle pour le

.

retournement de l’espace, du temps ou de l’Univers

est proportionnelle à y4, ylY2y3 ou yly2y3y4. Celles

des trois matrices y4, iY1Y2Y3 et yly2y3y4 qui ne

sont pas égales à J, sont donc égales, compte tenu

de (2.5), à

au signe près. Les trois matrices J, K, L peuvent s’écrire, en utilisant la multiplication de Kro-

necker (5),

d étant les trois matrices de Pauli

Ainsi, la condition pour que les semi-spineurs obéissent, pour les. trois retournements fonda- mentaux, aux lois de transformations (5.2), (6.1)

et (6.1’) s’écrit (én fixant arbitrairement les deux

premiers signes)

.

deux quelconques de ces équations entraînant la

troisième.

,

Il reste à déterminer les trois matrices y’.

Comme les quatre matrices a°, a4

=

1 sont linéai-

rement indépendantes, toute matrice d’ordre

quatre peut s’écrire ak X e (6), ak étant quatre

matrices d’ordre deux. Quelles que soient les (6) a et b étant deux matrices du second ordre

Rappelons que (a x b) (c x d)

=

ac x bd.

(6) Avec la condition de sommatiori habituelle.

(5)

162

matrices ya, on peut donc les écrire

Les trois matrices y" anticommutent avec 1(4et

Compte tenu de (7.5a), (7,5c) et (7.6),

Pour qu’une matrice e X ak soit nulle, il faut

que les quatre matricesiak soient. nulles. Donc

d’après (7.7),

Puisque les matrices ak anticommutent avec ay et alm, elles sont proportionnelles àug :

a

ak étant des nombres ordinaires. L’équation (7.6)

o

s’écrit donc

ou

T0153 étant trois matrices quelconques.

Les trois matrices (7.13) forment avec y4 Y4 un jeu

de matrices de Dirac, si elles satisfont à la condi- tion (2.4) aussi pour k, m =1= 4, c’est-à-dire, comme d’après (7.13)

si les ta satisfont à la condition

Les équations (7.13), (7.5a) et (7.14) détermi-

nent 6 classes de représentations spinorielles.

Chaque classe est caractérisée par la valeur des

indices P. et v. D’après (7.5), les matrices S, S et S

1 T u sont identiques pour, toutes les représentation

d’’une même classe. C’est pourquoi nous ne gar-

derons qu’une représentation par clause. On extrait une représentation de chaque classe, en

choisissant un jeu de matrices Ta déterminé.

Adoptons pour matrices T" les matrices les plus simples satisfaisant à la condition (7.14), c’est-à-

dire les matrices de Pauli.

Les matrices de Dirac( 7,13) et (7.5a), s’écrivent

alors :

Ou, explicitement,

Nous appellerons « fondamentales » les six repré-

sentations spinorielles correspondantes. Le ltype

d’une représentation fondamentale dépend de la

nature de l’indice égal à 1 :

si IL = 1, la représentation est une T-repré- sentation,

si v = 1, la représentation est une E-repré- sentation,

si w = 1 (w) = U, v) la représentation est une U-représentation.

Il y a donc deux représentations fondamentales de chaque type.

Remarque.

-

Les deux représentations clas- siques [1’] et [2] sont les représentations fonda- mentales (1. = 3, v = 1 et (1. = 3, v = 2.

8. Relation entre les six jeux de matrices de

Dirac fondamentales.

-

yk étant un jeu de matrices de Dirac quelconque, considérons les ,16 matrices

linéairement indépendantes

De cet ensemble, on peut évidemment extraire des jeux de matrices de Dirac autres que yk. Six

d’entre eux seulement sont symétriques par rapport

aux indices d’espace:

(6)

Si yk correspond à une représentation fonda- iiient,ale, ces six jeux s’écrivent :

(Le signe supérieur est valable, si yv sont égaux

aux indices d’une composante principale : 23, 31

ou 12.) A des signes près, les six jeux de matrices

de Dirac (8.2) correspondent aux six représentations

fondamentales.

9. Représentation fondamentale du sous-groupe des rotations tri-dimensionnelles.

-

Une rotation

spatiale quelconque peut être réalisée par une suite de rotations dans des plans orthogonaux. On peut

considérer ces plans comme plans de coordon-

nées x" zfi. D’après (4.1}, la matrice de transfor- mation spinorielle pour une rotation dans le

plan exg ne dépend des matrices de Dirac que par l’intermédiaire des produits f yg. En représen-

tation fondamentale,

et les produits yayB sont indépendants de la valeur des indices y et v. Les six représentations fonda-

mentales du sous-groupe des rotations spatiales

sont donc identiques.

Les représentations fondamentales sont des

représentations normales particulières.., Comme telles, elles sont réduites pour le sous-groupe des rotations spatiales : pour les transformations de ce

sous-groupe les semi-spineurs p et 03C8 se trans-

forment séparément, fournissant ainsi deux repré-

sentations d’ordre deux du sous-groupe des rota- tions spatiales. Montrons que ces deux représen-,

tations sont identiques.

En représentation fondamentale, pour la rotation de l’angle 0 de x" vers xg, la matrice de transfor- mation spinorielle s’écrit, d’après (4.1) et (9.1),

ûu, oc, 03B2, y formant une permutation paire,

Or, s’et s" désignant des matrices d’ordre-deux

1

quelconques,

En représentation fondamentale, la matrice de

transformation spinorielle est donc bien de la forme

pour toute rotation spatiale.

Les trois matrices

sont unitaires. La représentation semi-spinorielle (s)

du groupe des rotations spatiales est donc unitaire

+ + +

et les formes hermitiennes Ip p, Ç Ç et Q., 03C8 sont

des invariants du groupe des rotations spatiales (’) .

+ +

Pour le retournement caractéristique, cp cp et

+

se transforment en eux-mêmes, cp Ç change de signe.

10. U-représentations fonda men ’tales] du [sous-

groupe des rotations quadri-dimensionnelles.

-

Une

rotation quadri-dimensionnelle quelconque peut

être réalisée, elle aussi, par une suite de rotations dans des plans orthogonaux. Comme précédem- ment, on peut considérei ces plans comme plans de .

coordonnées. Nous connaissons déjà l’expression de ,

la matrice de transformation spinorielle, en repré-

sentation fondamentale quelconque, pour une rota- tion dans un plan de coordonnées perpendiculaire à

l’axe du temps. Il ne reste à calculer que la matrice de transformation spinorielle pour une rotation

dans un plan de coordonnées passant par l’axe du temps.

En représentation fondamentale (Uv), pour la rotation de l’angle 0 (imaginaire) de xY vers x4, la

matrice de transformation spinorielle s’écrit, d’après (4.M),

avec

(e,v

=

+ 1 si yv m forment une permutation paire,

c’est-à-dire si yv sont égaux aux indices d’une

composante principale). Ainsi, S(O) en représen-

Y4

tation fondamentale (uv) est égale à S(-- 6) en

Y4

représentation fondamentale (vu)..Si l’une des deux représentations fondamentales (uv) et (vy) est. une

(7) Les matrices (7.15) sont hermitiennes. Rappelons que, d’une manière générale, si les matrices yk sont hermitien-

nes, les matrices S, S, S et S sont unitaires.

(3) E T Il

(7)

164

E-représentation, l’autre est une T-représentation ;

mais si l’une est une U-représentation, l’autre est également une U-représentation.

Si la représentation fondamentale est de type ( U),

m

=

1 et l’équation (10.2) s’écrit

Cette équation est- l’équation (9.3) donnant l’expression des matrices 8 en représentation fonda-

«a

mentale quelconque, peuvent être réunies en une équation unique :

Les matrices s(o) sont unitaires, 0 étant réel ; les

aB

.

matrices s(6) sont hermitiennes, 6 étant imaginaire.

Y4

Tous les s satisfont donc à la relation

et l’équation (10.5) peut s’écrire sans utiliser -1 :

Or, s’ et s" désignant des matrices d’ordre deux quelconques,

En U-représentation fondamentale, la matrice

+

de transformation spinorielle est donc de la forme

pour toute rotation quadri-dimensionnelle et la

+

forme hermitienne cp est un invariant du groupe de Lorentz orthochrone propre. Pour le retour-

+

nement de l’Univers, cp 03C8 change de signe..

11. Représentations1fondamentales du groupe

des retournements de l’espace, du temps et de

l’Univers et choix de représentations fondamen-

tales particulières.

-

Les lois de transformation des spineurs pour les trois retournements fonda-

mentaux ; équations (5.2), (6.1) et (6.1’)

-

con-

tiennent des paramètres (A). La valeur de ces para-

ex

mètres (1 ou i) dépend à la fois de la nature de la

représentation fondamentale (c’est-à-dire de la

valeur des indices U et v) et de la flectovariance du

spineur (c’est-à-dire de la valeur des coefficients À

et X). E

T

Il résulte de la relation (6.2) que le nombre .des

paramètres À égaux à 1 est impair. Quatre cas

et

seulement peuvent donc se présenter :

Les lois de transformation correspondantes sont :

.

Chacun de,s quatre systèmes (A), (B), (C), (D)

résume six ensembles de lois de transformation, puisque la nature du retournement fondamental pour lequel est valable chacune des trois lois de transformation n’est pas spécifiée.

Il nous reste à déterminer dans quels cas.les lois de transformation sont de la forme (A), (B), (C),

ou (D).

D’après (2.1), (2.2), (2.3) et (7.5), on a en repré-

sentation fondamentale :

(8) (C) correspond à (c) et (D) à (d) si E =1. Si s = - 1

/ est l’inverse.

(8)

Explicitons les matrices S, S, S pour chaque

E T U

type spinoriel :

Deux cas sont donc à distinguer.

1

I. SPINEURS 03C8 (9).

i

L’ensemble des trois matrices S, S, S se compose

11 T U

des matrices

Les lois de transformation sont donc de la

forme (D).

1

Désignons par lI l’un des trois indices (1., v, co avec la convention suivante :

1

1) il

=

1.

L’ensemble des trois matrices S, S, S se compose

E T U

,

des’ matrice

Les lois de transformation sont donc de la forme (C).

2) n

=

2.

L’ensemble des trois matrices S, S, S se compose

E T U

des matrices

Les lois de transformation sont donc de la forme (B).

1

(9) Sur le rôle particulier des spineurs ’Y, cf. (4).

4

.

3) TI

=

3.

L’ensemble des trois matrices S, S, S se compose

E T U

des matrices

Les lois de transformation sont donc de la forme (A ).

,

A chaque valeur de l’un des trois indices, 03C5, v

ou 6) correspondent deux valeurs du couple (uv),

c’est-à-dire deux représentations fondamentales.

A chaque valéur de lI correspondent donc six cas.

Réunissons l’ensemble des résultats précédents

en indiquant explicitement le domaine de validité

des lois- de transformation (A), (B), (C) ou (D).

On a évidemment intérêt à utiliser une repré-

sentation où sont valables les lois de transfor- mation (A). D’après ce qui précède, ceci n’est pas

1

possible pour les spineurs 03C8, ainsi que pour les

1

spineur’s ’Y en y-représentation, pour les spi-

4 1 1

neurs T en E-représentation et pour les spineurs 03C8

i 1

en U-représentation. Par contre, les lois de trans-

formation sont bien de la forme (A) pour les spi-

1

neurs T en E-représentation et en U-représentation,

i

i

pour les spineurs V en U-représentatiôn et en T-représentation et pourles spineu rs T en Trepré-

1

sentation et en E-représentation, à condition que

ces représentations soient convenablement choisies.

Les représentations de même type, conduisant

aux lois de transformation (A) dans le cas de spineursde Sectovariances différentes, sont toujours distinctes. On a donc intérêt à utiliser toutes les

représentations fondamentales et non seulement

une de chaque type.

Manuscrit reçu le 14 janvier 1958.

BIBLIOGRAPHIE [1] BROGLIE (L. DE), Théorie générale des particules à

spin, Paris, Gauthier-Villars, 1954, pp. 65 et 67.

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[3] WINOGRAPZKI (J.), J. Physique Rad., 1957, 18, 387.

[4] RACAH (G.), Nuovo Cimento, 1937, 14, 322.

[5] WINOGRADZKI (J.), C. R. Acad. Sc., 1957, 245, 1896.

[6] WINOGRADZKI (J.), C. R. Acad. Sc., 1957, 245, 2206.

[7] WINOGRADZKI (J.), C. R. Acad. Sc., 1958, 246, 397.

Références

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