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Traitement de la rage par les radiations du Radium et le mécanisme de leur action

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HAL Id: jpa-00242152

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242152

Submitted on 1 Jan 1905

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mécanisme de leur action

G. Tizzoni, G. Bongiovanni

To cite this version:

G. Tizzoni, G. Bongiovanni. Traitement de la rage par les radiations du Radium et le mécanisme de

leur action. Radium (Paris), 1905, 2 (10), pp.333-339. �10.1051/radium:01905002010033301�. �jpa-

00242152�

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pale de cette artère est, à plus forte raison. son oblité- ration graduelle ne seront jamais suivies de nécrose circonscrite de la mucluellse appendiculaire : les voies

collatérales qui auront le temps de se former, pour- voieront d’une manière suffisante à la nutrition de

ce segment intestinal l.

Ce qui rend encore plus improbable la nécrose

iscbiémique de la muqueuse appendiculaire, c’est que, outre sa riche vascularisation par l’intermédiaire de l’artère appendiculaire, la hase de l’appendice reçoit

encore du sang par une branche directe de l’artère

iléo-colique dont le calibre ne le cède que peu a celui de l’artère appendiculaire. Ur, les terminaisons intra-

pariétales des rameaux voisins de l’artère appendicu-

laire s’anastomosent abondamment avec ces artères 1. Quant à l’anomalie décrite par Flower (artère appendicu-

laire se rendant à l’appendice sans se diviser et ne se ramifiant qu’armée prcsllu’au contact avcc celui-ci), elle est d’une rareté extrême. Je n’en ai pas trouvé d’exemple dans la littérature,

et je n’en ai rencontre d’analogue parmi mes nombreux cas personnels.

c0153cales marginales. L oblitération totale est brusque

de 1. artère appendiculaire, par une embolie ne rendra donc pas absolument ischémiée la muqueuse qui sont

alors irriguée par les artères caecales marginales. L,., lésions de l’appendice ne peuvent par suite ,trI’ com-

parée à des infarctus. ceux-ci ne survenant que dans Il’’’’ organes pourvus d’artères terminales au

point de vue anatomique ou fonctionnel. Ce qui n’est

pas le ua· pour l’appendice caecal.

L’injection des masses opaques aux rayons rendra des service, signalés pour l’étude détaillée t’t précise

de la distribution vasculaire dans beaucoup de l’a... on

les autres procédés de recherches ne donnent que des résultats incertains, L’importance de (’l’’’’ recherches,

aux points de vllt’ physiologique aussi bien que patho- logique, saute aux veux, et il est superflu d’y Insister.

E. Fraenkel,

Directeur de l’Institut anatomo-pathologique

près l’hospice general de Hambourg- Ippendorf.

Résume par A. Zaguelmann.)

Traitement de la rage par les radiations

du Radium et le mécanisme de leur action

DE nos communications précédentes il résultait:

Que les radiations du radium décompo-

sent rapidement in vitro le Nirus rabique fixe, qui perd toute sa virulence après deux heures de ce

traitement ;

2° Qu’elles ont une action semblable sur l’animal qui a reçu précédemment une injection de ce virus ;

5° Que ce résultat est constant, quel que soit le

point de départ de l’infection (0153il, espace sous-dure- mérien du cerveau, nerf sciatique)] et quelle que soit la distance entre ce point et la partie du corps sur

laquelle agit le reméde ;

41 Que les radiations du radium n’agissent pas seu- lement avec efficacité sur le virus fixe, lorsque leur application se fait aussitôt après que l’infection a été

pratiquée (méthode concomitante), mais encore

exercent sur ce virus une action curative, puisqu’elles

réussissent encore à sauver les animaux lorsque leur application débute aux deux tiers d’une maladie dont les témoins meurent en sept jours, et alors même que le lapin présente déjà des symptômes manifestes de ragt’ (fièvre. diminution de poids, affaiblissement

marqué des membres postérieurs);

1. L’azione ici raggi del Radio sul virus rabdu iu vitro u

null animale. Première communication preliminaire lue à l’Aca-

démie des Sciences de Bologne, en séance du 9 avril 1903.

-

La cura della rabta eut raggi dul Hadw. Deuxième communica-

tion préliminaire lue à l’Académie des Sciences ce Bologne, en

séance du dS m;n 1903.

5° Que les effets du radium chez l’animal, tant par la méthode concomitante que par la méthode curative,

sont en rapport très étroit aBec l’intensité de l’elc- ment radioactif et la durée de son application ;

6° Que toutes autres conditions égaler l’applica-

tion du radium sur l’0153il est dix fois plus efficacer que

sur d’autres parties du corps (milieu du dos, au niveau de la colonne vertébrale) ;

7° Que, dans les circonstances réalistes par nos

exipériences, il n’y eut jamais d’altérations appréciables

dans l’oeil, soit dans ses parties externes, soit dans

les milieux optiques, et il ne nous parut jamais

que ranimai manifestât le moindre trouble de la vision (produit faible);

Ro Que le virus fixe décomposé par lu· radiations du radium se transforme en un excellent vaccin dont

Ullt’ goutte ou même une fraction de goutte injectée

da))s l’0153il détermine chez l’animal une immunité solide contre le virus de vltt’ qui tue les témoins en

vingt jours.

EH poursuivant ces recherches, le moment HntI, a

semblé venu d’étudier quelques questions scientifiques

et pratiques du plus grand intérêt, les unes portant

sur l’explication du mécanisme de l’action curative

déplorer par le radium vis-à-vis de la rage, les autres

partant sur le determination dans ce traitement des limites du temps d’application et de la dose employée,

aill,i que des éléments qui doivent nous guider dans

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01905002010033301

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l’application pratique de la méthode chez 1 homme.

Ainsi que nous l’avions signalé dans notre seconde publication, et que nous venons de le répéter, jamais l’application du radiunl sur un organe aussi délicat que l’oeil, durant un laps de temps considérable

(douze heures) n’a produit d’altération.

Cette constatation était en complète contradiction

avec ce que l’on sait jusqu’ici, c’est-à-dire que l’ap- plication directe du radium sur la peau peut déter- miner, chcz l’homme ainsi que chez l’animal (lapin, cobaye), des altérations locales ilnportantes ; il nous importait donc d’abord d’établir les raisons de cette

divergence absolue pour un produit de 10 000 U. R.

Ur, dans quelques-unes seulement de nos premières expériences in vitro, nous nous sommes servis de ra-

dium en solution (deux cents expériences), l’éprouvctte

contenant la solution du radium était mise en coln-

munication directe par un tube en U avec celle qui

contenait le viras rabique dilué, dans lequel plongeait,

par stireroit un tube de verre scellé à la lampe et con-

tenant 0,1 gramme de bromure de radium valant 10,000 U. R. 1.

D’autre part, dans toutes nos autres expériences un

vitro, ainsi que dans nos expériences in tfivo, nous n’employâmes plus que du radium solide, renferlné

dans un tube scellé à la lampe; c’était le plus souvent, 1 décigramme de bromure de radium contenu dans

l’appareil de M. Armet de Lisle qui, comme on le sait,

est ferlné antérieurement, c’est-à-dire du côté de

l’application par une mince lan2elle de niica fermant de façon bien étanche.

Disons encore que, tandis que cet appareil était

presque au contact de l’0153il, séparé seulement de celui-ci par les paupières et maintenu au moyen d’un bonnet auquel il était fixé, le tube dont nous parlions plus haut était appliqué sur l’oeil par l’intermédiaire d’une petite capsule de plomb, sur le fond de laquelle

il était fixé ; or, dans ce cas, le radium restait tou-

jours à une certaine distance (environ 1/2 centimètre)

de la surface cornéeiine.

Comme dans les conditions que nous avons réalisées il n’y avait aucune émanation du radium, c’est aux

radiations peu pénétrantes qu’il faut, semble-t-il at-

tribuer les altérations que cette substance produit au point de son application.

Nous n’avons pu obtenir la preuve directe de cette

supposition, ne possédant aucun échantillon de radium fixé par un vernis spécial sur un support métallique,

que nous pussions faire agir directement à l’air libre,

sur la peau et sur l’0153il pour vomir si effectivement, on reproduit dans ces conditions les lésions que Ilaly·z a . produites sur la peau du lapin et du cobaye. avec llll

échantillon de baryum radifère valant 300 000 r. fi.

Flii tout cas, dans les conditions indiquées par nous,

1. Comme dans toutes nos communications les lettres r. fi.

signifient unités radioactives

c’est-à-dire avec du radium enfermé dans un tube de

verre scellé a la lampe ou protégé par un écran de mica fermant de façon étanche au moyen d’un cou-

Nercle vissé, les altérations en question n’ont pu être observée; il est donc certain que, ses rayons peu

pénétrants étant exclus, le radium A=10 000 U. R.

ne détermine jamais de lésions, méme en applications

sur l’oeil durant douze heures.

Cette conclusion en entraine une autre; c’est que, si les rayons absorbables du radium faisaient défaut dans nos expériences, ce n’est pas à eux que l’on peut

attribuer l’action curative du produit.

La non intervention des émanations du radiunl dans nos expériences ne résulte pas seulement des conditions réalisées par les appareils dont nous nous

sommes servis, au cours de nos recherches, mais

encore des résultats des expériences suivantes que

nous avons fait porter sur les radiations et qui, par élinlination de certaines d’entre elles, donnent cllec l’animal des effets fort variables, tandis que les éma- nations ne subissent aucune modification’.

Les émanations du radium étant éliminées, il res- tait â voir si les rayons 7., B, y prennent tous les trois part à la neutralisation et à la destruction du virus

rabique ou si l’un d’eux intervient de façon prédomi-

nante dans ce processus.

Pour y arriver, nous avons, dans une première

série d’expériences, éliminé les rayons cc en rempla-

çant l’écran de mica de l’appareil Armet de Lisle par

un écran en aluminium de 1 millimètre d’épaisseur;

dans une autre série de recherches, nous avons sup-

primé les rayons ce et B en les déviant latéralement

grâce à un aimant puissant placé verticalement a cheval sur la petite boite de radium appliquée de la

façon habituelle sur l’oeil de l’animal.

La preuve physique positive de cette déviation des

rayons ct et B nous a été obligeamment fournie par le

professeur G. Bongiovanni, de l’Université libre de Ferrare.

Il a pu, en effet, av ec nos appareils disposés de la

nlême façon que dans nos expériences sur les animaux,

démontrer que la déviation des rayons se produit per-

pendiculairement au plan des branches de l’ailnant et que, si l’opération se place en face de celui-ci, avec le pôle N à sa bauchc et le pôle S à sa droite, les rayons

f et p se dirigent respectivement d’arrière en avant et

d’avant en arrière.

Nous étions donc certains que, de cette façon, les rayons a et B seraient déviés perpendiculairement au plan magnétique et en sens opposés, tandis que les rayons y poursuivraient sans obstacle leur route, en

1. Ainsi tombe complètement l’aftirmation émise par le Dr Rehus dans une publication récente Comptes relldus hebdoma- dai»ex de la Soc. de Biologie, 18 mars 1903, que la décom-

position du Birus rabique fixe in vitro par le radium, est dû il l’effet de-; émanations ·euln· et ne dépend aucunement des ra-

diations.

(4)

touchant seuls la partie du corps l’0153il) sur laquelle

le radium avait été appliqué.

Nous avons encore fait une série d’expériences de

contrôle au moyen de l’appareil de M. Armet de Liste

avec son seul écran de mica, pour comparer aux expé-

riences précédentes l’effet des trois radiations réunies

(a, B et y).

L’action des rayons de radium non retenus par 1 écran d aluminium ou non-déviés par l’aimant (p -1- -(

-

x) ou y

-

(x + B) a été étudiée par la méthode con- comitante, c’est-à-dire en commençant l’application

aussitôt après l’injection sous dure-mérienne de virus lue dilué dans le bouillon (dilution à 1-2 pour 100),

et en poursuivant cette application pendant huit

heures consécutives.

Exception a été faite pour l’application des rayons y pour laquelle l’animal devait être immobilisé sur l’ap- pareil ; afin de ne pas provoquer de lésions provenant

d’une immobilisation prolongée, nous avons cru de- voir diviser ces huit heures en huit séances d’une heure répétées les jours consécutifs a celui de l’infec- tion.

Cette modification qui nous était imposée par les conditions spéciales de l’expérience ne devait d’ailleurs donner aucune modification appréciable des résultats ;

nous savons, en effet, par expérience, que la division du traitement en huit séances d’une heure chacune donne toujours des effets plus sîlrs que l’application

du remède en une seule séance de huit heures consé- cutives.

En effet, dans le premier cas, avec un échantillon de radium de valeur faible (10 000 U. R.), nous sau-

vions l’animal en le traitant une heure durant aussitôt

après l’injection sous-dure-mérienne et en continuant

l’application quotidienne d’une heure pendant les sept jours successifs; par contre, dans les mêmes condi-

tions, mais avec une seule séance de huit heures de traitement, nous avons vu mourir l’animal de la rage j5 jours après l’infection, avec 4H jours de retard sur

le témoin 1.

Avant de reporter ici les résultats obtenus dans ces

expériences oil nous employâmes constamment l’échan- tillon le plus énergique de radium (100 000 U. R.),

nous devons faire quelques déclarations préliuli-

naires.

Nous n’avions pas et ne pouvions pas avoir dans ces recherches la prétention d arriver à une réparation complète des rayons en question, sachant bien que certains milieux It’l.... que l’écran d’aluminium dont

nous avons parlé, interceptent complètement les rayons 1. Chez les animaux qui mouran’i avec un fort retard. la

maladie durait plusieurs jours et le marasme donnait toujours

lu· phenomenes paralytiques. Ceux-ci n’attengnaient jamais la

tête, en tt qui

tf

part le profond amaigrissement pt la parr- sie plus 011 moins entuee l’animal presentant l’aspect d’un

animal sain, Dan, fut toujours

confirmé par des

qui arrivent ainsi en quantité beaucoup moindre au

lieu d’application des radiations.

Pt) même. ce dispositif permettait difficilement de maintenir l’aimant exactement dans les rapports vou-

lus avec le radium, ce qui permet de supposer que par moments, la déviation des rayons Z et Jetait in- complète.

Il va donc de soi que nous ne pouvions pas deman-

der à ces recherches de nous donner des résultats

aussi nets, aussi précis que ceux que l’on obtient en séparant par voie clinique plusieurs

ou combinés ensemble; nous devions nous contenter

de relever que dans un cas donné lorsque certains

rayons uni été exclus les effets curatifs obtenus sont

bien moidres que dans les autres .

Ces réserves faites voici les résultats que nous avons

obtenus au cours de nos recherches.

1° Action des trois sortes de rayons réunis :a, B et y. - L’expérience porta sur trois animaux qui n’offrirent aucun symptôme de maladie et survécurent

tous en parfaite santé, l’f comme. dans certains cas,

l’expérience date déjà de trois mois, on peut considé-

rer ce résultat comme définitif.

2° Actions des rayons B et y. avec exclusion des rayons a, - Deux animaux, traiter durant huit heures consécutives parie radium muni de son écran

d’aluminium, devinrent malades, présentèrent un fort amaigrissement et une parésie de l’arrière-train onze,

et quinze jours après l’infection, et moururent respec- tivement après vingt-quatre et dix-sept jours, c’est-à-

dire avec Ull retarda notable sur les témoins morts en

sept et six jours. La prolongation delà durée d’appli-

cation ne donna pas de modification dans l’effet obte-

nu: c’est ainsi qu’un animal subit le traitement (sans

rayons a ) et pendant douze heures au lieu de huit.

donc l1Bt-’C une prolongation de durée dun tiers. sans

autre résultat qu’un retard notable sur la mort du contrôle. Celle-ci survint en six jours, l’autre en dix- sept jours. avec une forme tort fruste de rage; la perte de poids fut moindre que chez les deux premiers animaux et la paralysie qui survint presque d’un coup

et occupa plutôt la partie antérieure du corps que la

postérieure, ne se manifesta que peu de temps avant

la mort et fut accompagnée d’opisthotono manifeste après excitation provoquée, qu’il n’y eut jamais de phénomènes paralytiques du côté de la tête.

On peut conclure de ces résultats qu’en excluant

!es radiations a, on obtient toujours des résultats

incomplets, c’est-à-dire que l’on

se

borne à provoquer

une maladie plus longue et moins caractéristiques et

un fort retard de la mort des animaux, retard allant

jusque vingt-quatre jours après l’invention.

Or, ces faits ne comportent que deux explications possibles: ou bien l’écran d’aluminium est la cause

des resultats incomplets parce que tout en absorbant

complètement les radiations a, aussi l’in-

(5)

tensité des radiations B et y, ou vraiment ces radi a-

tions 7. doivent se trouver a côté des autres pour que l’on obtienne un résultat complet.

Pour décider entre ces deux applications, il faudra prolonger encorc la durée d’application du radium

muni de l’écran d’aluminium pour voir si l’absorption partielle des rayons et y peut être entièrement

compensée par une application plus longue de

la suhstance radioactive.

On pourra également se servir dans ce cas d’un

écran d’aluminium plus mince, de 0,0258 mm. au

lieu de 0,1 mm. qui est l’épaisseur de celui que nous

employâmes, parce que nous savons, grâce aux re-

cherches de lI. Rutherford et de Miss Brooks i, que le premier suffit â l’absorption complète des rayons x.

Et, alors, étant donné le temps nécessaire pour ob- tenir un résultat complet, nous pourrons encore, en

le comparant à celui qui suffit pour le même effet lors de l’emploi de l’écrall de mica, déterminer avec une grande exactitude colbien de rayons B et y sont absorbés en même temps que les rayons a par un écran d’aluminium d’une épaisseur donnée.

3° Actions des rayons y avec exclusion des rayons a et B.

-

Trois animaux furent utilisés pour cette

expérience; deux d’entre eux lnoururent avec un

retard sensible sur les témoins, respectivement 9 et

14 jours après l’infection, les témoins mourant en

6 jours. Le troisiÈme lapin présenta à deux reprises,

aux septième et seizième jours, des symptômes de

maladie avec forte diminution de poids, augn1enta-

tion considérable de son excitabilité, faiblesse dans

l’arrière-train; mais il se remit peu à peu de ces atteintes et aujourd’hui, 40 jours après l’infection, il

est en parfaite santé tandis que le témoin était mort

en 6 jours.

Etant donnée cette insistance des résultants et le fort retard dans la mort des animaux, nous eiunes le soupçon que les rayons x et B et surtout ces derniers

pouvaient, après avoir été déviés par l’ai1ant, subir

une nouvelle déviation ct venir frapper latéralement la tète de l’animal ce qui eût rendu seulement appa-

rente l’exclusion des rayons a et 8 ; ainsi une partie

seulement de ces rayons, celle qui était déviée sous l’angle le plus grand arriverait à la tète, ce qui expli- querait faiblement le résultat incomplet par nous

obtenu.

Afin de vérifier l’exactitude de ce soupçon, nous

avons institué d’autres expériences dans lesquelles il

était absolument impossihle aux rayons déviés de venir encore frapper le corps de l’animal.

Pour atteindre ce résultat nous protégions la moitié

antérieure du corps au moyen d’un écran de plomb u

bords renversées verts le haut ; la petite boite contenant

le radiuln était placée sur cet écran en correspondance

1. -)1. PUTIIERFORD et Miss BTIOOKS. Phil. Magaz.. juillet 1902.

d’un trou par lequel passaient les rayonsn i on déviés et dirigés sur l’0153il de l’animal au moyen d’un tube de plomb de 1 centimètre environ de hauteur : l’ai- mant était placé sur l’écran et entourait de ses pôles

la petite boîte de radium.

Dans ce cas les rayons it et a déviés par l’aimant ne

pouvaient pas arriver, même après déviation jusqu’au

corps de l’animal, retenus qu’ils étaient par l’écran de plomb. Un animal traité de cette façon mourut en

neuf jours, donc, peu après le témoin qui mourut en

six jours; par contrc, un animal traité de la même

façon mais sans aimant, donc par les trois sortes de radiations : a B et y, survécut dans des conditions de santé parfaites.

De tout cela on peut conclure que les rayons y ne

prennent aucunement part à la destruction du virus

rabique chez l’animal; que des rayons x et B, ceux qui, dans la rage, ont une action prédominante,

sont les rayons B, c’est-à-dire les ray ons cathodiques;

que les rayons x enfin, ou bien n’exercent aucune

influence sur le virus rabique, ou bien concourent

seulement à renforcer l’action des rayons 6.

Tout ceci naturellement, se prouve par exclusion, par les moyens que la physique nous fournit actuelle- mcnt pour la séparation des radiations du radium.

Il restera encore à examiner ultérieurement si ces

résultats peuvent être obtenus de façon directe en se

servant de corps comme le polonium qui n’émettent

que des rayons x, ou des rayons X qui, ainsi qu’on le sait, sont fournis en grande abondance par les am-

poules de Crookes et ont une très grande analogie avec

le groupe des rayons y.

Si nous passons en deuxième lieu, à établir lc

maximum de temps nécessaire pour le traitement, il

convient avant tout de rappeler combien il est diffi-

cile, en raison de la variété des prédispositions indi- viduelles, d’établir exactement, mème pour le virus

rabique fixe, l’époque précise à laquelle aurait du

survenir la mort des animaux traités en prenant pour

terme de comparaison celle qui a été constatée chez les animaux témoins.

Néanmoins, en employant du virus fixe qui tuait

sans exception dans les six jours qui succédèrent à

l’inoculation, c’est-à-dirc au plus tard au cours de la septième journée d’expérience, nous avons constaté que la guérison de l’animal est possible, non seulement lorsque le traitement débute deux, trois est quatre

tours après l’infection, ainsi que nous l’avons signalé

dans une com1unication précédente, mais encore lorsqu il commence après cinq jours, c est-a-dire aux

quatre-cinquièmes de la maladie entière.

Naturellement, lorsque nous disons les quatre-cin- quièmes de la maladie nous n’entendons parler que des cas observés par nous où la mol’t des témoins survient en 6 jours pleins, mais il n’est pas probable

que cette proportion se maintienne lorsque la maladie

(6)

est plus tumultueuse et la mort beaucoup plus rapide,

c’est-à-dire au cinquième jour après l’injecition sous-

duremérienne est même probable (pie plus la 11Ia-

ladie est courte, plus est limité le temps utile pour le traitement.

Nous n’avons pas cru devoir rechercher ce ternie dans les infections plus graves et pour ainsi dire

foudroyantes, parce que cela sort des limites d’une

expérience rationnelle et s’éloigne trop de ce que l’on rencontre dans la pratique chez l’homme.

Comme preuve de nos affirmations, nous dirons que nous avons pu guérir deux lapins che/ lesquels l’application du radium sur l’0153il n’eut lieu que cent

onze et cent dix-neuf heures après la trépanation, les

témoins étant morts respectivement cent cinquante-

six et cent cinquante-neuf heures après l’infection.

De ces deux animaux le premier, le quatrième jour de la maladie, manifestait déjà de la somnolence,

une rigiditté marquée de l’arrière-train, une perte de

poids (120 grammes) et Illlc livl’c à 40°,4. Le jour

suivant lorsque nous commençâmes le traitement, les susdits phénomènes étaient beaucoup plus ac-

centués, le poids encore diminué, la température

descendue à 39°,7. Après la première séance de

traitement (douze heures) la rigidité de l’arrière-train s’était transformée en une parésie manifeste qui se dissipa après quatre autres séances, les trois premières

de six heures chacune, la quatrième de 4 heures, pratiquées respectivement les sixième, septième,

huitième et neuvième jours de la maladie.

Cependant la somnolence et l’anorexie avaient éga-

lement disparu; l’animal avait repris son appétit

habituel et sa vivacité ordinaire. Le poids descendit

encore durant quelques jours jusqu’il 1330 grammes

en diminution de 220 grammes sur le poids primitif.

Chez l’autre animal les rapports entre l’allure de la maladie et les effets du traitement furent les mêmes que chez le premiers, sauf qu’au moment de la pure- nlière application du remède, l’animal manifestait

déjà des signes évidents d’excitation : sa queue était

dressée, il courait follcment, dès qu’on l’excitait, en

sc heurtant à tous les ohstacles, phénomènes qui,

les animaux témoins, précédaient de quelques

heures seulement (56) la paralysie complète et la

mort.

Tel est l’enet maximum que nous ayons pu obtenir

avec l’échantillon de radium de 100 000 l.1 L dont

nous disposons, c’est-à-dire la guérison obtenue aux quatre-cinquièmes de la maladie, lorsque l’animal présentait déjà depuis vint-quatre heures des signes

manifestes dérape. Il est fort possible qu’avec de-

échantillons plus puissants de radium, on puisse

aller plu, loin encore.

Néanmoins on iie pourra jamais pousser rettc

possibilité de guérison jusqu’à la période qui précède

immédiatement la mort et au cours de laquelle se

manifestent des lésion-. anatomiques, c3pahles à elle;

seules de déterminer la terminaison fatale et sur les-

quelles le radium n’a aucune action. On peut même

dire que ce sont ces altérations anatomiques et la plus ou moins grande lenteur avec laquelle après le début de la cure, les phénomènes qui en dépendent: assou- pissement, parésie, perte de poils. retrocè- dent, bien plus que le moment où la cure a été com- mencée, qui permettent de déterminer la gravite du

cas. En effet, nous avons vu des animaux qui; traites

par le radium après trois jours et demi de maladie ont été plus gravement atteints (lue d’autres qui

avaient été traitas u quatre jours et quatre jours et demi; et chez qui la régression des phénomènes a été plus longue et plus difficile.

Pour compléter ces recherches, nous avons encore

voulu rechercher l’existence et la diffusion éventuelles, dans le système nerveux central, du virus rabique au

moment du traitement, et en particulier voir si in-

jection était passer de ta partie postérieure du cerveau où l’infection avait été pratiquée, aix autres portions

du cerveau et au bulbe.

Dans ce but, nous avons infecté à droite, par tre-

panation, et avec le même virus qui avait servi dans

les expériences précédentes, trois lapins ayant a peu

près le même poids; trois, (plâtre et cinq jours après

cette infection, nous les avons tués par saignée et

avec l’émulsion obtenue respectivement de ta partie postérieure de l’hémisphère opposa (gauche) et pour

les deux derniers également alls’t’ je bulbe, nous avons infecte sous la dure-mère autant de petis lapins du poids moyen de 1200 grammes, et ayant soin d’in- jecter une quantité assez importante de substance,

c’est-à-dire 0,2 centimètres cubes au lieu de 0, cen- timètres cubes de la dilution habituelle du système

nerveux de 1 à 2 pour 100.

Les résultats obtenus sont les suivants:

Il fut ainsi demontre qu’au moment du traitement, pratiques précisément trois, quatre et cinq jours après La trépanation, le virus rabique avait non seulement diffusé d’un hémisphère à l’autre, mais encore envahi le bulbe dont dépendent précisément les phénomènes principaux de la maladie et de la mort. Il étant

ment démontré que le degré d’infructuosité du bulbe

n’est pas en rapport direct avec l’à d

maladie,

puisqu’on observe à ce propos quelques varia-

tions individuelles.

(7)

Donc le traitement de la rage chez le lapin est pos- sible lorsque la maladie est déjà avancée (si elle a

atteint les quatre cinquièmes de son cours complet)

et quand le virus rabique a déjà atteint le bulbe.

Nous avons enfin essayé d’établir de façon précise quelle est la dose minima nécessaire pour obtenir la

guérison quand on emploi un échantillon de radium déterminé : dans notre cas, de 100 000 U. R . i .

Et il nous a semblé opportun de la faire, tant pour l’action concomitante du radium que pour son action

curative, lorsque l’application du remède commençait

à une période constante de la maladie, environ à la

moitié de son cours et plus précisément trois jours et

demi après l’infection ; cela dans le but d’établir aussi le rapport qui existe entre la dose du remède et les

divers moments de l’infection.

1° Action concomitante.

Donc la dose minimum d’un échantillon de radium de la valeur du nôtre est de huit heures; six heures donnent un résultat incolnplet; quatre heures

n’exercent aucun effet et l’animal meurent en même

telnps que le témoin.

2° Action curative.

Donc la dose minima curatrve a trois jours et demi

de maladic est de dix-huit heures, c’est-à-dire un peu

plus de deux fois supérieure à celle qui est nécessaire

pour sauver l’animal quand le remède est employé

aussitôt après le début de l’infection.

Dans cette manière nous établissons également que la dose du remèd,, ne croit pas proportionnellement à l’augmentation du nombre de journée de maladie.

Enfin, nous croyons qu’il serait intéressant de rechercher si des données réunies jusqu’ici résulte quelque critérium et lequel, permcttant de juger la quantité de radium nécessaire pour guérir chez

l’homme la rage développée.

A ce propos, il convient tout d’abord de rappeler

ce que l’ensemble de nos expériences a établi quant à l’importance de la dose : elles ont clairem ent démon- tré que les effets utiles du radium sur la rage sont

1. Nous nous rappurtons toujours à la valeur absolue du radium telle qu’elle est déclarée dans le certificat qui l’accom-

.

pagnait. sans tenir compte de la diminution dans l’intensité des radiations, (lui doit nécessairement résulter de l’interposition de

l’écran de mica. Nous indiquons ensuite, comme dose du remède, le rapport entre l’intensité radioactive de l’échantillon employé

et la durée de son application.

d’autant plus prompts et plus sîlrs que l’activité de l’échantillon employé est plus grande et la durée de

son application plus longue.

Pour déterminer la dose nécessaire chez l’homme,

nous nous trouvons donc en présence de trois coeffi-

cients dont l’un, la masse du système nerveux à

influencer est fixe, et les deux autres : le temps d’ap- plication du remède et l’intensité ou énergie de la

source curative, sont variables à notre gré.

En nous en tenant, pour l’homme également, li la

durée d’application du remède démontrée suffisante pour les animaux, durée qu’il ne serait ni pratique ni prudent de prolonger, il reste à établir quelle doit être

pour l’homme la puissance de l’échantillon de radium - à employer, en rapport avec l’augmentation de la

masse du système nerveux à influencer.

A ce propos, il importe que nous signalions un fait

de grande importance que nous avons pu obser-

ver chez les lapins normaux traités par l’application

du radium sur l’oeil : c’est que le cerveau de ces ani-

maux acquiert une sorte de radioactivité propre dont le degré varie avec la durée du traitement et se trouve être en rapport direct avec les effets que l’on obtient par la même dose du produit dans le traitement de la

rage 1.

C’est ainsi qu’après une application du radium sur

l’0153il durant huit heures, ce qui, nous l’avons vu, représente la dose minima d’action concomitante, la section verticale du cerveau faite transversalement en son milieu laisse sur une plaque photographique enve- loppée de papier noir ou conservée dans la chambre noire, une empreinte très nette qui permet de recon-

naître à prcmière vue l’organe photographié. D’autre

part, si nous répétons l’expérience après six heures d’application du radium, ce qui, nous l’avons vu,

donne un résultat incomplet chez les animaux infectés

sous la dure-mère au moyen du virus rabique, puis-

que l’on n’obtient qu’un retard sensible de la mort, dans ce cas donc, nous n’obtenons sur la plaque pho- tographique qu’une empreinte à peine visible du cer-

veau ; cette empreinte manque, enfin, complètement après application du radium durant quatre heures, c’est-à-dire durant un laps de temps qui donne dans

la rage, des effets absolument nuls.

Il en résulte de ce fait étonnant que la dose de remède nécessaire pour sauver complètement de la

rage l’animal en expérience peut être photographiée et

que l’on peut juger, par le degré de radioactivité propre dans le cerveau, et par conséquent, par la clarté de l’empreinte qu’elle laisse sur la plaque photo- graphique, de l’efficacité ou non de son action.

Ce fait étant établi. et son importance générale pour

1. Pour ne pas créer un mot nouveau, nous nous servons du

terme de radioactivité, bien que nous sachions qu’il s’emploie

plus exactement pour le même phénoméne, détermine par les

émanations et non par les radiations, comme dans notre cas.

(8)

la démonstration du h radioactivité propre d’un or-

gane interne apparat clairement,

-

nous ne nous

arrèterons pas à établir maintenant si cette radioacti- vité est un phénomène fondamentale en relation

directe avec la guérison de la rage ou reniement un

phénomène concomitant.

Ce qui est certain, c’est qu’il existe un rapport très

étruit entre la dose de remède employée, le degré de

radioactivité du cerceau, et les eilet, du traitement:

par conséquent, la source des radiation", nécessaires pour obtenir ces effets doit se trouver en relation directe avec la durée de l’application du radium.

Il est facile d’en déduire que si 100 000 LT. R.

suffisent pour guérir un lapin du poids de 1200 à

1300 grammes lorsque la maladie est déjà déve- loppée, dans les mêmes conditions et pour une même durée d’application du relnède, il faudra chez l’homme

une dose environ 60 à 80 fois supérieure’, ou, en

d’autres terlnes, un échantillon qui possède en clllff res

roiids un minimum de 4 000 000 deU. iL, et un llla-

ximum de 6000000 de U. R., en moyenne donc 5 000 000 de U. R.; lorsque nous posséderons cet échantillon, nous passerons des expériences de la-

1. Pour simplifier, nous prenons comme base du calcul la diticrcncc de poids du corps et non celle du système nerveux

ccnlral.

horatoirealapplication pratique chez l’homme.

Nous avons tenu a spécifier ces divers points afin que si d’autres ont avant nous les moyens et l’op- portunité d’expérimenter sur l’homme, ils se souvien- nent que nous sommes parvenus expérien-

ces a déterminer la dose curative

Esperons aussi qu’après tout ce que nous avons exposé, on ne se servira pas dans ces applications,

d’échantillons de radium de force absolument insuffi-

sante; on compromettrait aussi la méthode de traite-

1111’Ilt préconisée par nous et qui pourra rt’lldrl’

d’immenses services si elle est appliquée à l’homme

conformément dU B données établies par l’expérimen- tation sur les animaux. On

sant., qu’en administras dans une fièvre pernicueuse

une dose insuffisante de quinine, 30 centigrammes par exemple, (Ill eu administrant dans la diphtérie un sérum trop faible de 30 à 30 C.1. à peine.

Dans ces cas, comme um· celui du radium, ou

commettrait une grave erreur en partant de l’insuccès obtenu pour déclarer que la méthode est dépourvue de

tout pouvroir curatif spécifique. alors que la mort ne

devrait être attribut"l’ qu’a une insuffisance de !adosc ou al un défaut de puissance du produit employé.

G. Tizzoni

Professeur à l’Université de Bologne.

ui et G. Bongiovanni,

Professeur

à

l’Université de Ferrare.

REVUE DES TRAVAUX

Radioactivité

Radioactivité des substances naturelles.

Sur les propriétés radioactives des sources

thermales de Hot Springs (1rk.). - Bertram B. 1l0LT-

WOOD (Am. Journ of Sci., août i90j).

-

L’étude d’une cin-

quantaine de sources thermales très voisines les unes des autres ll Hot Springs Reservation a fourni les résultats ·llt- vants :

1° La radioactivité est due à l’émanation du radium:

2° Les échantillons, étudies 7 ou 8 jour, après la prise,

sont tous radioactif. Apics un 1l1ois ils n’unt plus qu’un

falihle résidu d’activité llù aux traces d’émanation qui suhsistent. Ils ne contiennent aucun sel de radium tli··uu·.

5° Les résidus d’évaporation n’ont aucune activité propre, ils ne présentent (lit’tine radioaactivité induite en proportion

de l’activité de la source :

4° 11 en est de même des dépôts cairail e... aB "limant les sources;

5° Deux sources froides présentent des activités différentes entre elles t’t du même ordre que celles des sources chaudes.

1; Ces dernières présentent dt’s activités qui B.trient du simple au 500 Ple iiii, qu’un ait pu relier ces variations à aucun caractère géologique, chimique ou thermique.

Léun BLOCH.

Rayonnement des substances radioactives.

Sur quelques propriétés des rayons 03B1 du radium.

- M. H. BECQUIRET (C. R. Académie des sciences, I CNLI, p. 483).

-

De recentes expériences dues d’une part à MM. Bragg et Kleeman, et d’autre part à M. Rutherlord,

semblent sur certains points donner des résultats différents de ceux obtenus antennement par l’auteur, et pouvons se prêter à d’autres iinter prétations: M.M Becquerel établit une

comparaison très intéressante de tous les résultats obtenus

sur ce sujet par lui-même, ainsi que par MM. Bragg,

Kleeman, et Rutherlord.

MM. Bragg et Kleeman 1, qui ont etudié les variations d’ionisation d’une couche d’air déterminée, en fonction de la distance du radium à cette couche. ont obtenu llllt’

courbe présentant de brusques changements qui leur ont

semble correspondre à des limites d’absorption de rayons

x de pénétrations différentes dans l’air. Ils expliquent la

forme des variatons de l’ionisation, en la dis- tance de la source, en supposant que

_

ment profondes du radium émettent

pénétration varie suivant l’épaisseur des conets

eu à traverser avant d’arriver à la surface libre devenus ainsi inégalement pénétrants dans l’air

1. Philosiphical Magazine, 6e serie, l.P/N7 pp. 717

et 726.

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