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La constante à des diamètres rectilignes et les lois des états correspondants

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240380

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240380

Submitted on 1 Jan 1899

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La constante à des diamètres rectilignes et les lois des états correspondants

E. Mathias

To cite this version:

E. Mathias. La constante à des diamètres rectilignes et les lois des états correspondants. J. Phys.

Theor. Appl., 1899, 8 (1), pp.407-413. �10.1051/jphystap:018990080040701�. �jpa-00240380�

(2)

407 formules de dimension très simples : la masse, le

potentiel,

le champ, etc., électrostatiques auraient même dimension que la masse, le

potentiel,

le

champ

neivtoniens.

LA CONSTANTE a DES DIAMÈTRES RECTILIGNES ET LES LOIS DES ÉTATS CORRESPONDANTS ;

Par M. E. MATHIAS.

§ 1. - Soit un corps

possédant

un diamètre

rectiligne (1) ;

la

quantité

a dont la constance est nécessaire et suffisante pour que les lois des états

correspondants s’appliquent

au diamètre est donnée

par:

e et à étant la température absolue et la densités

critiques,

- tang «

le coefficient

angulaire

du diamètre. Pour avoir a et par surcroît A,

il n’est pas nécessaire de pouvoir tracer la courbe des densités, c’est-à-

dire d’avoir (ait une étude complète des deux deyasités; il suffit d’avoir le sommet K de la courbe des densités et

l’angle

a. Oa y arrive, con-

naissant : 1° deux ou

plusieurs

densités de

liquide

à des

températures

inférieures ou

égales

au point d’ébullition normale

(2) ;

la tempé-

rature critique ; 30 la densité de vapeur du corps considéré ; la

marche approximative de la tension de vapeur avec la température.

A la densité de

liquide 0

relative à la température T = 273 + t

correspond

la densité de vapeur saturée 6’; celte densité, si p?tite qu’elle soit pap rapport à 0, n’est jamais néy1igea5le dans le calcul exact de tang u.. On la calculera par

l’application

des lois de Wariotte et de

Gay-Lussac

(3).

(1) Voir J. cle Ph,1/«,, 3e série, t. 1, p. 53 ; t. II, p. 5 et 224 ; 1892-1893.

(2) Ce sont précisément les densités de liquide déterminées à t’t façon ordinaire

- sous la pression cle l’atmosphère - et qLll, p’lf conséquent, se rapportent à un liquide légèrement comprimé; mais la légère erreur par excès qui en résulte est tout à fait négligeable pour le but à atteindre ici.

(3) Si l’on multiplie cette densité théorique par le rapport k de la densité de vapeur saturée l’éelle à la densité théorique, rapport détern1Îné par les belles expériences du professeur S. Young [Voir Generalisations o f Va ’2 der Waals (Phil. 1Bfag., 5e série, t. XXXII, p. 114, table XVII)], l’incertitu1e du calcul de a,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018990080040701

(3)

408

Soient 8, 1 et

8/,

°2 et 0’2’ d3 et d’3, ..., les couples de densités relatifs

aux températures ln t2, l3’ ... ; la loi du diamètre

rectiligne

s’écrit :

Les rapports égaux (2) ne sont autre chose que

l’expression

du

coefficient

angulaire

des différents segments du diamètre

rectiligne, lesquels

doivent donner des valeurs sensiblement

identiques

de tang oc. Cette quantité étant connue,

l’équation (1),

d’une part, et

l’équation

du diamètre

rectiligne :

constituent deux

équations

à deux inconnues a et à ; la résolution donne :

Le dénominateur de a est un véritable invariant dont la

significa-

tion

géométrique

est

simple

et dont chaque point du diamètre recti-

ligne donne une valeur indépendante. Il en est de même de a et de A,

sera réduite à fort peu de chose. On a donc plus exacternent : .

On n’aura guèr e, dans la pratiques, à utiliser k que pour les températures

réduites m comprises entre 0,55 et 0,65. Pour în 0,55, k est trop voisin de 1

pour qu’il soit utile de faire la correction; et pour 1n > 0,65 la pression devapeur

saturée f est généralement supérieure à l’atmosphère. Cependant, pour plus de commodité, le tableau suivant obtenu par interpolation graphique des nombres de M. S. Young relatifs au fluorure de benzène donne k jusqu’à m = 0,75.

(4)

409 car, a étant connu, à est donné par :

On constate successivement la constance de tang «, a et A. Voici

la vérification dans le cas du chlore, étudié par R. Knietsch:

Les nombres de la dernière colonne ont été calculés

par la

formule :

On a donc :

La constance de a et de A ressort du tableau suivant :

(1) Dans le mémoire original, il y a eu, à peu près sûrement, transposition des deux derniers chiffres, probablement par la faute du compositeur.

(5)

410

L’exemple précéclent prouve que a peut êtr.e très différent de l’unité.

La vérification des

équations (2),

(3),

(4)

est un critérium extrême-

ment sensible de la

précision

avec laquelle ont été mesurées les den- sités de

liquide 1 ;

pour que cette vérification soit

possible,

il faut

évidemment que les densités utilisées se rapportent au méme échan- tillon du corps ; on ne pourra pas, en

général,

utiliser des rnesures

de densités faites par des expérimentateurs différents ; l’inconvénient est moindre en ce

qui

concerne la température critique.

L’application

des formules

précédentes

à un certain nombre de corps montre que les corps siinples gazeux (oxygène, azote, chlore, brome) sont en général ceux qui présentent les plus petites 1)aleurs

cle a ( 1) .

Pour le clliore et le brome, ces valeurs sont presque exactement

proportionnelles aux températures

critiques

absolues ; pour

l’oxygène

et l’azote,

qui

ne sont pas

chimiquement comparables,

la propor- tionnalité est

simplem ent approché.

Les calculs faits

jusqu’ici

montrent que a varie

depuis

0,68

(azote) jusqu’à

1,09

(propionate d’éthyle) ;

cette

grande

variabilité prouve que les lois des états correspondants ne s’appliquent pas rigour’euse-

n2ent aux diamètres rectilignes

(2) ;

elle prouve aussi le manque de (1) On a : pour l’azote a = 0,6813 ; pour l’oxygène, a = 0,8043 : pour le chlore,

a = 0,7615, pour le brome, a = 0,8965.

(2) Si les lois des états correspondants ne s"appliduent pas à tous les diamètres

rectilignes pris en bloc, peut-on, ainsi que je l’ai proposé, former des groupes caractérisés par une valeur quasi-constante de a et dans l’intérieur desquels s’appliquerait le théorème de Van der Waals ? De tels groupes devraient, ce semble, comprendre nécessairement les séi,ies h01rulogues de la chimie organique.

Si l’on étudie la valeur de a dans de pareilles séries, on constate, comme MM. S. Young et Thomas l’ont fmnarqué les premiers, que a croît avec le poids de lamolécule, mais dépend en même temps de la constitution de celle-ci. Ainsi des corps isomères n’ont pas la même valeur de a en général; de deux isomères,

l’un normal, l’autre non normal ; le premier a un ce plus grand que le second.

A ce point de vue on peut dire que, dans une certaine mesure, ci suit à peu

près les fluctuations du point d’ébullition nor male et, par suite, d’après la loi empirique de Pawlewski, les mêmes fluctuations que la température critique.

D’autre part, les exemples du valérianate d’éthyle et du clécane normal portent

à penser que « ne croît pas indéfiniment avec le poids de la molécule, dans une même série homologue, et qu’il y a peut-être, à un certain moment, rétrigrada-

lion de cette quantité.

11 résulte de ce qui précède que, dans l’intérieur des séries homologues de

la chimie organique, cc n’est pas constant, même pour des séries de corps nonnaux.. par conséquen t, les groupes dev,-oitt simplemenl être définis pal’ la condition que a varie le moins possible el oscille a!ctozcr d’une valeur moyenne

qui caractéJ’isel’G le groupe.

Dans ces conditions, la formation des groupes comporte nécessairement un assez grand degré d’arbitraire.

(6)

411

généralité

de la formule

de ’rhorpe et Rücker)

(’) que l’on doit consi- dérer comme résultant de la combinaison de la loi du diamètre recti-

ligne avec l’hypothèse a = 1 ou voisin de 1, la température étant

assez basse pour qu’on

puisse négliger

la densité de la vapeur saturée devant celle du

liquide.

Cependant

il convient de remarquer que, dans la formule du dia- mètre

rectiligne,

a est

multiplié

par 1 2013m : au

voisinage

immédiat de la température critique, 1 - m est

petit

par rapport à l’unité ; donc les

variations de a ont d’autant moins d’importance, pour différents corps considérés à des températures

correspondantes,

que m est

plus

voisin de 1.

Pratiquement, sinon théoriquement, les différents diamètres recti -

lignes seront comparables au voisinag8 de la tentpérature critique ;

celte comparabilité sera limitée à un intervalle d’autant plus grand que les valeur 3 de a seront 1110ins (lifféi-entes.

§ 2. - Si l’on se

rappelle

que les expériences de M. S.

Young Cl)

prouvent

qu’aux

températures correspondantes le théorème de Van der Waals

s’applique

presque

parfaitement

aux densités de

liquide,

mais

beaucoup

moins bien aux vapeurs saturées, on en déduira que, si l’on fait coïncider par le

procédé

de 31. Amagat (3) les branches

des courbes des densités relatives aux liquides, les diamètres recti-

lignes

ne coïncidant pas en

général,

les branches relatives aux

vapeurs saturées ne coïncideront pas non plus

rigoureusement,

sauf

au

voisinage

immédiat de la température

critique,

la comparabilité

d’un corps relativement aux lois des états correspondants dépendant

essentiellement de l’état de la inatière dans lequel se trouve ce corps.

Quelque

parfaites que

paraissent

les coïncidences de courbes obtenues par M.

Amagat,

dans le travail cité

plus

haut;

quelque

intérêt

qu’elles

présentent au

point

de vue

didactique,

pour montrer

aux yeux le schéma le

plns

saisissant des idées de

correspondance

introduites dans la science par le

génie

de Van der Waals, il faut

donc n’accepter que sous réserve les déductions que l’on peut tirer de la superposition de ces courbes supposée parfaite.

Ainsi la détermination des constantes

critiques,

donnée par M. Amagat comme conséquence de sa démonstration du théorème de

(1) l’J’ans. ChenL Soc., t. CXXXV ; 1884.

(2) S. YoLnTU, Generalisa/ions of ran dei, Waals (Phil. Mag., 5e série, t. XXXIII, p.153; tableaux XIII et XV, 1892).

(3) E.-H. AMAGAT, J. cle PHYS., 3e série, t. YI, p. 5; 1897.

(7)

412

M. Van der ivaals, suppose : 1’ l’exactitude des constantes

critiques

de l’acide

carbonique; 2°

la

superposition

supposée

parfaite

des

réseaux. On peut tenir pour exactes, à un haut degré

d’approxima-

tion, les constantes

critiques

de l’acide carbonique ; mais la seconde

supposition

n’est pas admissible, la superposition cles réseaux ne pou- vant étre en toute rigueur qu’une approximation. Il suit de là que la méthode peut f’ournir des constantes critiques erronées.

Le tableau suivant

reproduit

les constantes déterminées ainsi :

Tandis que la densité

critique

de

l’éthylène

est pour ainsi dire

identique

à celle que M. Cailletet et moi donnions dès 1886, la den-

situé critique 0,253 trouvée par .M. A magat pour l’étheî- est tout à fait inacceptable. En effet, les

expériences

si

précises

due M. S.

Young

fournissent, par la méthode du diamètre

rectiligne,

aussi bien que

par les températures correspondantes et par les pressions correspon- dantes

(1),

le nombre 0,2H31.. D’autre part, les

expériences

d’Avéna-

rius montrent que les deux premiers chiffres

significatifs

de à sont

bien 0,26 ; on voit donc que le nombre 0,253 est erroné d’environ

4 0/0 par défaut.

Si l’on remarque que la détermination des constantes

critiques

par la

superposition

des réseaux d’isothermes utilise un nombre énorme

d’expériences

faites dans des conditions très diverses de tempéra-

tures et de

pressions, qu’on

est maître de chercher la coïncidence la

plus

satisfaisante, etc. ; si on

joint

à cela l’habileté

expérimentale

consommée de M.

Amagat,

il ne paraîtra pas excessif de demander

au résultat attendu une

précision plus grande

que celle des expé-

riences isolées, le rnillième par

exemple.

Au lieu de cela, une dis-

cussion attentive montre

(2),

au milieu de résultats exacts, des erreurs

tantôt par excès, tantôt par défaut, atteignant plusieurs centièmes,

sans

qu’il

y ait aucune

règle

apparente dans la

répartition

de ces

erreurs.

On peut se demander, pour

expliquer

ces faits, si le choix de (1) E. jBIATIIIAS, SU1’ la densité critique (J. de Phys., série, t. II, p. 5; 1893).

(’’) Voir le mémoire détaillé inséré dans les Mémoires de la Société royale des

Sciences de Liège, pour 1899.

(8)

413 l’acide

carbonique

comme corps de

comparaison

a été heureux. Lie tableau des valeurs de a montre qu’au point de vue des densités un

seul corps ne saurait convenir. La constante a = 0,858 de l’acide

carbonique

est

beaucoup

plus faible que celle de la

plupart

des

corps

organiques ;

à ce point de vue, l’acide

carbonique

n’est pas très comparable à l’éther ; mais il est encore moins comparable à l’éthylène, pour lequel = 1,060.

Cependant

M.

Amagat

a trouvé

ponr la densité

critique

de l’éthylène un nombre correct, tandis

qu’il

a trouvé un nombre trop faible pour l’éther.

Le choix de l’acide

carbonique

comme corps de

comparaison

n’est

donc pas une

explication

suffisante (’).

Lia cause d’erreur est donc dans la méthode elle-méme,

qui

suppose

rigoureuse la

superposition

des réseaux, alors que celle-ci est théo-

riquement impossible. On ne peut

pratiquement

obtenir qu’une super-

position plus

ou moins satisfaisante à l’oeil, 1nais gui n’est jamais qu’une superposition apparente.

MESURES SUR LE MICROPHONE (2);

Par M. J. CAURO.

Ayant

entrepris, il y a

quelques

années, une série de recherches concernant le mécanisme du

phénomène microphonique, j’ai

constaté

que les éléments

précis

de cette étude

manquaient

et que l’ordre de

grandeur

de la

plupart

des

quantités

en

jeu

était même inconnu. J’ai été naturellement conduit à faire un travail d’ensemble, portant sur

la mesure des divers élém8nts

qui

interviennent dans la transmis- sion du son.

Lorsque

l’onde sonore

frappe

la planchette d’un

microphone

qui

se trouve dans un circuit comprenant une

pile

et le

primaire

d’une bobine, il se

produit

une variation de la résistance des contacts

microphoniques,

qui se traduit par une variation du courant pri-

(1) On pourrait, à d’autres points de vue, retrouver la même difficulté. Ainsi,

au point de vue de la comparaison des chaleurs de vaporisation, L’acicle ca1’bonique

, n’est pas dans le 1nêrne groupe que l’éther, groupe qui renferme un grand nombre

de corps organiques dérivés des carbures ou des acides. Voir DARZENS, J. de Phys.,

3e série, t. VII, p. 126 ; - et C. R., t. CXXIV, p. 610 ; 1897.

(2) Cet article est le résumé d’un travail plus important paru dans l’ÉclnÎl’age Electuique, année 1899, nos 21, 22, 24.

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