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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

à défendre (n° 2)

V

otée au pas de charge, la nouvelle loi d’orienta- tion conjugue réduction des ambitions pour l’école, logiques ségrégatives pour les élèves et redé- finition des missions des personnels dont la spécifi- cité et les qualifications sont niées.

Les réponses apportées au défi de la démocratisation et aux besoins de financement qu’elle suppose, met- tent l’accent sur l’autonomie

de l’établissement, elles subordonnent ainsi l’obten- tion de moyens à des logiques de projets. Elles soumettent les personnels aux hiérarchies locales contrairement à la logique même des missions de ser- vice public et du principe d’égalité, que ce soit en matière d’affectation des per- sonnels comme de carrière.

Après les retraites, l’assu- rance maladie, le système

éducatif subit un profond remodelage politique. Là comme ailleurs, se manifeste la volonté de casser les solidarités collectives et de leur substituer des logiques d’individualisation.

Le SNES porte le projet au contraire de poursuivre et d’amplifier l’effort de formation, de rendre le système plus égalitaire, de conduire tous les jeunes à l’acqui- sition de qualifications les plus élevées possibles.

Pour tendre vers cet objectif, le système éducatif a, plus que jamais, besoin d’enseignants, de CPE, de conseillers d’orientation- psychologues qualifiés, en plus grand nombre, protégés par des garanties statutaires, mieux reconnues. ■

Frédérique Rolet, cosecrétaire générale

Francis Valenti, secrétaire national

Entrer dans un métier Entrer dans un métier

S u p p l é m e n t a u n ° 6 1 8 - 2 5 m a r s 2 0 0 5 S u p p l é m e n t a u n ° 6 1 8 - 2 5 m a r s 2 0 0 5

POUR NOUS CONTACTER

Au siège national SNES Secteur FIC-EDM

Tél. : 01 40 63 29 57 - Fax : 01 40 63 29 78 Courriel : fmaitres@snes.edu

Adresse postale

46, avenue d’Ivry, 75647 Paris Cedex 13 Internet

http://www.edm.snes.edu Dans les sections académiques

(voir liste des adresses page 8)

©Clément Martin

(2)

La situation du remplacement en Angleterre

A

jout apporté au texte de loi relatif aux missions des enseignants :« Les pro- fesseurs des collèges et lycées contribuent à la continuité de l’enseignement sous l’au- torité du chef d’établissement en assurant des enseignements complémentaires. » Extrait du rapport annexé :« Pour assu- rer la qualité du service public de l’édu- cation, les professeurs des lycées et collèges participent à la continuité pédagogique nécessaire aux élèves en concourant dans leur établissement au remplacement de courte durée de leurs collègues absents.

[…] Le chef d’établissement ne peut toutefois solliciter un enseignant […] plus de 72 heures supplémentaires effectives par année scolaire. »

Cette mesure imposée sous couvert d’as- surer la qualité et la continuité pédago- gique du service public de l’éducation est scandaleuse. Tout le monde aura compris que l’objectif réel est la diminution des dépenses publiques. La charge de travail des enseignants sera alourdie hypothéquant ainsi la qualité de l’enseignement, faute de temps. De plus, « continuité pédago- gique » signifie que seul un enseignant de

la même discipline est à même d’assurer un remplacement. Or, dans de nombreux col- lèges, il n’existe qu’un seul enseignant pour certaines disciplines (ex. : disciplines artistiques, certaines langues, les sciences expérimentales…). Qui assurera le rem- placement dans ce cas ? Un professeur d’une autre discipline ? Quel sera le béné- fice pour les élèves? S’agira-t-il de faire de la garderie ? Drôle de conception de la continuité pédagogique ! Par ailleurs, com- ment sera désigné l’enseignant rempla- çant ? Les heures seront-elles imposées et

quelles pressions seront exercées ? L’annualisation du temps de travail pour le remplacement est la porte ouverte à une annualisation généralisée de nos ser- vices, ce qui est contraire à l’intérêt des élèves et à la qualité de leurs apprentis- sages. Un service public de qualité exige d’abord une amélioration des conditions d’exercice des personnels remplaçants titulaires et une augmentation significative de leur nombre (6 % des personnels), avec respect de la qualification et de la mono-

valence.■ C. L.

B

ien qu’il soit parfois difficile de com- parer le statut professionnel des ensei- gnants tant les conditions de recrutement, d’emploi et de rémunération varient d’un pays à l’autre, certaines évolutions en matière de politique du remplacement des personnels enseignants sont à mention- ner. C’est le cas en Angleterre où, au cours de ces deux dernières années, la question du remplacement des collègues absents fait l’objet d’un examen particulier. Il faut rappeler que les tâches de remplacement font certes partie des obligations de service mais, depuis la mise en œuvre de l’accord national de janvier 2003 relatif à la charge

de travail, on voit les modalités de rem- placement évoluer dans le sens d’une dimi- nution des heures imposables. En effet, depuis septembre 2004, selon les termes de l’accord, un enseignant ne peut se voir imposer plus de 38 heures annuelles. Un des objectifs de cet accord national est

« de réduire de façon significative la durée des remplacements que tout enseignant a obligation d’effectuer ». Cette mesure n’a malheureusement pas été suivie des recru- tements nécessaires qui auraient repré- senté une véritable avancée pour les per- sonnels. Mais pour atteindre cet objectif, les chefs d’établissement ont dû trouver

d’autres moyens pour faire en sorte que les remplacements notamment de courte durée soient assurés. La solution : le recours aux

« teaching assistants », assistants d’enseignement, personnels non formés, non qualifiés dont l’éventail des tâches est large (assistance pédagogique et administrative). Cette situation fait peser de graves menaces sur la qualification enseignante. C’est ce qui conduit la NUT (National Union of Teachers, 217 000 adhérents) à exiger que soit revu le recours aux assistants d’enseignement et plus généralement leurs conditions d’emploi.■ O. C.

CERTIFICATIONS COMPLÉMENTAIRES, OU COMMENT ASSOUPLIR LES ENSEIGNANTS

Un dispositif d’attribution des certifications complémentaires existe déjà. Il concerne des spécialités qui ne sont pas couvertes par les concours de recrutement : arts (cinéma et audiovisuel, histoire des arts, danse, théâtre…), enseignement en langue étrangère d’une discipline non linguis- tique, français langue seconde.

En étendant ce dispositif à des disciplines du socle commun (lettres, langues, mathématiques), en introduisant une option spécifique dans les concours et une formation complémentaire en IUFM, la loi entend donner à l’institution les moyens de constituer un vivier massif d’enseignants biva- lents qui ne pourront plus revendiquer leur spécialité disciplinaire pour refuser de remplacer leurs collègues d’une discipline « connexe ». Le ministère, qui entend par ailleurs affecter des profes- seurs de lycée professionnel en sixième, appelle cela « optimisation des moyens ». Nous appelons cela aberration pédagogique et remise en cause de nos qualifications.

École garderie ou lieu de vie ?

L

es arguments contre les heures de remplacement imposées ne manquent pas. Mais il importe de s’interroger sur ce qui se passe dans les faits dans les établissements et ce que l’on pourrait y faire lorsque des heures sont « libérées » (sont-elles si nombreuses que cela ?) par des collègues absents. Il nous arrive à tous (ou arrivera), lorsque notre propre emploi du temps le permet, d’utiliser un de ces créneaux horaires. Nous y rattrapons une heure que nous n’avons pu assurer auparavant, anticipons sur une de nos absences prévues, nous y poursuivons un projet, approfondissons un aspect, apportons aide, etc. Rien à voir avec ce que propose la loi qui véhicule une

conception du métier inacceptable. Qu’il faille se pencher sur le temps passé par les élèves dans les établissements est une évidence mais n’y a-t-il pas d’autres moyens que la déconsidération du métier véhiculée par ce projet de remplacement au pied levé ?

Repenser le taux d’encadrement en termes d’adultes (enseignants, CPE, documentalistes, surveillants, assistants d’éducation), repen- ser le cadre de vie (salles d’études, « cyber études », foyer, CDI) permettrait de créer des conditions propices au travail personnel des élèves en dehors des heures de cours et d’offrir à tous les

moyens de réussir. ■ M. V.

Pour un remplacement de qualité

(3)

Loi d’orientation et charge de travail des enseignants : vers un alourdissement

Afin qu’aucun élève ne reste sans enseignant, le chef

d’établissement pourra imposer de remplacer à hauteur de 72 heures sur l’année un collègue absent.

Le fondement de décharges spécifiques devra être réexaminé.

Une certification complémentaire en lettres, langues et mathématiques sera proposée aux futurs PLC2.

La formation continue s’accomplira en priorité en dehors des obligations de service.

Notre charge de travail déjà lourde est complètement sous-estimée.

Notre conception de l’acte d’enseignement est bafouée.

Fin de la prise en compte de tâches spécifiques : suppression de décharges horaires pour assurer responsabilités spécifiques (labos de langues, sciences, cabinets d’histoire-géo, coordinations disciplinaires).

L’investissement des enseignants dans ces tâches nécessaires, particu- lièrement au travail en équipe, est nié.

En plus de la bivalence déguisée qui resurgit, cette variable d’ajustement accroît les possibilités de remplacement des collègues absents et permet des compléments de services dans plusieurs établissements.

La formation continue (dont l’offre et la pertinence doivent être revalo- risées) fait partie intégrante du métier. En dehors des obligations de ser- vices, nous faisons des recherches, préparons nos cours, corrigeons des copies, participons aux différentes réunions de nos établissements, nous nous concertons.

H. B. est professeur de lycée professionnel en lettres-histoire dans l’académie de Versailles depuis 5 ans, historienne de formation, elle nous dit ce qu’elle pense de la bivalence.

T É M O I G N A G E

La bivalence en LP

SNES : Les études universitaires « spécialisent » toujours les étudiants. Comment vivez-vous la bivalence dans des disciplines qui ne sont pas forcément très proches ?

H. B. :La bivalence peut être ponctuellement très agréable. Elle peut permettre un réel travail interdisciplinaire. Par exemple, un récit étudié en français peut servir de support pour un cours d’histoire. Cela permet de faire appel à la culture générale des élèves. Quant à la préparation des cours, elle développe l’esprit de curiosité, on reste dans une dynamique un peu universitaire qui est intellectuellement motivante. Un des problèmes de la bivalence est que je ne peux pas aller au fond des choses. Cela donne énormément de travail de recherche ; deux fois plus que pour un collègue monovalent. Je dois être constamment sur le qui-vive lorsque je lis la presse ou des livres. En plus,

avec l’ECJS qui est souvent imposée aux professeurs d’histoire-géo, cela nous fait trois, voire quatre disciplines à enseigner.

SNES :Le SNES considère qu’un enseignant doit être un spécialiste de sa discipline pour l’enseigner.

La bivalence implique que l’enseignant ne le soit pas dans l’une des deux matières. Quels problèmes cela pose-t-il pour transmettre les savoirs ? H. B. :Je vais prendre l’exemple de ma discipline.

Souvent les PLP de lettres-histoire sont historiens

« d’origine ». N’ayant plus fait de français depuis la

Première, j’avais des lacunes en grammaire et

« techniques de la langue ». L’IUFM m’a beaucoup apporté, puisqu’il nous a proposé des séances de rattrapage en français l’année de stage. Mais

aujourd’hui encore, je ne suis pas toujours à l’aise dans ces domaines. Ceci pose le problème des élèves avec un niveau très faible, tels que les CAP sortant de SEGPA, où il faut tout reprendre en français. Avec eux, je fais quasiment du FLE (français langue étrangère). Enfin, la première année en tant que néo-titulaire est très chargée. Il faudrait garder au moins une demi-journée de formation pour approfondir notre seconde matière, et apprendre à « banaliser » nos connaissances universitaires dans notre discipline de spécialité.

SNES :Le projet de loi Fillon prévoit l’introduction de PLP en Sixième. Qu’en pensez-vous ?

H. B. :L’inscription au concours de PLP était pour moi un choix. Ce n’est pas un concours par défaut. L’âge des élèves faisait partie des raisons de mon choix.

Je n’ai pas envie d’enseigner à des collégiens.

L’enseignement de l’histoire ne me poserait pas de problèmes. Par contre en français, j’en aurais, en particulier en grammaire et en structure de la langue. En plus, c’est la porte ouverte à toutes les dérives : soit nous serions à cheval sur deux établissements, soit on nous donnerait des Cinquième, Quatrième et Troisième ! Les équipes pédagogiques ne seront plus soudées, ni cohérentes. Cela risque de poser de gros problèmes.

Propos recueillis par E. M.

Loi d’orientation Commentaires du SNES

M. V.

(4)

Corrigeons

la publicité du ministre

Lundi 14 mars, le ministère publiait en pleine page

des principaux quotidiens nationaux une publicité pour vendre la loi d’orientation. Répondons-lui en corrigeant les manipulations

les plus grossières du texte et en organisant la distribution auprès des parents. Tract disponible sur le site du SNES.

0/20 De bien mauvais choix et des

oublis significatifs.

Il faut revoir le projet afin

de réduire les inégalités.

à trouver actuel

Diminuer le nombre d’enseignants Pour certains

seulement ?

= certains ne travailleront que sur le socle

et seront privés du reste !

financées par la suppression des TPE en Terminale et de tous les autres dédoublements – 12 %

mais une baisse

de 75 % des fonds sociaux en 2 ans.

traiter le décrochage scolaire ou mettre à l’écart ?

et nos propositions sur www.snes.edu

Nous ne voul ons pas de cette éc ole-là.

Il en faudrait au moins

10 000 de plus pour simplement

maintenir les taux d’encadrement

dans le second degré.

Fin de la politique des ZEP

d’une autre classeou d’une autre discipline Socle minimum pour les uns,

diversité pour les autres.

Une école à 2 vitesses ?

(5)

M É T I E R

Le point de vue de C. G., certifiée d’anglais dans un collège ZEP de Saint-Denis sur trois sujets au cœur du métier

Lycéens, parents, enseignants se mobilisent pour dire non

à la casse du service public d’éducation et exiger

d’autres choix :

un collectif budgétaire pour restituer les moyens

supprimés à la rentrée 2005 ;

une programmation des moyens pour répondre

à l’ensemble des besoins du service public ;

une autre politique

éducative qui, contrairement à celle proposée par

la loi Fillon, permette la réussite de tous.

Contre la loi Fillon

Contre la casse de l’éducation

Hétérogénéité

Bien qu’étant absolument contre les classes de niveau, je dois reconnaître que l’hé- térogénéité peut avoir des conséquences assez gênantes au niveau de la gestion des classes, et de la motivation des élèves. C’est moins évident de travailler avec des élèves ayant une grande différence de niveau, qu’avec une classe où les élèves ont les mêmes acquis, mais je reste convaincue que l’on peut faire plus de choses pour des élèves faibles dans une classe hétérogène, qu’en les mettant tous ensemble comme cela se fait parfois.

Carrière

En individualisant les carrières, on casse l’élan de corporation. Faire que chaque professeur soit payé et jugé en fonction de choix de stage, de notation, de résul- tats d’élèves, qui sait, peut-être arriveront-ils à dénaturer le métier. J’ai l’impres- sion que l’on va se trouver dans une grande entreprise où tout le monde joue pour sa place mais pas pour un service public, dans lequel tout le monde a les mêmes droits. Cela va accroître les stratagèmes douteux et les mises en scène, cela va faire mentir comme dans les entreprises. J’ai très peur que la France suive l’exemple des pays anglo-saxons où, comme en Angleterre, la paye des profs varie notam- ment en fonction des résultats de leurs élèves (donc les profs exerçants en zone sensible sont moins bien payés que ceux qui sont dans de « bons » établissements).

Le salaire au mérite est un salaire injuste, qui ne prend en compte que de fausses preuves de bon travail. Le métier est bien trop global pour que l’on puisse tirer des conclusions sur quiconque. Il me paraît aussi dangereux d’individualiser les

carrières pour la qualité de l’enseignement que l’on va dispenser: clairement, cela ne sera plus la même chose d’un endroit à un autre; on sait qu’en cassant la cohé- sion du métier, on va casser la cohérence du message éducatif, accroître les inégalités, favoriser le repli sur soi. Je suis pour un système où tout le monde est jugé sur des critères objectifs, et pas subjectifs.

Travail en équipe

Je trouve que d’un établissement à un autre, on ne travaille pas du tout de la même manière. J’aime assez pouvoir sentir que l’équipe pédagogique est sou- dée, et fait corps avec l’équipe administrative. Il y a souvent des tensions entre ces deux équipes, et cela bloque le bon fonctionnement de la vie de l’établissement. Pour moi, ce travail d’équipe idéal serait rythmé par des projets communs entre disciplines différentes, j’aime assez l’idée de voyages culturels où l’on mélange aussi bien his- toire et langues que sciences et arts plastiques. Il trouverait appui sur des réunions régulières permettant de faire le point sur les différentes questions ou remarques, sur des « stratégies de réussite » à mettre en place. Je trouve que la difficulté réside dans l’absence de régularité de la communication des équipes: chacun fait comme il peut et cela peut bien marcher si l’équipe communique facilement, mais on n’est jamais à l’abri d’un couac. Par exemple, est-ce normal de découvrir la tête de ses collègues le jour du conseil de classe? Que se passe-t-il pour ceux qui ne voient jamais personne d’eux-mêmes, quand ils ont un problème? Je suis pour plus de régularité, et donc plus… de réunions pour la mise en place du travail d’équipe.

Propos recueuillis par C. D.

(6)

D

ans le rapport annexé à la loi d’orien- tation, il est indiqué que :

« Dans le second degré, il pourrait être envisagé d’organiser des concours natio- naux à affectation académique selon les modalités suivantes :

– un seul concours national par corps et par discipline, des épreuves nationales et un jury unique comme aujourd’hui ; – la répartition académique des postes ouverts est donnée au moment de l’ins- cription aux concours. Les candidats reçus choisissent leur académie d’affectation qui sera à la fois leur lieu de stage et leur lieu de début de carrière (souligné par nous) ; – le mouvement interacadémique ne traite plus que la mobilité des titulaires. »

« La répartition académique des postes ouverts est donnée au moment de l’ins- cription aux concours » : cette modalité d’affectation assure-t-elle aux néo-titu- laires de ne pas être « expatriés » hors de leur académie d’origine comme semble vouloir nous le faire croire le ministère ? Cela voudrait dire que seul l’appel d’air dû aux mutations des personnels titulaires fait entrer les collègues novices dans les académies déficitaires…

Or si on analyse la répartition géographique des affectations des stagiaires, on s’aperçoit que seules huit académies de métropole peuvent conjuguer qualité du recrutement (taux de réussite aux concours plus élevés

que la moyenne), nombre suffisant d’admis (les besoins peuvent être couverts par le nombre d’étudiants admis aux concours) et capacité à assumer la formation initiale.

Toutes les autres académies sont défici- taires : le nombre d’enseignants à recruter est supérieur à celui des étudiants formés dans l’académie. Étant donné que certaines académies « surproduisent » des recrutés et que d’autres en « sous-produisent », les étudiants seront affectés dès l’année de stage dans une académie où ils ne souhai- tent pas forcément aller. Ils seront alors quasiment enfermés. Les besoins des autres académies étant couverts par les concours, très peu de postes resteront à pourvoir pour les collègues déjà titulaires. De plus, le nombre de postes aux concours, tout comme les emplois statutaires risquent d’être fortement revus à la baisse. En effet, les nouvelles mesures de gestion budgétaire (LOLF) appliquées à partir de janvier 2006 donneront un rôle primordial au local, en confiant la gestion des personnels aux aca- démies. Quelques conséquences en matière de recrutement : une académie aura tout intérêt à ne pas avoir trop de stagiaires, car ils deviendront des personnels de l’aca- démie dont il faudra gérer les rémunérations et les carrières… et cela coûte cher…

Mieux vaudra pour les rectorats avoir recours aux « CDI » de la fonction publique, jetables et corvéables à merci.

Il faut mettre le ministère face à ses res- ponsabilités : faciliter l’entrée dans le métier des enseignants passe avant tout par une amélioration des conditions de travail en début de carrière : aide à l’ins- tallation, connaissance de l’affectation assez tôt pour que chacun puisse s’orga- niser, horaires d’enseignement hebdo- madaires progressifs avec des complé- ments de formation plus proches des besoins des personnels, limitation du nombre de niveaux et du nombre d’élèves par classe, développement du travail en équipe et de la mutualisation des savoirs, etc. Ces mesures sont plus difficiles à mettre en œuvre, et plus coûteuses bud- gétairement, mais la qualité des débuts de carrière passe par là. C. D.

UNE MOBILITÉ BLOQUÉE POUR TOUS

Exemple de l’académie de Rennes en his- toire-géographie : lors des concours 2004, 47 candidats de cette académie ont été reçus (42 certifiés et 5 agrégés). Les besoins (capa- cités d’accueil) pour la rentrée 2005 s’élèvent à 17 personnes. 17 recrutés pourraient donc rester dans l’académie, les 30 autres devant choisir entre enseigner dans des académies déficitaires en recrutés, ou renoncer au béné- fice du concours. Pour les « extérieurs », titulaires comme stagiaires, Rennes est alors

« fermée », ses besoins étant couverts.

Concours à affectations régionalisées : la fausse bonne idée

Pour le service public, pour nos métiers, défendons nos garanties collectives

Parce qu’un service public d’éducation de qualité doit assurer l’égalité de traitement pour tous les citoyens sur l’ensemble du territoire, son bon fonctionnement nécessite un traitement égal, équitable et juste des personnels.

Parce que la destruction des barèmes nationaux pour les affectations et les carrières, au prétexte de l’indivi- dualisation, casse les cadres communs de gestion de l’ensemble des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation du second degré.

Parce qu’en déléguant des pouvoirs exorbitants aux recteurs et en élargissant les pouvoirs des chefs d’éta- blissement en matière d’évaluation, d’affectation et de promotion, le ministère choisit de porter atteinte à nos métiers et institutionnalise l’inégalité de traitement des collègues entre les académies et au sein de chacune d’elles.

Pour nos garanties collectives, nous exigeons :

•des procédures et des barèmes communs assurant l’égalité de traitement, l’équité et la trans- parence des opérations de gestion sur l’ensemble du territoire ;

– pour les mutations, ces barèmes doivent prendre en compte la diversité et la réalité des situations, garantissant la meilleure fluidité du mouvement et le droit à mutation de tous,

– pour les promotions, ces barèmes doivent permettre l’accès à la hors-classe du plus grand nombre en fin de carrière,

•l’ouverture de vraies négociations pour rétablir le respect de nos métiers et de nos qualifications, la revalorisation générale de nos carrières dans le cadre d’un service public de qualité disposant des moyens pour assurer la réussite des élèves.

Mutations, promotions 2005

amplifions la riposte !

Défendons nos garanties collectives

Signez, faites signer, diffusez la pétition en ligne

sur www.snes.edu

(7)

M O U V E M E N T I N T R A 2 0 0 5

Ouverture des serveurs le 31 mars ; (Nancy-Metz : le 29/03 ; Versailles : le 30/03).

Informations, conseils, stratégie...

L’US spéciale « Intra 2005 » n° 617

Le bulletin intersyndical national SNES-SNEP- SNUEP :

les informations essentielles, votre demande de mutation, la fiche syndicale,

tous les barèmes…

Le supplément des sections académiques :

« Partout, le SNES et ses élu(e)s à votre service »

informations académiques, les calendriers, les réunions, les permanences mutations, les coordonnées...

Le site www.snes.edu

avec les bulletins académiques.

L’entreprise à l’école ou l’école en entreprise

COMMENT ATTIRER DE NOUVEAUX ENSEIGNANTS ?

Recette Fillon

INGRÉDIENTS DE BASE : LOI D’ORIENTATION ET RESTRICTIONS BUDGÉTAIRES

Broyer finement l’attachement des enseignants aux valeurs de leur(s) mission(s)

Mélanger le déficit de plus de 10 000 recrutements à la remise en cause de la fonction de TZR Saupoudrer de promesses habilement médiatisées (aucun élève sans prof) Épicer le tout d’une pincée de rémunération supplémentaire Ajouter à ce mélange quelques gouttes de méritocratie Faire cuire à feu vif sans se soucier du temps que cela prend pour que ce plat devienne insipide Ne pas s’étonner que le produit fini n’attire pas plus de

convives.

M. V.

L

’école n’échappe pas au harcèlement

« marketing » des entreprises, spécialisées ou non dans la conception et la vente de maté- riels pédagogiques. Cette pression perma- nente sur les enseignants, sur les établisse- ments et même sur les corps d’inspection, afin qu’ils imposent l’achat de tel ou tel produit est-elle de nature à respecter la neu- tralité du service public ? N’enlève-t-elle pas une part de liberté pédagogique aux enseignants, puisque ces derniers doivent utiliser ce matériel lors des examens ? Ne

«formate »-t-elle pas les élèves, en les habi- tuant à n’utiliser qu’un seul équipement? Le recours étendu aux professeurs associés, personnes issues de l’entreprise, ne risque- t-il pas de renforcer cet état de fait ? L’enseignement technique n’est pas le seul à être touché par ce phénomène : les ensei- gnements scientifiques expérimentaux ou l’histoire-géographie le sont aussi à travers de nombreux ouvrages ou mallettes «péda- gogiques». La concentration opérée ces der- nières années dans le domaine de l’édition où la fusion de grands groupes industriels ne permet plus de diversifier l’offre et oblige les enseignants à citer en permanence la même marque, à utiliser le même manuel.

Dans le cas de l’enseignement technique, par exemple dans le domaine du génie électrique, de grandes marques n’hésitent pas à inonder les établissements et sont de fait en situation de monopole. Les ensei- gnants doivent « penser » cette marque, et les élèves « l’apprendre ». Cela entrave la liberté pédagogique des enseignants qui n’ont d’autres choix que de se servir du matériel « officiel », imposé le plus sou- vent par l’inspection. La stratégie com- merciale des entreprises est évidente : l’école forme des futurs ouvriers, techni- ciens supérieurs ou ingénieurs. En les habi-

tuant dès le départ à « penser » et à « uti- liser » une seule marque, ils auront le réflexe quasi-systématique de l’utiliser au cours de leur vie professionnelle.

Le recours plus fréquent à des professeurs associés(1), mentionné dans la nouvelle loi d’orientation, y contribuera aussi. Outre le fait qu’aucun diplôme minimum n’est prévu pour ces gens-là, aucune formation ne leur sera proposée. Comme si le métier d’en- seignant n’exigeait ni un haut niveau de qualification, ni une formation de qualité.

Quelle sera l’attitude du professeur associé d’informatique, estampillé d’une marque bien connue ou des formateurs « maison » des grandes entreprises déjà excessivement présentes dans l’éducation ? L’enseigne- ment général est tout autant concerné. Dans la filière ES, un DRH pourrait venir faire un cours sur « les relations dans l’entreprise » ou sur le temps de travail. Nos élèves seraient donc directement sous la perfusion du discours libéral. L’idée que l’école et les enseignants doivent être « informés » sur le monde de l’entreprise est explicitement formulée dans la loi d’orientation.

Le recrutement de ce type de personnels, au prétexte de diversifier l’offre d’enseigne- ment, affectera la neutralité du service public et introduira directement les entreprises au sein des classes.

Conserver un service public de qualité, indé- pendant des pressions mercantiles, suppose d’être vigilants quant à l’arrivée des pro- fesseurs associés ainsi que sur les matériels

« pédagogiques » que nous utilisons et d’im- poser une certaine variété de fabricants.■ E. M.

(1) Un professeur associé est une personne tra- vaillant dans une entreprise, hors Éducation natio- nale et qui vient donner des cours en plus de son activité professionnelle.

(8)

L’Université Syndicaliste, suppl. au no618 du 25 mars 2005, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU) 46, avenue d’Ivry, 75647 Paris Cedex 13.

Les raisons d’adhérer au SNES

En choisissant d’adhérer au SNEP, au SNES ou au SNUEP, syndicats de la Fédération Syndicale Unitaire (FSU), vous donnerez de la force à la défense de vos intérêts, des garanties collectives de nos professions et du service public de l’Éducation nationale.

Adhérer, c’est choisir aujourd’hui la lutte collective et la solidarité, la détermination à combattre la politique actuelle ; c’est aussi choisir de

construire dans la durée un mouvement portant une ambition nouvelle pour l’école.

À quelques mois des élections professionnelles, en vous syndiquant, vous renforcez les capacités concrètes d’intervention de vos élus dans les commissions paritaires académiques et nationales. Vous augmentez les moyens de l’action revendicative unitaire.

DEMANDE D’ADHÉSION

à remettre, selon votre situation, au responsable SNES de votre établissement ou à retourner à la section académique vous concernant (voir coordonnées ci-dessous)

NOM:...PRÉNOM:...

ADRESSE:...

CODE POSTAL:...COMMUNE:...

TÉLÉPHONE:...COURRIEL:...

ÉTABLISSEMENT DAFFECTATION(NOM ET ADRESSE) :...

Conformément aux textes en vigueur, 66 % de votre cotisation annuelle est déductible de vos impôts. La cotisation permet aussi de recevoir la presse de votre syndicat national, la revue « Pour » de la FSU et les publications fédérales, départementales et académiques.

Aix-Marseille : 12, place du Général-de-Gaulle, 13001 Marseille Tél. : 04 91 13 62 80 - Fax : 04 91 13 62 83 Courriel : s3aix@snes.edu

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Tél. : 02 31 83 81 60 ou 61 Fax : 02 31 83 81 63 Courriel : s3cae@snes.edu Site Internet : www.caen.snes.edu Clermont : Maison du Peuple,

29, rue Gabriel-Péri, 63000 Clermont-Ferrand Tél. : 04 73 36 01 67 - Fax : 04 73 36 07 77 Courriel : s3cle@snes.edu

Site Internet : www.clermont.snes.edu Corse :Immeuble Beaulieu, avenue du Pdt-Kennedy, 20090 Ajaccio Tél. : Ajaccio : 04 95 23 15 64 Bastia : 04 95 32 41 10 Fax : Ajaccio : 04 95 22 73 88 Bastia : 04 95 31 71 74

Courriel Ajaccio : snescorse@wanadoo.fr Courriel Bastia : s3cor@snes.edu Site Internet : www.corse.snes.edu`

Créteil :13 bis, rue Beccaria, 75589 Paris Cedex 12

Tél. : 01 44 75 13 83 - Fax : 01 44 75 13 93 Courriel : s3cre@snes.edu

Site Internet : www.creteil.snes.edu Dijon :45, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 73 32 70 - Fax : 03 80 71 54 00 Courriel : s3dij@snes.edu

Site Internet : www.dijon.snes.edu Grenoble : 16, avenue du 8-Mai-45, BP 137, 38403 St-Martin-d’Hères Cedex

Tél. : 04 76 62 83 30 - Fax : 04 76 62 29 64 Courriel : s3gre@snes.edu

Site Internet : www.grenoble.snes.edu Guadeloupe : 2, résidence « Les Alpinias », Morne-Caruel, 97139 Les Abymes Tél. : 05 90 90 10 21 - Fax : 05 90 83 96 14 Courriel : s3gua@snes.edu

Site Internet : www.guadeloupe.snes.edu Guyane : Mont-Lucas, bât. G, local C 34-35, BP 847, 97339 Cayenne Cedex

Tél. : 05 94 30 05 69 - Fax : 05 94 38 36 58 Courriel : s3guy@snes.edu

Site Internet : www.guyane.snes.edu Lille :209, rue Nationale, 59800 Lille Tél. : 03 20 06 77 41 - Fax : 03 20 06 77 49 Courriel : s3lil@snes.edu

Site Internet : www.lille.snes.edu Limoges :40, avenue Saint-Surin, 87000 Limoges

Tél. : 05 55 79 61 24 - Fax : 05 55 32 87 16 Courriel : s3lim@snes.edu

Site Internet : www.limoges.snes.edu Lyon :16, rue d’Aguesseau, 69007 Lyon Tél. : 04 78 58 03 33 - Fax : 04 78 72 19 97 Courriel : s3lyo@snes.edu

Site Internet : www.lyon.snes.edu

Martinique :Cité Bon Air, bât. B, route des Religieuses, 97200 Fort-de-France Tél. : 05 96 63 63 27 - Fax : 05 96 71 89 43 Courriel : s3mar@snes.edu

Mayotte :c/o Alain Beltrami, 14, résidence Hippocampe,

rue de la Convalescence, 97600 Mamoudzou Tél./Fax : 02 69 62 50 68

Courriel : snesmayotte@yahoo.fr Montpellier :Enclos des Lys B,

585, rue de l’Aiguelongue, 34090 Montpellier Tél. : 04 67 54 10 70 - Fax : 04 67 54 09 81 Courriel : s3mon@snes.edu

Site Internet : www.montpellier.snes.edu Nancy-Metz :15, rue Godron, BP 72235, 54022 Nancy Cedex

Tél. : 03 83 35 20 69 - Fax : 03 83 35 83 37 Courriel : s3nan@snes.edu

Site Internet : www.nancy.snes.edu Nantes :15, rue Dobrée, 44100 Nantes Tél. : 02 40 73 52 38 - Fax : 02 40 73 08 35 Courriel : s3nat@snes.edu

Site Internet : www.nantes.snes.edu Nice :264, bd de la Madeleine, 06000 Nice Tél. : 04 97 11 81 53 - Fax : 04 97 11 81 51 Courriel : s3nic@snes.edu

Site Internet : www.nice.snes.edu Orléans-Tours : 9, rue du Fbg-Saint-Jean, 45000 Orléans

Tél. : 02 38 78 07 80 - Fax : 02 38 78 07 81 Courriel : s3orl@snes.edu

Site Internet : www.orleans.snes.edu Paris : 13 bis, rue Beccaria, 75589 Paris Cedex 12

Tél. : 01 44 75 13 82 - Fax : 01 44 75 38 60 Courriel : s3par@snes.edu

Site Internet : www.paris.snes.edu

Poitiers :Maison des Syndicats, 16, av. du Parc-d’Artillerie, 86034 Poitiers Cedex

Tél. : 05 49 01 34 44 - Fax : 05 49 37 00 24 Courriel : s3poi@snes.edu

Site Internet : www.poitiers.snes.edu Reims :35/37, rue Ponsardin, 51100 Reims Tél. : 03 26 88 52 66 - Fax : 03 26 88 17 70 Courriel : s3rei@snes.edu

Site Internet : www.reims.snes.edu Rennes :24, rue Marc-Sangnier, 35200 Rennes

Tél. : 02 99 84 37 00 - Fax : 02 99 36 93 64 Courriel : s3ren@snes.edu

Site Internet : www.rennes.snes.edu Réunion :Rés. Les Longanis, bât. C, n° 7 Moufia, Sainte-Clotilde, BP 463, 97469 Saint-Denis Cedex

Tél. : 02 62 97 27 91 - Fax : 02 62 97 27 92 Courriel : s3reu@snes.edu

Site Internet : www.reunion.snes.edu Rouen :14, bd des Belges, BP 543, 76005 Rouen Cedex

Tél. : 02 35 98 26 03 - Fax : 02 35 98 29 91 Courriel : s3rou@snes.edu

Site Internet : www.rouen.snes.edu Strasbourg :13A, bd Wilson, 67000 Strasbourg

Tél. : 03 88 75 00 82 - Fax : 03 88 75 00 84 Courriel : s3str@snes.edu

Site Internet : www.strasbourg.snes.edu Toulouse :2, avenue Jean-Rieux, 31500 Toulouse

Tél. : 05 61 34 38 51 - Fax : 05 61 34 38 38 Courriel : s3tou@snes.edu

Site Internet : www.toulouse.snes.edu Versailles :13 bis, rue Beccaria, 75589 Paris Cedex 12

Tél. : 01 44 75 13 84 - Fax : 01 44 75 13 81 Courriel : s3ver@snes.edu

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