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Ouvert de 21 h. à 2 h Attractions

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HO'PE'CA

DANCING

Ouvert de 21 h. à 2 h Attractions

internationales Grand Restaurant Snack «Express»

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Jeux de quilles

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REFLETS FRIBOURGEOIS 26e année Avril 1971 No 281 11 000 tirages

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Max Jendly Tél. (037) 24 75 75 / 23 43 12 Régie des annonces:

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Suisse: Fr. 16.80 par an.

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Objectif 1981. 500e anniversaire de l'en¬

trée de Fribourg dans la Confédération helvétique. C'est cette date qu'ont pré¬

conisée les responsables de Pro Fribourg pour la restauration de la vieille ville;

cette initiative peut être présentée en parallèle avec le fort intéressant inventaire de la Rue d'Or, effectué l'été dernier par des étudiants de l'Université et dont les résultats ont été récemment remis entre les mains du Conseil communal. Ce dernier a adopté une politique précise de soutien dans la rénovation des anciens quartiers de Fribourg. Ce sont ces trois points qui nous ont servi à élaborer le dossier que nous présentons ce mois à nos lecteurs.

Photo Max Jendly - FI.

Il n'est pas trop tard pour s'abonner au

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Memento des manifestations FRIBOURG-ILLUSTRE publie chaque mois

avec le gracieux concours de l'UFT et de la Société de Développement, la liste des prin¬

cipales manifestations, annoncées suffisam¬

ment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre Fr. 5.— en timbres-poste, pour la

couverture des frais d'administration. Der¬

nier délai pour la remise des manuscrits:

le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel FRIBOURG-ILLUSTRE paraît. Les envois sont à adresser à la rédaction du jour¬

nal.

FRIBOURG 22 au 24 avril 23 avril 24 avril 25 avril 25 avril 27 avril 29 avril 28 avril 29 avril 30 avril

1er mai au 6 juin 1er mai

2 mai 2 mai 5 mai 6 mai 6 au 8 mai 7 mai 7 mai 7 au 23 mai 8 mai 8 mai 8 mai 9 mai 12 mai 13 mai 13 mai 14 mai 15 et 16 mai 15 mai

ÉCHARLENS 16 mai

ÉPAGNY 17, 18 et 24 avril MURTEN 24 avril 9 mai 23 mai

ST. ANTOINE 1er et 2 mai SALES 22, 23 mai

Halle du Comptoir Théâtre au Stalden Théâtre au Stalden Stade St-Léonard Théâtre au Stalden Salle du Conservatoire Salle du Conservatoire Ciné-Club, Capitole à 13 h. 30 et 18 h. 15 Aula de l'Université Musée d'Art et d'Histoire Stade St-Léonard

Stade St-Léonard Salle du Musée d'art et d'histoire Aula de l'Université Ciné-Club, Capitole à 13 h. 30 et 18 h. 15 Halle du Comptoir Route de la Fonderie à 17 h. 45

Aula de l'Université Pourtour de l'Aula de l'Université

Rue de Romont à 10 h.

Aula de l'Université Aula de l'Université Ville

Aula de l'Université, 15 h. 30 Aula de l'Université, 20 h. 30 Ciné-Club, Capitole à 13 h. 30 et 18 h. 15 Théâtre au Stalden Théâtre au Stalden à 23 h.

La Poya

Aula de l'Université

Halle de l'Institut Duvillard

Kermesse en faveur de la Crèche St-Etienne.

«Panique 70», par le Théâtre Création Lausanne Pantomime

FC Fribourg - FC Lucerne

Tour du canton de Fribourg pour coureurs élite, org. La Pédale Fribourgeoise

Récital, org. Service culturel Migros Récital de chant, par M. Dufour

«Pierrot lunaire», de Schönberg

«Repulsion» de Polanski, 1965.

Concert de la Société de chant de la Ville de Fribourg, avec la participation de l'orchestre Pro Musica et la Chanson de Fribourg «in corpo¬

re» Exposition «Découvertes archéologiques: Rou¬

tas nationales».

Meeting d'ouverture FC Fribourg - FC Lugano

M. Jean-René Bovy parle de Charles Pictet de Rochemont

«Auf der Treppe», d'Otto Steiger

«Premier amour», de Susumu Hami Kermesse de l'Union instrumentale

Arrivée de la 3e étape du Tour de Romandie 1971

«Los Jairas» et Dominguez, folklore bolivien Exposition «La prévention des incendies»;

ouvert de 9 à 21 heures.

Départ de la 4e étape du Tour de Romandie 1971 Concert par les Chœur et orchestre du Collège Concert de la Musique ouvrière

de Genève; «Nicolas de Flüe», de R. Honegger Course d'estafette à travers Fribourg, org. SFG Freiburgia

Concert par le Chœur des Marmouzets Concert par le Chœur des Marmouzets

«Saturday night-Sunday morning», de Karel Reisz

Lesung; H. M. Ritter liest Robert Musil Jazz at midnight: CHAMPION JACK DUPREE Concours hippique officiel

Concert par le chœur d'hommes «La Mutuelle»

Fête des Musiques Gruyériennes

Concert du Chœur d'Hommes «l'ÉCHO DU MOLÉSON»

Hôtel Enge, 20 h. 15 Akkordeonorchester Murten, Konzert Fête cantonale fribourgeoise de lutte suisse de 9.00 h. à 17.00 h.

Association cantonale de gymnastique féminine: Fête de jeunesse.

Course de Côte de Fribourg 1971

llle rassemblement des Fribourgeois du dehors . Commémoration du XXe anni¬

versaire de la mort de l'Abbé Bovet, chanoine honoraire de St-Nicolas.

15.00 h. Grand cortège.

Extrait du calendrier

La Société de chant de la Ville de Fri¬

bourg présentera au public mélomane son concert annuel dans un programme extrême¬

ment riche, le 30 avril 1971 à 20 h. 30 en l'Aula de l'Université. Renforcé pour l'occa¬

sion par son chœur de dames, il bénéficiera en outre de la participation de la Chanson de Fribourg in corpore, sous la direction de l'abbé Pierre Kaelin, et de l'Orchestre de la Ville et du Conservatoire «Pro Musica», sous la baguette de son chef, M. Jean-Pierre Haering. Des solistes de grand talent, Mme Christiane Mivelaz, alto, Mme Jean-Paul Haering et MM. Charles Jauquier, ténor, François Loup, basse, et Jean-Paul Go y, hautbois, apporteront leur concours à ce concert de grande tenue composé d'oeuvres maîtresses de Bach, Mozart et Palestrina.

C'est sous la direction de M. Henri Baeriswyl (photo ci-contre) que se produiront les 150 exécutants de ce gala musical dont nous ne doutons point du succès qu'il remportera auprès du public fribourgeois.

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Sommaire Fribourg-lllustré vous présente ce mois:

Memento des manifestations, en ville et dans le canton de Fribourg 2 Editorial, sommaire du No 281 3 Flashes de la ville de Fribourg 4 Télécommunications, hier et aujourd'hui, à Fribourg . . 7 Objectif 1981, rénovation des vieux quartiers; la Rue d'Or;

la politique de rénovation de la Commune de Fribourg 9 Disco-Service,un centre commercial au service d'un nou¬

veau quartier 12 Au terme du 2e tour 1971, Fribourg-Olympic; les jeux

sont presque faits 14 Sports: Fribourg-Olympic Mini-Basket féminin 15 Pages culturelles: expositions, musique, spectacle ... 16 Sahara 70: dernier épisode de l'expédition du Fribourgeois

Roland Dougoud 19 SOS Enseignes: Romont 21 L'Ombre de la Cathédrale: rubrique consacrée aux

Fribourgeois hors-les-murs 23 Reflets de la terre: page paysanne, par G. Bourquenoud 26 Flashes du canton de Fribourg 27 Hommage à nos défunts 29 La vente libre, en Suisse romande, du petit

manuel «Le livre rouge des écoliers» a très tôt provoqué de vifs remous. Beaucoup de bruit pour peu de choses, une fois encore. Il n'empêche que d'aucuns trouvent en ces manifestations de colère un délicieux renou¬

veau d'ambiance réactionnaire très facile à cultiver. Et lorsqu'une ville, un canton, voire tout un pays — la Romandie — se baigne à loisirs dans ce climat désuet, il s'ensuit une masse d'effets regrettables, de conclusions péremptoires et d'actions condamnables. Les crises ne tadent pas à faire surface; notre can¬

ton en a été le témoin ce mois dernier.

Le «Petit livre rouge des écoliers» n'est pas le support de peste qu'on a ainsi nommé, à tort et à travers; certes, une adaptation romande d'un livre suédois peut comporter quelques éléments discutables. Mais le besoin même de cette édition laisse transparaître une gêne, et par là une crise qui — jusqu'alors

— stagnait au niveau des sourdes colères intérieures. Aujourd'hui, cette indignation explose. Des jeunes osent dire tout haut ce qu'ils pensent des systèmes qui les en¬

tourent; des écrivains osent publier les ré¬

sultats d'une prise de température généra¬

le; ils prennent même la liberté de parler, en termes clairs et simples — trop clairs et trop simples, au goût de certains — de sujets jusqu'alors tabous. Enfin, ils donnent même des conseils pour faire aboutir légalement, ou du moins d'une façon réglementaire, des initiatives ou des protestations à l'égard d'une autorité prétendue inébranlable. Le Collège St-Michel a été le théâtre d'un tel processus, et le malaise qui s'est fait ressentir par la suite est très caractéristique de l'ambiance d'hypo¬

crisie et de totalitarisme d'un pouvoir confor¬

tablement assis sur un règlement à appliquer d'une manière très stricte et permettant tout excès presque inhumain. Il nous semble qu'un cas d'élève que la société a déshérité à un niveau presque inimaginable, ne peut être traité par une répression — inavouée mais évidente — maladroite de la part de pro¬

fesseurs ou de responsables prétendus édu¬

cateurs; preuve en est la réaction de l'en¬

semble des professeurs qui se sont désolida¬

risés de l'un de leurs collègues, fait sans

EDITORIAL

précédent sans doute dans les annales du sé¬

rieux Collège St-Michel.

Et si ce qui est devenu «l'affaire Raemy»

avait été traité avec doigté, si la société avait essayé de se revaloriser aux yeux de celui qui a souffert par elle, et si enfin le «Petit livre rouge des écoliers» avait été entre les mains de l'élève Raemy dans son plus jeune âge, peut-être n'en serions-nous pas à un tel point de désapprobation, de malaise et, presque, de ridicule...

«Le petit livre rouge des écoliers» préco¬

nise un dialogue, un vrai; dialogue il y a, aujourd'hui, mais pas dans les conditions idé¬

ales!

Max Jendly

PETIT LIVRE

ROUGE

et autres petites

choses

(4)

La Landwehr a nommé

Mgr Pierre Mamie membre d'honneur Lors de sa récente soirée chou¬

croute, présidée par M. Pierre Glasson, conseiller national, La Landwehr (Corps de musique officiel de l'Etat de Fribourg) a nommé Mgr Mamie membre d'honneur de la société,quelques heures après que ce dernier eût pris contact avec le public fri- bourgeois. Cette nomination fut applaudie par la nombreuse assemblée qui avait pris part au repas traditionnel et dans la¬

quelle on comptait encore la présence de Mgr Paul von der Weid, prévôt, et Georges Du- cotterd, conseiller d'Etat.

Mgr Pierre Mamie, en con¬

versation avec M. Pierre Glasson, président de La Landwehr. ^ Photo Christoph Pulver.

Les meilleures affiches 1970

Les meilleures affiches 1970, sélectionnées parmi quelque 600 réalisations, ont été exposées à la Place Georges-Python en mars.

Ces 26 placards, riches en cou¬

leurs qui ont agrémenté pen¬

dant plusieurs jours ce centre ville parfois bien triste, ont ob¬

tenu le diplôme du Département fédéral de l'Intérieur et sont un véritable exemple du design publicitaire d'aujourd'hui.

Photo Max Jendly - FI

Nouvelle agence de voyages à Fribourg L'agence de vente et de ren¬

seignements des voyages ESCO a ouvert une succursale à Fri¬

bourg, placée sous la direction de Mlle Rose-Marie Zbinden.

Cette dernière reçut chaleureu¬

sement ses invités au cours d'un très sympathique cocktail suivi

d'un dîner au cours duquel nous eûmes la possibilité de prendre connaissance, outre de l'agréa¬

ble ambiance de travail du nou¬

veau bureau, des diverses carac¬

téristiques d'ESCO SA.

Cette agence n'est pas à assi¬

miler au type usuel en cours;

en effet, elle vend uniquement ses voyages de sociétés, par avion, train, bateau et car, ainsi qu'un choix très étendu de vols spéciaux dans le monde entier.

Cette restriction lui évite de devoirentretenir les locaux com¬

merciaux coûteux, raison pour laquelle elle aspire à un service parfait à la clientèle avec, pour base et comme instrument de travail, son catalogue de voyages détaillé (été 1971: 84 pages, en partie en 4 couleurs, tirage 180 000 exemplaires) ainsi que son courrier ESCO, de 6 pages, destiné à sa clientèle (6 éditions par année, dont 2 en langue française.

Au cours de la réception d'inauguration, Mlle Zbinden, directrice, se félicita de l'ou¬

verture de cette nouvelle agen¬

ce sur la place, alors que M.

Wuilleret — un Fribourgeois

— directeur du siège de Lausan¬

ne, lui souhaitait le même succès que celles de Bienne, Genève et Lausanne, succès dont nous ne doutons pas un instant.

M. Wuilleret, directeur de Lausanne. ► Y Mlle Zbinden, directrice d'ESCO Fribourg. ▼

Eurotel:

Premiers signes?

On a pu voir, ces derniers temps, se monter un gigantes¬

que pilier métallique annonçant probablement la future construc¬

tion de l'Eurotel dont on parle depuis si longtemps. Ce pilier a disparu, subitement. Une autre solution a-t-elle été trouvée;

l'opposition d'une seule person¬

ne à la construction du bâtiment sur cette place a-t-elle porté?

Toujours est-il qu'il est encore temps de se poser la question de l'emplacement prévu. Si l'opportunité d'un tel établisse¬

ment est indiscutable, sa situa¬

tion l'est par contre beaucoup

moins si l'on s'en réfère à la

photographie présentée ci-des-

sus. Le dégagement des Grand-

Places était fort bénéfiq ue à notre

centre ville, étranglé entre les

nouvelles constructions. Va-t-on

alors boucher une vue splendide,

probablement l'une des plus

belles de Suisse romande et qui

attire chaque année une foule

de touristes?

(5)

5 Tramways: les

derniers vestiges ont disparu

Le quartier de Pérolles s'est vu en chantier durant tout le mois de mars dernier. En effet, les travaux d'enlèvement du dernier tronçon de rails servant aux anciens tramways de Fri- bourg, ont mis un terme à une longue attente qui aura duré 6 ans. C'est en effet en 1965 que le dernier tram de Fribourg a circulé, richement fleuri, et ses rails ont été progressivement enlevés au cours des années sui¬

vantes (coïncidence: chaque pé¬

riode de travaux d'enlèvement a précédé de peu des élections!).

Les entreprises et les employés qui ont œuvré à cette dernière étape peuvent en outre être félicités de la rapidité avec la¬

quelle ils ont porté à bien ce dur travail. La page des tramways est donc définitivement tournée;

celle des trolleybus risque de l'être dans quelques années, à moins que... (La Ville de Berne a refusé un nouveau crédit pour l'achat d'autobus; motif: POL¬

LUTION).

Avenue de la Gare:

fermeture de plusieurs commerces

En vue de la construction de nouveaux bâtiments modernes à l'avenue de la Gare, précédant la future transformation de la place de la gare de Fribourg, plusieurs magasins installés de-

Le dernier tronçon de rails est enlevé — il aura fallu 6

puis très longtemps sur cette importante artère de notre ville, ont fermé leurs portes et trans¬

féré leur commerce dans des rues plus reculées du centre.

C'est donc un pas important qui vient d'être franchi dans l'aménagement de ce point né¬

vralgique de la capitale, aména¬

gement dont on peut espérer qu'il répondra aux exigences urbanistes actuelles. Ci-dessus, une photographie du quartier appelé à disparaître.

Photos Max Jendly - FI Pour mieux vous servir

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SAHARA 70 Carnet de route de Roland Dougoud, explorateur et photographejfribourgeois

Dernière partie

Quand le hasard veut que l'on rencon¬

tre Amar ben Taleb Sessi, le grand savant sentimental Magrébin.

En début d'après-midi de ce lundi 12 octo¬

bre, j'entre dans une boutique de cadeaux- souvenirs, dans une oasis du sud tunisien.

Un homme, drapé de blanc, assis derrière sa banque, me souhaite la bienvenue.

— Vous avez fait un excellent voyage, me dit- il. C'est très beau l'Algérie et la Libye! C'est très bien d'avoir deux professions!

Cette fois c'en est trop, je reste stupéfait par tant de détails émanant d'un homme que je n'ai jamais vu. Me connaissez-vous Mon¬

sieur, lui demandais-je. Non! mais je suis le savant Magrébin. Ah!, enchanté! Amar ben Taleb Sessi m'autorise alors à lui poser quel- Amar ben Thaleb Sessi, le savant senti¬

mental Magrébin. ▼ /

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ques questions. Cet homme, dans la soixan¬

taine, tempes grises, teint brun-chocolat, pratique son art depuis 25 ans. Il parle arabe, mais aussi quelques mots de français, et pour ses «consultations», il est secondé d'un in¬

terprète. Il me dit avoir lu tout le Coran israé- lite, et avoir puisé dans ces livres ce pouvoir étrange qu'est la pénétration de l'individu.

En regardant le visage d'une personne à 3-4 mètres, il peut déjà fournir à celle-ci une foule de détails précis. Un client entre, il va le servir, et en attendant me laisse parcourir des coupures de presse. Des articles le con¬

cernant ont été écrits dans une dizaine de langues, dans une quantité de revues; jour¬

naux mensuels de pays pour le moins éton¬

nants: URSS, France, USA, Suède, Suisse, Maroc, et j'en passe...

Le client part, avec un tapis sous le bras.

Mon hôte m'explique les nombreuses visi¬

tes qu'il reçoit, tout en précisant qu'il est le seul dans tout le Magreb à exercer ce «mé¬

tier». Les plus éminents hommes d'Etats de notre planète sont venus à lui. Nombre de starlettes, de chanteuses, d'artistes viennent de toutes parts.

Buvons le thé! Il est aussi chiromancien.

Je finis par lui tendre ma main...

— A mon retour en Suisse, un grand cadeau m'attendra au bureau (exact)

— Problèmes avec de la pellicule noir/blanc utilisée en voyage (hélas que trop exact)

— Heureux en novembre (c'est vrai !) Vue de Ghardaïa, Algérie, capitale de la vallée du M'sab. ▼

En haute mer, avec les pêcheurs kerken- niens. ^

— Triste par la suite, à cause d'un ami (exact encore)

— Un de mes amis va mourir (son heure n'est pas encore venue)

— Je visiterai un pays au début 1971 (à con¬

trôler...)

— Vivrai très vieux... (je connais l'année de ma mort)

— Je voyagerai à travers le monde (excellent)

— Et bien d'autres choses encore, qui ne regardent que moi...

Jeudi 15. 10. 70, 63e jour, 32°

Procède durant quelques jours à des repor¬

tages photographiques dans différentes éco¬

les du sud Tunisien.

18. 10. 70. Quitte Sfax en bateau pour me rendre sur l'île de Kerkenna. Là, durant une semaine, j'effectue une série de reportages en haute mer avec les fameux pêcheurs ker- kenniens. L'île est longue de 38 km., large de 2 à 8 km., et compte une dizaine de petits villages. Deux hôtels, actuellement fermés, attendent patiemment les touristes de l'été 1971.

Dimanche 25. 10. 70, 73e jour

Je rends visite à mes amis Français, Françis et Martine. Charmante soirée en ville de Tu¬

nis.

Lundi 26. 10. 70, 74e jour, 28°

17 h. 45 «l'Avenir» quitte le port de Tunis- La Goulette. La mer est parfaitement plate, pas une vague, ciel beau bleu, belle traversée en perspective.

Mardi 27. 10. 70, 16 h. 30, nous accostons dans le port de Marseille. Longs et stricts contrôles de santé, car nous sommes en pro¬

venance de pays contaminés par le choléra.

Mercredi 28. 10. 70, 76e jour

Dans ma 2 CV chargée au maximum, une toute petite place est réservée à un charmant fennec, renard des sables, que j'amène au pays. Cet animal va indirectement me causer les pires ennuis à la douane de Perly. On n'entre pas un animal africain en Suisse com¬

me on glisse une lettre à la poste...

On téléphone au service vétérinaire fédé¬

ral à Berne, puis à celui des cantons de Fri- bourg et Genève, et enfin au vétérinaire de frontière. Après avoir dormi sur place, je finis par obtenir pour mon fennec un permis d'entrée en ville de Genève, et l'obligation de vacciner l'animal contre la rage le jour même. Puis enfin, sans autre embûche, j'arrive à Fribourg dans la soirée du vendredi 30. 10. 70.

Derrière moi, 78 jours d'expédition, un long et vivant voyage. Un désert que je veux revoir très bientôt!

Vous qui me lisez, vous pouvez aussi partir pour le Sahara. Un tel voyage n'a en fait rien de bien particulier, si ce n'est peut-être le dangerde partir seul dans de telles régions!...

Texte et photos: Roland Dougoud

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Objectif 1981 Enquête FI — Photos Max Jendly

Objectif 1981, c'est d'abord un slogan lancé par le mouvement

«Pro Fribourg» qui oeuvre de¬

puis de longues années pour la sauvegarde des anciens quar¬

tiers. Cette date est un délai d'une dizaine d'années et verra, surtout le 500e anniversaire de l'entrée de notre canton dans la Confédération helvétique. Pro Fribourg a voulu marquer cet événement en se donnant un objectif précis et de taille: la restauration de l'ensemble du Vieux Fribourg, à laquelle le mouvement apportera son sou¬

tien maximum jusqu'en 1981.

Mais ce n'est pas le projet fort intéressant de Pro Fribourg, que nous allons traiter dans ce dos¬

sier. L'opération n'est encore pas assez complètement définie et nous aurons l'occasion d'y re¬

venir plus tard. Pour Fribourg- lllustré, l'Objectif 1981 est un prétexte pour pouvoir présenter une défense des Vieux quartiers et leur restauration, sans tom¬

ber dans la contemplation rétro¬

grade d'un passé excluant tout regard vers l'avenir. C'est donc dans un esprit d'ouverture vers le futur, avec le soutien de thèses urbanistes remettant à sa juste place la conception de la Cité, que nous ouvrons nos colonnes au problème épineux de la réno¬

vation de la vieille ville de Fri¬

bourg. Cette enquête pourrait d'ailleurs s'appliquer sans gran¬

des modifications à d'autres lo¬

calités du canton ou de Suisse, mais nous avons la chance de

posséder à Fribourg l'un des ensembles médiévaux les plus vastes et homogènes.

La politique de la commune On ne saurait traiter de la rénovation des vieux quartiers en ne tenant compte que de l'aspect extérieur et en ignorant délibérément le problème des logements. Seuls certains esthè¬

tes en sont capables, mais ils ont fait assez de tort à la commu¬

nauté jusqu'à aujourd'hui pour qu'on leur laisse encore la moin¬

dre possibilité de sévir. Le Con¬

seil communal en est conscient et il a cherché des solutions te¬

nant compte aussi bien de l'atta¬

chement des propriétaires à leurs bâtiments et de l'existence d'une couche d'habitants fidèles à leurs quartiers, que de la mou¬

vance d'une autre partie de la population et de la modestie des moyens financiers de beaucoup.

C'est ainsi qu'il a défini une poli¬

tique d'intervention que nous allons tenter de développer ici.

De nombreux bâtiments pré¬

sentent des façades d'une réelle valeur artistique; il en est de même pour certains éléments, beaucoup plus rares, des inté¬

rieurs. Leur conservation ou leur restauration est onéreuse.

Le Conseil communal aide alors les propriétaires par une subven¬

tion fixée généralement au 10%

du coût des travaux, le seul cri¬

tère d'intervention restant la valeur artistique. De plus, l'in¬

térieur des bâtiments est sou¬

vent en mauvais état et la dispo¬

sition des locaux n'est pas tou¬

jours très heureuse. Il manque des installations sanitaires et de chauffage, dont le coût élevé risque de rendre les loyers prohibitifs. La Commune exa¬

mine alors, sur demande et de cas en cas, les modalités des transformations envisagées, la situation personnelle du pro¬

priétaire et appuie certains cas difficiles pour permettre une restauration justifiée. Elle met l'accent sur la création de plus grands appartements et n'aide pas la construction de studios, le besoin réel restant les grands logements fami¬

liaux.

La Commune estime qu'elle ne doit pas acquérir directement les immeubles pour les transfor¬

mer; il y en a plus de 1000 dans les quartiers protégés! Mais elle a décidé d'appuyer la Société pour l'amélioration du logement populaire qui possède des mai¬

sons dans la vieille ville, et de faciliter à cette société coopéra¬

tive à but idéal l'acquisition et la rénovation d'immeubles en l'Auge et à la Neuveville. Enfin, elle est prête à subventionner au titre de HLM, dans la mesure où les conditions légales sont remplies, la création d'apparte¬

ments dans les anciens quartiers.

Elle a déjà pris une décision de principe en faveur d'un impor¬

tant projet présenté par la pa¬

roisse de Saint-Jean.

La Sté pour l'amélioration du logement populaire

La collaboration avec la Socié¬

té pour l'amélioration du loge¬

ment populaire présente un caractère particulier. Cette so¬

ciété a été fondée en 1922 sous une forme coopérative; son ca¬

pital est de 166 000 francs. Elle se propose de mettre à la dispo¬

sition des personnes nécessiteu¬

ses ou de revenu modeste, des appartements sains et à un prix raisonnable. La commune de Fri¬

bourg et d'autres administra¬

tions ou œuvres sociales, ainsi que de nombreux particuliers, y détiennent des parts sociales.

La société, fondée sur l'initiative d'Athanaïse Clément et recon¬

nue très tôt d'utilité publique, possédait en 1966 9 immeubles dont certains devaient être com¬

plètement rénovés. Une nou¬

velle politique fut mise au point entre son comité, présidé par M. André von der Weid, ancien directeur de la Banque de l'Etat (notre photo), et la Commune, politique qui peut être définie de la manière suivante;

afin d'être en mesure de réno¬

ver et d'acquérir de nouveaux immeubles en vue de leur réno¬

vation, la société renonce pour quelques années à verser un di¬

vidende sur son capital social;

les loyers étant extraordinai re¬

ment bas, elle les réadapte, mais de manière à ce qu'ils demeurent extrêmement raisonnables. Elle entreprit alors la rénovation de plusieurs de ses propres immeu¬

bles et se déclarait prête, avec l'aide de la Commune, à en acquérir de nouveaux;

de son côté, la Ville est d'ac¬

cord de garantir les deuxièmes hypothèques et de verser une subvention d'exploitation pen¬

dant quelques années, pour per¬

mettre à la société de supporter la charge d'achats et de rénova¬

tions. Les opérations bancaires se déroulent, en principe, par l'intermédiaire de la Caisse d'épargne de la Ville qui les finance. Enfin, les maîtres d'état qui effectuent des travaux sont invités à prendre des parts so¬

ciales, ce qu'ils font générale¬

ment volontiers.

Ainsi, par une collaboration générale des sociétaires, des lo¬

cataires, de la Ville, de sa Caisse d'épargne et des maîtres d'état, on parvient à mettre à disposi¬

tion des logements sains et mo¬

dernes, à des prix très aborda¬

bles.

Enfin, sur le plan financier, la Commune a constitué, il y a de nombreuses années déjà, un fonds pour l'assainissementd'im- meubles, fonds qui présentait à la fin 1970, un solde de plus de 900000 francs. Elle a mis ce fonds à contribution dans une trentaine de cas, pour une somme de près de 200000 francs pour des réno¬

vations de façades, ce qui corres¬

pond à près de 2 millions en tra¬

vaux. Pour les intérieurs de mai¬

sons, elle a versé, dans 5 cas, un total de 50 000 francs. En ce qui concerne la Société pour l'amé¬

lioration du logement populaire, elle a pu acquérir 7 immeubles grâce au soutien de la Commune.

Cette dernière lui a encore pro¬

mis des subventions échelon¬

nées sur 10 ans, d'un montant total de 225 000 francs; la socié¬

té possède actuellement 16 im¬

meubles, avec près de 90 loca¬

taires, et s'efforce de procéder à des rénovations de plusieurs maisons contiguës, comme ce sera le cas l'an prochain, à la rue des Forgerons où 4 maisons voi¬

sines seront restaurées (notre photo).

A L'un des disparus ! Rue d'Or 1970

Nous l'avons vu, Fribourg est, en Suisse, la dernière ville mé¬

diévale de dimension moyenne qui ait survécu à l'industrialisa¬

tion. Elle possède encore un grand nombre d'églises, de cou¬

vents, d'édifices publics, deux tiers de ses fortifications et plus de mille maisons bourgeoises et patriciennes. Environ 150 d'en¬

tre elles montrent encore une fa¬

çade gothique tardive.

Les autorités de la ville, cons¬

cientes de ces valeurs, ont mis sur pied, en 1970, une loi sévère afin de protéger l'aspect pitto¬

resque des maisons bourgeoises et d'empêcher ainsi toute future transformation ou destruction de quartiers historiques. Dans le même but, un poste de conser¬

vateur des monuments histori¬

ques du canton de Fribourg a été créé en 1968. Malgré une loi très stricte, il manque, pour la protection de cette ville gothi¬

que de rang européen, non seu¬

lement un plus grand nombre de spécialistes et des moyens financiers plus vastes, mais aus¬

si les bases scientifiques: un INVENTAIRE, un plan d'a¬

ménagement.

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(11)

11 Par sympathie envers leur

ville d'étude, les étudiants du séminaire d'Histoire de l'art de l'Université de Fribourg ont consacré une partie de leurs vacances à l'inventorisation des maisons bourgeoises. MM. Al¬

fred Schmid, professeur à l'Uni¬

versité, Etienne Chatton, con¬

servateur des monuments histo¬

riques, et Andres Moser, char¬

gé de l'inventaire des monu¬

ments d'art bernois, se tenaient à disposition des étudiants. Ce travail a été soutenu financière¬

ment par l'Etat de Fribourg et la Ciba Photochimie. Le groupe de jeunes a étudié principalement la rue d'Or, en l'Auge, qui est composée aux trois quarts de maisons gothiques. Les résultats de l'enquête ont été remis au syndic de la Ville, M. Lucien Nussbaumer, qui les a transmis au conservateur des monuments.

L'établissement d'un inven¬

taire historique pour tout un quartier est une pratique fort répandue dans cette seconde moitié du 20e siècle. Le but en est double: protection, mais aus¬

si remise en état d'importants vestiges d'un passé bâtisseur.

De plus, l'opération lancée par les étudiants à la rue d'Or de¬

vrait être un précédent à l'éla¬

boration d'une méthode d'in- ventorisation des anciennes mai¬

sons d'habitation, à l'émulation de l'Etat et de la Commune en vue d'établir une documentation comparable sur chaque maison

— seule base possible pour une étude prospective globale —, et à l'éveil de l'intérêt et de la compréhension pour les valeurs multiples de la vieille ville, au¬

près de la population, des milieux politiques, administratifs et scientifiques.

Quant aux résultats de l'en¬

quête, il en ressort que les an¬

ciennes maisons de la rue d'Or sont intéressantes pour les rai¬

sons suivantes:

— elles sont, dans leur ensem¬

ble, les plus anciennes et les mieux conservées de Suisse;

— elles constituent une fraction particulièrement importante du complexe urbain fribour- geois, unique en son genre;

— elles sont actuellement gra¬

vement menacées, tant par des assainissements ou des rénovations mal conçues,que par la spéculation ou, pis en¬

core, par l'indifférence!

— elles n'ont été scientifique¬

ment inventoriées que très superficiellement, ou même, pour la plupart, pas du tout;

— elles entrent dans le cadre du règlement communal du 8 mai 1970 sur la Vieille ville, destiné à promouvoir des restaurations et assainisse¬

ments conformes aux princi-

▼ L'un des ensembles réno¬

vés par la Sté pour le loge¬

ment populaire.

pes respectés aujourd'hui en la matière;

— elles préoccupent également les autorités cantonales, qui ont nommé en 1968, un con¬

servateur des monuments historiques, dont l'une des tâches réside précisément dans la sauvegarde du patri¬

moine artistique et historique incomparable que représente le vieux Fribourg;

— enfin, elles sont comprises dans l'objectif de Pro Fribourg pour 1981 : achèvement de la

En tête de la page précé¬

dente, on voit une maison fort bien rénovée. Qui pour¬

rait croire que l'intérieur en est délabré à ce point?

restauration de toute la ville ancienne.

Les chiffres, eux aussi, sont surprenants: sur 40 maisons de la rue d'Or, il en existe 2 seule¬

ment qui disposent du confort, et 7 sont insalubres. Certaines façades ont été restaurées à grands frais, alors que l'intérieur du même bâtiment est pratique¬

ment invivable (notre photo)!

Qu'en conclure? La Ville de Fribourg a pris conscience du problème des vieux quartiers.

Elle a adopté une politique d'in¬

tervention laissant, à notre avis, une trop large liberté d'action des particuliers qui, en même temps, ont souvent une peine énorme à trouver les fonds né¬

cessaires à une restauration com¬

plète; le 10% de soutien nous paraît faible, malgré les possibi¬

lités d'apports du Heimatschutz et de la Confédération. Il serait peut-être intéressant que la Ville répète incessamment ses deman¬

des à la Confédération pourque celle-ci lui alloue des subven¬

tions nettement supérieures;

là alors, un véritable soutien serait possible. Quant au con¬

servateur des monuments his¬

toriques, son opportunité est indéniable, mais ne serait-il pas plus prudent de l'obliger à con¬

sulter des commissions plus complètes dans des décisions importantes dans le genre de celle concernant «La Ville de Paris»? Certes, son apprécia¬

tion esthétique dénote généra¬

lement d'un goût certain, mais chacun a un goût différent qui n'est peut-être pas toujours va¬

lable dans l'absolu.

▼ M. von der Weid, prési¬

dent de la Sté pour le loge¬

ment populaire.

Et enfin, il serait bon que la commune de Fribourg mette au net la question de l'aménage¬

ment du territoire, un plan qui, légalement, devrait être déjà élaboré depuis plus de deux ans et que bien des commu¬

nes du canton ont déjà mis sur pied, à gros frais. Car si la réno¬

vation de la vieille ville est un aspect important de la Cité, le développement boîteux de cette dernière risquerait d'engloutir les anciens quartiers dans une masse chaotique disproportion¬

née. Que de vains efforts réduits alors à néant.

mj

(12)

BEAUMONT FRIBOURG

Le

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Alimentation générale Produits frais

Produits laitiers Produits surgelés Fruits - Légumes Vins - Liqueurs

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Chaque jour: une gamme d'actions à des prix spectaculaires

A l'intérieur du magasin se trouve une boucherie-charcuterie

avec toutes les spécialités pour les gourmets.

(13)

13 Le quartier de Beaumont, à

Fribourg, relativement neuf, s'agrandit sans cesse pour re¬

joindre déjà celui |de la Vignet- taz. Autant de nouveaux loca¬

tifs, autant de bouches à nourrir, autant de magasins à ouvrir.

Devant ce développement ur¬

bain subit s'est constituée une nouvelle chaîne de magasins dont le premier maillon s'est installé au carrefour de la Rte de la Gruyère et de Champriond, le Disco-Service.

D'une surface de quelque 200 m

2

et d'un volume total de près de 500 m

3

, le nouveau Disco- Service s'est ouvert en octobre 1970. Il offre à une clientèle grandissante un assortiment d'ar¬

ticles de marque, de première qualité, à des prix discount, voire inférieurs aux catégories usuelles du discount. Cet assor¬

timent couvre la totalité de l'alimentation et certains do¬

maines ménagers: une bouche¬

rie bien achalandée (auparavant installée à la rue de Lausanne), un rayon très riche en légumes et fruits, tous aliments surgelés et en conserve, produits laitiers, vins, liqueurs, eaux minérales, produits d'entretien, etc. Ce sont ainsi plus de 800 articles qui sont destinés à alimenter la clien¬

tèle du quartier, et, pourquoi pas, de la ville.

Mais c'est surtout au niveau des prix que Disco-Service est surprenant. En effet, grâce à un calcul serré de la rentabilité, la marge étant réduite mais s'appliquant sur une plus grande quantité de produits vendus, le magasin offre des articles à des prix extrêmement bas, en plus des actions hebdomadaires infé¬

rieures aux prix déjà barrés.

Disco-Service s'intègre par¬

faitement à son environnement;

de larges baies laissent pénétrer une lumière très intense. De l'intérieur du magasin, il est possible de voir, de partout,

Disco-Service: Première qualité - Prix discount

'IÈW- «Ä toute l'activité du quartier, comme les passants peuvent observer à tous loisirs l'intérieur du Discount.

Faire une visite à Disco-Ser¬

vice, c'est s'assurer d'avance une bonne nourriture et, sur¬

tout, acheter plus pour moins.

A L'alléchante boucherie te¬

nue par M. Robert Curty.

▼ Le «coin Actions», tou- -4 jours intéressant pour le

budget de la ménagère.

Photos Christoph Pulver et Max Jendly - FI.

Publi-reportage ASSA-FI

Y Disco-Service touche tous les domaines de l'alimen¬

tation.

(14)

Raoul ANDREY, 18 ans, 187 cm., étudiant, 7 x international junior.

Dominique CURRAT, 21 ans, 188 cm., étudiant,

23 x international A.

Pierre CURRAT, 19 ans, 196 cm., apprenti dessinateur 8 x international A.

Entraîneur: Robert KOLLER, 32 ans, 193 cm., ing. économiste, 3 x international A tchécos.

Sir,

Claude DÉNERVAUD, 17 ans, Gabriel DÉNERVAUD,25ans, J.-B. DÉNERVAUD, 19ans, Pierre DUMOULIN, 20 ans, René EGGER, 23 ans, 181 cm., étudiant,

5 x international junior. 193 cm., employé de banque, 184 cm., étudiant.

2 x international A.

or

\

Philippe GREMAUD, 25 ans, Eric KUND, 27 ans, 182 cm., ingénieur ETS, 198 cm., mécanicien, 33 x international A. 52 x international A.

1 x international A. 178 cm., étudiant,

16 x international junior. 182 cm., laborant.

\,

Alain RENEVEY, 19 ans, 188 cm., employé de com¬

merce.

André SUDAN, coach. Hagop TUTUNDJIAN, 34 ans, 188 cm., bijoutier, 49 x international libanais.

Les jeux sont presque faits

Mais ne nous emballons pas. Certes, Fribourg-Olympic a de fortes chances de remporter le titre de Champion suisse 1971 de basket-ball, mais il faut encore compter avec les dernières rencontres qui seront déterminantes. A quelques jours de la fin du 2e tour, l'équipe fribourgeoise est en tête du classement et la coupe est à portée de main.

Les joueurs sont maintenant fortement stimulés par leur maître, l'excellent tacticien Robert Koller, basketteur slovaque et ancien pilier du Slovan Bratislava. Après l'ère Tutundjian, Fribourg-Olympic connaît à nouveau la fièvre des fins de championnat glo¬

rieux; Robert Koller, tout en se montrant prudent, est resté optimiste jusqu'au bout, et il a gardé confiance en ses «Bleu et Blanc» auxquels il a réussi à inculquer une très forte discipline tactique. Très sportivement, il déclarait dernièrement à un journaliste:

«Quel que soit le résultat de nos dernières rencontres, le véritable gagnant sera le basket, car ces confrontations seront explosives à souhait!». Explosive; voilà le terme qui peut s'appliquer à toute la dernière saison du Fribourg-Olympic qui a porté bien haut dans le sport suisse, les couleurs fribourgeoises.

Marc lorson Photographe

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Fribourg - Olympic

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club, pour leur grande sportivité au

cours de cette dernière saison.

(15)

Fribourg-Olympic BBC:

La relève féminine Nous terminons, ce mois, la présentation des équipes du Fribourg-Olympic Basketball Club. Ses différentes formations qui, dans toutes les catégories, placent le sport fri- bourgeois aux premières loges, méritaient une attention toute particulière et nous som¬

mes persuadés que nos lecteurs auront su apprécier et juger l'excellente tactique de préparation au renouvellement constamment possible des équipes-fanion, atout majeur

du Fribourg-Olympic.

L'équipe présentée ci-contre est le Mini¬

basket féminin, dont le coach infatigable est Mme Koller, épouse de l'entraîneur de la 1re équipe. Les équipes de Mini-Basket ont vu le jour sur l'initiative de MM. André Py- thoud, André Schneider et André Wuilloud, élite sportive fribourgeoise.

Grâce au Fribourg-Olympic BBC, le basket a acquis ses lettres de noblesse dans notre can¬

ton; un véritable équilibre existe à nouveau entre les différents sports pratiqués chez nous, répartissant ainsi plus justement l'intérêt des sportifs fribourgeois pour leurs clubs locaux.

C'est là l'une des grandes victoires du Fri¬

bourg-Olympic.

Lecteurs fribourgeois Attention !

Le prochain numéro de Fribourg-Illustré

sera consacré en grande partie aux Fribourgeois hors-les-murs en vue du

3e Grand rassemblement de Sâles

qui aura lieu les 22 et 23 mai 1971

Vous qui avez de la famille ou des amis hors-les-murs,

vous qui habitez en dehors de votre canton et qui vous

intéressez à la vie des cercles fribourgeois disséminés dans toute la Suisse,

réservez à temps le numéro spécial de mai 1971

(No 282) de

Fribourg-Illustré

(16)

Jean-Jacques Hofstetter et Narcisse Niclass:

Art hors-les-murs

Ces deux jeunes artistes fribourgeois qui se présentent ensemble au public des galeries depuis plusieurs mois, avaient déjà réuni un grand nombre de suffrages à la Maison des jeunes du Botzet, à Fribourg. Ils ont mainte¬

nant franchi les frontières de notre canton pour exposer à la Galerie-Club de Neuchâtel où ils ont remporté un très grand succès.

Narcisse Niclass, au travers de ses huiles, sculptures et gouaches, s'est essayé à l'im¬

pressionnisme comme à la représentation plus brutale des problèmes du monde actuel avec un égal bonheur.

Les bijoux ciselés et émaillés de Jean-Jac¬

ques Hofstetter démontrent une grande sour¬

ce d'inspiration constituant un ensemble très décoratif.

Au cours du vernissage, Jean-Luc Schorde- ret faisait une synthèse musicale des tendances des deux jeunes artistes auxquels nous sou¬

haitons de connaître le succès qu'ils méritent.

y Bijoux de J.-J. Hofstetter.

*p-"'

i' >

V

▼ Narcisse Niclass devant ses toiles.

Photo Leo Hilber

Jean-Louis Tinguely:

Mouvement... statique La Galerie de la Cathédrale a présenté, le mois dernier, une riche exposition de l'artiste fribourgeois Jean-Louis Tinguely.

Nous n'avons pas la prétention de présenter ce peintre qui, depuis de longues années, a su se faire une place de choix dans le monde culturel du canton. Notons tout de même quelques impressions qui nous sont restées au travers de l'univers subtil de Tinguely.

Son oeuvre est beaucoup plus que de la simple photographie, comme beaucoup le prétendent à tort. Il y a, dans les humbles spectacles présentés, un inquiétant arrêt du temps, inexplicable et apparemment inexora¬

ble. L'artiste observe, dans un paysage à priori banal, une situation ou un mouvement qu'il arrête, subitement, rendant au silence un monde englouti par le tourbillon du temps.

Il le pose, lui rendant sa véritable valeur dans un contexte de sérénité bienfaisante. La re¬

cherche de représentation picturale tendant à la perfection est un atout important à l'actif de Jean-Louis Tinguely qui n'a pas fini de nous surprendre.

Photos Christoph Pulver mj

Yvonne Duruz:

Fenêtres

Après deux expositions futuristes, l'Art Factory Gallery a abrité pendant quelques jours les récentes œuvres d'Yvonne Duruz consacrées à la représentation des «Fenê¬

tres». Curieuse étude qui démontre l'ima-

ff %

A Extrait d'une « Fenêtre».

gination, la sensibilité toute féminine de l'artiste et son ouverture d'esprit vers un monde souvent difficile à percevoir dans ses détails les plus banals. La progression cons¬

tante d'Yvonne Duruz dans la fraîcheur de ses

toiles permet les plus grands espoirs et nous

attendons sa prochaine exposition avec une

grande impatience.

(17)

17

MIREILLE MATHIEU : Le triomphe du courage Mireille Mathieu, c'était avant tout une

nouvelle Piaf. La chanson française manquait de tête d'affiche à la fois populaire et convain¬

cante; on en a fabriqué une, stéréotypée, à la silhoutte et au folklore familial touchants.

Mais Mireille a changé. Elleaacquis un métier, de la voix (ce qui est très rare) et une certaine présence personnelle.

Le nombreux public venu l'applaudir au Livio a été servi. Dès les premières minutes, l'artiste a su le séduire par sa spontanéité et l'honnêteté de son travail. Se dépensant à fond dans un répertoire varié où la bonne chanson ne tardait pas à se dévoiler, elle a prouvé ses grandes possibilités et son souci de recherche d'un style qu'elle n'est pas loin de trouver.

Championnat fribourgeois 1971 des variétés

Un public très nombreux n'a pas tardé à remplir l'Aula magna de l'Université pour assister à la finale du Championnat fribour¬

geois des variétés 1971.

14 concurrents tentaient leur chance dans ce concours lancé par le chanteur Gaby Mar¬

chand: dans l'ordre, Guy Sansonnens, Chan¬

tai Sudan, The Broadway Stars, Gilbert Vau- cher, Roger Guisolan, Carmen Dumoulin, André Marro, Toni's Band, Jiirg Hofer - H.-U.

Fluckiger, Germaine et Thérèse Kolly, Gérald Kaiser, André Schmidt, Tac-Orchester et Anne Macherel.

Photo Max Jendly - FI

Nous avons eu la possibilité d'assister à la répétition précédant le spectacle; et là, sans projecteurs ni costumes utrilants, nous avons découvert une recherche de qualité, patiente et finalement payante, grâce à laquelle Mireil¬

le Mathieu ne peut plus tomber dans la mièvrerie ni la médiocrité.

Nous reprocherons toutefois les deux der¬

niers numéros du spectacle; «Ma pomme», encore une imitation discutable, et le tango avec son professeur de danse, démonstration scénique sans intérêt et d'un humour un peu lourd.

Mais le final était très vite oublié; Mireille nous avait éblouis auparavant.

mj

I

A S

f

▼ Les 14 finalistes du championnat

I r*l"J =1 Heinz Bigler: compromis

Les amateurs de jazz fribourgeois ont été conviés à un excellent concert donné par le groupe bernois «Four for jazz». Composé de Heinz Bigler, sax alto, Joe Hayder, piano, Isla Eckinger, contrebasse, et Hans-Peter Giger, batterie, le quartet livra au public un message abrupt, à la limite du néo-bop et du Free jazz. Sans atteinte à la grande connais¬

sance technique des interprètes, nous nous poserons la question du compromis entre les deux tendances musicales citées et le malaise qui en est parfois ressorti. Mais le jeu subtil de chaque musicien pris individuellement était si communicatif que ce déséquilibre était vite oublié au profit d'une délicieuse dégustation mélodique.

La classe des musiciens de ce groupe a valu au public du «Jazz at midnight» une soirée de grande qualité.

Heinz Bigler.

Les jurys, délibérant en toute objectivité, portèrent leur choix sur Germaine et Thérèse Kolly qui sortirent premières au palmarès avec une séduisante chanson hébraïque inter¬

prétée avec sensibilité et justesse.

Après l'entracte, la vedette du spectacle, Bernard Haller, très connu depuis ses passa¬

ges fréquents à la télévision, sut se démontrer le fantaisiste que l'on attendait. Tour à tour malicieux, naïf et gentil, parfois aigre mais toujours optimiste, Haller emballa son public dans un humour très convaincant.

Notons enfin l'intervention de Gaby Mar¬

chand, accompagné par son bassiste Jacques Godel, qui dédia trois de ses chansons «à ses amis objecteurs».

La participation à ce championnat 1971 est réjouissante; elle prouve une fois de plus l'importance de la chanson dans les moeurs fribourgeoises.

-4 Bernard Haller

(18)

«Ohé là-bas» et

« La Voix humaine»:

Constante recherche Pour son 5e spectacle, la troupe d'expres¬

sion française du Théâtre au Stalden a choisi deux pièces très ardues; «Ohé là-bas» de William Sarroyan, et «La Voix humaine» de Jean Cocteau.

Les deux interprétations de la troupe se complètent et les pièces, pourtant fort diffé¬

rentes, laissent transparaître une même solitude alliée à la fatalité, et aboutissant à un désespoir plus ou moins nuancé. Dans un décor ramené au strict minimum et dénué de tous artifices faciles, le jeu des comédiens a su rester sobre, sans jamais tomber pour autant dans la banalité et l'ennui. Certes, l'interpré¬

tation a manqué par moments de maturité;

mais le choix de monuments théâtraux tels que ces deux pièces peut être dangereux pour des amateurs quand on sait que peu de professionnels osent s'y attaquer. La jeune troupe du Stalden n'a pas hésité à contrer la difficulté et l'expérience de ses membres ne peut qu'en ressortir enrichie.

Photos Eliane Laubscher

A«Ohé là-bas» «La Voix humaine»y

A Fernand Reynaud Photo Max Jendly

Fernand Reynaud:

«On ne juge pas une ville sur un crétin»

Y Les Colombaïoni Photo Max Jendly

Fernand Reynaud a, une fois de plus, attiré un public très nombreux au Théâtre Livio.

Alors que son spectacle des années précé¬

dentes laissait présager une soirée délirante, la représentation 1971 a été très moyenne, presque décevante. Faut-il en accuser l'artiste, peut-être mais avec mesure; comment peut-il réagir favorablement devant un public auquel il doit expliquer la plupart de ses gags, et qui n'hésite pas à critiquer ouvertement — ce fut le cas cette année — la répétition de ses sket¬

ches. «On ne juge pas une ville sur un crétin», répondit astucieusement Fernand Reynaud au spectateur qui lui avait lancé la remarque.

Mais le malaise était là et le mythe était quel¬

que peu abîmé; l'artiste ne se remit pas vrai¬

ment de l'incident et il bâcla des numéros sur lesquels il s'attarde plus longtemps sur les grandes scènes. Il remporta tout de même les applaudissements du public, mais ce triomphe demeurait très mitigé.

Il reste à souhaiter que la prochaine fois — si prochaine fois il y a — le public saura se mettre au diapason de l'humour par¬

ticulier de l'artiste, considéré partout comme le plus grand du moment.

mj

Les Colombaïoni:

Clowns du désespoir

Fribourg a eu la chance d'accueillir, trois soirs de suite, deux clowns-cascadeurs-acteurs jongleurs et trapézistes de grand talent et de renommée mondiale; Les Colombaïoni, de Rome. Rendus célèbres par «La Strada» et

«Les Clowns» du cinéaste italien Fellini, et par la mémorable course de char de «Ben- Hur», Carlo et Alberto sont les représen¬

tants typiques de l'art séculaire de la Comedia dell'arte. Descendants d'une famille qui se transmet de père en fils les secrets du métier, ils font rire, dès la première minute du spec¬

tacle; et le rythme ne s'interrompt pas une minute. Les Colombaïoni observent les réac¬

tions du public et suivent leur spectacle dans la ligne qui lui convient le mieux; et le rire reste unanime. Du burlesque au trivial, leur art reste parfait, tant dans l'aspect théâtral scénique que dans le déroulement du spec¬

tacle. Et lorsque le public découvre, en dernière partie, dans une représentation tra¬

ditionnelle de la Comedia dell'arte, un mime tragique, absurde et poignant, il hésite entre le rire et l'abandon au désespoir.

Les Colombaïoni reviennent en automne;

leur spectacle est à voir ou à revoir.

mj

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A propos du central

téléphonique de la Vignettaz : T élécommunications hier et aujourd'hui

Nous avons vu, dans notre dernière édition (FI No 280), la place de plus en plus impor¬

tante que prend le téléphone à Fribourg, et les installations extrêmement complexes impliquées par un tel développement.

Il nous a semblé bon de faire un petit tour en arrière, à l'heure héroïque de l'adminis¬

tration des télégraphes suisses, plus particu¬

lièrement en ville de Fribourg.

Une lettre, datée du 1er mai 1889 et éma¬

nant du Conseil communal de la ville, est adressée au Département fédéral des Postes et Télégraphes: «Monsieur le Conseiller, Nous prenons la respectueuse liberté de vous A A

Un bel exemple de l'artisanat du début du 20e siècle, contraste frappant avec les nouvelles stations automatiques à im¬

pulsion périodique et à pré-paiement (dessous).

Caissons de volets à rouleaux

Publicité ASSA Photos Max Jendly - FI

Le central téléphonique de Fribourg, au début du siècle.

rappeler l'installation d'un réseau télépho¬

nique dans notre ville. Cette installation a été demandée par voie de pétition, accompagnée d'engagements souscrits, et vous avez bien voulu, en principe, décider qu'elle se ferait une fois la bonne saison venue. Nous pensons qu'il n'existe actuellement plus d'obstacle à l'exécution des travaux et nous vous prions de bien vouloir donner les ordres nécessaires pour que le réseau téléphonique soit établi

▼ Le tout premier central de Fribourg reliait manuellement jusqu'à 100 abon¬

nés.

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Le répartiteur principal des lignes rem¬

place toutes les anciennes standardistes.

Le premier télégraphe, qui fonctionne encore pour les démonstrations, était équipé de touches rappelant celles des pianos, et non pas de claviers.

Auparavant, les taxes étaient enregis¬

trées par les standardistes qui total isaient les conversations des demandeurs. Au¬

jourd'hui, les taxes sont enregistrées sur micro-films et chaque abonné pourrait trouver son compte dans l'armoire à compteurs ci-dessous.

Câble d'abonnés du type de ceux qui sont immergés dans le lac de Morat.

à Fribourg le plus tôt possible. Agréez, Mon¬

sieur le Conseiller, l'assurance de notre considération bien respectueuse». La de¬

mande en question devait porter ses fruits puisque paraissait, en mars 1893, la 1re liste des abonnés des réseaux d'Avenches, Bulle, Estavayer, Fribourg, Morat, Payerne et Romont, contenant 89 adresses de particu¬

liers et 4 stations publiques. A la fin 1970, 14 120 abonnés sont reliés aux seuls centraux de Fribourg.

Dans notre numéro de mars, nous avons présenté les appareillages modernes du cen¬

tral de la Vignettaz. Voyons aujourd'hui quels étaient les premières installations télépho¬

niques du canton. Le contraste est spectacu¬

laire, passant de l'artisanat à l'électronique moderne. Mais quoi de plus étonnant, à l'ère de la lune?

mj

Photos Max Jendly - Fi

Télécommunications, hier et aujourd'hui, à Fribourg

(Suite de la page 19)

Serrurerie

Johann Haymoz a exécuté les travaux suivants:

Balustrade de l'escalier Balustrade de balcon Grilles de fenêtres Grilles de saut-de-loup

3185 Guin Tél. 037 431919

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