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Son centre de beauté et de santé «Body &amp

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REVUE BIMENSUELLE 7 février 1997 N°3

Fr. 3.70

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L'hôtel sympathique à Loèche-les-Bains Hôtel Bristol — l'hôtel sympathique à Loèche-les-Bains avec un brin de luxe, beaucoup de confort et la plus grande offre de bien-être sous un seul toit.

C'est à Noël 1996 que notre nouveau parc Wellness avec sa propre source thermale a ouvert ses portes. Son centre de beauté et de santé «Body & Soul», son grand service de soins pour le corps, ses solariums, sa salle de fitness et son salon de coiffure «Bilger» complètent parfaitement l'offre du Bristol en matière de bien-être. Et dans notre restaurant, vous pourrez goûter aux mets les plus fins, à moins que vous ne préféreriez notre coin des gourmets «Au 1er». Demandez le journal de notre maison, le «Bristol Fontaine».

Offre spéciale: week-end bien-être:

«Le Bristol à découvrir

— 3 nuitées avec buffet copieux pour le petit déjeuner

— Chaque jour, à choix, un menu «Vital» à quatre plats dans le restaurant de l'hôtel ou le restaurant «Au 1er»

— Apéritif de bienvenue à votre arrivé

— Massage intégral de 25 min., bain fitness, entrée aux bains de vapeur romains-irlandais des thermes alpins de St-Laurent, solarium 20 min.

— Gymnastique aquatique tous les jours dans le bain thermal

— Libre accès au parc thermal de bien-être avec son jardin, sa propre source, sa cascade, sa piscine extérieure avec jeux, son lac thermal naturel et son sauna biologique à six programmes dans une maison en rondins, ainsi qu'au centre de fitness avec vélo en salle, appareils de gymnastique, de fitness et rameur

En chambre standard à un lit dès fr. 654- Hôtel Bristol, famille Harie-Therese Loretan. CH-Î954 Loèche-les-Bains En chambre standard à deux lits dès fr. 564.- Téléphone 027/472 75 00, téiéfax 027/472 75 52

Grenadiers fribourgeois

Rarissime... des Rois avec des épines!

Des grognards qui ont fière allure.

Excellente initiative que celle du Contingent des grena¬

diers d'avoir convié - et cela pour la première fois de son histoire - les épouses des grognards à partager l'apéritif des Rois, au cours duquel le nouveau commandant Fran¬

çois Raemy a fait vibrer la salle de la Mensa de l'Univer¬

sité. Griffu, il l'était pour sa première allocution. Ce qui, par contre, a été très apprécié, c'est la présence du fémi¬

nin qui n 'est, selon les grenadiers, en aucun cas une ré¬

volution, mais le signe d'une évolution dans les senti¬

ments de la Garde officielle des autorités du canton de

La tenue vestimentaire a elle aussi connu une modification en ce sens que les grenadiers portent en hiver un nouveau pantalon assorti d'un sweat- shirt de coton noir sur lequel est cousue l'image d'un gro¬

gnard du genre bande dessinée.

Un équipement qui a d'autre part été complété lors de cette manifestation par un couteau doté, bien entendu, d'un tire- bouchon.

Dans l'impossibilité de servir le Contingent comme il le sou¬

haitait, l'aumônier Bernard Al- laz a présenté sa démission en évoquant les bons moments vé¬

cus avec les grenadiers. Au ter¬

me de son allocution enrobée d'une élégante diplomatie, tout le Contingent s'est levé pour l'applaudir et le remercier. Il a

Louis Castella, président du Grand Conseil; Urs Schwaller, président du Conseil d'Etat; et Dominique de Buman, syndic de la ville de Fribourg. Tous ont lancé des fleurs aux grena¬

diers pour leur discipline et leur tenue exemplaire lors de chaque prestation dans le can¬

ton et à l'étranger.

Si François Raemy a grommelé sur une certaine presse parce qu'elle ne donne pas toujours le reflet attendu par le Contingent des grenadiers fribourgeois, les journalistes présents se sont sentis quelque peu mal à l'aise par ce coup de griffe du com¬

mandant. Et malgré ce bruit de sabre, le FRILL se fait l'écho de cet apéritif des Rois... sans étincelles!

Texte et photo:

(3)

Vacances

■ il Le billet blanches...

...et sports d'hiver

Un prospectus tombe sur ma table de travail. Excellente idée que celle de me proposer cette station de sports d'hiver, toute nou¬

velle et créée pour répondre à un besoin moderne... On y met en évidence sa situation exceptionnelle au cœur d'une région magnifique, loin du bruit, où l'on y vante le charme alpin, le confort hôtelier, la douceur du climat et les multiples diver¬

tissements. De quoi vous décider sur-le-champ à réserver pour quelques jours une chambre d'hôtel, un apparte¬

ment ou une place de camping. Mais oui, même en hiver.

ILLUSTRE

Et puis, après avoir bien réflé¬

chi, je me suis tourné vers les stations des Préalpes fribour- geoises, déjà renommées jus¬

qu'au-delà de nos frontières, pour ne pas dire sur le plan eu¬

ropéen. Alors pourquoi céder instantanément à la propagan¬

de, s'en aller chercher à des centaines de kilomètres ce que nous trouvons à quelques lieues. Passe encore en été...

l'attrait de la mer, du sable chaud, du soleil quasiment présent toute la journée. Mais en toute franchise, la neige de chez nous ne vaut-elle pas cel¬

le d'ailleurs?

Il se construit sans cesse de nouvelles stations de sports d'hiver au point d'en arriver dans un proche avenir à une véritable saturation. La télévi¬

sion présentait récemment sur son écran le retour de vedettes qui avaient séjourné une se¬

maine dans une station archi- moderne, où le cubisme dispu¬

te l'aridité du paysage. Et pour mieux allécher le touriste, ses promoteurs invitent des stars du cinéma et du music-hall.

On frappe tous azimuts l'ima¬

gination du client pour le sé¬

duire. Et même si un proverbe

dit que: «Où il y a du soleil, il y a des nanas», cela ne pas¬

sionne pas vraiment tout le monde.

Rien de tout cela dans notre canton. En effet, nous préfé¬

rons le calme qui plonge nos stations dans un sommeil répa¬

rateur dès que tombe la nuit.

Le repos et les sports d'hiver vous les trouvez de la frontière vaudoise à la limite du canton de Berne, axe sur lequel il y a Les Paccots, Ratvel, Nire- mont-Semsales, la Chia, Mo- léson, Charmey, Bellegarde, La Berra, le Lac-Noir et Vil- larlod. Et malgré la simplicité qui constitue un de leurs atouts majeurs, nos stations offrent le confort souhaité et régalent la clientèle exigeante. A nulle part on s'attache à promettre la lune, il suffit d'apprécier la chaleur de l'hospitalité, les ca¬

ractéristiques des pistes de ski, la diversité de nos stations dont l'attrait a un pouvoir fas¬

cinant sur les mordus des sports de glisse qui nous vien¬

nent de toute la Romandie et même de Suisse alémanique.

Quand on parle de tourisme hivernal, on songe en premier lieu au ski, aux joies qu'il pro¬

cure, au bien-être qu'il appor¬

te, quel que soit l'âge de celui qui le pratique. Certes, le ski recueille vraisemblablement le plus d'adeptes, comme aussi le ski de fond qui n'est pas ré¬

servé, comme on pourrait le croire, à une élite, mais à tout un chacun. Le patinage - sans parler du hockey de compéti¬

tion - reste une forme élégante de délassement. Et puis, au Pays de Fribourg comme ailleurs, le snowboard, qui passionne tout particulière¬

ment les jeunes, connaît un succès grandissant dans chaque station. Chevauchant par monts et par vaux, glissant sur la neige poudreuse, ces athlètes de la planche ne méri- teraient-ils pas de figurer sur l'écran de télévision au même titre que les «vedettes en va¬

cances» drapées dans leur fourrure de vison?

Dites-moi, ces fervents du tou¬

risme hivernal n'illustrent-ils pas de façon éclatante ce que les stations fribourgeoises peuvent offrir en guise de va¬

cances blanches?

Gérard Bourquenoud

(4)

HS

ILLUSTRE Sommaire 7 février 1997-NP 3 5 Ecole et éducation

Un regard sur les enfants 6 Nous les jeunes

Quel avenir pour les jeunes?

Une étudiante de Fribourg nous fait part des désirs, espoirs et projets des jeunes de notre canton, dont cer¬

tains sont indignés par la politique des autorités qui ne pro¬

posent aucune solu¬

tion au problème du chômage.

7 Gens d'ici et d'ailleurs Les pieds au chaud

9 Regards sur...

L'avenir de Cardinal Cette brasserie est non seulement un fleuron de l'économie fribourgeoi- se, mais une entreprise qui occupe quelque 200 personnes qui, à fin 98, seront sans tra¬

vail, si le Conseil d'ad¬

ministration de Feld- schlösschen ne revient pas sur sa décision.

13 Propos de table

Grand Prix pour un livre gastronomique 15 Folies de février

Carnaval dans le canton 1 7 Beauté

L'expérience d'un institut 21 Le patê d'intche-no

La pouchta, par Albert Bovigny 24 Croque-notes

Le talent de Maryse Zeiter

26 Huitième district

Amicale des Fribourgeois de Sion 29 Santé

Une cure thermale à Loèche-les-Bains La station valaisanne de

Loèche-les-Bains est le plus grand centre ther¬

mal alpin d'Europe avec trois millions de litres d'eau provenant d'une vingtaine de sources qui se déversent chaque Bur dans les bains pu- ics à une température de près de 50 degrés.

31 Les sports

Pour les amateurs de pétanque Une patinoire à Romont

Antoine Descloux, défenseur de Gottéron Le rêve de Nicolas

Gavillet, de Bionnens, d'avoir une patinoire dans la Glâne s'est concrétisé l'an passé. A l'heure actuelle, ce par¬

terre de glace connaît un succès grandissant et répond à un mode de vie de la population de cette région.

39 Hommage à...

Ceux qui nous ont quittés 42 Contes et légendes

Le Bélier rouge, par Maurice Zermatten

NOTRE COUVERTURE

Né le 11 août 1969, Antoine Descloux a fait ses premières armes au sein du HC Fribourg-Gottéron, club qu'il n'a jamais quitté et auquel il est resté très attaché. A l'aise dans sa fonction de défenseur, il se distingue parfois comme un retoutable attaquant.

Photo Bernard Aeby, Marly.

(5)

La fatigue est l'un des motifs les plus fréquents de consulta¬

tion chez le médecin. Quand on analyse une journée d'éco¬

lier, on constate certaines er¬

reurs. La mauvaise répartition des activités dans une semaine de travail est en grande partie responsable de la fatigue des enfants.

L'équilibre et la bonne santé d'un enfant sont essentiels pour qu'il puisse affronter une année scolaire sans trop de problème. Non seulement la journée d'un enfant scolarisé est fatigante, mais en plus elle commence très tôt. En général un enfant se lève vers les 7 heures du matin et prend à pei¬

ne le temps de déjeuner cor¬

rectement. .. Certes il n'est pas facile de le sortir du lit pour que son petit déjeuner soit considéré comme un repas à part entière. De plus, les pa¬

rents sont un très mauvais exemple pour les enfants, car eux non plus ne prennent pas le temps de déjeuner.

Aujourd'hui le temps de pré¬

sence à l'école varie entre 7 heures 30 et 8 heures. Les em¬

plois du temps sont assez mal adalptés et donc les journées sont très chargées. Le travail à l'école contraint l'enfant à donner toute son attention pendant 8 heures, ce qui n'est pas si facile quand on sait qu'un enfant aime bouger...

Après une journée de travail, le fait de rentrer à la maison devrait permettre à l'enfant de retrouver sa maman et de se détendre. Malheureusement les parents sont souvent ab¬

sents, les enfants sont livrés à eux-mêmes et leur unique so¬

lution c'est de regarder la télé¬

vision... Les devoirs, quant à eux, sont faits avec l'aide des parents, entre le dîner et le film.

Les trois quarts des écoliers ne dorment pas suffisamment et dorment mal. Beaucoup trop d'enfants sont énervés et dor¬

ment mal. Une des grandes responsables est la télévision

Ecole et

éducation ILLUSTRE

Un regard

sur les enfants

qui exerce, sur eux, une veri¬

table fascination. Combient de fois doit-on éteindre la télévi¬

sion pour que l'enfant se couche? A l'inverse il y a des parents qui sont trop permis¬

sifs et qui laissent leurs en¬

fants regarder la télévision.

Les conséquences sont sim¬

ples: les enfants se couchent très tard. En général, un enfant âgé de 10 ans se couchera vers 22 heures. Malgré le fait que les besoins en sommeil varient d'un enfant à l'autre, un enfant doit néanmoins dormir onze heures par nuit. Un enfant qui ne dormira que huit heures par nuit sera sans aucun doute moins reposé que celui qui dor¬

mira onze heures. Les journées de travail seront donc d'autant plus pénibles pour l'enfant.

L'alimentation joue également un rôle important dans le bien-

être d'un enfant. Un enfant doit se nourrir d'aliments sains et équilibrés. Les préférences des enfants les poussent sur¬

tout à consommer des produits comme les sucreries, les frites, les pâtes... aliments dans les¬

quels on ne trouve pas suffi¬

samment les vitamines et les minéraux nécessaires à leur santé. Un bon petit déjeuner est indispensable, un petit dé¬

jeuner mal équilibré se traduit par de la fatigue en fin de ma¬

tinée ainsi qu'une baisse d'at¬

tention en classe.

Le repos, la détente et une ali¬

mentation saine sont essentiels à une vie équilibrée. A vous de faire le choix pour votre en¬

fant!

© Multi-Ad Services Europe

(6)

Quel avenir

pour les jeunes?

Ils ont entre 19 et 22 ans. Ils sont étudiants ou travaillent déjà, pratiquent un sport ou s'adonnent à différents loisirs.

Ils rêvent, font divers projets, restent confiants ou s'indi¬

gnent face à l'avenir que notre société leur réserve.

Voici en quelques lignes ce qui compose la vie de ces jeunes adultes qui s'apprêtent à vivre une nouvelle année riche en événements.

En effet, les mois à venir an¬

noncent de nombreux change¬

ments pour la plupart des jeunes. Pendant que certains se préparent à passer d'impor¬

tants examens, d'autres tra¬

vaillent ou espèrent trouver un emploi, alors même que le mot chômage résonne continuelle¬

ment à leurs oreilles. Tous dé¬

bordent de désirs, d'espoirs et de projets. Certains, avides de liberté et d'indépendance, imaginent des voyages aux quatre coins du monde.

D'autres ambitionnent d'en¬

trer rapidement dans la vie ac¬

tive ou de se marier. Une jeune fille de 19 ans confie son sou¬

hait de retourner en Afrique car, là-bas, «même s'ils ont moins de moyens, ils prennent le temps de vivre». Elle rêve

aussi de débuter des études à l'université après avoir obtenu son bac: «Je ferai enfin quelque chose qui me plaît».

Un autre jeune avoue: «Me trouver un emploi fixe et prendre un appartement, ce sont les deux principales choses que j'aimerais; et, dans quelques années, devenir mon propre patron, monter ma propre entreprise».

L'amour et l'amitié bénéfi¬

cient d'une grande importance dans leurs projets. Mais la ma¬

jorité affirme vouloir chercher d'abord la stabilité dans le monde du travail avant la sta¬

bilité affective. Quelques filles rêvent d'une vie de famille, alors que d'autres déclarent:

«Il faut choisir entre les études et les enfants.»

Epargnés par le chômage, les étudiants se disent assez confiants pour leur avenir: «La crise finira bien par passer».

Mais ils avouent s'inquiéter pour ceux qui entrent au¬

jourd'hui dans le monde du travail. Ces derniers répondent en effet qu'ils ne voient pas très bien «le bout du tunnel, ni ce qui pourrait améliorer la si¬

tuation». Même si la majorité ne s'intéresse pas à la poli¬

tique, certains jeunes se décla¬

rent indignés qu'«aucun hom¬

me politique ne propose une solution au chômage».

Désireux de s'échapper de leur cadre d'études ou de travail, les jeunes affirment ressentir la nécessité de s'adonner à di¬

vers loisirs. Nombreux sont leurs intérêts: voir des amis, sortir, promenades en forêt ou en montagne, volleyball, nata¬

tion, ski, basketball, course à pied, jogging, fitness, snow¬

board, aquabuilding (gymnas¬

tique dans l'eau), capueira (art martial brésilien), moto, ciné¬

ma, lecture, etc. «Le sport, ça détend. On oublie tous les pro¬

blèmes qu'on a à côté.» Et à une fan de patinage artistique d'ajouter: «C'est un moyen d'évasion.»

Pleins d'espoir, rêvant d'amour, d'amitié et de santé, les jeunes se préoccupent de leur avenir et élaborent de nombreux projets; mais ils s'accordent pour dire que le présent compte d'avantage que l'avenir. Carpe diem...

Mélanie Studer

(7)

Gens d'ici et d'ailleurs

H ILLUSTRE

îoutes les personnes

en photo sur cette page

gagnent un abonnement

de trois mois

à la revue Fribourg Illustré

Route de la Glane 31

1701 Fribou

r9

PHOTOS G. BD

Les pieds au chaud C'est le temps des ciels noirs et, parfois, des campagnes blanches. Plus sou¬

vent, les prés sont jaunes, et les arbres sans feuilles leur ajoutent les décou¬

pures de leurs branchages comme autant de squelettes calcinés. L'hiver est triste, le froid stagne sans espoir, on resserre autour de son cou l'écharpe reçue à Noël. On a des envies de grogs, de thé bouillant, de vin chaud à la cannelle. Et de pantoufles douillettes.

Le voilà lâché, le mot grotesque, ridicule, qui suscite le mépris et les ricane¬

ments. Pantoufles! A-t-on idée de parler de pantoufles! Y a-t-il rien de plus ringard que cet accessoire inélégant qui vous déconsidère plus sûrement qu'une banqueroute! Vous imaginez Robert Redford en pantoufles, vous?

Et pourtant! Glisser ses pieds glacés dans le creux moelleux, dans la tiédeur accueillante de pantoufles fidèles qui vous attendent au foyer, est une volupté à laquelle bien peu se refusent. Je sais, il y a l'image débilitante des savates avachies, des charentaises lamentables que traînent des concierges à chignon gras dans les romans de Simenon. Mais toutes les pantoufles ne sont pas les sœurs de ces repoussants attributs. Il existe des mules gracieuses qui enserrent délicatement les orteils frileux, des modèles de cuir à la fois virils et souples, sans compter les amusantes imitations des mocassins, des chaussons tibétains ou des babouches marocaines. L'imagination des fabri¬

cants se donne libre cours: l'un enlumine ses pantoufles de rubans colorés tout à fait mexicains, l'autre en relève les bouts «à la poulaine», un troisiè¬

me leur donne des airs de museaux drolatiques.

Dépassée, l'image du vieillard cacochyme aux pieds engoncés dans le feutre informe ou la peluche délavée! Enterrée, la triste figure de la cocotte aux chevilles cernées d'une poussiéreuse auréole de cygne! Anachronique, la vision de la ménagère aux pieds chaussés de velours côtelé bordé d'une fourrure mitée! Plus de pompons écrasés, de bouts troués, de contreforts af¬

faissés, de couleurs douceâtres! La pantoufle se veut pimpante et originale.

Elle se pare d'or et d'argent, de broderies orientales, elle s'accorde aux fau¬

teuils de cuir et au design italien, elle invite à l'entrechat plutôt qu'à l'as¬

soupissement, et pourtant elle sait se faire caressante. On ne la traîne plus, elle nous porte comme une aile. Elle n'est plus le symbole du relâchement et du conformisme bourgeois, elle fait partie de la toilette d'intérieur. On n'a plus honte d'être surpris en pantoufles. Pour un peu, on regretterait de devoir les confiner à la maison!

On n'achète plus ses pantoufles à la dérobée, comme si on avouait une fai¬

blesse de caractère, une frilosité suspecte. On les choisit pour leur élégance, comme un foulard. Après tout, on ne se gêne pas pour acheter des gants!

Les pantoufles évoquent la maison et ses charmes, quand la nuit froide se colle aux vitres. Pour les uns, elles sont inséparables de la lecture sous la lampe, pour les autres des rêveries sur canapé. Elles sont les compagnes dis¬

crètes des soirées en famille. Elles s'accommodent des séances de télévision et prédisposent à l'écoute des disques. Pour beaucoup, elles représentent des moments délicieux de repos et de silence, quand cessent toute obligation professionnelle, toute préoccupation mondaine, toute agitation du corps et de l'esprit.

L'homme moderne, en définitive, saturé de vitesse et stressé de mille manières, découvre la béatitude d'être pantouflard.

(SPS) Jacques Bron

(8)

Onnens Chroniques et souvenirs par Jean-Marie Barras

Quel privilège pour la population d'Onnens de mieux connaître son village grâce à une plaquette d'une centaine de pages illustrée de nombreuses photogra¬

phies, relatant la vie des habitants de ce coin de terre sarinois au cours des der¬

nières décennies. Tel un survol des siècles, on y découvre le travail quotidien des gens d'Onnens, un brin d'histoire sur la paroisse et son église, avec citation des curés qui se sont succédé, l'école primaire et ses régents, les différentes sociétés du village, l'historique du château, l'évolu¬

tion de la commune et ses syndics, les fa¬

milles originaires d'Onnens, les lieux- dits, le patrimoine et j'en passe.

Un magnifique ouvrage qui a exigé un travail de titan de la part de son auteur, Jean-Marie Barras, fils d'un instituteur d'Onnens où il a passé son enfance et an¬

cien directeur de l'Ecole normale de Fribourg, lequel l'a dédicacé au chœur St- André de ce village. Ce livre très intéres¬

sant va sans aucun doute susciter l'intérêt de la population d'Onnens et très certaine-

La classe des garçons d'Onnens en 1932. Photo tirée du livre «Onnens, chroniques et souvenirs».

ment réjouir les ressortissants de ce villa¬

ge disséminés dans notre pays et à l'étran¬

ger.

Cet ouvrage est en vente au Marché St- André, à Onnens. Il peut d'autre part être

commandé auprès de Mme Heidi Marro, secrétaire du chœur St-André, 1756 Onnens, au prix de trente-huit francs.

G. Bd

Aristocrate, révolutionnaire russe et ci¬

toyen fribourgeois, écrivain parmi les plus remarquables de son époque, Alexandre Herzen (1812-1870) a laissé une œuvre

qui, comme son action, constitue à la fois une tentative unique de concilier le sens de l'individuel et la conscience historique, ainsi qu'un témoignage extraordinaire sur l'Europe et la Russie du XIXe siècle.

Révolté, dès son enfance, contre la situa¬

tion sociale et politique de la Russie tsa- riste, condamné à plusieurs années d'exil intérieur, Herzen quitte le pays pour l'Occident en 1847, où il sera, peu après, le témoin lucide et désabusé de l'échec du

«printemps des peuples». Proscrit en Russie, chassé de partout en Europe, il trouve refuge en Suisse, où il obtient la ci¬

toyenneté de Burg, près de Morat, dans le canton de Fribourg. Dès lors, il mènera une lutte acharnée contre l'autocratie russe au moyen de son journal «Kolokol», édité à Londres.

Ami et interlocuteur des principaux dé¬

mocrates européens du XIXe siècle - Proudhon, Michelet, Mazzini, Bakounine, Garibaldi, Hugo, etc. - Herzen sera

Alexandre Herzen contesté pour son attachement à la liberté personnelle et son scepticisme à l'égard des utopies historiques. C'est la raison pour laquelle tous les penseurs russes, de Dostoïevski et Tolstoï à Soljénitsyne, vont puiser à la source vive de sa pensée, et même Lénine dont les éloges lui donne¬

ront accès, contre toute logique, au statut de précurseur de la Révolution russe.

Exposition jusqu'au 27 février 1997 à la Bibliothèque cantonale et universitaire, rue Joseph-Pilier 2, 1701 Fribourg.

Ouverture: du lundi au vendredi de 8 h à 22 h, samedi et veilles de fêtes de 8 h à

16 h. Fermé le dimanche et jours fériés.

(9)

Cardinal

Les Fribourgeois sont décidés

à résister même si...

Regards

annonce de la fermeture de la Brasserie du Cardinal a eu l'effet d'un tremble¬

ment de terre à Fribourg.

Et depuis le 29 octobre, date à laquelle le groupe Feldschlösschen-Hürlimaitn- Holding (FHH) a rendu sa décision publique, la popu¬

lation du canton, en parti¬

culier celle de la capitale et de sa banlieue, fait de la résistance et sollicite le boycottage de la bière alé¬

manique. Par contre, plus on s'éloigne du Grand Fri¬

bourg, moins il y a de soli¬

darité pour la marque Car¬

dinal.

ment à ne pas consommer les produits du groupe FHH. Les Genevois sont les Romands les plus solidaires des Fribour¬

geois.

L'union fait la force

La question la plus pertinente pour l'avenir du mouvement n'est-elle pas de savoir si le consommateur est disposé à soutenir l'installation d'un nouveau producteur à Fri¬

bourg au cas où le groupe FHH ne revenait pas sur sa dé¬

cision et pour laquelle il ne faut pas se leurrer. Il est d'autre part aussi difficile

sur... ILLUSTRE

d'estimer l'impact réel du boycott que de prévoir la du¬

rée du mouvement de résistan¬

ce. Pour que celle-ci porte ses fruits, il serait bon que toute la Suisse romande donne la main aux Fribourgeois, car comme dit le proverbe: «L'union fait la force».

La bière alémanique se vend beaucoup moins

Ce qui est frappant, c'est que durant le mois de novembre dernier le groupe FHH a ven¬

du 1900 hectolitres de bière de moins qu'en 95 durant la mê¬

me période, alors que Cardinal

a, elle aussi, enregistré une lé¬

gère baisse dans la vente de sa bière. Une constatation qui prouve qu'un boycott met en danger tous les emplois, aussi bien à Fribourg qu'à Rheinfel- den. A titre d'information, le groupe argovien FHH détient depuis le printemps dernier 54% du marché suisse, ce qui correspond à un chiffre d'af¬

faires de 1,2 milliard de francs. Il a d'autre part une ca¬

pacité de production totale de 3,4 millions d'hectolitres pour un marché représentant 2,3 millions d'hectolitres. La bais¬

se de 3,2 millions d'hectolitres en novembre 96 est quelque peu inquiétante pour le groupe FHH argovien.

G. Bd

Favoriser la consommation de la bière brassée

à Fribourg

Le sentiment de consternation des Fribourgeois a instantané¬

ment provoqué une diminu¬

tion importante de la consom¬

mation de la bière du groupe argovien. Le mot «boycott»

n'est que rarement prononcé par les distributeurs de bois¬

sons et les syndicalistes quand ils parlent de l'affaire Cardi¬

nal. Presque tous proposent de favoriser Cardinal et de mani¬

fester leur solidarité avec le personnel de cette brasserie fribourgeoise. Seuls les partis politiques ont appelé ouverte-

La Brasserie du Cardinal aujourd'hui.

(10)

ILLUSTRE

Regards

sur... Cardinal à Fribourg

Fidèle aux traditions

millénaires des brasseurs

L industrie de la bière a commen¬

cé à Fribourg il y a 200 ans. C'est en effet en 1788 que François Piller instal¬

le une brasserie dans l'Au¬

berge du Saumon, près de la porte de Berne. En 1802, André Keller acquiert la brasserie et la transfère du quartier de l'Auge à celui de la Neuveville, puis elle est reprise en 1877 par Paul-Alcide Blancpain, qui la cédera, au tournant du XXe siècle, à ses fils Achil¬

le, Paul et Georges.

Le 29 mai 1890 paraît dans la

«Feuille officielle suisse du commerce» la nouvelle raison sociale que le propriétaire a choisie pour son entreprise:

«Paul Blancpain, Brasserie du

Cardinal». La bière du Cardi¬

nal devient donc une marque déposée: son label représente un lion dressé sur ses pattes ar¬

rière et s'appuyant sur les ini¬

tiales B.C. Ce label, destiné à créer une véritable image de marque, se rattache à un évé¬

nement que Fribourg est en train de vivre pour la première fois avec l'élévation au cardi¬

nalat de Mgr Gaspard Mer- millod, évêque du diocèse de Lausanne et Fribourg depuis 1883. Paul Blancpain n'a cer¬

tainement pas fait ce choix en pensant aux vicissitudes d'un prélat à qui un conflit entre le Pape et le Conseil fédéral avait valu dix ans d'exil. Reçu en grande pompe à Fribourg en juillet 1890, Mermillod quitta un siège épiscopal auquel il avait donné, grâce aux travaux de l'Union de Fribourg, un lustre international.

En 1904 se réalise le projet de Paul-Alcide Blancpain de construire une usine nouvelle sur le Plateau de Pérolles, en bordure de la voie ferrée. En 1970 la Brasserie du Cardinal rejoint le groupe SIBRA (so¬

ciété industrielle brassicole) qui adoptera la marque Cardi¬

nal également pour ses pro¬

ductions de Rheinfelden (AG) et de Wädenswil (ZH). De 1983 à 1986, la brasserie fri- bourgeoise a été entièrement modernisée pour un montant de 80 millions de francs. Ainsi la bière, qui fut longtemps l'affaire des moines et des sei¬

gneurs, est passée dans les mains de brasseurs profession¬

nels, groupés en corporations, pour une question de rationali¬

sation.

G.Bd

Mêlé à la phase aiguë de Kultur¬

kampf parce qu'il avait été nom¬

mé par le Pape vicaire apostolique de Genève, Gaspard Mermillod dut quitter la Suisse en 1873. Re¬

venu en 1883 en qualité d'évêque de Lausanne et Genève, il fut nommé cardinal en 1890 et mou¬

rut à Rome deux ans plus tard.

frv,.

hT 3*-J

?» Un attelage de Cardinal gravis- 0 ^ . ( sant la route Neuve en direction

JZj h-<.rEl Lui Vw-, A'-rv» jJâU U de la gare. Un commentaire, porté

V V • sur la photo, explique les raisons

«L 1 S ■' du transfert de l'usine, sise jus-

/ « t ' . , / qu'alors à la Neuveville, au voisi- liw Iwnf.. Li— < > J- viliJHn nage de la gare.

(11)

Mince est l'espoir

de maintenir Cardinal

Nouvelle salle d'embouteillage de la Brasserie du Cardinal à Fri¬

bourg.

/I y a trois ans, la si¬

tuation de Cardinal s'aggravait déjà puis¬

qu'une quinzaine de per¬

sonnes étaient licenciées.

L'une d'elles n'avait que cinquante-deux ans lors¬

qu'elle reçut sa lettre de congé, alors qu 'elle comp¬

tait vingt et un ans de ser¬

vice au sein de la firme SIBRA. C'était en octobre 1994.

FI - Cardinal n'est-elle pas l'une des brasseries les plus modernes de Suisse?

- En effet, elle a été entière¬

ment remise à neuf en 1988 et en plus équipée d'installations dernier cri dont l'ensemble a nécessité un investissement de 80 millions de francs. En 1992, cette entreprise était l'objet d'une complète re¬

structuration, ce qui voulait di¬

re que son avenir était assuré pour ses 240 employés.

FI - A-t-on alors trop inves¬

ti?

- Ce qui est certain, c'est que la Brasserie du Cardinal est surdimensionnée pour la rai¬

son que son équipement de fa¬

brication est prévu pour une production annuelle de 1,1 million d'hectolitres de bière, alors qu'elle ne produit que 600000 hectolitres. Mais com¬

me cette entreprise est un véri¬

table fleuron de l'économie fribourgeoise, elle pouvait malgré cela regarder son ave¬

nir avec sérénité, du fait qu'il y a place pour deux brasseries sur le marché de Suisse ro¬

mande.

FI - Que s'est-il passé?

- Primo, il faut reconnaître que les consommateurs romands sont moins fidèles que les alé¬

maniques à la bière brassée chez nous. Secundo, les diri¬

geants de l'époque n'auraient

jamais dû céder Cardinal à Si- bra. Tertio, qui s'est préoccupé de cette entreprise jusqu'à l'annonce de sa fermeture pro¬

chaine? Personne! Même pas la Direction de l'économie du canton. Lors de mon départ de Cardinal, j'avais dit qu'un jour Fribourg perdrait sa brasserie.

Mon pressentiment se confir¬

me et va probablement devenir une réalité d'ici peu.

FI - Y a-t-il un espoir de sau¬

ver Cardinal?

- Il est très mince et pour ma part je suis très pessimiste, ce¬

ci du fait que Feldschlösschen ne reviendra certainement pas sur sa décision. Ainsi la Bras¬

serie du Cardinal fermera

comme prévu en 1998. A moins qu'un mécène ou éven¬

tuellement l'Etat de Fribourg décide de reprendre cette en¬

treprise et de continuer la pro¬

duction de la bière du même nom. Ce qui est peu probable.

FI - Avez-vous trouvé un em¬

ploi à la suite de votre licen¬

ciement de chez Cardinal?

- Je me suis mis à mon compte et je m'occupe de l'entretien des installations de pression dans quelque 150 établisse¬

ments publics de la région de Fribourg. Mon revenu est mo¬

deste, mais il permet à ma fa¬

mille de vivre tant bien que mal.

Propos recueillis par G. Bd

(12)

ILLUSTRE Ellipses Soixante ans de mariage Un bel exemple de fidélité

Ils se sont connus au restau¬

rant de la Parqueterie, à Ro- mont, un jour de bénichon, il y a plus de soixante ans. Ils ont dansé ensemble et l'étincelle de l'amour a jailli de leur cœur. Nous voulons parler de Louis Bourqui, agriculteur à Hennens, mais originaire de Murist, et de Rosa, née Schä¬

fer, de Planfayon, issue d'une famille singinoise de douze enfants qui, à l'époque, tra¬

vaillait dans une ferme de Ro- mont.

Trois mois après leur première rencontre ils unissaient leurs destinées. Rosa voulait abso¬

lument marier un paysan pour vivre à la campagne, raison pour laquelle elle accepta de devenir l'épouse de Louis, un homme passionné par le tra¬

vail de la terre, une activité complétée par celle de maçon, ceci afin d'offrir un peu de beurre sur les épinards. Avec un attelage de chevaux, ce der¬

nier effectuait également le transport du bois de la forêt à une scierie villageoise. Il consacrait une partie de ses loisirs au yass, pendant que sa compagne mijotait de bons pe¬

tits plats. Etant donné qu'à

l'époque où ils étaient jeunes Soixante ans de mariage pour Rosa et Louis, quel bel exemple de fidéli¬

té!

Louis et Rosa Bourqui-Schafer entourés de leurs enfants, belles-filles et beaux-fils.

mariés ils n'avaient pas de té¬

lévision, ils ont eu le bonheur d'élever sept enfants et sont aujourd'hui choyés par seize petits-enfants et douze arrière- petits-enfants. Et quand la san¬

té va, tout va... nous ont dit Louis et Rosa, âgés respecti¬

vement de 88 et 85 ans.

Le 12 janvier dernier, ce couple très sympa a eu l'im¬

mense joie de fêter ses noces de diamant lors d'un repas partagé avec leurs sept en¬

fants, belles-filles et beaux- fils, au restaurant du Guillau¬

me-Tell, à Villaz-St-Pierre.

Aux fleurs et compliments de la famille qui ont marqué cet événement rarissime la rédac¬

tion de Fribourg Illustré ajoute ses félicitations à Louis et Ro¬

sa Bourqui-Schafer, d'Hen¬

nens, pour leur remarquable exemple de fidélité et d'amour réciproque. Nous levons notre verre et nous leur chantons:

«Qu'ils vivent, qu'ils vivent et soient heureux. Ce sont là nos vœux!»

Texte et photos:

G. Bourquenoud

Un bel anniversaire

Né dans la maison paternelle qui figure dans l'inventaire des maisons fribourgeoises de l'ouvrage «Les châteaux suisses», Joseph Page, d'Or- sonnens, a fêté récemment son nonantième anniversaire à la pension «Les Golards», à Vil-

larsel-le-Gibloux. Entouré par ses neveux et nièces, il a éga¬

lement reçu la visite des auto¬

rités d'Orsonnens représentées par Marie-Louise Chassot, conseillère, et Jean-Pierre Bertschi, syndic, lesquels lui ont apporté le message de féli¬

citations de la commune et un cadeau.

A son tour la rédaction du FRILL exprime à Joseph Pa¬

ge, fidèle abonné à notre re¬

vue, ses compliments et une santé physique aussi bonne que sa santé morale. Rendez- vous dans dix ans pour la re¬

mise du fauteuil de centenaire!

G. Bd

(13)

Grand Prix

du Livre gastronomique 96

à l'Association

fri bourgeoise

des paysannes

Propos de table

H ILLUSTRE

Le Club Prosper Montagné + l'Académie suisse des gastro¬

nomes, qui se voue en parti¬

culier à la promotion des spé¬

cialités régionales, décerne chaque année un Grand Prix du Livre gastronomique. Son but premier est d'encourager la gastronomie sous tous ses aspects, en récompensant les meilleures contributions d'une littérature mettant en exergue l'originalité, l'authenticité et la créativité de l'art culinaire.

Le jury a attribué cette année ce Grand Prix à l'ouvrage

«Cuisine & Traditions au Pays de Fribourg», publié sous l'égide de l'Association fri- bourgeoise des paysannes aux Editions Fragnière SA, à Fri¬

bourg. Préfacé par Denise Phi-

lipona, qui en a coordonné la réalisation, ce livre de recettes ponctué de textes de circons¬

tance a bénéficié de la collabo¬

ration du chef Orlando Griso- ni. Un ouvrage qui contient quelque 200 recettes destinées à perpétuer les traditions culi¬

naires et à garder en mémoire les produits du pays. Considé¬

ré comme une incontestable contribution aux efforts entre¬

pris pour promouvoir l'identi¬

té régionale et sauvegarder le patrimoine culturel du Pays de Fribourg dans ses saveurs les plus délicieuses, ce magni¬

fique livre existe en français et en allemand et peut être com¬

mandé aux Editions Fragnière SA, à Fribourg, pour le prix de 65 francs.

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Cet ouvrage, fruit d'un patient travail d'équipe, se déguste comme une soupe longuement mijotée...

N'hésitez pas, achetez-le et offrez-le! Vous aurez du plaisir à le lire, à découvrir les illustrations alléchantes et à cuisi¬

ner les recettes de notre terroir.

SOMMAIRE DU LIVRE Salades et entrées

Les soupes Les œufs Les fromages

Pommes de terre et légumes Céréales et pâtes alimentaires Volaille, gibier et poissons Viandes et abats

Six recettes d'Orlando Grisoni Pain et pâtisseries

Desserts et fruits

Boissons, confitures et conserves La boucherie à la campagne La Bénichon

Saint Nicolas

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Je commande exemplaire(s) de l'ouvrage CUISINE & TRADITIONS AU PAYS DE FRIBOURG au prix de Fr. 65.- (+ port et emballage).

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(14)

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(15)

Au cœur du ténébreux hiver, les festivités exubérantes de «Sa Majesté Carnaval»

marquent une rupture bienvenue précé¬

dant les privations du Carême. Les folies carnavalesques ont largement précédé dans l'histoire leur liturgisation par l'Eglise au Moyen Age. A l'instar de bien d'autres traditions populaires, le carnaval est d'origine «païenne».

Folies de

carnaval ILLUSTRE

mulant l'identité permettent toutes les au¬

daces: farces et satire des événements de l'année écoulée relatés avec un humour féroce dans des gazettes éphémères et sur des chars défilant dans les rues. L'aboli¬

tion des hiérarchies, voire l'échange de rôle entre les puissants et le peuple, entre les hommes et les femmes, constitue un exutoire auquel on s'adonne avec jubila-

Deux dents pour sourire!

PHOTO G. BD

Dans le canton de Lucerne, où le carnaval est organisé par les corporations, chaque village a sa clique. A Melligen, dans le proche canton d'Argovie, les festivités sont menées par un Grand Maître qui as¬

sume le commandement du régiment pen¬

dant 11 jours de liesse. A Staretswil on pend l'effigie d'un vilain bourgeois! Les plus beaux carnavals demeurent ceux d'Appenzell et surtout de Bâle, auquel chaque Suisse devrait participer au moins un fois...

Côté Venoge

C'est dans les cantons catholiques que le carnaval se maintient le mieux. Les Roitschäggätä du Lötschental sont répu¬

tés, leurs masques horrifiants furent même interdits, si grand était l'effroi causé par leur irruption! Le carnaval de Monthey, les démonstrations des groupes

Carnaval, Brandons & Cie La fête la plus folle de l'année Us et coutumes

La coutume manichéenne de masques af¬

freux (les méchants!) opposés à des masques souriants (les gentils!) marque l'opposition entre les forces des ténèbres de la Nuit et celles de la lumière du Jour (on n'est pas loin de La Flûte enchantée de Mozart...). Les forces archaïques de la nature sont également invoquées par des costumes végétaux. Ces déguisements re¬

présentant des figures rituelles stylisées venues du fond des âges même si, sous leur apparence immuable, sont apparus depuis le siècle dernier des costumes conçus dans un souci plus artistique que mythologique!

La prépondérance des percussions (tam¬

bours, crécelles) alliée au dévoiement de la musique de cuivres et à un joyeux tinta¬

marre rappelle l'objectif originel: faire fuir les maléfiques esprits des ténèbres, dont on se protège également par des feux et des lanternes.

En bien des régions, le roi de la fête est un acteur coiffé d'un bonnet de fou, tant il est vrai que l'une des caractéristiques du car¬

naval est l'insolence! Les masques dissi-

tion sans crainte d'être puni, et une prise de pouvoir éphémère mais psychologi¬

quement salutaire!

Côté Sarine

Masques, tapage et feux apparaissent déjà à la Saint-Sylvestre pour s'amplifier dès le 6 janvier à l'Epiphanie, ou Fête des trois Rois: tonitruantes clarines, danses de sorcières, costumes hauts en couleur et autres réjouissances enflamment le nord de la Sarine jusqu'au Mercredi des Cendres, depuis le Greiflet (griffon, oi¬

seau géant) de Schwytz aux GiidelMontag et GUdelDienstag (Lundi et Mardi Gras), en passant par les Schmutzige Don¬

nerstage.

de «Turcs» à Brigue, la compagnie des Drachentöter (tueurs de dragons) à Naters et la Bäjizunft à Glis sont également fa¬

meux.

Le dimanche qui suit le Mercredi des Cendres, «Vieux carnaval» en terre catho¬

lique, est dit «Brandons» en pays réformé.

A Moudon, on brûle le Bonhomme Hiver en un grand feu de joie. La mise à feu d'un bonhomme de paille symbolise dans tout le pays la mort de l'hiver. A Boujean, près de Bienne, on brûle le Böog, omniprésent outre-Sarine. A Bovernier, dans le Bas- Valais, on enflamme une paire de poutra- tze, pantins de paille qu'on jette ensuite dans la Dranse. (SPS) Simone Collet

(16)

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nable et offre l'illusion parfai¬

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Un

parfum

de

Picasso

Pour créer son nouveau par¬

fum, Paloma Picasso s'est ins¬

pirée de cette réflexion: «Dans la plupart des civilisations, c'est souvent ce qui est caché qui fait la beauté de la femme, ce que l'on aperçoit à travers un pli, un voile... La notion de mystère existe, l'interdit lutte avec l'accessible.» Il en est de même avec le parfum Picasso qui évoque aussi une impa¬

tience, celle que l'on peut avoir quand on désire quel¬

qu'un ou quelque chose. Ten¬

tations de Paloma Picasso est un parfum qui invite au désir avec un fond mystique qui fait découvrir l'encens du Rajas- than et la myrrhe d'Afrique du Nord.

PHOTO MANOR

Dans les coulisses de Gottéron

Arrivé sur les bords de la Sarine en octobre dernier, le franco-ca- nadien André Peloffy, dit «Pe- lo», qui a succédé à Kjell Lars- son en qualité d'entraîneur du HC Fribourg-Gottéron, a pro¬

longé son contrat d'une saison avec le club romand. La Chaux- de-Fonds a lui aussi prolongé le contrat de son entraîneur Ric-

cardo Furrer pour deux nou¬

velles saisons. Ce dernier est à la tête du HCC depuis la saison 91/92.

Le défenseur Philippe Marquis, né le 19 janvier 1976, a renou¬

velé son contrat pour deux sai¬

sons au HC Fribourg-Gottéron.

Ce talentueux joueur a joué pré¬

cédemment à Fleurier et Lau¬

sanne.

Slava Bykov et Andrej Khomu- tov, dont le contrat arrive à échéance à la fin de la saison en cours, l'ont tous deux renouve¬

lé pour une huitième saison avec Gottéron.

Baisse des spectateurs La vente des billets est en bais¬

se dans toutes les patinoires de Suisse cette saison. Celle de St- Léonard, à Fribourg, a enregis¬

tré un millier de spectateurs de moins par match. Les dirigeants du club fribourgeois ont lancé une action cinq matches pour le prix de quatre lors des play¬

offs. Souhaitons que cette ac¬

tion encourage le public à y par¬

ticiper nombreux et qu'elle permette d'améliorer la situa¬

tion financière du club.

Un beau geste de solidarité Le match de gala contre les «Nor¬

diques de Québec» a rapporté

15280 francs, somme qui a été ar¬

rondie par des sponsors à 16 000 francs. L' «Amicale du 4 mars 1980», que préside Jakob Liidi, a donc pu remettre un montant de 4000 francs à chacune des écoles de hockey du canton, à savoir celles du HC Fribourg-Gottéron, de Marly, de Guin, et de Romont.

Son meneur a exprimé sa recon¬

naissance à tous ceux qui ont œu¬

vré à la réussite de cette rencontre et au public qui s'est déplacé nombreux pour soutenir les jeunes qui se passionnent pour ce sport qu'est le hockey sur glace.

Citons également le très beau ges¬

te des joueurs de la première équi¬

pe du HC Fribouig Gottéron qui ont remis au mouvement juniors du club un montant de 10000 francs récolté lors de la «players party» organisée il y a quelques mois. Nos compliments. G. Bd

(17)

Institut Jésa bel, à Bulle

Plus d'un quart de siècle d'expérience

n 1970, date à la- m V quelle l'institut Jé- sabel a été créé dans le chef-lieu gruérien, c'était l'époque du vapozone et de la cire chaude. L'épilation électrique était quelque peu douloureuse, alors que les enveloppements de pa- rafine et la gymnastique passive s'attaquaient déjà

à la cellulite.

En l'espace de vingt-sept ans l'esthétique n'a cessé d'évo¬

luer grâce à un appareillage plus moderne et des produits biologiques de plus en plus performants. Les appareils à vapeur ont été remplacés par des crèmes à base d'oxygène, plus agréables et efficaces.

L'épilation n'est plus une tor¬

ture, la cire tiède étant beau¬

coup plus douce et plus hygié¬

nique que la cire chaude. Et

avec le traitement qu'est l'Epilscan, l'épilation se fait aujourd'hui sans douleur.

D'autre part, le drainage lym¬

phatique apporte une grande détente et traite en douceur la cellulite et les ennuis circula¬

toires.

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recettes

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chosomatiques»

de l'Hôpital cantonal de Bâle. Dans le cadre de la

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cer, elle a participé à la pro¬

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tonales contre le cancer ou peut être commandée par télé¬

phone au 157 30 05.

(19)

L'artisan

du palais des glaces

Nature ILLUSTRE

Hiver après hiver, depuis quelques années, dès que le froid fait son apparition, Karl Neuhaus, soixante ans, cor¬

donnier de métier à Planfayon, consacre son temps à créer un palais des glaces avec grottes et couloirs qui sont illuminés chaque soir par des lampes aux multiples couleurs. Le froid de cet hiver lui a facilité la tâche dans la réalisation de ce spectacle naturel que cha¬

cun peut découvrir en musique au lieu dit «La Liertena», en bordure de la route cantonale Zollhaus - Lac-Noir. De dé¬

cembre à fin janvier, cet arti¬

san singinois a accueilli près d'un millier de visiteurs chaque week-end. Une attrac¬

tion à ne pas manquer, surtout pour les enfants.

G. Bd

Karl Neuhaus dans son palais des / glaces.

PHOTO OTTO VONLANTHEN

Spectacle insolite Le hasard a voulu qu'un matin

de janvier, alors que je circu¬

lais dans le village d'Onnens, je me trouve face à une image hivernale insolite, celle d'un troupeau de 230 moutons qui cherchaient leur nourriture dans un pré en grattant la nei¬

ge de leurs pattes. Ces rumi¬

nants n'avaient que cette solu¬

tion pour se mettre quelque chose sous la dent. A certains endroits, des paysans offrent de la soupe au berger et du foin aux brebis, mais un tel

geste est devenu semble-t-il rarissime dans nos cam¬

pagnes! Ce troupeau est bien entendu accompagné de deux chiens de garde et d'un mulet qui transporte les vivres, vête¬

ments et couvertures du berger qui passe, lui aussi, la nuit dans la nature.

Texte et photo: G. Bd

(20)

Beauté d'une architecture

Cette chapelle des Paccots sur Châtel-St-Denis, desservie de¬

puis quelques années par l'ab¬

bé Henri Murith, aumônier des armaillis et ancien curé de la cathédrale Saint-Nicolas, à Fribourg, est très fréquentée par les gens de passage dans

cette station de sports d'hiver.

En plus de la messe du di¬

manche, de nombreux ma¬

riages y sont célébrés chaque année.

Textes et photos: G. Bd

Cette façade de la basilique Notre-Dame, sur la place du même nom, à Fribourg, a été entièrement restaurée il y a quelques mois et a aujourd'hui fière allure. Il est vrai qu'une si belle architecture méritait un tel rajeunissement qui lui

donne encore plus d'éclat. Elle attire non seulement le regard des passants, mais elle est quotidiennement saisie par l'objectif des touristes de pas¬

sage dans ce quartier de la vil¬

le de Fribourg.

Sur cette photo qui date du 8 octobre 1923, nous reconnais¬

sons Mgr Marius Besson, évêque du diocèse de Lausan¬

ne, Genève et Fribourg, enca¬

dré de deux prêtres dont nous n'avons pu obtenir l'identité, lors de la cérémonie du cou¬

ronnement de Notre-Dame de Bourguillon sur la place de la Grenette, à Fribourg. Cette image du passé nous a été re¬

mise par le Frère Athanase, du couvent des Capucins, route de Morat 35, à Fribourg, lequel est décédé il y a trois ans.

Notre-Dame des Neiges sous la neige

Couronnement de Notre-Dame de Bourguillon

(21)

La pouchta

Ou dzoua d'ora, kan on dèvejè de la pouchta, on moujè tyè mé ou bâtimin yô on l'i pouârtè ti lè mê na grôcha par- tya dè chon kovin ou bin ou fakteu ke no j'apouârtè totè chouârtè dè novalè, di kou di bounè, di j'ôtrè min bounè, achebin di drougannè. Ma, din le viyo tin, kan on dèvejâvè de la pouchta, on moujâvè chuto a ha grôcha «voiture»

que tranchportâvè lè dzin a travê le payi. Lè pye konyè chon bin chur hou ke pachâvan pè hou viyè routé pèr déchu le montanyè.

Ma to pri dè Friboua la pye chèlébra irè la pouchta dou Mourè. Ha pouchta a tsavô l'a chirkulâ tantyè i j'alintoua dè 1920, kan l'an bâti le pon dè pèràlè. Du adon, l'è lè j'otobus ke l'an rinpyathi la pouchta è lè tsavô. La dêrire dou tyin- ton, l'è prou chur ha dè Viktor Andrey ke fajê la korcha du La Valsainte ou pon dou Jâvro.

Max Folly dè Friboua (1866-1918) k'irè karbatyé a l'Ôtel di Pouchtè, ou mitin de la vela, l'a konpojâ ouna tsan- thon ke l'e a non «La poste du Mouret».

Vo la trovâdè chu ha pâdze tranchlatâye in patê.

La pouchta dou Mourè Fajê na lula, i dzalâvè, Adon la pouchta dou Mourè

Prà dè dzin i trinbalâvè, Pà mé na pyèthe i chobrâvè

Matin è né tot'irè prê Din la pouchta dou Mourè.

Trè voyadyà chè trovâvan Din la pouchta dou Mourè.

On'inkourâ, na bala dama, Pu on dzouno to redyè K'a to momin dzemotâvè Din la pouchta dou Mourè.

To bounamin on dèvejâvè Din la pouchta dou Mourè.

L'è dondzerà din ha tsêrèta Dejê la dama a l'inkourâ.

Por no, a pi grô mi oudrè Tyè din la pouchta dou Mourè.

Ma le dzouno, i moujâvè Din la pouchta dou Mourè,

Cherè galé, ch'on vêchâvè Din le grâbo chin dèchu-dèjo.

Tyin bi tablô chin farè Din la pouchta dou Mourè.

A pêna de, achtou l'è fê, Tinke la pouchta dou Mourè

Ke dzubyè din na tsèrirèta Pu din le grâbo dèrupitè.

Vo vêdè duché chi l'èfè Din la pouchta dou Mourè.

Rèchponchâbyo dè ha pâdze:

Albert Bovigny

Rte de Schiffenen 15, 1700 Fribourg

Lè j'on bramâvan ma yon rijê Din la pouchta dou Mourè.

Le piti dzouno to redyè Ke gugâvè la dzounèta Chè dejê «O, lè bi molè»

Din la pouchta dou Mourè.

Irè on'omo dè rèthèta Ke l'a bin vouêrdâ le chèkrè.

Nyon n'a konyu la fin dou konto Ma prà dè dzin chè tsèrkotâvan,

Ti lè matin po prindre pyèthe Din la pouchta dou Mourè.

Albert Bovigny

Lexique:

Pouchta = diligence. Kovin = salaire.

Drouganna = facture (de troquer = drou- gâ). Tranchlatâ = traduire. Lula = crami- ne. Tsèrirèta = petite charrière. Dèrupitâ

= dévaler. Gugâ = reluquer. Omo dè rè¬

thèta = homme de bien, ou cultivé. Chè tsèrkotâ = se disputer.

(22)

Rire

Deux couples d'amis se retrouvent tous les mois pour jouer aux cartes. Profitant d'une pause pendant laquelle leurs femmes sont dans la cuisine, Joseph s'étonne:

- «C'est bien la première fois que je n'ai pas à te rappeler les cartes qui sont tombées.»

- «J'ai suivi un stage sur les techniques de mémorisation», explique Julien.

- «Vraiment, où ça?»

- «Voyons quel est le nom de cette fleur rouge, avec une tige pleine d'épines?»

- «Une rose.»

- «Voilà, c'est ça, une rose. Rose! crie Julien en direction de la cuisine. Comment s'appelle l'école où j'ai fait mon stage?»

Au soleil... et dans le vent!

Cette jolie fille assise sur un dromadaire, c'est Alexandra, une jeune Fribourgeoise qui a passé les fêtes de fin d'année en Tunisie et qui est allée à la découverte du désert du Sahara en compagnie de ce dromadaire. De quoi inciter bon nombre d'entre nous à choisir ce pays pour se distraire et vivre de belles vacances!

Pages réalisées par Gérard Bourquenoud

Parlons français

Avant que (ne)

En principe, «avant que»

peut être facultativement suivi ou non de «ne», en¬

core que ce «ne» soit presque toujours inutile.

Mais on peut approuver la distinction que fait A.

Thérive en cas de doute:

«Le chef de gare siffle avant que le train parte» -

«Je veux arriver sur le quai avant que le train ne parte.»

Réflexion

Quelle est la différence entre un drogué et un pay¬

san?

Le drogué attend sur la méthadone, alors que le paysan attend que l'Etat donne!

MéLI-MÉLO

RÉCRÉATIF

Quel est cet animal?

Il s'agit de Cheyenne, un bébé chihuahua âgé d'une semaine et pesant 135 grammes. Mignon, non?

ss

Etre le premier pour être vu

et écouté

Dans une partie officiel¬

le, c'est comme dans une course cycliste, le 5e ora¬

teur fait le même par¬

cours que le premier.

Cela est identique dans une course cycliste, le premier est fortement applaudi, alors que le 5e

est déjà quelque peu ignoré. Il ne retient prati¬

quement plus l'attention des auditeurs et specta¬

teurs.

22

A méditer

Un service de qualité ne sera pas bon marché.

Un service de qualité bon marché ne sera pas rapi¬

de.

Un service rapide et bon marché ne sera pas de qualité.

Humour

- Vite Monsieur, donnez- moi une pelle. Mon petit frère est enfoncé dans la boue jusqu'aux lacets.

- Aux lacets? Pourquoi ne marche-t-il pas pour en sortir?

- C'est qu'il s'est enfoncé dans la boue... la tête la première.

Trucs utiles

Les cadres de miroirs et tableaux

sont frottés avec un chiffon tendre trempé dans l'eau tiède additionnée d'ammoniaque.

Les cartes de yass sales

sont lavées avec de l'eau de Cologne. Une fois séchées, pas¬

ser un peu de fécule de pommes de terre pour leur donner du brillant.

Pour rafraîchir les meubles rembourrés brosser souvent avec de l'eau vinaigrée.

Pour enlever les taches sur les meubles polis

frotter avec un chiffon trempé dans de l'eau ayant servi à laver la choucroute. Frotter à sec ensuite.

Pour nettoyer les meubles laqués

badigeonner avec de la laque dissoute dans l'alcool et polir avec un chiffon.

8. S

Tü vois ma chérie, je te l'avais dit que nous serions tranquilles ici...

MOTS MELES u N E T E R N 1 T S E F T S U N E M U B P C D 1 A S E C X E R E R E G L B L 1 E U C C A V C F L L P F U P 1 N 1 H R O E E A R 1 A L S A O C E E E C A L P E N 1 A M E S N O 1 T 1 D D A N S E R 1 T S V E 1 E 1 P E E U E E N L R N R L R P E O V E L A G E R D A C E C L E S O 1 R S S N 1 A P

charme - course - cui- écran - envie - épicé - soir - menus - nappe - rideau - semaine - ser- Accueil - à côté - addition - cadre - chandelle -

sine - danser - délai - délice - devise - dîner - excès - festin - fille - frais - froid - gérer - le pains - papier - place - régal - repas - retenus - veur - service - spécialité - table - veine.

MOT DE 5 LETTRES - INDICE: RESTAURANT

•mA*

23

(23)

ILLUSTRE Croque-notes I

H lie n'avait que huit M J ans lorsqu 'elle a fait ses premiers pas musicaux à la flûte, bien que pour ses parents elle était un tanti¬

net plus douée pour la cla¬

rinette. Son frère, par contre, opta pour l'accor¬

déon, et à l'écoute de cet instrument Maryse Zeiter, de Vevey, a été instantané¬

ment charmée par sa sono¬

rité, ce qui l'a incitée à choisir deux ans plus tard ce que l'on appelle com¬

munément le «piano du pauvre». Elle a d'abord suivi des cours chez Elisa¬

beth Mertens-Viredaz, puis au fil des années elle a ac¬

quis son propre répertoire, ce qui lui a permis d'ani¬

mer quelques soirées fami¬

liales.

Sur un air d'accordéon avec Maryse Zeiter

Devenue membre active de la société «Les Diablotins», à Blonay, elle a participé à quelques concours, ainsi qu'à des solos et quatuors lors de soirées de sociétés. Elle a d'autre part poursuivi ses cours durant deux ans à l'éco¬

le de musique de Morges sous la houlette d'Alain Boullard.

Elle s'est ensuite perfection¬

née pendant trois ans auprès d'un célèbre accordéoniste, Frédy Balta, de Lausanne, afin d'acquérir une solide base de piano, de solfège et bien en¬

tendu d'accordéon. Le hasard a, lui aussi, bien fait les choses, puisque lors d'une ma¬

nifestation elle a rencontré Georgine Hübscher, respon¬

sable du groupe «Le Tséprin», de La Tour-de-Peilz, laquelle lui a donné l'opportunité de s'intégrer au sein du groupe dont elle est membre depuis quatre ans.

L'exigence de cet art ne lui a laissé que peu de temps libre, étant donné qu'elle devait ho¬

norer les contrats du groupe folklorique précité qui s'est produit à la radio, à la télévi¬

sion et récemment en Asie, à Bangkok et à Kuala Lumpur, sans oublier son activité pro¬

fessionnelle et la pratique du badminton qui lui tient aussi à cœur. Actuellement elle conti¬

nue à parfaire ses connais¬

sances musicales à l'accor¬

déon classique en compagnie de Benjamin Oleinikoff, de Lausanne. Elle fait également partie d'un trio de musiciens pour certaines prestations et accompagne à l'accordéon les animateurs du «Cabaret du coeur qui chante» créé par Louis Gavillet.

Son ambition musicale ne s'arrête pas en si bon chemin, puisque Maryse envisage de suivre les cours du conserva¬

toire en vue d'obtenir un di¬

plôme de professeur de mu¬

sique, afin de donner une for¬

mation à de jeunes élèves.

Nous lui souhaitons plein suc¬

cès dans son activité musicale et que sa passion pour cet ins¬

trument qu'est l'accordéon lui offre la possibilité d'apporter

Maryse Zeiter, une accordéoniste de talent.

du réconfort et de la joie à tout un chacun et partout où la mu¬

sique adoucit les mœurs!

G. Bourquenoud

1992 5 ans 1997 5% de rabais du 1er au 28 février

MENUISERIE - EBENISTERIE EMMANUEL CHAPPUIS Ch. de Torry 1

1763 GRANGES-PACCOT Tél. + Fax 026/466 8 466

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