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Partout, du jardin aux demeures, des champs aux prairies, de la forêt à la montagne, la fleur donne du charme, inspire et fascine

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Le billet mm

Qui de vous, dans le romantisme de son cœur: n'a pas glissé à l'intérieur d'une missive destinée à un être cher;

une fleur? Quelle étrange fascination qu'une fleur! Son char¬

me n'a d'égal que sa diversité, dans l'immense collection que la nature nous offre durant la saison estivale et qui rend le Pays de Fribourg encore plus beau, plus merveilleux, plus accueillant.

Fleurs et parfums de l'été

Que dire aussi des massifs, des balcons fleuris, des fermes en¬

tourées de verdure et de fleurs des prés, lorsque le génie de l'homme ou de la femme s'allie en plus au bon goût. Partout, du jardin aux demeures, des champs aux prairies, de la forêt à la montagne, la fleur donne du charme, inspire et fascine.

Un village fleuri à souhait est aussi une noble étiquette qui fait rêver bon nombre de tou¬

ristes. L'été c'est également les carrefours et les routes fleuris, celles qui conduisent aux va¬

cances, à la mer, à la mon¬

tagne, même si pour la plupart elles ne sont déjà plus qu'un

souvenir. Quel émerveillement, quelle beauté, quelle admira¬

tion, pour ne pas dire passion!

Un agrément qui apporte au¬

tant de joie à l'auteur de la dé¬

coration florale qu'au visiteur.

En parcourant le canton de Fribourg durant le week-end, chacun a pu constater avec quelle ardeur les habitants de certains villages - essentielle¬

ment en Singine et en Gruyère - embellissent leurs maisons, leurs fermes, leurs granges. La faça¬

de principale est vraiment ac¬

cueillante avec toutes ces fleurs dans les chaudrons, ces vieux outils d'une époque, la meule qui comme la hotte a son bouquet. La route doit, elle aussi, devenir cette avenue multicolore qui incite chaque touriste, chaque automobiliste, chaque promeneur à faire es¬

cale dans nos villes, nos vil¬

lages, nos vallées, nos bourgs.

Une image pittoresque de la campagne c'est également cette bonne maman qui, la bêche à la main, reprend son souffle pour admirer d'un peu plus loin la décoration de la ferme. Car la paysanne aime aussi les fleurs et leur apporte

un soin tout particulier matin et soir. Cela fait partie du labeur quotidien. Et son sourire donne la preuve qu'elle est satisfaite de ses efforts. Il faut bien que quelque chose fasse plaisir à la ménagère, car le travail n'ap¬

porte que rarement de la re¬

connaissance. Son plus grand bonheur est donc d'admirer ses fleurs et de humer leur par¬

fum au lever du jour comme au coucher du soleil. C'est beau, c'est prenant, c'est l'amour pour son logis, l'espoir des jours à venir. Profitons-en, dans un mois ce sera déjà l'automne.

Gérard Bourquenoud

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 15/16

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Sommaire 16 août 1996 - N° 15/16

Une richesse inestimable La forêt représente 24%

de la surface totale du canton de Fribourg, soit 40 000 ha, dont 48% sont propriété des commu¬

nes, 39% des privés et 13% de l'Etat. Sa régé¬

nération est donc pri¬

mordiale pour maintenir une forêt saine et pros¬

père, comme l'a relevé Anton Brülhart, inspec¬

teur en chef des forêts du canton de Fribourg, dans une interview ac¬

cordée au FRILL.

\ ' I-' ^ t

Béatification

de Marguerite Bays La fête d'action de grâce en l'honneur de la béatification de Mar¬

guerite Bays a eu lieu au mois de juin dernier à Siviriez, en présence de plusieurs évêques et d'une vingtaine de prê¬

tres qui ont assisté à une messe célébrée en plein air par Mgr Amédée Grab, évêque du diocè¬

se de Lausanne, Genève et Fribourg.

Rentrée des classes Pour parer à tout problè¬

me, il est important de surveiller la scolarité de votre enfant, de l'aider et d'être à son écoute.

Mais quelle attitude faut-il adopter et com¬

ment faire pour qu'il soit à l'aise en classe?

L'heure est donc venue pour les parents d'y ré¬

fléchir, car cette année la rentrée aura lieu le lundi 26 août.

Tourisme

Les atouts de la ville de Fribourg 4 Famille

L'esprit de famille 6 L'invité du Frill

Anton Brülhart, inspecteur en chef des forêts 9 G°!f

Un parcours de 18 trous 18 Beauté

Couleurs du temps 21 Le pâté d'intche-no

Le payijan-fretchi 25 Témoignages

Béatification de Marguerite Bays 26 Huitième district

Du Locle au Val-de-Travers 28 Folklore

Nouveaux horizons 32 Vos origines

Vous appelez-vous Morel? 34 Ecole et éducation

Rentrée des classes 36 Nous les jeunes

Jeunesses glânoises

au Châtelard 41 Les sports

Musée olympique de Lausanne 43 Au 3e âge

La résidence St-Martin 44 Les arts

Les apôtres de Franex 45 Hommage à...

Ceux qui nous ont quittés 46

NOTRE COUVERTURE Demain, la forêt

La patrie des arbres est la forêt, l'œuvre la plus parfaite de la création dans le règne végétal. Si l'on veut comprendre les arbres, c'est en forêt qu'il faut aller surprendre leurs secrets et les observer, comme l'a fait notre photographe qui a saisi cette image au Lac-Noir.

PHOTOS: GÉRARD BOURQUENOUD

£3 FRIBOURG ILLUSTRE N° 15/16

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Tourisme

A BATONS ROMPUS AVEC

Albert Bugnon, directeur de l'Office du tourisme de Fribourg

Au moment où l'on parle de plus en plus de la crise du tourisme en Suisse, à laquelle notre canton n 'échap¬

pe pas, le directeur de l'Office du tourisme de la région de Fribourg, Albert Bugnon, parle des atouts dont dispose le tourisme local. Fribourg reste une ville qui mérite un coup d'œil.

«Fribourg est une ville parti¬

culière. C'est un lieu qui vaut le détour, ne fut-ce que par la richesse des activités qui s'y déroulent.» Faisant allusion aux festivals, spectacles et autres animations, Albert Bugnon estime que Fribourg peut se targuer d'un riche pa¬

trimoine artistique. En cette saison d'été où reviennent les beaux jours et que les festi¬

vals succèdent aux festivals, la région de Fribourg est selon lui l'une des plus appré¬

ciées des visiteurs. Raison pour laquelle il serait impor¬

tant d'y consacrer une grande promotion pour mieux animer la ville.

Outre ce tourisme culturel lié aux manifestations d'enver¬

gure, Albert Bugnon est favo¬

rable à un tourisme de congrès et de séminaires au¬

quel Fribourg peut mieux se profiler. Pour cela, il faudrait des infrastructures d'accueil bien adaptées. Il cite en exemple le projet du Centre d'expositions et de congrès à Granges-Paccot. «Ce dernier permettra à Fribourg et à toute sa région d'atteindre un palier largement supérieur en

matière de tourisme d'af¬

faires, dans l'intérêt même de l'économie cantonale.» Un projet qui bat pourtant de l'aile, mais Albert Bugnon reste confiant: «J'espère qu'un consensus pourra se dé¬

gager.»

Fribourg vu du pont du Gottéron.

Sa notion d'accueil est très large. Elle englobe toutes les institutions concernées par le tourisme. Cela va de l'accueil proprement dit à la propreté de la ville, sans oublier les panneaux de signalisation, etc... Bref, une prise de conscience des autorités, des associations professionnelles et des commerçants. «Qu'on le veuille ou non, c'est un ap¬

port important, à la fois éco¬

nomique et socioculturel.

J'aimerais un peu plus de gaieté et de couleur dans la

PHOTO G. BD

Albert Bugnon, directeur de l'OTF. PHOTO CUENNET SA

ville, car on ne peut plus se contenter du simple attrait de nos villes. Il faut tout un envi¬

ronnement qui soit favo¬

rable.»

Atouts fribourgeois

Il est incontestable que Fribourg renferme dans ses murs des trésors acquis de¬

puis des siècles. Ses églises et ses nombreuses maisons par¬

ticulières témoignent des fastes de sa longue histoire qui attirent bien de visiteurs.

Raison pour laquelle il est de¬

puis longtemps un site touris¬

tique apprécié avec sa réputa¬

tion de ville d'art et d'histoire. Si Albert Bugnon ne conteste pas la diminution du mouvement touristique, il remarque par contre l'appari¬

tion de phénomènes nou¬

veaux comme le tourisme d'un jour. «En Suisse comme à l'étranger, on constate que la durée du séjour diminue parce que les gens sont plus FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 15/16

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Tourisme Les sports

mobiles. On visite plus de lieux en moins de temps.»

Et d'ajouter: «C'est vrai qu'il y a une stagnation en général, mais nous avons des para¬

mètres, la situation du touris¬

me fribourgeois n'est pas si dramatique. Les excursions à destination de Fribourg res¬

tent importantes, surtout le tourisme à la journée. Par exemple, on voit de plus en plus de Japonais qui viennent régulièrement à Fribourg. Ce qui est vraiment nouveau.»

L'Office du tourisme de la ré¬

gion de Fribourg regroupe douze communes qui se sont unies pour une collaboration

en matière touristique. Une sorte de service public qui fournit des prestations à la population et à d'autres pres¬

tataires. «Nous avons une très bonne collaboration.» Pour réussir le pari, le directeur compte sur la qualité des prestations et une politique des prix raisonnable. «On est condamné à fournir un touris¬

me de qualité, car la qualité sera notre meilleure garantie pour remonter la pente du tourisme suisse», conclut Albert Bugnon.

Paul Teka-Grandjean

Le charme de l'été

Agnès Mauroux, de Matran, et son œuvre florale.

Avec le soleil et la chaleur dont nous bénéficions depuis quelques semaines, bon nombre de maisons de notre canton s'embellissent de fleurs et offrent un charme estival du plus bel effet. Telle cette décoration florale de la meilleure veine au balcon de la villa de Serge Mauroux, Pra d'Amont 2, à Matran. Un vrai plaisir pour les yeux, mais aussi une grande satisfaction pour Agnès Mauroux, à qui revient notre coup de chapeau pour cette beauté immortelle et révélatrice, laquelle relève d'un travail de fourmi absolument admirable.

Texte et photo: G. Bd

Distinctions fédérale et cantonale

pour de jeunes mordus du tir

Michel Eggertswyler, de Sugiez, en compagnie de ses trois petits-fils.

Depuis l'âge de 17 ans, Michel Eggertswyler, de Sugiez - fidèle abonné à notre revue - a toujours été passionné par le tir à 300 m, un sport et une technique qu'il a insufflés à ses trois petits-fils: Yann, 14 ans;

Julien, 16 ans; Vincent, 17 ans. Au mois de mai dernier, ceux-ci ont participé au Tir fédéral en campagne à Lugnorre, où ils ont exécuté leurs tirs avec le Fass 90.

Tous trois ont obtenu la double distinction fédérale et cantonale, une performance qui a non seulement pour effet de les encourager à

poursuivre leurs entraîne¬

ments, mais qui a comblé de joie leur grand-père à la re¬

traite qui se dépense énormé¬

ment à leur donner moult conseils dans le maniement de l'arme et le calme à adop¬

ter pour réussir des tirs et de¬

venir de fins guidons.

Nos félicitations!

G. Bd

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 15/16

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L'esprit de famille

| luand nos parents se retrouvent seuls suite au accès de l'un ou bien ma¬

lades, très souvent on se de¬

mande ce que l'on va bien pouvoir faire. Doit-on pla¬

cer papy en maison de re¬

traite ou le faire vivre à la maison avec nous? Cette question nécessite une mûre réflexion. De nombreuses choses doivent être prises en compte, notamment si vous décidez de vivre avec votre mère. Chaque génération a sa façon de vivre et au quo¬

tidien il n'est pas toujours très facile de satisfaire tout le monde et en l'occurrence au niveau des horaires des repas, des menus ou encore des choix des programmes télévisés. Il ne s'agit donc pas d'entrer en conflit chaque jour, mais bien d'ex¬

pliquer la situation et de parler ensemble des préoc¬

cupations.

L'idéal serait d'avoir une maison ou un appartement assez grand pour que les pa¬

rents, enfants et petits-en¬

fants aient suffisamment d'espace pour qu'ils n'em¬

piètent pas sur la vie des uns et des autres.

La décision de cohabiter avec ses parents est une dé¬

cision importante et cela en¬

traîne des conséquences non négligeables sur la vie du couple. Avec l'arrivée d'un parent à la maison, il va sans dire que la vie privée est quelque peu changée et la solidité de votre couple sera mise à rude épreuve. Mais ce qu'il ne faut pas faire,

c'est arrêter de sortir, de dîner au restaurant. Il faut essayer de continuer à faire ce que vous faisiez aupara¬

vant. Parce que vous ne tiendrez pas longtemps dans votre vie de moine...

Quant aux petits-enfants, ils sont très heureux. Lorsque mamie vient habiter à la maison, les petits-enfants savent très bien qu'ils vont être plus gâtés, et surtout plus chouchoutés. D'autant plus que si la maman tra¬

vaille, elle consacre moins de temps à ses enfants.

Mamie sera donc là pour aller récupérer les enfants à la sortie de l'école, leur faire des gâteaux ou encore prendre soin de leurs petits-

enfants quand ceux-ci se¬

ront malades. Mais le ta¬

bleau n'est pas toujours si rose. Les problèmes peu¬

vent intervenir dans le rela¬

tionnel entre les parents et les enfants. C'est ainsi que les grands-parents ne doi¬

vent pas se mêler de l'édu¬

cation de leurs petits-en- fants. Il s'agit là du cas type des grands-parents qui ne savent pas trouver leur place, constatent certains analystes. Ils veulent à tout prix être investis d'une res¬

ponsabilité dans l'éducation de leurs petits-enfants et continuer ainsi d'influer sur la famille. Pour ces grands- parents, petits-enfants et en¬

fants forment un tout, en fait

les enfants dont ils sont en¬

core les parents. Là est le piège. Mais que faire dans un cas pareil? Dès le départ, des règles de conduite doi¬

vent être instaurées pour éviter ainsi toute mésenten¬

te fâcheuse. Il ne s'agit pas d'entrer dans un conflit ou une guerre, mais de bien leur expliquer la situation tout en se rappelant qu'ils sont aussi nos parents.

Cependant, dès lors que les parents vivent avec leurs propres enfants, cela ne si¬

gnifie pas pour autant qu'ils cesseront toutes leurs activi¬

tés.

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Les choses de la vie

PATRIMOINE ALPESTRE

Témoignage d'un attachement

il est une région dans laquelle le bois révèle des kJ qualités artistiques et artisanales, c'est bien la vallée de la Jogne. Il suffit de la découvrir pour s'aper¬

cevoir que le bois est le matériau essentiel à la construc¬

tion de la plupart des habitations. A La Villette, par exemple, le passé et le présent s'y marient dans le dia¬

lecte et l'allemand, dans les mœurs, mais aussi dans la manière de vivre et de construire son logis.

Admirons ce magnifique chalet tout de bois pour comprendre l'attachement au patrimoine alpestre, pré-

Un chalet qui date de 1686, mais qui a été rénové à plusieurs re¬

prises.

cieux témoignage de l'au¬

thentique. Le parfum des fleurs et de la terre crée aussi ce bonheur et ce n'est pas Marie-Louise Böschung qui me dira le contraire, elle qui a vécu une grande partie de sa vie dans ce chalet de La Villette

devenu trop grand à entrete¬

nir pour elle toute seule.

Marilou a donc cédé son beau logis à l'un de ses fils et l'a quitté récemment avec un certain pincement au cœur, pour vivre paisi¬

blement sa retraite dans un appartement de Charmey, d'où le regard embrasse les Dents-Vertes, Vounetz et les Gastlosen. Un spectacle naturel et d'une beauté ex¬

traordinaire qui remonte le moral au beau fixe et offre une nouvelle joie de vivre en bonne compagnie.

Texte et photos: G. Bd

Le chalet qu'elle a quitté à La Villette. Descendant l'escalier, Roseline Böschung, sa belle-fille.

Marie-Louise Böschung et son ami Henri Sauteur, respirant le bon air de la Gérine.

FRIBOURG ILLUSTRE N° 15/16

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L'invité du Frill

INTERVIEW FRILL - Quelles sont exacte¬

ment vos responsabilités en qualité d'inspecteur en chef des forêts de notre canton?

A. Brülhart - Il y a d'abord la direction du département des forêts qui comprend huit ar¬

rondissements, l'administra¬

tion centrale à Fribourg avec un état-major de vingt per¬

sonnes spécialisées dans di¬

vers domaines, la chasse et la pêche, ainsi que les vignes de l'Etat dont je me suis séparé il y a sept ans. L'ensemble des services que je dirige occupe au total 150 personnes.

- Quelle est la surface des fo¬

rêts de l'Etat, des communes et des privés?

- Quantitativement parlant, le canton de Fribourg est particu¬

lièrement riche en forêts en ce sens que celles-ci représentent environ 24% de la superficie totale, ce qui est toutefois infé¬

rieur à la moyenne suisse.

Avec plus de 40 000 ha, c'est malgré tout une surface impor¬

tante et en plus une véritable richesse pour le canton. Par sa qualité et sa diversité, elle s'étend de la région des lacs jusqu'à une certaine altitude des Préalpes.

Pour ce qui est des proprié¬

taires, citons d'abord les com¬

munes, qui est la catégorie la plus importante avec 48% de la surface, les plus riches en forêts étant celles de Châtel- St-Denis, Bellegarde, Cerniat, Bulle, Planfayon, Gruyères, etc. Au second rang nous avons les privés avec 39%, et finalement l'Etat avec seule¬

ment 13% qui, malgré sa mo¬

deste superficie, joue un rôle capital en tant qu'entreprise pilote.

L'homme et la forêt Ë—Jarler de la forêt, c 'est surtout parler de son destin, J. car il est plus que jamais capital de trouver pour elle l'équilibre qui lui conserve son double visage: forêt source de bien-être et forêt source de biens. Communauté gran¬

diose formée par l'assemblage d'une variété infinie d'arbres, de plantes et d'animaux, la forêt est, à l'image de la vie, complexe et mystérieuse. Sur toute la surface du globe, la forêt offre à l'homme ses dons inestimables: la richesse de ses ressources, la protection de ses ombrages, le réconfort de sa beauté. Et dire que l'arbre, ce don du ciel, doit parfois mourir pour que la forêt subsiste.

Anton Brülhart, inspecteur en chef des forêts du canton de Fribourg, dans son bureau construit tout de bois.

Symbole de toute création organique, la forêt est un spec¬

tacle ravissant qui séduit des centaines de milliers de per¬

sonnes, tout en étant l'expression la plus synthétique des forces de la nature. Pour en savoir plus sur la forêt fri- bourgeoise, la rédaction du FRILL s'est entretenue avec un authentique Singinois originaire de St-Sylvestre: Anton Brülhart, inspecteur en chef des forêts du canton de Fribourg.

Après avoir acquis une formation d'ingénieur forestier à l'EPFZ, il a travaillé trois ans comme assistant dans la recherche forestière à Zurich, où il a d'autre part obtenu un doctorat en sciences techniques. De retour sur sa terre d'origine, il a été adjoint d'Hubert Corboud qui, à l'époque, était inspecteur cantonal des forêts. Il a égale¬

ment œuvré durant deux ans comme chef de projet de la DDA au Rwanda. En 1969 il était nommé inspecteur de l'arrondissement II des forêts de la Singine, fonction qu'il a assumée jusqu'en 1982. Une année plus tard, Anton Brülhart était nommé inspecteur en chef des forêts du can¬

ton de Fribourg, service qui comprend également la chas¬

se et la pêche.

- Comment se fait la régéné¬

ration des forêts de notre canton et quelles sont les principales essences d'ar¬

bres que l'on découvre en plaine et en montagne?

- Pour ce qui est de la régéné¬

ration de la forêt fribourgeoi- se, des efforts importants sont accomplis dans le canton afin d'éviter son vieillissement.

Le rajeunissement a été quelque peu délaissé pendant quelques années et aujour¬

d'hui nous devons rattraper le temps perdu dans le but de maintenir une forêt saine et prospère. Un autre volet qui s'avère primordial pour l'ave¬

nir de la forêt, c'est l'entre¬

tien par l'éclaircie qui a été, lui aussi, trop souvent négli¬

gé, même si les arbres mettent 100 à 300 ans pour atteindre leur stade de maturité.

Si l'on prend les essences par leurs parts quantitatives, nous devons d'abord citer l'épicéa, qui représente dans notre can¬

ton 60% du volume du bois.

Cet arbre est présent à raison de 80% dans les Préalpes et 50% sur le Plateau. Il y a en¬

suite 13% de sapin blanc qui pousse aussi bien en plaine qu'en montagne, ainsi que d'autres essences tels que le pin sylvestre, le mélèze, les feuillus dans lesquels figure le hêtre, que l'on appelle cou¬

ramment le fayard et qui re¬

présente 16% du volume du bois. Il colonise les basses al¬

titudes jusqu'aux Préalpes, comme d'ailleurs l'érable, le frêne, le chêne, etc.

- Comment est organisé l'entretien des forêts du canton?

- Il est assuré par les exploita¬

tions forestières au sein des¬

quelles les propriétaires se

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FRIBOURG ILLUSTRÉ NO 15/16

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L'invité du Frill

^ vaillent pour l'Etat et les L homme et la foret

sont groupés dans le dessein de réduire les frais. Même l'Etat et les communes ont trouvé un terrain d'entente dans ce domaine, ce qui per¬

met une exploitation beau¬

coup plus rationnelle et une gestion nettement plus ren¬

table. Certaines communes ont, elles aussi, grâce à des conventions, réussi à grouper et à créer des exploitations fo¬

restières. Quant aux privés, ils se chargent eux-mêmes de l'entretien de leurs propres forêts, même si celles-ci ac¬

cusent souvent un retard énorme dans leur exploita¬

tion. Ces propriétaires de fo¬

rêts ont, semble-t-il, pris conscience depuis peu que l'échange d'expérience était bénéfique, comme de l'im¬

portance de la commercialisa¬

tion des bois et de la préven¬

tion des accidents.

- Combien de personnes l'exploitation des forêts du

canton occupe-t-elle?

- D'abord, j'aimerais vous dire qu'il existe une forma¬

tion de base de forestier-bû- cheron qui se donne à l'Institut agricole de Gran- geneuve. Nous avons à l'heure actuelle 40 à 50 ap¬

prentis, dont la formation se fait sur trois ans de cours, soit 25% de la partie alémanique du canton et 75% de la partie française. Depuis l'introduc¬

tion de l'apprentissage de fo¬

restier-bûcheron dans notre canton en 1963, nous avons formé près de 400 forestiers- bûcherons. Nous n'avons par contre pas de statistique fiable sur l'effectif du person¬

nel qui travaille dans nos fo¬

rêts, mais il se chiffre par cen¬

taines. Il existe aussi des forestiers-bûcherons qui, à la campagne, travaillent à mi- temps. Ajoutons encore une cinquantaine de gardes fores¬

tiers qui, formés à l'Ecole des gardes forestiers de Lyss, tra-

- Les jeunes s'intéressent-ils au métier de forestier-bû¬

cheron?

- Nous n'avons aucun problè¬

me de recrutement, étant donné que ce métier passion¬

ne et intéresse des centaines de jeunes. Notre seul souci dans cette branche de l'éco¬

nomie, comme dans d'autres, c'est l'emploi. A une certaine époque, la forêt n'était connue des gens que comme lieu de travail et de produc¬

tion du bois, aujourd'hui elle est considérée comme une source de bien-être, un en¬

droit de détente et de sport, un environnement indispensable à la vie de l'être humain, rai¬

son pour laquelle la jeunesse veut l'entretenir, la sauvegar¬

der et la mettre en valeur.

- Quelle est la proportion de bois exploitée chaque année dans notre canton et com¬

ment est-il utilisé?

- Bon an, mal an, nous exploi¬

tons 170 000 à 180 000 m3 de PHOTOS G. BD La forêt est présente de la région des lacs aux Préalpes.

La protection de ses ombrages.

bois. C'est beaucoup, mais ce n'est de loin pas la quantité qui pousse chaque année.

Nous appelons bois de service celui qui est utilisé pour la charpente, la menuiserie, l'ébénisterie, l'artisanat, le¬

quel représente 65 à 70% de la production, le bois d'indus¬

trie destiné à la fabrication du papier, de panneaux agglomé¬

rés ou autres spécialités, ainsi que le bois d'énergie qui est transformé en copeaux pour le chauffage d'immeubles, écoles, complexes commu¬

naux, etc. Nous avons consta¬

té que nous pourrions utiliser quelque 135 000 tonnes de bois de feu par année dans notre canton et remplacer ainsi la consommation de ma¬

zout d'environ 20 000 tonnes.

Il est vrai que l'énergie du bois coûte un peu plus cher, mais le grand atout de ce ma¬

tériau c'est qu'il est plus éco¬

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L'invité du Frill

L'homme et la forêt

Le monde des arbres: un spectacle à découvrir en montagne.

l'effet de serre. L'Etat de Fribourg donne l'exemple par la réalisation à Châtillon d'un centre de transformation des déchets verts en copeaux, dont l'Ecole ménagère de Grangeneuve et d'autres im¬

meubles se chauffent.

Actuellement, le canton de Fribourg dispose de nom¬

breuses installations de chauffage au bois, ce qui per¬

met d'utiliser à bon escient une partie du bois impropre pour l'industrie et la construction.

- Quelle image avez-vous de la forêt fribourgeoise et pensez-vous que le bois sera bien utilisé dans le futur?

- Le plus urgent est de trouver une solution au problème éco¬

nomique pour que la forêt puisse offrir ses services à la société. D'autre part, le rôle écologique ne peut être disso¬

cié du besoin économique, donc il est nécessaire de cher¬

cher un équilibre dans tous les domaines et cela est difficile pour le bois d'énergie, en par¬

ticulier du fait que le prix de ce dernier est plus élevé que celui du mazout.

- Qu'allez-vous faire et en¬

treprendre pour promou¬

voir l'utilisation du bois d'énergie?

- Comme déjà dit dans une précédente question, nous produisons du bois de service, du bois d'industrie et du bois

d'énergie. Pour éviter de lais¬

ser pourrir le matériau qui ne peut être utilisé pour la construction et l'industrie, la seule solution est de le vendre comme bois de feu. Malheu¬

reusement il faut le transpor¬

ter et le transformer en co¬

peaux et cela n'est pas rentable. Le plus simple serait

que le propriétaire l'utilise pour ses propres besoins.

La commune de Guin (Diidingen), où j'habite pré¬

sentement, a décidé récem¬

ment d'installer un chauffage au bois pour une école, sans qu'elle soit propriétaire d'une grande surface de forêt. Elle est même disposée à acheter

le bois de feu nécessaire à d'autres propriétaires fores¬

tiers. Et cela uniquement par souci écologique. Il y a égale¬

ment dix ans que la commune de Planfayon chauffe ses lo¬

caux au bois, alors que celle de Chiètres, qui est proprié¬

taire de 150 ha de forêts, a elle aussi aménagé une instal¬

lation de chauffage au bois dans son complexe commu¬

nal. Un exemple à imiter par d'autres communes de notre canton.

- Etes-vous satisfait de l'en¬

tretien de la forêt fribour¬

geoise?

- On ne peut jamais être entiè¬

rement satisfait, car il y a tou¬

jours des problèmes à ré¬

soudre et contre lesquels nous devons sans cesse lutter. Le plus important à l'heure ac¬

tuelle concerne effectivement l'entretien des forêts, dont une partie a été trop long¬

temps négligée, en particulier celles des privés où l'exploi¬

tation laisse trop souvent à désirer, où il y a trop de bois abandonné, où la nature est parfois dans un état pitoyable.

Par contre, la majorité de nos forêts est favorable à la pro¬

duction de bois de qualité et est considérée comme un es¬

pace de délassement pour la population.

Comment voyez-vous l'avenir de la forêt fribour¬

geoise?

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L'invité du Frill

L'homme et la forêt

- D'abord, permettez-moi de vous poser une autre ques¬

tion: «Est-ce que le bois est un matériau qui appartient seulement au passé et à la belle tradition du canton de Fribourg, ou est-ce que le bois est encore un matériau qui sera utilisé dans le futur?»

Personnellement, je suis convaincu que le bois prendra à nouveau une place enviée dans la construction et qu'il gagnera des parts sur le mar¬

ché. Et ceci dans un très proche avenir. Le bois est en effet à nouveau utilisé à bon escient dans les réalisations de halles de gym, de l'école de gardes forestiers à Lyss, etc. Nous constatons égale¬

ment qu'un effort sérieux est accompli en faveur du bois tant sur le plan esthétique que technologique. Ce qui est donc très réjouissant pour l'avenir de la forêt et du bois, encore faut-il que l'Etat lui-

même prenne encore plus conscience de cette réalité.

Prenons l'exemple de la Confédération qui, sur terri¬

toire fribourgeois, utilise une grande quantité de bois pour ses constructions. Lignum Fribourg oeuvre, lui aussi, très efficacement à la promotion de ce matériau.

- En votre qualité d'inspec¬

teur en chef des forêts de notre canton, avez-vous des souhaits à exprimer?

- Le souhait majeur que je partage avec tous les services forestiers c'est d'obtenir une collaboration encore plus ef¬

ficace entre population et communes d'une part, et le service forestier d'autre part.

Une telle mission ne peut se concrétiser sans la coordina¬

tion de tous les services. Un autre vœu qui me tient à cœur, c'est que lors de la révision de la loi forestière cantonale pré-

Du bois utilisé à bon escient.

vue pour l'an prochain, cha¬

cun fasse preuve de compré¬

hension dans tous les do¬

maines, afin que l'on puisse

Du bois de service destiné à la charpente, à la menuiserie, à l'artisanat, etc. photos G. BD

établir de nouvelles règles qui permettront d'assurer le des¬

tin de nos forêts. Que l'on donne aussi aux différents services forestiers les moyens nécessaires à une meilleure exploitation des bois et que l'on ne démantèle pas ce qui a fait ses preuves et ce dont l'homme a besoin.

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud

La rédaction et l'adminis¬

tration du FRILL remer¬

cient sincèrement tous les annonceurs qui, dans le reportage sur la forêt et le bois, ont accordé un appui publicitaire très ap¬

précié.

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Nouvelle volée de forestiers-bûcherons

L Institut agricole de Grangeneuve a eu récem¬

ment l'insigne honneur de remettre le diplôme à une nouvelle volée de forestiers-bûcherons, la pre¬

mière qui a accompli une formation complète dans cet¬

te haute école fribourgeoise. Il y a trois ans, / 'Ecole professionnelle des forestiers-bûcherons avait été trans¬

férée à Grangeneuve dans le but d'y regrouper toutes les formations agricoles.

Hans Jakob Bracher, directeur de l'Ecole des forestiers-bûche¬

rons.

La cérémonie de remise des certificats à ces jeunes fores- tiers-bûcherons s'est dérou¬

lée dans une atmosphère de fête et en plein air. «L'arbre a pris racine sur les terres agricoles de Grangeneuve. Il faut maintenant qu'il gran¬

disse, qu'il prenne force, qu'il s'étoffe», a dit Francis Egger, directeur de l'IAG.

Dans son allocution, Hans Jakob Bracher, directeur de l'Ecole professionnelle des forestiers-bûcherons, a pré¬

cisé que quinze apprentis sur dix-sept ont réussi leurs exa¬

mens. Brossant le profil de la profession, Claude Yerly,

secrétaire général de la Direction de l'agriculture, a rappelé aux nouveaux fores¬

tiers le rôle qu'ils auront à La première volée de forestiers-bûcherons ayant accompli une formation complète à Grangeneuve.

jouer dans la gestion du patrimoine. «Plus que jamais la forêt a besoin de vous, car les mentalités ont changé», a ajouté l'inspecteur Walter Kammermann.

Texte et photos:

Paul Teka-Grandjean

Apprentis forestiers- bûcherons ayant réussi en 1996 l'examen de fin d'apprentissage dans le canton de Fribourg

Blanc François, Corbières Brechbühl Michel, Murten Briigger Simon, Plaffeien Chatagny Vincent, Riaz Delacombaz Raymond,

Les Sciernes-d'Albeuve Genoud Laurent, Botterens Gobet Samuel, Lentigny Gremaud Laurent, Neirivue Haenni Patrick, Diidingen Herren Adrian, Muntelier Jordan Vincent, Botterens Kolly Stefan, St. Silvester Mettraux François, Neyruz Pasquier Ludovic,

Le Pâquier Vallélian Eric,

Châtel-St-Denis

Francis Egger, directeur de l'IAG.

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Golf

PONT-LA-VILLE

Le Royal Golf inaugure un parcours de 18 trous

Ambiance de fête, le 29 juin der¬

nier, au Royal Golf & Business Club de Pont-la-Ville où membres et invités se sont mis sur leur trente et un pour l'inauguration d'un nouveau parcours. Une cérémonie de grande classe.

«Je ne savais pas au début qu'un parcours de 9 trous était un handicap du point de vue commercial. Avec notre parcours de 18 trous, c'est une homologation d'un ter¬

rain de golf tel qu'il doit être. C'est en quelque sorte une sorte de dimension olympique», explique le propriétaire et promoteur René Brulhart. Le parcours ini¬

tial s'est donc enrichi en doublant son étendue. Une véritable aubaine pour les adeptes de ce sport en pleine expansion.

L'ensemble du terrain forme désormais un parcours idéal où les golfeurs de tous ni¬

veaux peuvent s'adonner à leur passion.

Ils y trouveront tous les plaisirs que l'on peut attendre d'un golf de réputation. Et pour ce club qui a opté pour la pratique d'un golf haut de gamme, c'est la meilleu¬

re solution pour attirer le plus grand nombre de joueurs possible.

Le Royal Golf: un château dans la verdure.

Un bijou pour le tourisme local

Avec ses «greens» de qualité, le Royal Golf se place dans le peloton de tête des golfs du canton. Idéalement situé, c'est un site exceptionnel à quelques kilomètres seulement de l'autoroute. A cheval entre Fribourg et Bulle, il n'est distant de Vevey et de Montreux que d'une vingtaine de minutes. D'où une clientèle internationale et une bonne promotion pour Fribourg.

«J'ai fait ce produit pour notre région.

C'est un vrai outil de travail pour les pro¬

fessionnels du tourisme, puisqu'il attire des étrangers chez nous», se félicite René Brulhart.

La photo souvenir des gagnants des prix du trophée Nespresso.

Finies donc les réticences du début.

Aujourd'hui, c'est presque toute une ré¬

gion qui s'identifie à cette réalisation. «Si la désalpe fait toujours partie du folklore et du patrimoine culturel de ce pays, il ne faut pas oublier d'évoluer dans un marché touristique en pleine expansion et en continuel mouvement», a ajouté le pro¬

moteur. Et le syndic Michel Bapst de ren¬

chérir: «Le golf a fait connaître notre vil¬

lage bien au-delà des frontières cantonales. Avant cette réalisation, cer¬

tains d'entre vous ignoraient peut-être même l'existence de notre idyllique petit village gruérien».

Le Royal Golf est doté d'un Business Club où l'on peut établir des relations d'affaires. Le bel ensemble architectural abrite des salles pouvant accueillir sémi¬

naires et congrès. Le club se veut un cadre pour les loisirs et les rencontres d'affaires.

Un hôtel, un bar et un restaurant, ouverts aux golfeurs ou non, y sont aménagés.

Soit un investissement de plus de 30 mil¬

lions de francs et la création de places de travail-

Texte et photos:

Paul Teka-Grandjean FRIBOURG ILLUSTRE N° 15/16

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Les arts

AU CHATEAU DE GRUYERES POUR SON EXPOSITION D'ETE

le Sicilien Fontanella arrive avec ses angoisses

Après les toiles d'Armand. Niquille, le mystique du sacré, voici le sculpteur Nuccio Fontanella, un autre visionnaire, l'arraché, le torturé de la condition humaine.

Magicien du bronze, de la résine, du verre et même des objets de rebut, ce Sicilien est le manipulateur qui utilise toute la puissance transformatrice du feu comme un moyen divers à l'infini pour exprimer le feu intérieur de ses fan¬

tasmes.

L'artiste, quelques heures avant le vernissage.

Né à Palerme, fils d'un pro¬

fesseur d'université toujours plongé dans ses livres, élevé par ses grands-parents dans une maison construite sur un ancien cimetière désaffecté, il en a été profondément mar¬

qué. Sensibilisé à l'extrême par les tragédies de la vie, même la naissance est pour lui un acte de douleur transcen¬

dée. L'agressivité moderne, sujet actuel s'il en fût, il l'ex¬

prime dans son motocycliste en bronze: dieu Mars le temps d'un week-end, casqué, gilet de cuir et l'esprit emporté par cet attirail qui fait de lui, pen¬

dant quelques heures, un être différent à qui tout est pos¬

sible. La condition humaine déchirée, dans son «Christ ou prêtre ouvrier», attaché à une croix. Crucifié dont les jambes aux os saillants émergent d'une salopette déchirée, une

main jaillissant vers le haut pour crier sa douleur, l'autre vers le bas en signe de com¬

passion et de fraternité.

Etabli aujourd'hui en Austra¬

lie, Fontanella reste un Italien pur sang avec tous les ex¬

trêmes de ses sentiments éter¬

nellement bouleversés. La maîtrise des matières qui ser¬

vent de support à ses créations discipline très heureusement les débordements de son ima¬

gination.

Une exposition à voir au châ¬

teau de Gruyères jusqu'au 10 novembre avec, espérons-le, un détour par l'église d'Esta- vayer-le-Gibloux, où Fonta¬

nella a réalisé quatre magni¬

fiques bas-reliefs consacrés aux mystères douleureux de la Vierge Marie.

Texte et photos: J.S.B.

Un Télécom-Shop au centre ville à Fribourg Le 8 juin 1996 Télécom PTT

Fribourg ouvre un Télécom- Shop à la rue de Romont 19 à Fribourg. Le nouvel espace est situé en pleine zone pié¬

tonne. Il remplace les locaux de l'avenue Tivoli 3, qui de par leur situation et aménage¬

ment ne réunissaient plus toutes les conditions d'ac¬

cueil de la clientèle. Le Télécom-Shop comprend 3 niveaux, d'une surface totale de 250 m2. L'équipe de vente est emmenée par la jeune gé¬

rante, Mme Anne-Laure

Cangiano. Elle est au service de la clientèle pour toutes les prestations télécoms. Au tra¬

vers de cette réalisation, Télécom PTT Fribourg marque sa présence au centre du commerce en ville.

Le nouveau shop est installé dans un immeuble historique fraîchement rénové à la rue de Romont 19. Plus de la moitié des 250 m2 dispo¬

nibles sont réservés à la vente et à l'accueil. Les locaux sont aménagés de façon fonction¬

nelle. Ils répondent aux exi¬

gences de Télécom PTT Fribourg, qui veut faire de ses Télécoms-Shops un lieu d'écoute attentive de chaque

client, où les relations avec le public s'établissent autour du conseil, de l'assistance et de l'information.

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 15/16

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Nous les jeunes

Une statue de l'espoir à Montbovon

Des jeunes et des enfants confiants et pleins d'espoir devant «leur» statue.

Cette réalisation est due à l'initiative de la société de jeu¬

nesse de Montbovon qui l'a dénommée «Lanceur d'es¬

poir», qui symbolise la con¬

viction d'une jeunesse tournée vers l'avenir. Pour ce faire, les jeunes de ce village ont tra¬

vaillé dur pendant une année.

«L'orientation de cette œuvre artisanale exprime son ouver¬

ture vers le monde», nous a dit son concepteur Frédéric Portner, président de la jeunes¬

se de Montbovon.

Propriétaire des lieux, les

GFM ont défini l'emplace¬

ment et se sont montrés très compréhensifs en offrant une parcelle de terrain à cette œuvre conçue et réalisée par la jeunesse. Lors de la cérémonie d'inauguration, André Dela- combaz, syndic de ce village de l'Intyamon, a encouragé de telles initiatives et a dit: «L'es¬

poir ne nourrit pas toujours son homme, mais vivre d'es¬

poir, c'est toujours beau».

Paul Teka-Grandjean

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Sentir les couleurs du temps

L Antiquité ne connaissait que trois couleurs. Le noir (sombre), le rouge (dense) et le blanc (ambi¬

valent). Lorsque la féodalité a établi un nouvel ordre, le bleu est entré dans le jeu. D'abord terne et passé, il teignait les habits de travail. Lorsqu 'on a pu le rendre lumineux, il a habillé les vêtements princiers... Dès le XIIIe siècle, l'Occident aurait viré au bleu... Il a passé par le noir deux siècles plus tard, mais il est revenu au bleu... Et plus enco¬

re. (*) Aujourd'hui, les couleurs jouent leur cacophonie en mode majeure... Ça se sent!

Jaune flamboyant, rehaussé de noir, c'est la «Dolce Vita» vue par Christian Dior.

Guy Béart a chanté les cou¬

leurs du temps... Il voulait nous offrir une ronde rouge, rose ou safran... Les parfu¬

meurs ont repris sa romance.

Ils jouent aux peintres, ma¬

nient la palette avec passion, déclinent leurs créations en variations colorées. Les éta¬

gères des parfumeries écla¬

tent de luminosité. Il n'est pas que les contenants à mettre leur tenue de bal, certaines eaux ont choisi le bleu, le vert, le jaune...

Imaginez-vous «Angel» - de Thierry Mugler - autre que bleu? La couleur a maintenant une odeur... Ou est-ce l'odeur qui a une couleur? «Tendre Poison» - de Dior - la version

«calme» du «Poison» qui était sombre jusqu'au noir - a opté pour le vert intense. Et la nou¬

velle fragrance de Dior,

«Dolce Vita», s'exprime en jaune rehaussé de noir.

A côté de ces parfums-couleurs on trouve des «concentrations- couleurs». Pour «Deci-Delà», de Nina Ricci, l'orange est ré¬

servé à l'eau de toilette concentrée, le lilas à l'eau de toilette et le rouge au parfum.

La gamme assortie pour le bain vit sa vie en bleu.

«Kookaï» existait en orange, voici une version sans alcool jaune. Une manière intelli¬

gente de rendre les femmes attentives au mariage risqué du soleil et du parfum: Issey Myake, pour son «Eau d'Issey», a opté aussi pour une version d'été en chan¬

geant la couleur-

Rochas garde le contenu, mais habille flacon (et bou¬

chon) de couleurs pour coller

à votre état d'esprit: en édi¬

tion limitée, vous trouvez

«Tocade» bleu liberté, vert espoir et rouge amour...

Le succès d'un parfum est souvent éphémère: il faut des mois, des années pour créer un nouveau «jus», qui doit

correspondre très exactement à l'humeur du monde au mo¬

ment où il paraît sur le mar¬

ché. Les créateurs les plus ingénieux rivalisent d'idées pour limiter les risques.

Ainsi, d'une seule campagne publicitaire, Montana lance

«l'eau cuivrée», «l'eau d'ar¬

gent» et «l'eau d'or». Vous pouvez les mêler, les acheter par trois, ou séparément, en faisant votre choix... Versace, lui, donne de nouvelles robes à son mannequin fétiche: il avait d'abord lancé un «jeans bleu» ou «blue jeans», anglais oblige. Il a repris la même bouteille en changeant la cou¬

leur avec un «red jeans» et il complète la série avec un

«green jeans» et un «yellow jeans». Et des deux «nou¬

veaux jeans» de Gianni Versace, un est dédié aux hommes... Pourquoi pas?

Les couleurs servent aussi à relancer l'enthousiasme des collectionneurs et on a vu des flacons fétiches, comme celui de Nina Ricci pour «L'air du Temps», édités avec des oi¬

seaux enlacés qui changeaient de tons tout en douceur...

Si les couleurs dansent devant vos yeux jusqu'à vous donner le tournis, pensez que de telles émotions finissent tou¬

jours par engendrer leur contraire. Qu'aux folies ol¬

factives et lumineuses doi¬

vent forcément correspondre des «références» qui vous tranquilliseront. Peut-être est- ce cette débauche même qui portera vers le succès un par¬

fum aussi sobre que le dernier Chanel: «Allure».

Yvonne Chevalier

* Lire «L'Occident a viré au bleu» de Michel Pastoureau, in «Le temps stratégique», juin 1996.

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 15/16

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INDEX DES SALLES - PAYS DE FRIBOURG Exclusivité

FRIBOURG ILLUSTRÉ

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès - Concerts - Théâtre E = Expositions N = Repas de noces S = Séminaires

I LIEU

| RAISON SOCIALE TÉL.

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F. 037/52 14 72 - 10 à 150 places A-B-C-

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N-S Jambon de campagne Oui ST-MARTIN

Auberge de la Croix-Fédérale T. 021/907 71 94

F.- Mardi 80 à 100 places A-B-N Spécialités de saison Oui GRUYÈRE

AVRY-DEVANT-PONT

Hostellerie du Vignier T. 029/5 21 95

F. 029/5 20 61 - 70 places A-B-

N-S Spécialités selon saison Oui CRÉSUZ

Hôtel du Vieux-Chalet T. 029/7 12 86

F.- Mardi,

sauf juillet-août Jusqu'à 250 places A-B-

C-N Tournedos Vieux-Chalet Oui ÉCHARLENS

Auberge de la Croix-Verte T. 029/5 15 15

F.- Dimanche soir

et lundi 120 places A-B-

N-S Cuisses de grenouilles,

fondue, chasse Oui GRUYÈRES

Hostellerie des Chevaliers T. 029/6 19 33

F. 029/6 25 52 Mardi

et mercredi Jusqu'à 100 places A-B-C-

N-S Cuisine du marché Oui GRUYÈRES

Hostellerie St-Georges T. 029/6 22 46

F. 029/6 33 13 Lundi 200 places A-B-C-

E-N-S Mets au fromage,

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N-S Filet de sandre du lac Oui NEIRIVUE

Auberge du Lion-d'Or T. 029/8 11 05

F.- Mercredi 10 à 100 places A-B-

E-N Truites de Neirivue

et spécialités de saison Oui PONT-LA-VILLE

Rest, de l'Enfant-du-bon-Cœur T. 037/33 37 40

F.- Lundi 400 places A-B-N Filet de perche,

poulet au panier Oui SÂLES

Hôtel de la Couronne T. 029/8 81 12

F.- Lundi Jusqu'à 250 places A-B-

N-S Petit menu gastronomique Oui VAULRUZ

Restaurant de la Croix-Verte T. 029/2 74 33

F.- Lundi ap.-midi

et mardi 10 à 120 places A-B-N Fondue bressane Oui VUADENS

Chalet des Colombettes T. 029/2 12 93

F. 029/2 12 96 - 10 à 200 places A-B-C-

E-N-S Spécialités gniériennes, cuisine sponta¬

née, buffet au fil des saisons dès 35 fr. Oui SINGINE

LAC-NOIR/S CHWARZSEE

Hôtel Primerose au Lac T. 037/32 16 32

F. 037/32 12 66 - 40,100,160 places A-B-C-

E-N-S Spécialités de saison Oui TAVEL

Hôtel Taverna T. 037/44 53 13

F. 037/44 53 15 - 10 à 200 places A-B-C- E-N-S

Spécialités fribourgeoises,

buffet au fil des saisons dès 35 fr. Oui BROYE

IESTAVAYER-LE-LAC

| Hôtel de la Fleur-de-Lys T. 037/63 42 63

F. 037/63 48 78 - 10 à 200 places A-C-E Hôtel, bar, grand écran,

ambiance exceptionnelle Snack | SARINE

LE PAFUET

Café-Restaurant T. 037/33 33 22

F. 037/33 41 74 Lundi 20 à 450 places A-B- E-N

Filet de perche, jambon

JE + DI thé dansant Oui LOSSY

Café-Restaurant Le Sarrazin T. 037/45 12 44

F.- - 100 places A-B-

N-S

Fondue bourguignonne

à volonté Non MARLY

Restaurant de la Gérine T. 037/46 15 38 F. 037/46 33 51

DI + LU soir

sauf s./réserv. 80 à 130 places A-B-C- E-N-S

Cuisine française

à l'ancienne Oui FARVAGNY-LE-GRAND

Auberge-Pizzeria Lion-d'Or T. 037/31 11 30

F. 037/31 11 45 Mercredi 30 à 500 places A-B-

N-S Steak sur ardoise Oui

(23)

Estaminets de chez nous

BUFFET DE LA GARE, LE PAQUIER

Un bel exemple de fidélité lui ne connaît pas cet estaminet gruérien où se mijote

durant toute la saison estivale une délicieuse soupe le cnalet que les touristes savourent lors d'une excursion à bord du train-rétro GFM! Il y a en effet vingt ans cette année que la famille Freiburghaus exploite le Buffet de la Gare de Le Pâquier, à la satisfaction d'une clientèle qui vient de tous les horizons.

Fritz et Heidi Freiburghaus- Morgenegg ont d'abord tenu pendant six ans le Restaurant du Castel, avant de devenir les exploitants du Buffet de la Gare. Depuis novembre 1989, date à laquelle Fritz est décé¬

dé, cet établissement est géré par son épouse Heidi, qui fête¬

ra prochainement ses cinquan¬

te ans, en étant entourée de ses

deux enfants. Cette tenancière est aidée dans sa tâche quoti¬

dienne par sa sœur Rose- Marie Morgenegg qui, depuis vingt ans aussi, est à son servi¬

ce en qualité de serveuse. Quel bel exemple de fidélité!

En plus du menu du jour servi pour 14 francs, Heidi vous propose quelques spécialités de son art culinaire, comme les

Hedi Freiburghaus, tenancière, à droite, en compagnie de sa sœur Rose- Marie, à son service depuis vingt ans.

filets de perche, le filet de bœuf, les cuisses de gre¬

nouilles et les asperges, selon la saison, la chasse dès le re¬

tour de l'automne et d'autres mets succulents à savourer

lors d'une prochaine excur¬

sion en Gruyère.

Texte et photo: G. Bd Buffet de la Gare, Le Pâquier.

Fermé le mardi après-midi et le mercredi toute la journée.

«BOOM TRIKES»

Une nouveauté qui séduit les mordus du bitume

Le nouveau véhicule «Boom Trikes» dont Jean-Luc Grand a la repré¬

sentation exclusive pour la Suisse romande.

Au prix d'une grosse cylindrée, ce nouveau véhicule à trois roues se conduit avec un per¬

mis de voiture et sans casque.

Sa location se fait à la carte pour un ou plusieurs jours, voire une semaine, à raison de 200 francs la journée. Quant à la représentation exclusive pour la Suisse romande du mo¬

dèle «Boom Trikes», elle a été confiée à Jean-Luc Grand qui, depuis une année, exploite la boutique Flash Bikes, style Harley-Davidson, à La Tour- de-Trême, un garage de répara¬

tion deux-roues toutes mar¬

ques, lequel dispose également

de presque tout le matériel d'équipement recommandé aux motards.

Jean-Luc Grand est un spécia¬

liste dans cette branche en ce sens qu'il a effectué durant six ans des courses sur circuits. De mécanicien de précision il est devenu mécanicien sur formule I et aujourd'hui il se tient à dis¬

position de tous les passionnés de moto et de «Boom Trikes»

pour leur donner conseils et renseignements.

Boutique Flash Bikes, place du Carré 11, 1635 La Tour-de- Trême, tél./fax 029/3 99 11.

Texte et photo: G. Bd

(24)

Jm^Surle vif

PHOTOS G. BD

Histoires...

- Je suis fière de mon fils! Le voilà mécanicien dans l'aviation.

- Ah bon! Alors il vole?

- Oui, un bidon d'essence par-ci, un bidon d'essence par-là...

Un type, très radin, va voir un film policier. A la placeuse, il donne une malheureuse pièce de cinq centimes. Alors, déçue évidem¬

ment, la placeuse lui dit:

- Dans le film que vous allez voir, l'assassin, c'est le plombier.

Un scaphandrier est au fond de l'eau. En surface, une tempête ter¬

rible se lève et le bateau auquel il est relié se met à tanguer dangereu¬

sement. La mer devient de plus en plus grosse et le capitaine transmet au scaphandrier qui ne se doute de rien:

- Remontez vite, nous coulons!

- Monsieur le curé, demande la pauvre femme qui vient de perdre son mari, ça va me coûter combien l'enterrement?

- Ben, ça dépend, madame. Pour vingt cierges, c'est 2000 francs;

avec dix, c'est 1000 francs et cinq c'est 500 francs.

- Bon... alors, vous ne m'en mettez qu'un seul.

- Comme vous voulez, dit le curé.

Mais je vous préviens, ça fera moins gai!

Une dame est enfermée depuis vingt minutes dans une cabine télé¬

phonique et bavarde avec une amie. Et patati et patata... Dehors, trois types s'impatientent bougre¬

ment.

- Vous vous rendez compte, dit le premier. Vingt minutes qu'elle est là. Et j'ai une chose importante à communiquer à mon bureau.

- Et moi, dit le deuxième. C'est pa¬

reil. Ma femme vient d'avoir un bébé et il faut que j'appelle la cli¬

nique.

- Vous en faites pas, dit alors le troisième. Moi je suis le technicien qui vient réparer cet appareil qui est cassé...

...de rire FRIBOURG ILLUSTRE No 15/16

(25)

Le patê d'intche-no

Le payijan-fretchi dè Machounin Ou rèvê dou Dzubyà, din le galé piti ve-

lâdzo dè Machounin on gadzenèri ke fâ le payijan, le karbatyé, le fretchi, le ma- thon kan fô bâti ôtyè, le tsapouè, le tê- rayâre, le potyé è ti lè mihi ke fô por in- trètinyi na méjon tsanpithra. Chi l'omo l'è a non Roger Rey. On yâdzo i trint- chivè pè la Dzakiyârda, chi tsalè chè tràvè a l'ôtro bè dou Pyan-dou-Mon, kan on rèdèchin de la pâ dou tyinton dè Vô. Pye tâ on le trovâvè a Friboua, adon, irè karbatyé pè Chin-Léonard, pu

dzoua ke hou j'invelè arouvon din la Yanna, Roger chè betè a fére na galéja mota dè tyindzè a vin kilo din chi bi trintsâbyo ke l'a bâti li mimo din na rè- kotse dè cha méjon, yô ke l'i avê on yâdzo le dèpou dè chô po le velâdzo dè Machounin.

Ma chin ch'arithè pâ inke. Du l'i a kotyè j'an din totè lè kotsè dou payi, le premi dou mi d'où, di payijan chè chon betâ a inkotchi on vertâbyo goutâ dè kanpanye po di dzin de la vela ke volon

Nouthron fretchi in trin dè trére la mota.

onko i Kolonbètè, ou Krè et ora i fâ le payijan chu le bin dè chè parin a Machounin.

Ma, kan di j'invelè vinyon pè Remon du totè lè pâ dou payi è mimamin du l'èthrandji è ke fô lou mothrâ kemin on trintsè a la viye mouda pè vèr no, on ch'adrèthè achebin a li. E adon, le

pachâ na bala fitha avoui di payijan dè vèr no. Adon, nouthron payijan-fretchi dè Machounin rèchiê achebin kotyè dji- jannè dè j'invelè è lou chèrvè on vertâ¬

byo goutâ dè bènichon. On ch'in lètsè adi lè potè.

Albert Bovigny

Le paysan-fromager de Massonnens Sur les flancs du Gibloux, dans le joli

village de Massonnens, se trouve un homme à tout faire. On l'a connu cafe¬

tier, paysan, fromager, maçon pour

construire une fromagerie, charpentier, terrassier, potier; il pratique tous les métiers nécessaires à l'entretien d'une ferme. Cet homme se nomme Roger I

I

Rèchponchâbyo dè ha pâdze:

Albert Bovigny

Rte de Schiffenen 15, 1700 Fribourg Rey. Dans son jeune âge, il fabriquait le fromage à la Jaquillarde, ce chalet se trouve à l'autre bout du Plan-du-Mont, quand on redescend en direction du canton de Vaud. Plus tard on l'a retrou¬

vé à Fribourg, tenancier du café St- Léonard, puis aux Colombettes et au Crêt et maintenant il a repris la ferme de ses parents à Massonnens.

Mais quand l'Office du tourisme de la Glâne reçoit des visiteurs de toutes parts, de Suisse ou de l'étranger, pour leur montrer la fabrication artisanale du fromage, c'est à Roger qu'il s'adresse.

Et, le jour de la visite, dans un local aménagé par ses soins, et qui servait au¬

trefois de dépôt de sel pour le village de Massonnens, il fabrique un fromage de 15 à 20 kg, pour le plus grand plaisir des touristes.

Et ça ne s'arrête pas là. Depuis quelques années, dans diverses régions de Suisse, le 1er août, des paysans reçoivent des hôtes et leur servent un véritable repas de campagne. A cette occasion, notre paysan-fromager de Massonnens ac¬

cueille aussi quelques dizaines d'hôtes et leur sert un véritable repas de bèni¬

chon. On s'en lèche encore les babines.

Albert Bovigny

~E

FRIBOURG ILLUSTRE N° 15/16

(26)

j^_ Témoignage

La cérémonie en l'honneur de la béatification de Marguerite Bays aurait mérité une plus

grande affluence de pèlerins C>

est le dimanche 30 juin 1996 - le week-end le plus chargé en manifestations dans le canton - que s'est déroulée la fête d'action de grâce en l'honneur de la béati¬

fication de Marguerite Bays, ce qui explique le peu de monde qui s'est déplacé pour cette cérémonie en plein air à proximité de l'église de Siviriez, alors que toutes les paroisses de Suisse romande avaient été invitées à cette célébration.

Près d'un millier de pèlerins ont assisté à la messe célébrée par l'évêque du diocèse.

Mgr Amédée Grab, évêque du diocèse, célébrant la messe d'ac¬

tion de grâce, à Siviriez.

Servante de Dieu avaient prévu une infirmerie en cas de canicule, des nourritures ter¬

restres et des boissons chaudes et froides.

Dans son homélie, Mgr Grab a rappelé les paroles que Jean Paul II a prononcé au Vatican le dimanche 29 octobre 1995, jour de la béatification de Marguerite Bays: «Une laïque dont la vie était cachée en

Les organisateurs attendaient plusieurs milliers de per¬

sonnes à une cérémonie prési¬

dée par Mgr Amédée Grab, évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, qui était entouré de plusieurs évêques et d'une vingtaine de prêtres, y compris l'abbé Marcel Ménétrey, ancien curé de Le Crêt, qui affirme avoir été sauvé par Marguerite Bays lors d'un accident en mon¬

tagne. Il n'y avait en effet que quelques centaines de pèle¬

rins, alors que les amis de la

La tente sous laquelle se déroula la cérémonie.

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 15/16

(27)

Témoignage

Plusieurs évêques en fonction et en retraite avaient tenu à assister à cette cérémonie.

Dieu et dont l'existence fut une longue marche silencieuse vers la sainteté...» L'évêque du diocèse a d'autre part deman¬

dé aux catholiques de ce pays de bien réfléchir avant de se laisser influencer par des sectes de toute nature qui per¬

turbent de plus en plus notre société. Marguerite Bays est là pour vous aider à surmonter

Marguerite Bays, Servante de Dieu, béatifiée par le pape Jean Paul II.

les difficultés de la vie, exemple donné par ce choeur mixte costumé qui a chanté cette messe solennelle, accom¬

pagné par un groupe de musi¬

ciens.

A l'issue de cette cérémonie qui s'est achevée par une pluie annonciatrice de bienfaits pour la nourriture terrestre, cé¬

lébrants et pèlerins ont pris le chemin de la maison de la Bienheureuse à La Pierraz, puis ont assisté aux Vêpres de l'Abbaye de la Fille-Dieu à Romont, journée qui a pris fin par un chapelet commenté à la chapelle de Notre-Dame du Bois.

Si cette fête d'action de grâce

L'abbé Marcel Ménétrey, ancien curé de Le Crêt.

n'a pas connue l'affluence souhaitée par les organisa¬

teurs, la chapelle attenante à l'église de Siviriez et dédiée à Marguerite Bays accueille presque quotidiennement des pèlerins de toute la Suisse qui font également escale à la mai¬

son natale de la Servante de Dieu à La Pierraz.

Texte et photos:

G. Bourquenoud Il y avait aussi une vingtaine de prêtres. Au premier rang, l'abbé Marcel Ménétrey, qui affirme avoir été sauvé

par Marguerite Bays lors d'un accident en montagne.

FRIBOURG ILLUSTRE N° 15/16

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