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14"» année No 155 Premier mensuel illustré Fri bourgeois Le numéro 60 eis

H UR ILLJSTRf

Quatre en rien de temps Une mort subite et, quelques mois plus tard, trois démissions. Ainsi, quatre conseillers fédéraux hors jeu. C'est cruel. Salués au jour glorieux de leur élection par le canon, l'allégresse géné¬

rale et les feux d'artifices oratoires.

Guettés au premier faux pas, attaqués férocement si, le rétablissement n'est pas immédiat ; soumis à la pression organisée des grands syndicats d'inté¬

rêts ; au contact direct avec ce que le pouvoir découvre fatalement lorsqu'il va jusqu'au bout de sa tâche : les puissances occultes, les abus, la cor¬

ruption. Ce n'est pas gai. C'est tuant.

Le métier de magistrat, avec ses servitu¬

des impitoyables, est plus meurtrier que celui de cheminot de la voie, de bû¬

cheron au milieu des arbres qui torn- bent, ou de pilote d'essai.

Sans doute, ont-ils tort d'avoir un cœur de chair, au lieu d'un simple moteur à piston ; une matière grise irriguée de vaisseaux sanguins, au lieu d'un calcula¬

teur électronique ; des muscles, au lieu de bielles. Ils sont hommes. Comme nous. C'est précisément en cela qu'ils sont nos frères. Et par le fait, dignes de compassion. Les moyens techniques développés à l'infini ne sont d'aucun secours ; ils ne font que multiplier les tâches et les fatigues. L'homme ne se ressaisira que dans le calme, par la concentration, la méditation. A vingt mètres de profondeur, les océans les plus houleux ne connaissent pas d'agi¬

tation. Et si l'on gagne en altitude, tout s'aplanit aussi. S'abstraire du tumulte grandissant, il n'est pas d'autre solu¬

tion pour demeurer maître de sol et de son destin.

FR,

Les métiers, ici l'un des plus humbles : le marchand de journaux. René Ribotel, vendeur enthousiaste de Fribourg Illustré et de la Loterie Romande est décédé. Il laisse le souvenir

d'un maître dans l'art de fixer le passant : humour, serviabilité et parfaite honnêteté.

Photo Jacques Thévoz.

Dans ce numéro : Les défunts — Officiers dans la nuit — La boxe — Les chiens — Le pétrole... près de votre maison — eunes peintres et peintres du dimanche — Nouveau Corso — Une possibilité gigantesque : les grèves

— La profession paysanne — Capucine — Jeunesse et famille.

Abonnement pour la Suisse Fr. 6.80 Chèque lia 2851

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M. Théodore Hausch

M. Hausch, de Lenzbourg, décédé dans sa 62me année, était le Directeur tech¬

nique de Cafag et Papro à Fribourg.

Ingénieur diplômé de l'E.P.F., il s'était fort bien adapté à notre vie fribour- geoise. Technicien extrêmement com¬

pétent, il contribua au développement économique et social de notre industrie.

Courtois, bienveillant, il était une per¬

sonnalité aux conseils judicieux.

M. Arnold Sterchi

M. Sterchi, d'origine bernoise, était secrétaire communal de Bulle. Il mou¬

rut subitement lors du Congrès des Vil¬

les suisses à Sierre. Malgré une santé déficiente, il ne cessa de prouver par son extraordinaire énergie, son sens du devoir. Ponctuel, fidèle à sa tâche, il était aussi un sportif fervent. Président du Ski-Club Alpina, membre d'honneur du Foot-Club et du C.A.S., il faisait aussi partie du Club philatélique.

M. Oscar Ducry

M. Ducry fit carrière dans l'enseigne¬

ment. Il se retira en 1953 après avoir professé durant 37 ans avec compétence et psychologie les Sciences commercia¬

les à St-Michel. Il avait gardé toute sa vivacité, tout son optimisme. Et lui qui se réjouissait du succès de ses élèves a sans doute éprouvé une fierté bien légi¬

time à voir ses trois fils s'orienter vers la jurisprudence et les sciences médi¬

cales.

M. Jules

M. Jules Barbey a fait une très belle carrière au service de l'Enseignement fribourgeois. En 1906, il devint Inspec¬

teur scolaire du district de la Veveyse, poste dans lequel il se révéla très tôt excellent pédagogue, aimé de ses élèves, estimé des maîtres. Homme intelligent, excessivement actif, il se dévoua aussi au Lutrin et mérita la médaille Bene Merenti.

Mme Alphonse BrQgger Mme Julie Cbammartin Mme Oscar Aeby Mme Vve Max Berchler

Née le 8 décembre 1887 à Rohr près de Tavel, Rosine Bertschy aimait la vie des paysans. Elle épousa en 1909 M.

Alphonse Brügger, futur député et pré¬

sident de l'U.P.F. Ensemble, ils exploi¬

tèrent avec succès une ferme modèle à Jetschwyl près de Guin. Elle fut l'inspi¬

ratrice des Associations féminines du canton et était la Présidente courageuse intelligente et combien dévouée ! de l'Association des paysannes singinoises.

Mme Julie Chammartin, tendrement ai¬

mée et respectée de ses dix enfants n'est plus. Elle est décédée à Ohavan- nes-sous-Orsonnens dans sa huitantième année. Profondément chrétienne, dé¬

vouée et charitable, elle ne connaissait que le bien. Elle eut la joie de voir monter à l'autel un de ses fils M. l'Abbé Romain Chammartin, préfet du Col¬

lège St-Michel. Puisse notre pays de Fribourg compter encore beaucoup d'âmes d'élite telles que la sienne !

Mme Aeby, née Marie Pasquier est décédée à 69 ans. Epouse dévouée, mé¬

nagère accomplie, elle a élevé une ma¬

gnifique famille de dix enfants. Son souci permanent fut le bien-être de sa chère famille. Elle a passé la majeure partie de son existence dans le quartier de Beauregard où sa vaillance, son grand cœur, son amabilité forçaient la sympathie.

Originaire de Cugy, Mme Berchier était née Albertine Grandgirard. Son époux qu'elle perdit, il y a bien des années, avait été tenancier du Café de l'Univer¬

sité de Fribourg, et Magasinier de la Fédération des Syndicats agricoles. Elle fut une épouse dévouée et une maman au grand cœur. Elle eut le bonheur de donner son fils Gérard aux Missions de N.-D. du Sacré-Cœur. Mais quelle ne fut pas sa croix de le voir mourir tout jeune !

Mme Anne Baudln M. Joseph Marchioni M. François Martin M. Otto Gasser

Mme Baudin, née Schlienger en 1867, était une personne distinguée, intelli¬

gente et d'une grande bonté de cœur.

Française d'origine, elle était très atta¬

chée à sa seconde patrie pour laquelle elle a donné son fils le Pit Oscar Bau¬

din durant la grippe de novembre 1918.

A Fribourg, est décédé à l'âge de 54 ans M. Marchioni maître coiffeur. Il avait appris son métier chez Paul Guérin, puis s'était associé à M. Edmond Brül- nart, avant de s'établir à son propre compte. Un mal sournois le minait, mais il tint bon avec un courage qui forçait l'admiration. Tout ce qu'il entreprenait, il le faisait avec beaucoup d'habileté, de bon goût. Sa conversation trahissait sa bonté.

M. Martin, ancien syndic de Lully, s'in¬

téressa vivement et efficacement aux affaires publiques. Durant 12 ans, con¬

seiller communal, puis syndic pendant un quart de siècle. Avec beaucoup de savoir-faire et de dévouement il présida le Cercle scolaire de Lully-Châtillon. Sa fidélité au Lutrin lui valut la médaille Bene Merenti. Il était un semeur de bonne humeur.

M. Otto Gasser, tenancier de la « Chau¬

mière du Nord • à Fribourg, est décédé à 51 ans. Il avait commencé sa carrière dans l'agriculture, puis avait travaillé dans une Entreprise de travaux publics.

Il avait aussi exploité le Café des Bou¬

langers. Partout il se faisait apprécier par son zèle et son entrain. Dans l'ar¬

mée, il avait servi dans l'Artillerie. En 1944, il avait épousé Mme Vve Raemy- Sturny, mère de six enfants pour les¬

quels il fut un véritable père.

Mlle Elise Sapin Mme Vve Ernest Zipf Mlle Maria Gamy M. Georges Renaud

Une âme d'élite, une vie toute consa¬

crée au service du prêtre vient de s'en aller rejoindre son divin Créateur. A 17 ans déjà, Mlle Elise commençait sa vie de « Marthe ». Tout d'abord chez son Oncle, curé de Corpataux puis Cha¬

pelain de Chavannes. Ensuite, chez son frère l'Abbé Ernest Sapin curé de Vil- iaraboud devenu Rd Chapelain d'Avry- devant-Pont. Dans l'humilité et dans l'ombre, elle fut durant plus d'un demi siècle, la collaboratrice du prêtre.

Doyenne d'âge d'Hauteville, Mme Zapf née Thérèse Strago est décédée à 93 ans après six ans de souffrance, admirable¬

ment soignée par sa belle-fille et son fils Marcel. Sa fin édifiante fut le cou¬

ronnement d'une vie toute de labeur et de prière, de dévouement pour les déshérités. Elle était la mère de Mme Ulrich du Café Richemond.

Née en 1897, Mlle Gumy, d'Avry-sur- Matran, était entrée à 15 ans à la Fabri¬

que de chocolat Villars. Durant 47 ans, très ponctuellement et avec joie, elle vint à Fribourg chaque matin pour son travail qu'elle accomplissait au plus près de sa conscience. Gaie, aimable, charita¬

ble, elle passait sa vie à faire rayonner le bien autour d'elle. Un tragique acci¬

dent vient ae lui coûter la vie.

Une santé chancelante avait contraint M. Renaud, facteur à Estavayer-le-Lac à prendre une retraite anticipée. Il vient de mourir à 64 ans, laissant le souvenir d'une grande conscience professionnelle qui attirait l'estime des P.T.T. ainsi que la reconnaissance de la population à laquelle il avait su témoigner tant de constance dans son dévouement quoti¬

dien.

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Le tir au pistolet, près du Moulin de Chésopelloz. On y tirait

6 coups sur mannequins, à la lueur des lanternes. Dans un poste en pleine forêt, deux officiers cherchent, à la boussole, la direction de la prochaine étape.

DES OFFICIERS DANS LA NUIT Chercher sa route hors des routes et en

pays inconnu, au moyen de la carte, de la boussole, de photographies aéiitnncs, points de repères et d'indications sommaires, chercher sa route de nuit, sous la pluie, dans la boue, par le froid, c'est la tâche cou¬

rante de l'officier de troupe, du chef qui doit conduire ses hommes sans se tromper en toutes circonstances et dans toutes les conditions.

Cela peut être très dur mais, en réalité, c'est un jeu passionnant. Si bien qu'on en fait un sport et que nos officiers s'y mesu¬

rent dans des concours. Celui du 14 novem¬

bre, organisé par la Société fribourgeoise des officiers pour les officiers du 1er Corps d'armée a réuni 29 patrouilles, dont 26 ont terminé brillamment le parcours, qui se trouvait dans la région de Belfaux - Grolley - Nierlet - Chésopelloz. Un lancement de grenades, un tir au pistolet et une épreuve

d'observation en marche complétaient la tâche imposée aux participants.

La course a été gagnée par le Cap. G.

Schaller et le Pit. J.-P. Michod, de Bienne, qui se sont adjugés le challenge du Cap.

Gaston Michel. Les Fribourgeois s'y sont classés au 1er rang en Landwehr (Pit. A.

Schweizer et Pit. O. Peissard), et, en Elite, aux 3me rang (Pit J.-M. Bovet et le Lt M.

Hayoz), 4me rang (Cap. B. Oppliger et Lt B.

Piller), 6me rang (Lt B. Overney et Lt A.

Genoud) et 8me rang (Lt L. Gremaud et Lt.

P. Böhlen).

La course était organisée sous la prési¬

dence du Lt-colonel Marcel Bays, Cdt. Rgt.

inf. 88, par le major Pierre Piller, vice-pré¬

sident, et le major André Wuilloud, chef technique et auteur du parcours, avec l'aide d'une cinquantaine d'officiers, sous-offi- ciers et soldats.

PU. E. Th.

Photos J. Miilhauser, Fribourg.

Le colonel-div. de Diesbach, le colonel-brig. Godet et le colonel EMG Bullet échangent leurs commentaires sur la course dans la

forêt des Dévins.

Le colonel Cdt. CA Gonard, les colonels EMG Noël et Delay et le Lt-colonel Bays s'orientent, à un poste, sur les problèmes qui

y attendent les concurrents.

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Vif succès du Club de Boxe Le Club de Boxe et d'éducation physique de Fribourg réunissait récemment boxeurs suisses et italiens dans la Salle du Théâtre Livio.

Les deux équipes étaient formées d'éléments jeunes, ce qui nous valut des combats disputés avec beaucoup d'ardeur principalement de la part des transalpins dont on connaît le tempéra¬

ment. La Suisse, représentée par Mazza (Fri¬

bourg), Tissot (Fribourg), Keul (Berne) Pavone (Fribourg), Chervet III (Berne), Straccia (Genève), Totzauer (Berne), Bettiol (Fribourg), remporta une magnifique victoire par 11 points à 5. Les performances réalisées par les jeunes éléments du club fribourgeois sont un gage certain pour l'avenir de la boxe dans notre cité.

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Première opération. A l'aide d'un petit derrick, monté sur camion, on fore un trou de plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Une circulation d'eau, passant par le tube et le trépan de forage (à droite) évacue la terre. M. Moser (en uniforme), directeur des recherches, présente la machine

aux conseillers d'Etat Glasson et Genoud (à gauche).

CECI SE PASSERA AUSSI

Troisième opération. L'explosion, dont les vibrations sont enregis¬

trées. Ces explosions sont devenues le symbole de la ferme volonté du Gouvernement, représenté ici par M. Claude Genoud (à droite), et de l'économie fribourgeoise, représentée par M. André von der Weid, directeur de la Banque de l'Etat, de maintenir les droits de

notre canton sur les richesses possible de son sous-sol.

A la recherche de pétrole La recherche de pétrole dans le canton de Fribourg, reprise ce printemps par la volonté du Gouvernement fri- bourgeois unanime, se trouve actuellement dans sa phâsé

« sismographique ». Ce qui veut dire qiï'on « ausculte » le?

profondeurs du sol à l'aide de minuscules tremblements de terre, provoqués artificiellement par une charge de dynamite, placée à plusieurs dizaines de mètres- de profondeur. Les ondes en sont réfléchies de manières diverses par les couches géologiques, captées à leur retour et inscrites sur un dia¬

gramme, qui doit permettre de savoir s'il y a des zones pou*

vant contenir du pétrole.

Les opérations se répètent systématiquement à des distan-

Deuxième opération. Une charge de dynamite, est soigneusement emballée et introduite au fond du trou, sans oublier la mèche de mise à feu.

Pendant ce temps, d'autres équipes vont poser, dans une zone calculée d'avance, de minuscules sismographes, qui percevront les ondes de l'explosion et les transmettront par fil électrique à la station d'enregistrement.

PRES DE VOTRE MAISON

dans le canton de Fribourg

ces soigneusement calculées. Elles finiront par couvrir la plus grande partie du canton et c'est pourquoi vous risquez de trouver une fois les camions bleus de la Société de recher¬

ches pas très loin de votre ville ou de votre village et d'assis¬

ter vous-mêmes à ces opérations. Ne croyez pas, alors, qu'il s'agit déjà du percement d'un vrai puit de pétrole et que vous pourrez prochainement aller en chercher au bout du jardin avec un bidon : c'est seulement quand on aura pu dresser toute la carte du sous-sol fribourgeois qu'on saura s'il vaut la peine d'amener de grands derricks et de forer à plusieurs kilomètres de profondeur.

E. T.

Quatrième opération. L'étude des résultats. Dans le camion-labora- toire (ci-dessus), où sont reliés par fil tous les sismographes du rayon, les échos souterrains de l'explosion sont enregistrés sur bande. Quand on regarde bien ces lignes (à gauche), on voit qu'elles sont loin d'être identiques. Leur examen permettra d'établir une

carte du sous-sol fribourgeois. (Photos J. Miilhauser, Fribourg)

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Et ceci réalisé « simplement » en utilisant de façon rationnelle le volume de la salle du Corso, première manière. On s'en aperçoit à peine, tant les proportions restent harmonieuses, les couleurs reposantes, les fauteuils accueillants.

Nous reproduisons ci-dessus à gauche, la salle du Cinéma EDEN, spécialement destinée a la projection de films en langue allemande et en version originale.

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Deux cinémas en un seul Réouverture du Corso — Inauguration de l'Eden. Deux salles de spectacles, aménagées et équipées de la façon la plus moderne... en une seule. Fribourg peut s'énorgueillir de cette réalisation exceptionnelle... unique en Suisse, et qui en Europe n'a sa réplique qu'à Berlin, au fameux Zoo-Palast.

A l'angle droit, en bas, c'est l'ancien Corso

— complètement rénové. Votre salle préfé¬

rée. Couleurs tendres. Confort ouaté. Détente.

Les yeux reposés peuvent goûter pleinement le spectacle offert.

La cabine de projection est une merveille de technique apparemment simple, tant tout cela est sobre et parfaite¬

ment efficace. Les appareils les plus modernes, tant en optique qu'en acoustique présentent les tout derniers per¬

fectionnements. Par exemple, la stéréophonie sur disques et bandes permet de restituer le relief sonore intégral.

L'inauguration, sous la conduite combien aimable et

compétente de M. le directeur Laufer, propriétaire de ce

complexe cinématographique si hardi, a réuni les autorités

de la cité, les milieux d'art et tous les spécialistes du

cinéma, amis et concurrents. Sur la photo de droite,

M. Laufer prononçant l'allocution de circonstance. Et sur

celle de gauche, les invités enthousiastes à la réception

qui suivit et fut charmante.

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Le jeune peintre Aloys Page surpris devant ses œuvres à

l'heure du vernissage.

Le jeune peintre Roland Schaller explique son art à Madame Marti, de Romont.

Un sculpteur et trois peintres ont exposé leurs pre¬

mières œuvres à Romont, du 14 au 30 novembre, et ce sont Peter Bernold, pour la sculpture, Jo Nyfeler, Roland Schaller et Aloys Page, pour la peinture, les trois premiers de Fribourg, et le dernier du chef-lieu glânois.

Excellente idée, en somme, de ces quatre jeunes gens épris de beaux arts, qui ont convié leurs amis et leurs amies au vernissage de leur exposition, ainsi que naturel¬

lement leurs maîtres et leurs aînés. Et ce fut une séance bien agréable qui permit, entre deux bières, de compli¬

menter, critiquer et encourager ces jeunes artistes.

Trois talents de peintres nettement différents : peintures figuratives d'Aloys Page, compositions non figuratives de Nyfeler et Schaller. Les sculptures de Bernold m'ont fait

A ROMONT... DES JEUNES EXPOSENT

L'exposition eut l'honneur d'une visite de M. J.-B.

de Week, conservateur du Musée d'art et d'histoire, de Mme Muriel Blancpain et de M. Bernard Schorderet, artistes-peintres, de M. Edouard Dousse, qui n'ont pas manqué d'exprimer leurs impressions aux jeunes artistes, pour leur plus grand bien, sans doute. Car ils savent, ceux-là, que l'art est difficile. Mais ils le comprennent et leurs conseils sont de poids.

Nous avons personnellement éprouvé une grande satis¬

faction à la visite de cette exposition montée dans la grande salle de l'Hôtel du Lion d'Or. Nous y avons passé d'agréables moments, et si même nous n'avons pas tout compris, la faute en retombe naturellement sur nous, car on n'est pas impunément de la génération précédente.

P.

L'œuvre a beau passer pour prête : le peintre Jo 'Nyfeler estime qu'il faut encore y

travailler...

Un cavalier de Peter Bernold voisine ici avec trois huiles

de Roland Schaller.

Réjouissance du vernissage : Roland Schaller et Mlle Par-

mentier ouvrent les feux.

Photos M. Oberson,

Fribourg.

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Pius Siffert : Nature morte aux poissons. Albert Fracheboud : Franches-Montagnes.

PEINTRES DU DIMANCHE

La troisième exposition de la Société fribourgeoise des pein¬

tres du dimanche, qui vient de fermer ses portes, a marqué un progrès sur l'année passée. C'est un plaisir d'y trouver les œuvres tout à fait probantes de Pius Siffert, d'Albert Fracheboud et du jeune Michel Waeber, dont on reparlera certainement encore.

C'est aussi avec joie qu'on y re¬

connaît le talent incontestable de Filippo Rodi, Victor Hardung, Alice Blanc-Gentizon, Marcel Briigger, Antoine Bapst, Yvonne Waeber, Eugène Bovard et Char¬

les Vesin.

' xv î Michel Waeber : Sous-bois.

Un concours, ayant pour sujet « Le Marché », avait été organisé entre les exposants. Il a été gagné par Mme Th. Dewarrat et le second prix est allé à Michel Waeber. Nous en aurions aussi donné un à Pius Siffert et nous avons aimé aussi les toiles présentées par Mme Pillys Girod et M.

Antoine Bapst. La place nous manque, hélas ! pour montrer ici tout ce qui, dans ce salon, nous a paru intéressant et notamment les scènes de marché.

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" ' * Marie-Thérèse Dewarrat : Monotype.

Marcel Brügger : La Commanderie de St-Jean. Photos J. Mülhauser. Victor Hardung : Le Château de Montilier.

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UNE PRODIGIEUSE POSSIBILITÉ

Un golfe marin aux rivages déchiquetés et le moutonnement de la forêt vierge ? Non, simplement une vue prise d'avion par M. Hefti, ing., d'un secteur du Lac de Neuchâtel, vers Estavayer, et de ses grèves. C'est sauvage à souhait. Notre dernière réserve de nature primitive.

A dire vrai ces rives basses ont été laissées pour compte par la première correction des eaux du Jura. Il y a de ça 80 ans.

Terrain désertique et laid, qui lentement s'est couvert de laiches, de roseaux, de taillis, avant que l'on en découvre le charme ensorcelant. Tous les gosses du voisinage y ont fumé leur pre¬

mière cigarette. Visages pâles et Indiens s'y sont livrés des combats d'extermination. Mais peu à peu la pression de notre civilisation citadine s'est fait sentir. Les bancs de sable sont devenus « plages ». Les « chambres » dans les taillis ont cédé la place aux baraques... aux cabanes... aux chalets de week-end. De façon quelque peu désordonnée, comme on conquiert la brousse.

Puis vinrent les hérons cendrés au vol pesant, les hérons pour¬

prés, les bestioles diverses. Ainsi naquit la réserve ornithologi- que de Cheyres.

Quant au propriétaire, l'Etat dispose de tout le domaine public. Les grèves cadastrées se partagent entre lui et les com¬

munes. Quelques rares propriétaires particuliers ont réussi à prendre une option sur ces bords sauvages qu'a créés la pre¬

mière correction des eaux du Jura.

DE COMPENSATION: LES GRÈVES

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Et voici venir la seconde correction. On en de¬

vise le coût à 88 millions de francs. Fribourg devra fournir sa part qui se situe, croyons-nous, entre 6 à 7 millions de francs. Ces nouveaux tra¬

vaux afin d'atténuer les variations de niveau des lacs et d'assurer un rapide écoulement en cas de crues. Heureusement, on en profitera pour instal¬

ler des dispositifs permettant de régler à volonté, par drainage et irrigation combinés, le niveau de la nappe souterraine qui baigne tout le Seeland, el de pousser ainsi à son maximum de fertilite cette plaine qui comprend 12.000 ha. Du moins espérons que c'est bien cela qu'on entend faire. On obtien¬

drait ainsi une contre-partie directement utile pour les sacrifices demandés aux cantons riverains.

Pour que les eaux s'écoulent rapidement, la

seconde correction doit élargir et approfondir les

canaux de.la Broyé et de la Thiele.' Conséquence

secondaire, les canaux se prêteront mieux a la

navigation. Hélas, le projet de liaison des lacs

jurassiens de Neuchâtel, Tttorat et Bienne à la

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UNE PRODIGIEUSE POSSIBILITÉ DE COMPENSATION : LES GRÈVES Mer du Nord, par l'Aar et le Rhin, ignore le raccordement aux

ports fribourgeois de Sugiez et d'Estavayer-Cheyres. On ne sait comment va tourner toute cette affaire de navigation fluviale.

Des oléoducs imaginaires bouleversent les perspectives et ren¬

dent les chalands inutiles. Mais sait-on jamais ! C'est pourquoi il faut réaffirmer une fois de plus, notre position de riverains intéressés.

Venons-en à l'essentiel. Nous possédons un atout : les grèves.

Personne en Suisse n'a l'air de se douter que l'on dispose là d'une vaste possibilité de compenser les terrains perdus ailleurs par l'emprise des constructions de tous genres. Les routes natio¬

nales, pour ne parler que d'elles, mangeront quelque 2.000 ha.

de cette peau de chagrin qu'est devenue la terre de nos aïeux.

Pourtant il est un secteur qui ne se laisse pas faire : la forêt. La loi de 1902, admirablement efficace, la prémunit contre ce gri- gnotement. On ne saurait défricher le moindre coin de bois, sans le remplacer, souvent à grands frais, ailleurs. Devant l'engloutis¬

sement rapide d'immenses surfaces agricoles, le même principe doit être posé avec vigueur. Il faut faire cran d'arrêt. Que celui qui spécule sur les terrains, remplace ! que l'aérodrome rem¬

place !-que la route remplace ! m

a

pour m* ! Puisque les terrains de compensation existent. Non au sommet des montagnes, mais en plaine, à portée de main. Et d'un prix de revient très modi¬

que, avec tous les aménagements qui en feront des terres ferti¬

les : 2 fr. par m", 20.000 fr. l'hectare, ce que coûte parfois un seul m

2

de terrain à la Bahnhofstrasse, à Zurich.

Pour se fixer les idées, prenons la carte au 25.000me de la région du Lac de Neuchâtel et traçons une ligne de séparation idéale entre la terre et les eaux tout au long de la rive droite du lac. Nous ne suivons pas la ligne sinueuse des grèves, mais péné¬

trant carrément dans l'eau, nous nous déplaçons sur les hauts fonds situés a la cote 427, à 2 mètres en dessous du niveau nor¬

mal du lac. Nous parcourons ainsi toute la rive : du canal de la Thièle à celui de la Broyé (canton de Berne), à Cudrefin, Portalban, Chevroux, Estavayer, Cheyres, Yvonand, Yverdon (cantons de Vaud et Fribourg). Et c'est cette ligne entièrement dans le lac qui doit marquer le lieu d'implantation de la digue.

Nous procédons ainsi à la manière des Hollandais, qui ont gagné les deux tiers de leur territoire national sur la mer. La digue mesure dans la solution ici examinée — il en est évidemment d'autres possibles — 3 m. de haut, 12 m. de large à la base et 4 m. au sommet. La pente est calculée à un sur deux et le ver- sant-lac se présente avec un revêtement solide et étanche. Un chemin empierré, de 3 m. de large, court sur toute la digue. Afin de prévenir des inondations étendues en cas de rupture de digue, tous les 700 à 1.000 m., parfois plus, se détache une digue trans¬

versale, avec chemin également, ou canal assurant la dérivation des ruisseaux qui dévalent vers le lac. Des stations de pompage, à faible consommation de courant, sont disposées le long de la digue principale pour assurer l'évacuation des eaux de pluie tombant entre la digue et les falaises. Les ports actuels sont dégagés et prennent un aspect d'estuaire.

Les matériaux ne sauraient être amenés de très loin. La masse en est énorme. La solution : les draguer sur place du lac.

Il y a aussi les terres de déblais qui proviendront de l'approfon¬

dissement des canaux de la Broyé et de la Thièle.

Que vaudront les terrains ainsi mis à nu. On peut dire que près de la moitié sont faits de sable et de limon d'une certaine épaisseur. Ce genre de terrain est facile à mettre en culture, il se prête aussi très bien à l'implantation de peupleraies de Caro¬

lins. Mais il y a aussi les mauvais sols avec affleurement molas- sique ou formés de marnes dures. Seul un processus très lent permet de les améliorer, à moins d'apports extérieurs : terres des canaux, sables du lac, gadoues et égouts des villes.

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Digues principales.

^ Digues secondaires et dérivations de ruisseaux.

Stations de pompage.

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DIGUE EN TERRE - LAC

Niveau MoyEh 429 O

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La construction de la grande digue et des transversales est affaire de longue haleine. On pourra progresser par comparti¬

ments successifs. Quand tout sera terminé, dans 25 ou 50 ans, les surfaces récupérées, mesurées au plan ci-dessous, mesureront approximativement :

Canton de Berne 4,2 km

1

, soit 420 ha Canton de Fribourg 8,2 km

9

, soit 820 ha Canton de Vaud 8,6 km', soit 860 ha Total 21,0 km

3

, soit 2.100 ha Nous disposerons alors, d'une plaine magnifique, d'une grande fertilité.

Qui doit en faire les frais ? Il s'agit d'un ouvrage gigantesque, intercantonal. Le mode de construction permet toutefois de procéder par compartiments, donc de façon indépendante. Cha¬

cun des trois cantons riverains a un intérêt financier évident à chercher la compensation de sa contribution forcée à la seconde correction des eaux du Jura par l'aménagement de ces terrains.

Il va de soi que s'ils devaient tout prendre à leur charge, ils ne feraient qu'augmenter leur fardeau. Manifestement on se

trouve devant une œuvre vraiment nationale, intéressant toute la Suisse. La solution financière, c'est d'imposer aux construc¬

teurs de tout genre qui anéantissent du terrain agricole, très spécialement aux constructeurs de routes nationales, donc à la Confédération, la compensation en nature ou en argent. Une formule peut être trouvée comme celle de la forêt ou celle qui fit des industriels, durant la guerre, sous l'impulsion de M. Wahlen, les collaborateurs de l'extension des cultures. Alors, puisque c'est nécessaire !...

Electre.

N.-B. — En 1958, Fribourg-Illustré exposait un projet de route nationale à 4 pistes laquelle, pour l'essentiel, pénétrait par Cudrefin dans les grèves du lac et les suivait jusqu'à Yverdon.

Cela évitait une emprise de quelque 200 ha. sur les terres les

plus fertiles du Lac et de la Broyé et créait, en revanche, une

réserve de terres nouvelles dans les grèves assainies. Cette idée

a été reprise ici en faisant abstraction de l'auto-route. Seule la

question du terrain à conquérir a été examinée.

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Le grand souci des parents n'est-il pas l'avenir de leurs enfants ? « Au fond, ils ne travaillent que pour leurs enfants », a écrit avec raison Péguy.

Autrefois, ce souci des parents se concrétisait avant tout sur des biens tangi¬

bles à laisser à leurs enfants. Ces biens matériels ne sont plus suffisamment stables et capables de garantir à la jeunesse la sécurité pour l'avenir. Aussi, aujourd'hui, mieux Vaut partir dans la vie avec une solide formation techni¬

que, même sans argent, que de partir riche de quelques biens, mais dépourvu de formation professionnelle. Cela est vrai avant tout pour la paysannerie ; un paysan formé professionnellement sera capable de redresser une situation financière obérée, tandis qu'un incapable détruira vite une situation matérielle saine. C'est pourquoi, il convient de mettre à la disposition de la jeunesse pay¬

sanne des moyens de formation adaptés aux exigences du métier.

Le canton de Fribourg est à l'àvant-garde dans ce domaine. Nos écoles régionales agricoles, au nombre de cinq actuellement et qu'il faudra multiplier à l'avenir, donnent aux futurs paysans, dès l'âge de 14 ans déjà, en même temps qu'une formation générale un enseignement orienté vers la profession.

Par arrêté du 31 juillet 1959, le Conseil d'Etat, se référant à l'ordonnance fédérale sur la formation professionnelle et la recherche agricole du 25 mars 1955, a sanctionné l'organisation de cours post-scolaires agricoles obligatoires pour tous les jeunes paysans dès l'âge de 16 ans. Ces cours post-scolaires agri¬

coles remplacent pour les jeunes ruraux les cours complémentaires ordinaires.

Ainsi, dès cet automne, 700 jeunes paysans répartis en 60 groupes, reçoivent, à raison d'un demi-jour par semaine, un enseignement qui doit ouvrir leur horizon sur le métier qui Sera le leur.

Dès 16 ans, le jeune paysan peut entrer en apprentissage agricole, ce qui veut dire accomplir un stage d'une année dans une exploitation reconnue dont le patron fait preuve de connaissances professionnelles solides. Durant cette année là, il apprendra avant tout à exécuter correctement et rapide¬

ment les divers travaux de la ferme. Les cours post-scolaires agricoles sont pour lui de véritables cours professionnels.

Le métier de paysan se distingue des autres métiers par la multiplicité des connaissances nécessaires à la solution des problèmes variés et complexes que pose l'agriculture moderne. Aussi, le véritable apprentissage agricole se fera-t-il à l'Ecole d'agriculture où l'on s'attaquera cette fois aux problèmes techniques dont la compréhension exige une ouverture d'esprit, acquise en partie déjà à l'Ecole régionale et au cours post-scolaire agricole, et surtout une certaine maturité qui ne vient qu'avec l'âge. C'est la raison pour laquelle on ne s'inscrit à l'Ecole d'agriculture qu'à 17 ou 18 ans et même plus tard.

Les connaissances pratiques acquises à la ferme paternelle ou dans l'exploi¬

tation d'apprentissage, les connaissances théoriques assimilées à l'Ecole d'agri¬

culture doivent être soumises à l'épreuve de quelques années de pratique. A l'âge de 22 ans, ou plus tard, le jeune paysan peut se présenter à l'examen professionnel paysan, c'est-à-dire se soumettre à un contrôle qui établira s'il sait faire le pont entre la théorie et la pratique.

Le paysan est chef d'exploitation. Il doit diriger du personnel, conduire une entreprise dans laquelle il aura engagé des capitaux. A l'âge de 28 ans, mais pas avant, il peut se présenter à l'examen de maîtrise et être reconnu pleinement capable, s'il le réussit, de diriger de façon indépendante une exploitation agricole.

Le tableau ci-dessous mettra quelque clarté dans la succession des degrés de formation cités.

QUAND ? de 14 à 16 ans

BUT Formation générale Découverte de l'exploitation paternelle.

Formation générale Découvertes des problèmes agricoles.

Exécution des travaux pratiques.

Etude des techniques agricoles.

Contrôle des connaissances pratiques et théoriques.

Contrôle des capacités de chef d'exploitation.

Conclusion.

A des conditions spéciales, il faut des solutions spéciales. C'est ce qui expli¬

que le cycle compliqué de la formation professionnelle paysanne. L'agri¬

culteur fribourgeois doit vivre avec son temps, cela veut dire, entre autre, être calé dans sa branche. Or, il y a grande importance à ce que nos paysans soient calés dans leur métier, car, ainsi que l'écrivait Mgr Dévaud :

« Rendre le village plus prospère et meilleur par la façon dont le paysan accomplit sa tâche dans sa famille et sur son champ, c'est rendre la région cantonale et la nation plus prospères et meilleures, c'est rendre plus prospère et meilleure l'humanité entière. » Pl. R- Ecole régionale

agricole

Cours post-scolaires agricoles

Apprentissage agricole Ecole d'agriculture Examen professionnel paysan

Examen de maîtrise

à 16 ans à 16 ans à 17-18 ans

à 22 ans à 28 ans

Au maniement de la charrue se reconnaît le bon apprenti.

Le jeune paysan a 18 ans, l'âge pour l'Ecole d'agriculture.

Faire le pont entre la théorie... et la pratique.

Chef d'exploitation responsable, il prépare sa maîtrise

fédérale.

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L'Oeuvre des arbres de Noël, que préside Mme Pathey, fille de sa fondatrice, Mme Georges Python, a coutume de faire don¬

ner chaque année par des artistes fribourgeois une soirée en faveur de ses protégés. Elle offre ainsi fort opportunément à des talents de chez nous l'occasion de prouver leur existence et leur valeur, ce qui est une bonne chose de plus, à condition, bien entendu, qu'on se souvienne aussi de ces talents lorsqu'il s'agit d'organiser des soirées où les artistes sont normalement rému¬

nérés. Car il serait injuste, évidemment, que seuls les étrangers, dans certains domaines de l'art (pas dans tous, heureusement), puissent travailler à.Fribourg à des conditions avouables. Nous le disons, non pour cette œuvre méritante, mais pour l'ensem¬

ble des « consommateurs » d'art à Fribourg et singulièrement pour ceux qui s'adjugent le privilège de choisir et qui disposent, pour payer, de subventions officielles.

Quoi qu'il en soit, l'heureuse tradition d'une de nos œuvres nous a valu, cette année, d'orner notre sapin spirituel d'une déli¬

cieuse « Capucine », ballet imaginé par Madeleine Barbulée et réalisé, avec leur classe de ballet, par Georges et Alexandra Gremaud, tous deux membres de la Section de la Scène de l'Institut fribourgeois, avec la collaboration de M. Jean Tissot comme régisseur. On a pu y admirer le jeu allègre, souple et expressif, en même temps que fort bien réglé, d'une pléiade de jeunes mimes, danseurs et danseuses : Jacqueline Zeller, en bohémienne, Marlyse Essig, en ruminante pie noire, Nina Klubal, tantôt cheval, tantôt girafe avec Danielle Martignier, Claudine Bongard, capucine légère ou pachiderme dandinant, D. Galley et B. Gremaud, les clowns, et plusieurs autres élèves, qui étaient comme autant de jouets miraculeusement animés, à suspendre aux branches de nos sapins.

Eric E. Th.

Photos ]. Miilhauser, Fribourg.

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Grand concours

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pour les enfants

Le catalogue Jouets KNOPF a été distribué dans tous les ménages. Conservez consciencieusement ce cata¬

logue, car il est l'objet du grand concours ouvert à tous les enfants, garçons ou fillettes, ne dépassant pas l'âge de 12 ans. Ce concours est doté de nombreux prix.

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3e prix : Qarçon, un bon d'achat de Fr. 15.—

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4e prix : Qarçon, un bon d'achat de Fr. 5.—

Fillette,

Les Bulletins de participation au con¬

cours devront être cherchés à la caisse de notre grande exposition de jouets, au 1er étage de notre magasin principal.

Les réponses devront être soit en¬

voyées, soit déposées au plus tard le 15 décembre 1959, à 18 h. 30.

Les noms des concurrents vainqueurs seront publiés dans « La Liberté » et

« Freiburger Nachrichten » de vendredi 18 décembre 1959.

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21 Un enregistrement à la cathédrale

Un enregistrement de disque à la cathédrale de St-Nicolas, avec le Chœur symphonique et un orchestre de professionnels, sous la baguette de l'abbé Pierre Kaelin.

Ci-dessous, l'équipe d'enregistrement.

La soirée de l'Alpenrôseli

Une salle comble. Une pièce de théâtre écrite pour la circonstance par Mme Baumgartner. On reconnaît à droite M. Hofer dans le rôle du Capucin.

Ci-dessous, la petite Baumgartner et ses biquettes.

Le club a naturellement chanté, groupé autour de son soliste jubilaire, M. Sepp Jenny.

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la générosité victorieuse...

Un enfant ajuste des plots. C'est charmant. Et pourtant, ce n'est pas un jeu... mais un « test »... Ce beau garçon est un « su¬

jet » de l'Institut de péda¬

gogie curative de l'Univer¬

sité de Fribourg, pour la¬

quelle se fera la quête de l'Avent, dimanche 29 no¬

vembre, dans toute la Suisse. Le comportement de l'enfant dans ce jeu va déceler ses aptitudes et révélera les prises que l'éducateur doit avoir sur lui. Et alors avec une infi¬

nie patience et beaucoup d'amour, l'enfant retardé deviendra normal. Nous sommes, chacun, un mé¬

lange inextricable de pen¬

chants bons et mauvais.

Savoir que le bon va ga¬

gner peu à peu et l'em¬

porter est une immense espérance.

Ea seconde image se si¬

tue au Nouveau Sonnen¬

berg, le jour de l'inaugu¬

ration de l'ensemble qui a surgi au quartier du Jura.

Une sphère, portant en re¬

lief les continents, retient l'attention. On la täte. Et soudain, on se rap¬

pelle : elle est destinée aux petits aveugles qui y apprendront la géogra¬

phie. Les Sœurs de Baldegg s'occupent de ces déshérités, dont la joie éclate cependant en rires et en cris, tant leur vie est remplie d'événe¬

ments heureux. Ils surmonteront leur infirmité. La sensibilité exquise

23

Photo Hilber, Fribourg de leurs doigts, la réflexion continuelle, vont en faire des hommes et des femmes armés pour la lutte et capables de gagner, sans aumône, leur pain quotidien.

La fondation de « Blinden-Institut « Sonnenberg », est en train de réunir 1.800.000 fr. pour amortir la maison nouvelle, qui ne saurait subsister avec une charge de capital écrasante. Le Grand Conseil de Fribourg y va pour 70.000 fr. Ainsi 120 enfants pourront sortir de la nuit à la lumière intérieure.

Deux images évocatrices du magnifique rendement de l'homme, même gravement handicapé, même devant les tâches les plus difficiles.

Dès lors, que ne pourrions nous faire nous qui jouissons pleinement de notre intégrité corporelle et psychique ?

— ... ! Je... dis... que..

tu... fraises... mon...

pied !

— Toto, pendant que je prépare le café raconte à Madame Durand ce que tu as vu au cirque !

Histoires plus ou moins médicales Ce professeur réputé reçoit la visite d'un malade qui se plaint de douleurs étranges.

Il lui demande s'il n'a consulté personne avant lui, et l'autre avoue :

— Si ! je suis allé chez un guérisseur.

Le professeur ricane et laisse tomber :

— Et quel conseil cet imbécile vous a-t-il donné ?

— Hé ben, il m'a conseillé de venir vous voir !

Le médecin est appelé en pleine nuit. Mais ce n'est qu'une simple indigestion.

— Avez-vous fait votre testament ? demande d'une voix grave le docteur. Non ! alors faites venir le notaire tout de suite. Et vos fils où sont-ils ?

— A Zurich.

— Faites télégraphier de venir au plus tôt.

Alors, anxieusement, le malade questionne :

— Docteur ? Ne vous reste-t-il aucun espoir de me sauver ?

— Mais si ! D'autant plus que vous n'avez rien.

— Alors pourquoi faire prévenir le notaire et mes deux fils ?

— Pour ne pas être le seul imbécile que vous aurez dérangé cette nuit !

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Construction audacieuse et remarquablement conçue, Sonnenberg per¬

mettra aux enfants aveugles de grandir et d'aborder ta vie avec calme et confiance.

— J'ai eu comme un malaise... j'ai cru / Cjj que j'allais tomber I È dans les pommes ! • I / I

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« La bataille des sexes ne sera jamais gagnée par un des partis, car il y a trop de fraternisation avec l'ennemi. » C'était l'avis de Bernard

Shaw.

Lu cette petite annonce prudente : « Retraité, 78 ans, petit avoir, goûts simples, souhaiterait compagne même âge, douce et aimante. Pas sérieuse s'abstenir. »

Un vieux lord fait venir un de ses serviteurs. — James, lui dit-il, la femme de chambre m'apprend que vous étiez horriblement ivre, hier soir, et que vous vous apprêtiez à sortir un tonneau de notre cellier.

Est-ce vrai ? — C'est exact, mylord. — Alors vous serez puni. Mais où étais-je, moi, pendant ce temps-là ? — Dans le tonneau, mylord...

« La grande punition de ceux qui se désintéressent de la politique est d'être gouvernés par des individus pires qu'eux-mêmes. » Une réflexion de Platon.

Photos Hilber, Fribourg.

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