• Aucun résultat trouvé

Utilisation du séparateur d'isotopes d'Orsay pour l'étude des réactions de spallation

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Utilisation du séparateur d'isotopes d'Orsay pour l'étude des réactions de spallation"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00212899

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00212899

Submitted on 1 Jan 1962

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Utilisation du séparateur d’isotopes d’Orsay pour

l’étude des réactions de spallation

N. Poffé, G. Albouy, M. Gusakow

To cite this version:

(2)

213

FIG. 2.

FIG. 3.

Le

duoplasmatron

pourrait

donc être utilisé comme

canon

électronique

à forte émissivité dans les instal-lations de

chauffage,

fusion ou

usinage

sous vide.

Lettre reçue le 25

septembre

1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

BECHERER

(R.),

GAUTHERIN

(G.)

et SEPTIER

(A.),

J.

Physique

Rad., 1962, 23,121 A/128

A.

UTILISATION

DU

SÉPARATEUR

D’ISOTOPES D’ORSAY POUR

L’ÉTUDE

DES

RÉACTIONS

DE SPALLATION Par N.

POFFÉ,

G. ALBOUY et M.

GUSAKOW,

I. Introduction. - Les

expériences

que nous avons

réalisées à l’aide du

séparateur

d’isotopes

d’Orsay [1]

ont pour but essentiel la détermination des sections efficaces de réactions

(p,

xn).

Comme dans le cas de la

plupart

des autres réactions de

spallation,

la

séparation

électromagnétique

est

actuellement la seule méthode

permettant

d’obtenir

systématiquement

un

grand

nombre de résultats. En

effet,

à des

énergies

incidentes

supérieures

à

quelques

dizaines de

mégaélectron-volts,

il se forme en

général

un

trop grand

nombre

d’isotopes

pour

que

leurs

pro-priétés

radioactives seules

permettent

de les

séparer.

p

Étant

donné

l’incertitude

sur le

rendement

de la

source

d’ions,

et la variation de ce rendement d’unie

expérience

à

l’autre,

nous avons

effectué,

par les

méthodes que nous allons brièvement

décrire,

des

mesures relatives. La normalisation des valeurs

rela-tives s’effectue par l’intermédiaire d’un des

isotopes

formés pour

lequel

la

période

ou un

rayonnement

caractéristique

permet

la détermination absolue des sections efllcaces. Cet

isotope

sert alors de momteur

interne.

II. Production des ions. - Nous

avons étudié les réactions

(p, xn)

sur

l’or,

et une étude est actuellement en cours sur le lanthane. Les

séparations

ont donc

porté

sur

Hg

et Ce. Dans le cas de

l’or,

irradié sous

forme

métallique,

l’extraction du mercure se fait

sim-plement

par volatilisation. Les feuilles d’or irradiées

sont introduites dans des

capsules

de

molybdène

et ces

capsules

chauffées à environ 800 °C

dans

un four situé

-à la

partie

inférieure de la source d’ions. Cette

tempé-rature est nécessaire pour extraire avec un rendement

suffisant le mercure formé dans la masse de l’or. Les

autres éléments formés en

quantités

non

négligeables

par réactions nucléaires dans l’or

(Au, Pt, Ir, Os)

ne

sont pas extraits à cette

température.

Dans le cas de l’étude du

lanthane,

le cérium formé

par les réactions

(p,

xn)

ne

peut

être volatilisé sélec-tivement. Il est extrait

chimiquement

des cibles et

mis sous forme de chlorure Ce

C’3

volatil.

Quelques

milligrammes

de cérium naturel servant d’entraîneur

chimique

permettent

de voir le passage de Ce

CI,

dans le

séparateur.

Une très faible

quantité

de tétrachlorure

de

carbone,

introduite par une fuite

réglable

dans la

source d’ions

pendant

toute la

séparation,

améliore le rendement d’extraction.

La durée effective de

séparation

est d’environ 30 s.

pour le mercure et de l’ordre de

cinq

minutes pour le cérium. Ceci nous a

conduits

à introduire l’échantillon

dans la source d’ions

après

avoir effectué tous les

réglages.

La

capsule

contenant l’élément à

séparer

est

d’abord

entreposée, après

avoir traversé un sas, dans une

région

froide

proche

de la source d’ions.

Puis,

la haute tension étant

appliquée

et tous les

réglages

ter-minés,

cette

capsule

est

poussée

dans le four par un

système

de commande à distance. Il faut noter

que,

si cette deuxième

étape

est effectuée

brutalement,

il se

(3)

214

produit

une

perturbation

notable de l’arc de la source

d’ions

qui

peut

avoir comme

conséquence

une défoca-lisation des faisceaux

ioniques.

I I I. Collection. - La collection se fait

généralement

au

premier

étage

du

séparateur.

Le nombre

d’isotopes

simultanément collectés

(une

dizaine

environ)

est

limité par les

périodes

radioactives

qui

deviennent très

courtes

(inférieures

à

quelques

minutes)

pour les

nuclides

très déficients en neutrons.

Le collecteur est constitué par une feuille de cuivre ou d’aluminium de

0,1

mm

d’épaisseur placée

dans

le

plan

focal du

séparateur.

La condition de focali-sation étant très

importante

pour la

qualité

de la

sépa-ration,

la

position

du collecteur est

ajustée

lors de

chaque

expérience

de

façon

à obtenir des

impacts

nets

observés visuellement sur les faisceaux marqueurs.

Le marquage des masses est obtenu par volatilisation de Gd

C’3 (pour

le

mercure)

et de Ba

(pour

le

cérium).

Pour essayer de

pallier

les inconvénients d’une per-turbation éventuelle lors de l’introduction de l’échan-tillon dans la source

d’ions,

le collecteur est en

réa-lité

composé

de deux feuilles de cuivre

identiques

super-posées.

Si l’on constate une défocalisation ou un

déplacement

des raies en début de

séparation,

on

fait tomber la

première feuille, qui

sert ainsi de feuille de

garde,

et l’on effectue les mesures sur la deuxième feuille

qui

n’a été découverte que

lorsque

le

fonction-nement de la source est redevenu normal.

Pour l’étude individuelle de certains

isotopes

insuffi-samment connus, nous avons été amenés à utiliser le 2e

étage

du

séparateur.

IV. Mesures

après

la collection. -

a)

MESURES AU

2e ÉTAGE. - Pour

pouvoir

observer des nuclides de

période

très courte

[2],

nous avons monté un

scintil-lateur derrière le collecteur. L’influence du

champ

magnétique

sur le tube

photomultiplicateur

r’est pas

gênante,

ce

champ

restant constant

pendant

toute la durée de

l’expérience ;

il suffit d’étalonner l’instal-lation de

comptage

en

présence

du

champ.

Par

contre,

l’activité

présente

dans la source d’ions et dans le corps

du

séparateur, importante

devant l’activité

recueillie,

nécessite l’utilisation d’un

blindage

de

plomb :

la pro-tection du cristal scintillateur

(1 cm)

doit être

ren-forcée

par

un mur

épais (15

à 20

cm) placé

entre la

source et le tube de collection.

Nous avons ainsi pu mesurer des

périodes

inférieures

à une minute

(185Hg)

et déterminer la durée

de.

la

collection en notant l’accroissement de l’activité sur

le collecteur.

De

plus,

nous avons observé un effet dû à

l’impact,

sur le

collecteur,

des faisceaux marqueurs : dans le cas

de

192Hg (période

6

h)

il

apparaît, après

la

collection,

une décroissance de l’activité d’environ

3%

par minute.

Cette

décroissance,

qui

cesse

lorsque

l’on arrête les

faisceaux marqueurs,

pourrait s’expliquer

par un

arra-chement

su P erficiel

de la feuille collectrice.

b)

COLLECTION SIMULTANÉE AU PREMIER ÉTAGE. -Nous avons d’abord

découpé

la feuille de cuivre en nous basant sur les

impacts

visibles des faisceaux

mar-queurs. Les échantillons ainsi obtenus sont examinés

individuellement avec des ensembles de

spectro-graphie

y

classiques

et les intensités relatives

déter-minées à

partir

des courbes de décroissance de

l’acti-vité. Cette méthode

présente

le

désavantage

de l’incer-titude sur

l’emplacement

et l’écartement exact des

impacts

correspondant

aux différentes masses. Les mesures par ailleurs sont

longues

et

peuvent

durer

plusieurs

semaines.

Nous avons alors monté un collimateur de Pb

placé

sur un cristal de

NaI(Tl).

La feuille

portant

l’ensemble

des

isotopes

est

déplacée

devant la

fente

(1

mm)

de ce

collimateur par une vis sans fin.

L’ensemble de détection est

réglé

en

énergie

sur une

bande

correspondant

à un

rayonnement

caractéris-tique

de l’ensemble des

isotopes

étudiés. On détermine le

spectre

de l’intensité du

rayonnement

en fonction de

la

position

de la feuille

et,

connaissant leurs

périodes

et les schémas de

désintégration

des

nuclides,

on

peut

en

déduire les activités et les sections efficaces relatives.

Les

figures

1 et 2 montrent à titre

d’exemple

un

spectre

FIG. 1.

FIG. 2.

ainsi obtenu pour

Hg

et pour Ce. Les

avantages

de

cette

technique

sont la

rapidité

de la mesure,

qui

permet

de

juger

immédiatement de la

qualité

de la

séparation

(la figure

3 est un

exemple

de

spectre

où un

déplacement

des faisceaux a

provoqué

un

(4)

215

fonds.

(Ce

fonds est dû à la contamination lors de la

séparation

et aux y

énergiques

traversant l’écran du

collimateur).

FIG. 3.

,

L’angle

solide très

petit exige

une activité

supé-rieure à celle

qui

est nécessaire

lorsqu’on

découpe

la

feuille. Une irradiation de 20 mn avec un faisceau de

protons

de 1 à 2

(lA

sur environ 150 mg de cible donne une activité suffisante.

Les deux méthodes

peuvent

être

combinées,

décou-page de la feuille

après repérage

exact de la

position

des masses au collimateur.

Fic.4.

Une série

d’expériences

de ce

type,

effectuées en

faisant varier

l’énergie

d’irradiation

permet

d’établir

les fonctions d’excitation pour les différentes réactions. La

figure

4 montre les résultats obtenus pour

réac-tions 197Au.

(p, xn)Hg [3].

. Lettre reçue le 3 octobre 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BERNAS

(R.),

SARROUY

(J. L.)

et CAMPLAN

(J.),

J.

Phy-sique

Rad., 1960, 21, 191 A.

[2] ALBOUY

(G.),

GUSAKOW

(M.)

et POFFÉ

(N.),

J.

Phy-sique

Rad., 1960, 21, 751.

[3] POFFÉ

(N.),

ALBOUY

(G.),

GUSAKOW

(M.)

et SARROUY

(J. L.),

J.

Physique

Rad., 1961, 22, 639.

MESURE DE

DIFFUSIVITÉ

THERMIQUE

AUX

FRÉQUENCES

ACOUSTIQUES

Par P. LEROUX-HUGON et G.

WEILL,

Laboratoire de

Magnétisme

et de

Physique

du Solide,

Centre National de la Recherche

Scientifique,

Bellevue

(Seine-et-Oise).

La mesure de la diffusivité

thermique

par la méthode

d’Angstrüm

est devenue d’un

emploi

courant pour l’étude des semi-conducteurs

(cf.

notamment

[1]).

Les

fréquences

utilisées sont de l’ordre de 10-2 Hz. ’ Le choix de

fréquences

plus

élevées

présente

de

grands

avantages :

1)

pour une diffusivité

donnée,

la dimension

d’échan-tillon nécessaire à une mesure

précise

est inversement

proportionnelle

à la racine carrée de la

fréquence :

on

peut

donc

opérer

sur des

éprouvettes plus petites,

et

par

conséquent plus

homogènes ;

..

2)

il est intéressant de

pouvoir

utiliser des

ampli-ficateurs

électroniques sélectifs,

ce

qui

devient

possible

au-dessus de

quelques

Hz ;

3)

les mesures sont

plus rapides :

si l’on considère en

effet que le

régime semi-permanent

s’établit seulement

au bout de

quelques

centaines de

périodes,

on

conçoit

que l’utilisation de

fréquences

élevées

permet

un

gain

de

temps

considérable.

L’utilisation de ces

fréquences

nécessite un

dispositif

de

chauffage

sans

inertie,

et ceci nous a conduit à

développer

une méthode

proposée

par Becker

[2] :

l’éprouvette

en

expérience

est chauffée par un faisceau lumineux haché à la

fréquence

convenable. Nous avons

opéré

entre 12 et 200 Hz.

Principe.

-

Si la lumière est transformée en chaleur

sur la face éclairée de

l’éprouvette,

on

peut

admettre

que la

température

sur cette surface est de la forme

En

effet,

même si un certain nombre

d’harmoniques

de la

fréquence

de

hachage

sont

superposés

à ce

signal,

l’amplification

sélective

permet

de ne tenir

compte

que

Références

Documents relatifs

Rapport de masse 235 U / 238 U (en %) en fonction de l’activité en 238 U (en Bq.kg −1 frais, à l’exception des grains de blé, dont l’activité est exprimée en Bq.kg −1 sec)

Son travail est de vérifier la validité d’un numéro de carte banquaire : les clients lui envoient trois nombres, un premier de type long long int pour le numéro de carte, un second

On se propose d’écrire les codes d’un client et d’un micro-serveur utilisant les sockets de type SOCK_STREAM dans le domaine AF_INET pour établir les communications avec un

Il crée un ensemble de descripteurs, y place ceux des deux tubes, utilise la primitive select pour s’endormir en attente d’information sur l’un des deux tubes (select()

Ayant découvert la possibilité de créer plusieurs processus (et donc d’exploiter ses deux processeurs) il voulut s’en servir pour réaliser le tra- vail suivant qu’il

Utilisez comme arguments pour runame le nom de votre machine renvoyé par la commande hostname (ou utilisez le nom localhost directement), et comme numéro de port celui que vous

Mettre en place le serveur pour qu’il soit pris en compte par inetd : Quelles modifications faut-il faire dans /etc/services ?... Quelles modifications faut-il faire

Pour être en mesure de gérer les connexions en parallèle, un processus est dédié à chacune d’entre elles : dès qu’une connexion est acceptée par le serveur, un nouveau