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Nouveaux isotopes de période courte obtenus par spallation de l'or

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236366

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236366

Submitted on 1 Jan 1960

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Nouveaux isotopes de période courte obtenus par spallation de l’or

G. Albouy, M. Gusakow, N. Poffé

To cite this version:

G. Albouy, M. Gusakow, N. Poffé. Nouveaux isotopes de période courte obtenus par spallation de l’or.

J. Phys. Radium, 1960, 21 (10), pp.751-753. �10.1051/jphysrad:019600021010075101�. �jpa-00236366�

(2)

751.

LETTRES A LA RÉDACTION

PROBABILITÉS DE TRANSITION 03B3 (M2)

DANS QUELQUES NOYAUX LOURDS Par R. FOUCHER,

Institut du Radium, Laboratoire d’Orsay (Seine-et-Oise).

Les probabilités de transition y dipolaires élec-

triques (E1) entre niveaux de particules dans les

noyaux lourds sont souvent beaucoup plus faibles que

ne le prévoit le modèle de la particule indépendante

et il peut y avoir ’compétition entre la désexcitation

d’un niveau par transition El et transition quadri- polaire magnétique (M2). Le coefficient de conversion interne des rayonnements El dans la sous-couche Lm

semble peu modifiée par l’interdiction de la tran-

N Ey (keV) % M2

Proton impair :

237Np 59,6 0,015 %

(conv. int.)

231Pa 84,2 0,02 %

(conv. int.)

227Ac 27,5 0,003 %

(conv. int.)

Neutron impair :

223Ra 236

3,4 t 2,6.10- 2 % (corrél. ang.)

[3] ; extrapolé à viscosité nulle le facteur d’anisotropie

est seulement fonction des proportions de transition M 2

et El et du spin du niveau intermédiaire trouvé égal

à 3/2 (niveau de 50 keV). Les probabilités de . tran-

sition lVl2 ainsi connues, rapportées aux prévisions du

modèle de la particule indépendante et notées .F(M2),

sont les suivantes :

Il apparaît que les probabilités de transition M 2 expérimentales sont dans ces noyaux comme dans le 41K,

le 85 Rb, le 73 Ge [11] plus faibles que les prévisions du

modèle de la particule indépendante. Bien que ces déter- minations expérimentales soient peu nombreuses encore, il semble se confirmer que les transitions M2

suivent la même règle que les transitions Ml, M2, M 4,

c’est-à-dire que les transitions y magnétiques sont

normalement plus lentes que ne le prévoit la théorie simplifiée de Weisskopf.

Lettre reçue le 15 juillet 1960.

BIBLIOGRAPHIE

sition YE1 alors que la conversion dans la cuuche K et les sous-couches LI et Jan peut être très anormale [1].

Il est donc possible d’avoir des renseignements sur le pourcentage de transition M2 mêlée à une tran-

sition E1 à partir du coefficient de conversion in- terne ocLIII : dans le cas des transitions de 59,6 keV

du 237Np, de 84,2 keV du 231Pa, de 27,5 keV du 227Ac,

on détermine ainsi une limite supérieure du pourcen-

tage de transition ,lVl2 ; comme on connaît la proba-

bilité totale d’émission du rayonnement y, on peut

en déduire une valeur maximum des probabilités

d’émission y quadripolaire magnétique.

Dans le cas de la transition y de 236 keV du 223 Ra

nous avons déterminé le pourcentage de transition M 2

par une mesure de corrélation angulaire y (236 keV)-

y (50 keV) avec des sources de viscosités variées [2],

[1] NILSSON (S. G.) et RASMUSSEN (J. O.), Nuclear Physics, 1958, 5, 617.

[2] FOUCHER (R.), Thèse, 1960.

[3] FOUCHER (R.), BRAGANCA GIL (F.) et PETIT (Y.) (à paraître).

[4] ROSENBLUM (S.), M. VALADARES et MILSTED (I.),

J. Physique Rad., 1957, 18, 609.

[5] BELING (J. K.), NEWTON (J. O.) et ROSE (H.), Phys.

Rev., 1952, 86, 797.

[6] STROMINGER (D.) et RASMUSSEN (J. O.), Nuclear Physics, 1957, 3, 197.

[7] TEILLAC (J.), RIOU (M.) et DESNEIGES (P.), C. R.

Acad. Sc., 1953, 237, 4.

[8] FOUCHER (R.), DICK (L.), PERRIN (N.) et VARTA-

PETIAN (H.), J. Physique Rad., 1956, 17, 58.

[9] VARTAPETIAN (H.), C. R. Acad. Sc., 1958, 246, 1109.

[10] FOUCHER (R.), C. R. Acad. Sc., 1959, 249, 2310.

[11] GOLDHABER (M.) et SUNYAR (S. W.), Beta and gamma

Rays Spectroscopie. SIEGBAHN (K.), 1955, p. 486.

North Holland Publishing Co.

[12] Des références plus nombreuses sont données dans l’article sur les anomalies dans la conversion interne des transitions E1 de ASARO (F.), STEPHENS (F.),

HOLLANDER (J.) et PERLMAN (I.), Phys. Rev., 1960, 117, 492.

NOUVEAUX ISOTOPES DE PÉRIODE COURTE OBTENUS PAR SPALLATION DE L’OR

Par Mlle G. ALBOUY,

M. M. GUSAKOW et Mme N. POFFÉ,

Laboratoire de Physique Nucléaire, Orsay (Seine-et-Oise).

Au cours de l’étude des réactions de spallation de l’or, nous avons mis en évidence, après double sépa-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019600021010075101

(3)

752

.

ration électromagnétique, les isotopes du mercure de

masse 190 à 185 et leurs descendants. G. Andersson et R. Ringh [1], utilisant également la séparation isoto- pique, ont obtenu simultanément des résultats en

accord avec les nôtres pour les masses 190 et 189.

Les isotopes de masse 187, 186 et 185, de période courte, ont pu être observés grâce au montage d’un scintillateur à l’intérieur du séparateur, derrière le

collecteur du 2e étage (fig.1).

Les impulsions après amplification, ont été simul-

tanément envoyées dans un sélecteur multicanaux qui analyse le spectre des rayonnements y, et dans un

sélecteur à une bande qui permet d’étudier la décrois-

FIG. 1.

sance du rayonnement .K provenant des captures élec- troniques et éventuellement de la conversion interne des y. Les cibles d’or sont bombardées par les protons

de 155 MeV du synchro-cyclotron d’Orsay. L’utili-

sation du faisceau externe permet de commencer la séparation isotopique moins de deux minutes après la

fin de l’irradiation. La technique de séparation est celle qui a été utilisée dans les expériences précédentes [2], [3]. La collection du mercure dure environ 30 sec. Elle PÉRIODES ET PRII

FIG. 2.

correspond à la croissance de l’activité .K constatée sur

toutes les courbes d’évolution quelle que soit la période

de décroissance (fig. 2).

L’analyse des spectres y et la décomposition des

courbes de décroissance nous ont permis d’évaluer les

périodes des isotopes du mercure et de ses descendants,

ainsi que l’énergie des principales raies y qui leur sont

associées. Le tableau suivant résume les résultats pour l’ensemble des isotopes que nous avons étudiés.

VCIPALES RAIES y

Les rapports d’intensité des activités .K correspon- dant aux différentes périodes pour une même masse

sont en accord satisfaisant avec les valeurs calculées en

supposant des corps en filiation. Cependant le désac-

cord déjà signalé pour la masse 189 ne peut pas

s’expliquer par l’incertitude sur l’importance des con-

versions internes.

Nous avons observé, pour la masse 186, un rapport

d’intensité K/y anormalement faible (fig. 3) qui pour- rait peut-être indiquer soit une capture L non négli- geable, soit une capture peu importante vers l’état

fondamental.

L’intensité obtenue pour les masses 187, 186 et 185

rend peu précise la détermination des énergies des

(4)

753

FIG. 3.

raies y correspondant aux masses 187 et 186 et ne nous a pas permis d’identifier des raies y pour la chaîne de masse 185.

G. An dersson a signalé récemment [4] que les périodes

des émetteurs g éloignés de la stabilité semblent montrer une variation systématique avec le nombre de

masse. Nous avons tracé les courbes représentant cette

variation de la période en fonction de Z/N qui paraît

être un paramètre plus approprié, pour les isotopes du

mercure et de l’or (fin. 4). Pour le mercure, nous cons- tatons une décroissance régulière de la période, sans

influence notable de la parité du nombre de masse. Il

semble, par contre, que les isotopes de l’or très défi-

cients en neutrons aient des périodes plus longues que celles qu’on pourrait prévoir par analogie avec le

mercure.

1

Nous remercions vivement l’équipe du séparateur, dirigée par M. Bernas et tout particulièrement

MM. Sarrouy et Camplan qui ont effectué toutes les

FIG. 4.

séparations, et ont aussi contribué, avec M. Lozach, à

la réalisation du dispositif expérimental. Nous remer-

cions l’équipe du synchro-cyclotron qui a effectué les

irradiations.

Lettre reçue le 20 juillet 1960.

BIBLIOGRAPHIE

[1] ANDERSSON (G.) et RINGH (R.), Communication privée (Preprint).

[2] ALBOUY (Mile G.), et al., C. R. Acad. Sc., 1959, 249, 407.

[3] POFFÉ (N.) et al., J. Physique Rad., 1960, 21, 343.

[4] ANDERSSON (G.), Communication privée, juin 1960.

QUELQUES PROPRIÉTÉS DE TERRES RARES DE SUBSTITUÉS GRENATS MIXTES

PAR L’ALUMINIUM ET LE CHROME Par Gérard VILLERS et Jean LORIERS, Laboratoire de Magnétisme et de Physique du Solide,

C. N. R. S., Bellevue (Seine-et-Oise).

Les propriétés magnétiques des ferrites du type grenat, de formule générale 5Fe,O,, 3Yt?O, (Yt dési- gnant soit l’yttrium, soit une terre rare du groupe

yttrique), ont été décrites par R. Pauthenet [1].

Dans des travaux antérieurs [2], [3], nous avons

Références

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